Monthly Archives: novembre 2014

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ARCH ENEMY

Retour à la case Transbordeur. Et là je ne veux pas me faire avoir ; j’arrive donc vraiment de bonne heure. D’autant plus que je sais qu’il y a quatre groupes à l’affiche.

Dès que je rentre dans la salle, je m’aperçois d’un truc cool : le décor n’a pas changé depuis hier, le Transbo va être cette fois encore full ! Ce qui prouve quand même aux détracteurs que le métal est porteur quand les affiches sont bien pensées et cohérentes.

Visiblement, il n’y a pas que moi qui aurait pu dormir ici, je vois pleins de têtes qui étaient déjà là hier ! Il y a quand même une clientèle un peu plus métal car ce soir l’affiche est quand même un poil plus… brutale !

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DRONE

J’avais un peu peur avec le premier groupe DRONE que je ne connaissais ni d’Eve – ni d’Adam d’ailleurs. Eh ben non. Bon, ils oeuvrent quand même dans un métal un peu musclé mais il n’y a pas de méchant monsieur qui vomit dans le micro. Donc je peux rester ! En plus, c’est plutôt bien fait et rien que ça, c’est déjà une bonne surprise !

Allez, première pause qui permet de refaire la soirée d’hier et de se ré-hydrater avant de retourner dans la salle bien chauffée. A tous le sens du terme !

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HELL

Ca y est, c’est le moment que perso je ne voulais pas rater, l’arrivée de anglais de HELL. Ca ne vous dit rien ? Pour les moins de trente ans, c’est plutôt normal. Sinon pour les autres, leur guitariste était le guitariste de SATAN.

Putain, qu’est-ce que j’ai bien fait d’être là, moi !! Alors, musicalement on est dans du heavy-metal avec des relents de JUDAS et des faux airs à MERCYFUL FATE. Si, si ! Je le pense. Et j’assume !

Visuellement et scéniquement, ce sont de vrais dingues ! Le chanteur troque la robe de bure de moine qu’il avait endossé pour le début du show contre une tenue à la Jésus-Christ avec une couronne d’épines sur la tête ! C’est un fou ! C’est vraiment un fou furieux ! Il va se même se flageller sur scène !!

Ils sont dans leur univers à donf, et moi j’hallucine ! Et en plus, ça joue vraiment. Je suis très réceptif à cette musique. En plus, ils communiquent bien avec le public et la salle commence à être en ébullition.

Vous vous doutez bien, du coup, que je vais regretter que ça s’arrête !

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ARCH ENEMY

Je vais d’autant plus les regretter que c’est maintenant au tour d’ARCH ENEMY de monter sur scène. Dire que je suis un fan absolu de ce combo serait un honteux mensonge.

A vrai dire, j’ai même un peu peur car la dame sur la scène prend une voix qui me rappelle une certaine scène de l’Exorciste ! Comme je suis un petit garçon sensible, je tremble !

Pourtant, bizarrement, les premiers morceaux passent plutôt bien. De toute façon, beaucoup mieux que sur CD. Bon, il faut dire que je m’étais vraiment préparé psychologiquement et que c’est peut-être pour cette raison que ça m’a paru plus sympa !

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ARCH ENEMY

En plus sur scène, y a rien à redire. Scéniquement, c’est bien fait. Les musiciens, et la chanteuse en tête, ont une bonne présence.

Dans la salle, ça commence à bouger furieusement. Ca slame grave et je vois des gens nager sur la foule. En plus, la sécurité des barrières – qui n’est pas celle de la salle – a la bonne idée de les re-balancer sur la foule au lieu de les évacuer sur les cotés , Du coup, ça devient un pur jeu !!

Là, va y avoir du sang sur les murs, c’est sûr !!!… Gagné !!!

Le son devient de plus en plus fort, les morceaux de plus en plus violent. Et là, je crois que je fais – comment dire ? – une opération unilatérale de téléportation vers la zone fumeur !! Courageux mais pas téméraire. En plus, j’ai les oreilles qui me font mal. Bref, je suis trop vieux pour ces conneries-là !

Bon, j’ai quand même tenu pas mal de temps. Du coup mon attente sera moins longue !

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KREATOR

Et là maintenant, c’est au tour de KREATOR de débouler sur scène. Alors là c’est clair, ils ne sont pas venus faire de la dentelle ! Y’a un gros mur de lights de chaque côté et la batterie est sur-élevée ce qui dégage la scène.

On va d’abord avoir droit à des images en noir et blanc projetées sur un écran avant bien-sûr une explosion et l’apparition de leur monstre.

Et c’est parti ! On passe direct en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! On est dans du thrash métal old school et, comme dirait quelqu’un, ça déménage les cages à miel ! Tonton Zézé, si tu nous lis…

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KREATOR

L’ambiance dans la salle est toujours un petit peu au n’importe nawak mais là au moins ça bouge. Je ne me rappelais pas que KREATOR jouait aussi fort. En live, ça envoie méchamment ! La double caisse fonctionne au max.

Moi, c’est clair que je vais apprécier les morceaux un poil plus calmes ! Je viens de me rappeler pourquoi j’avais du mal avec le thrash, moi !

Bon allez, il fait franchement méga chaud et là, il faut que j’aille faire un tour… au bar.

Heu tiens, c’est quoi, ça ? Ca me rappelle un truc ce morceau. On dirait « The number of the beast » version survitaminée. Yes ! Retour dans la salle à toute vitesse où effectivement l’ambiance est à son paroxysme sur ce cover de la Vierge de fer.

Bon, de toute façon on en est presque vers les 1h30 de show et ça ne devrait plus tarder. Et oui, gagné ! C’est aussi ça la magie d’internet : c’est qu’à peu de choses près, on connait d’avance le déroulement d’un concert.

Je ne sais pas pourquoi, mais d’un coup, je me sens vraiment très fatigué, moi. Faut pas déconner non plus, je ne me referai pas ça tous les soirs ! Mais au moins, on ne pourra pas me dire que je ne suis pas ouvert..

Le temps d’expliquer ça aux copains et le bar est bien vide. C’est le moment de partir, je remonte vers la sortie. Tiens, c’est qui ces gens au comptoir de merch en train de récupérer les T-shirts de HELL ? Yes, j’ai trop de chance ! En plus, ils sont méga contents de savoir que je suis venu ce soir parce qu’ils étaient sur l’affiche. Et moi du coup, je termine cette soirée en beauté !

Les dieux du hard-rock sont toujours avec moi ! Oh yeah !!!!

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KREATOR

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SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

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SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

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SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

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SAXON

Les lumières s’éteignent, « Long way to the top » d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur « Motorcycle Man » !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

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SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a « Princess of the night », « Crusaders », « Power and Glory », « Heavy metal thunder », etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur « Wheels of steel » et « Denim and leather ».

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

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SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

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SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

Report de Steve 7*4

Je n’ai pas fait d’études de météorologie mais je peux vous affirmer qu’il y a en ce moment un anticyclone musical au-dessus de la ville de Chambéry. J’ai l’impression de passer une bonne partie de mes soirées dans la capitale du duché de Savoie et ce depuis plusieurs semaines déjà !

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Vous l’avez compris, j’ai repris mon bâton de pèlerin et direction La Ravoire (à côté de Chambéry) pour, une fois n’est pas coutume, un concert de blues avec POPA CHUBBY.

Trouver l’Espace culturel Jean Blanc est d’une facilité déconcertante. Si vous prenez la bonne bretelle de sortie, tout est indiqué. Ce n’est pas si courant ! Dommage que la rue où se situe la salle soit barrée dans un sens et que le parking soit largement trop petit… A l’intérieur la salle est moderne, belle, avec une grande scène, mais – car il y a toujours un mais – elle est uniquement équipée de places assises. Pas de parterre devant.

Pas non plus de première partie. POPA CHUBBY, accompagné d’un bassiste et d’un batteur, entre sur scène. Je ne sais pas si dans sa jeunesse il a abusé des CHUPA CHUPPS, son père tenant un magasin de confiserie, mais il a aujourd’hui du mal à marcher. Il va d’ailleurs passer tout le concert assis, ne se levant qu’à de rares occasions pour effectuer un solo.

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Né dans le célèbre quartier new-yorkais du Bronx en 1960, le petit TED HOROWITZ se tourne très jeune vers la musique. C’est à travers des ROLLING STONES qu’il découvre le rock et le blues. Ensuite, il puise son influence dans les 60’s avec comme maîtres à penser CLAPTON et HEBDRIX. Le blues lui ouvre son cœur… et les portes du succès quand, en 92, il gagne un grand concours organisé à travers tous les USA et sponsorisé par une radio. Ce qui lui ouvre des portes ! La même année, il participe dans la foulée au Festival Blues de Long Beach. Sa carrière est véritablement lancée en 1991 lors de la parution de son premier album « It’s time Chubby time ». Entre temps, il change de nom pour POPA CHUBBY qui est tiré d’une expression argotique américaine « pop a chubby » que l’on peut traduire par « avoir une érection » !!! Tout un programme…

Dans une ambiance assez intimiste au niveau des éclairages, le premier morceau nous donne le ton de la soirée. Du blues-rock certes, mais pas celui que les noirs du Mississippi jouaient au début du siècle dernier. Ni celui des bluesmen plus proches de nous, comme JOHNNY WINTER pour n’en citer qu’un. Non, le bonhomme aborde le blues à une sauce très personnelle. Il puise ses influences dans le blues bien-sûr, mais aussi dans le rock, le jazz, la pop, le hard-rock… Ensuite le tout est passé à la moulinette et ressort sur disque, comme sur scène, avec des directions musicales différentes d’un album à l’autre, mais toujours avec des riffs aux sonorités assez agressives pour le style.

Ce soir, il va survoler son immense répertoire. En bientôt vingt-cinq ans de carrière, il a sorti presque trente albums studio. Qui dit mieux ?? Une vraie boulimie de travail !

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La traditionnelle reprise d’HENDRIX en début de concert, un morceau du nouvel album « Rock on bluesman » épique et puissant, des morceaux que je ne connais pas (désolé mais je n’ai pas toute sa discographie chez moi !), POPA CHUBBY passe d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante. Ses solos fiévreux sont longs mais pas démonstratifs. Et surtout ils restent efficaces et gorgés de feeling ! La preuve en image avec sa Stratocaster de 1966 qui n’a plus une seule trace de peinture. Sa voix, qui n’est pas hyper puissante, est agréablement rocailleuse.

Je connaissais la reprise du « Ace of spades » de Motorhead  mais pas celle de « Dirty deeds done dirt cheap » d’AC/DC  jouée de façon très personnelle en mid-tempo. Ensuite retentit « Hallelujah ». La messe est dite, c’est le dernier morceau.

Le public, qui jusqu’ici est resté plutôt calme, redemande un autre morceau. Ca fait pourtant plus de deux heures que le concert a commencé ! Moi qui pensait me coucher tôt et bien c’est raté ! Je comprends mieux maintenant pourquoi il n’y avait pas de première partie.

Ce dernier morceau est à l’image des autres, très long mais pour une fois c’est un instrumental. Sur une rythmique très jazzy, POPA CHUBBY est en solo permanent ou presque dans un registre plutôt rock.

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Après un break qui aurait du annoncer la fin du morceau, les voilà repartis de plus belle avec un solo du bassiste. Puis le batteur qui ne veut pas rester en reste y va lui aussi du sien, accompagné ensuite par POPA qui s’est mis derrière une deuxième batterie. Un échange improvisé entre les deux voit le jour. Même si il a l’air de s’éclater derrière sa batterie, pour moi il est clair que POPA est franchement meilleur à la guitare !

Les premiers rangs du public ont enfin quitté leurs sièges et sont debout. Il était temps car le concert se termine après un dernier accord !

Ensuite c’est le rush vers le stand merchandising, où POPA dédicace son dernier CD qui se vend comme des petits pains. A tel point que les retardataires doivent se rabattre sur les affiches car le stock de CD est épuisé !! Et moi qui ai oublié de prendre les miens pour les faire signer ! Va vraiment falloir que je me fasse des pense-bêtes !

Au final, une bonne soirée avec de bons musiciens, même si ça manquait un peu d’ambiance. En même temps, entre un jeu de lumière très soft et pauvre en couleurs, des musiciens qui ne bougent pas et un public assis, pas évident de créer une ambiance chaude !

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POPA CHUBBY en grand professionnel donne tout ce qu’il a au public. Il a réussi à capter l’attention des spectateurs avec un blues tout terrain. Bravo à lui et à bientôt pour de nouvelles aventures avec encore des tonnes de disques pour notre infatigable stakhanoviste du blues made in USA !

DANCE LAURY DANCE INTERVIEW

 Pour clôturer la série DANCE LAURY DANCE, voici une petite interview du groupe, rien que pour vous !

 


 

 

Et une petite vidéo live ! 

 

Bon, normalement j’aurais du prendre la direction du KAO de Lyon pour le concert de FISH. Mais vu que le concert a été reporté… et que je m’étais préparé à faire un concert, c’est la direction de Grenoble et de l’Ampérage que je prends pour un concert à l’heure du tee times pour les uns ou de l’apéro pour les autres !

Ca doit commencer à 18h et coup de chance, en arrivant à 18h30, j’arrive pile poil sur les premières notes de FLAYED ! Ca tombe bien car ça fait maintenant plus d’un an que je les ai vus en live et que je voulais vraiment les revoir.

Et j’avais bien raison ! Non seulement là, on est sur une vraie scène mais en plus, avec tous les concerts qu’ils ont fait depuis, ils sont maintenant très à l’aise sur scène. Leurs nouveaux morceaux issus du CD qui vient de sortir sont des vraies pépites de rock issues des 70 et en live, ça dépote. Pour le plus grand plaisir des spectateurs qui ont répondu présents pour cet apéro concert.

FLAYED va les combler car ils sont aux taquets. Comme leur son est très bon, ça fait en plus ressortir d’enfer leur musique. Bon d’accord, il faut aimer le rock des 70 avec un clavier. Moi perso, j’adore.

Le chanteur a une putain de voix, la partie rythmique basse batterie est très efficace. Le clavier et la guitare sont nickels. Bref, FLAYED fait un très bon set et fait plus que confirmer tout le bien que je pensais d’eux.

CFFT
CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (CFFT)

Bon, je profite de la pause pour retrouver les allergiques du clavier genre orgue Hammond pour aller papoter avec les copains.

Ca va être court car CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (CFFT) monte sur scène. Changement de décor car là on est dans du métal stoner bien burné qui envoie le bois. En fait je devrais dire que c’est plutôt du métal en fusion car c’est quand même de la musique d’homme avec un chanteur qui est limite death par moments.

Pas de problème parce que ça joue grave et que les musicos ne sont pas des manchots ! Surtout pas le batteur qui martèle ses fûts comme si sa vie en dépendait !

Les CFFT eux aussi sont très habitués à la scène et savent comment faire réagir le public. Bon, je dois avouer que c’est un peu trop violent pour moi en live, donc je prends la place des allergiques du son 70 qui eux ont pris la mienne ! CQFD !!

Je ne vais pas attendre trop longtemps dans la zone fumeur car le timing est serré.

DANCE LAURY DANCE A5
DANCE LAURY DANCE

C’est au tour de DANCE LAURY DANCE de rentrer sur scène. Oui, je sais que je les ai déjà vus deux fois dans la semaine ! Mais et d’une, on dit « jamais deux sans trois » et de deux, « quand on aime, on ne compte pas » ! Non mais ! Et en plus avec ces gaillards, il y a toujours du neuf à raconter.

Déjà ce soir, ils jouent sur une grande scène (c’est cool pour le batteur qui va pouvoir se mettre debout sur la batterie sans se payer le plafond !). Et ils vont vraiment l’utiliser à donf’ ! Cette configuration fait ressortir encore plus leur côté showmen et le charisme du chanteur explose littéralement. Le son, là aussi, est méga bon et ça en rajoute une couche.

Bien qu’ils n’aient pas eu de jour off depuis leur arrivée en Europe, les DANCE LAURY DANCE sont toujours à fond.

Ils arrivent même à nous raconter de nouvelles histoires et à maintenir tout le monde sous pression.  Dans la salle, il y a comme qui dirait un vent de folie canadien qui en force quelques uns à bouger comme des dingues. Ca slamme à l’Ampérage !

La set list de ce soir va être remaniée comme un Rubik’s Cube. Encore une fois, leur cover de Queen est une bombe atomique. Comme je commence à connaître tous leurs morceaux par coeur, je trouve ça encore plus percutant.

La machine à baffe n’en est que d’autant plus redoutable !!

Cette fois encore, ils nous font mon morceau favori. Je suis juste un peu surpris qu’ils le lancent au milieu du show mais bon, ils sont comme ça nos copains, ils jouent à l’instinct ! Bon, moi perso, j’aime bien quand ils finissent dessus.

Mais bon, je ne vais pas faire la fine bouche car ce soir on va avoir un concert plus long. D’ailleurs, comme on ne veut pas les laisser partir, ça finit même par leur poser un problème pour trouver un morceau de plus à jouer car tous les titres que leur souffle le public ont déjà été joués.

Tant pis pour les retardataires… ou ceux qui ont trop pris à la lettre « I want to be drunk »  !

Eh ! Ils ne vont pas arrêter de jouer ? Ben si, il est 22 h. C’est ça les concerts du dimanche : ça commence tôt et ça finit tôt ! On s’en fout parce qu’en tout cas, c’est quand même largement mieux que le « grand film » du dimanche soir sur TF1 !

Ca y est, là c’est fini. On se dit au revoir en se promettant qu’on se reverra bientôt car c’est sûr, je ne vais pas lâcher ces gaillards ! Ce que j’espère, c’est qu’ils reviennent vite nous voir et que cette fois ce soit dans des conditions plus optimum – je n’oublie pas qu’ils ont l’habitude de jouer devant 100 ou 150.000 personnes.

Moi, je les verrais bien sur l’affiche du Hellfest ! En plus, je donnerais cher pour les voir jouer « I want to be drunk » là-bas. Je suis sûr que les paroles seraient vite apprises par coeur par la foule, lol !!

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DANCE LAURY DANCE

Bon s’ils ne reviennent pas, je m’en fous, c’est moi qui irait à Québec, na !

Allez, on n’est pas au Québec mais on se commence à se geler sévère ici. Euh, chérie, tu peux enlever de ta tablette la page SNCF.com s’il te plait ? Je veux bien croire qu’il fait plus chaud à Paris, comme par hasard surtout le week-end prochain, mais on va s’arrêter là dans la série des DANCE LAURY DANCE !… Avec regrets.

Un special thank à Nico pour sa gentillesse et bien sûr pour nous avoir emmener et fait découvrir ces énergumènes !

TI-RICKOU