THE COMANCHEROS au Brin de Zinc

THE COMANCHEROS au Brin de Zinc
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En ce mardi 06 mai de l’an 2025, alors que Hi’ Twist dépasse les frontières et les limites du temps, je fais de mon mieux pour arriver à l’heure au Brin de Zinc. Et c’est chose faite vu que j’arrive pile poil pour la montée sur scène de THE COMANCHEROS.

Je me dépêche de me faufiler au milieu de la foule pour arriver à me caler juste pas trop loin de la scène. Ce n’est pas si simple car si la salle n’affiche pas complet, on ne doit pas en être loin !  

Pour ma part, le concert de ce soir n’est pas un plongeon dans l’inconnu mais plutôt des retrouvailles car j’avais assisté au show des COMANCHEROS l’an dernier (le 09 avril 2024 si j’ai bonne mémoire) lorsqu’ils étaient passés, comme maintenant, au Brin de Zinc. A l’époque, le groupe nous avait délivré un set plus Country Rock que Southern Rock. Voyons comment le groupe a évolué !

THE COMANCHEROS au Brin de Zinc
Crédits photos : BERENICE FLECHARD
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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Eh bien, cette année, les COMANCHEROS ont bien épaissi la sauce avec du piquant et nous balance du bon Southern Rock bien épicé. Ils nous ont mis la totale. Et clairement, le ressenti de ceux qui les ont vus l’an dernier est sans appel : ça envoie beaucoup plus les watts et c’est beaucoup mieux.

Le trio formé en 2015 dans le Missouri est composé de TANNER JONES, le guitariste chanteur, de JON DEERE GREEN le bassiste et de MICHAEL « Bobcat » COOK le batteur. Ils ont arpenté les scènes avec des groupes connus comme BLACKBERRY SMOKE, RANDY ROGERS, THE CADILLAC THREE, DRAKE WHITE, ALABAMA, WHISKEY MYERS, NITTY GRITTY DIRT BAND, etc et y ont gagné une sacrée expérience. Les COMMANCHEROS ont sorti 4 albums et 2 EP à ce jour.

THE COMANCHEROS au Brin de Zinc
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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

On pourrait être surpris par le look du batteur qui arbore une grosse toque de fourrure. Il doit crever de chaud là-dessous, surtout qu’il ne ménage pas ses efforts ni ses grimaces ! Bon, il enlève quand même rapidement sa veste et finira même par faire tomber son T-Shirt THIN LIZZY… mais pour la toque, il faudra attendre un peu plus !

Le groupe est content d’être là et ils communiquent bien avec nous. Ils ont gardé un bon souvenir de leur passage ici l’an dernier et ils le font savoir. En me retournant, je constate que le public est assez varié, ce qui est un peu surprenant au vu d’une musique aussi typée. En tout cas, l’ambiance est, comme la musique, électrique et c’est super sympa.

THE COMANCHEROS au Brin de Zinc
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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, c’est l’anniversaire du bassiste. Lorsque TANNER l’annonce, le public commence à chanter « Happy birthday » mais le groupe ne le laisse pas finir et attaque un morceau à eux.

C’est bien Southern Rock dans l’esprit, ils ont lâché les tacos avec plein de tabasco dans la sauce. Il y a aussi des touches de Hard Rock et de Heavy dans leur musique. Les riffs et les mélodies sont plein de force, c’est bien relevé et on en prend plein les oreilles et les mirettes. C’est vraiment pêchu et j’aime beaucoup cette config’ power trio à la MOLLY HATCHET.  Il n’y a qu’un seul guitariste mais on a l’impression qu’ils sont trois tellement c’est bien.

Le bassiste va chanter sur 2 chansons. « Sixteen Tons » est un morceau très Rockabilly, un peu dans le style des STRAY CATS. « Rednex », l’autre morceau, est en revanche très country… Le show est carré, ça roule, c’est pro. TANNER y va de son bain de foule sur « Shoot me Down » et profite de la balade pour exécuter un très bon solo.

Les COMANCHEROS mettent le feu au BDZ avec la reprise « Cowboy Song » de THIN LIZZY. Ca déménage aussi pas mal sur la reprise d’HAKWINDS, « Silver Machine » (rappelez-vous, à l’époque c’était LEMMY qui officiait à la basse et au chant sur cette chanson) sur lequel le groupe envoie les watts.

Le show tire à sa fin. Les membres du groupe partent comme s’ils n’allaient plus revenir mais ils reviennent ! En rappel, on a droit à « Long Hair », « Ain’t living long » pendant lequel le batteur va lui aussi se prendre un bain de foule et « Courtesy of Toby ».

Après 1h45 sur scène, les COMANCHEROS se retirent sous les applaudissements nourris d’un public heureux de ne pas avoir loupé ça. Ils vont ensuite boire un verre au milieu du public et font une séance de dédicaces. C’est bien cool.

Encore un grand merci à Thomas de nous offrir une programmation d’une telle qualité.

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CHTIROCK FESTIVAL 2025

CHTIROCK FESTIVAL 2025
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Si vous suivez mes pérégrinations, vous savez que j’étais hier aux alentours de Clermont -Ferrand. Je prends la route un peu tard, le temps de transmettre mon report précédent et de manger un bout. Tout se passe à peu près bien jusqu’au moment où j’arrive sur Paris (passage obligé) sous un déluge de grêle. Bref, comme on pouvait s’y attendre, la ville est complètement paralysée par les bouchons. Dieux du Metal, vous ne pouviez pas faire en sorte que la météo ne se ligue pas contre moi cette fois-ci ? Je finis par arriver à sortir de Paris pour me retrouver… à Versailles, juste devant les portes du Château… Hum, là y’a gourance ! Merci mon GPS fou ! Bref, je vous en passe et des meilleures et c’est donc après plus de 8h de route que je finis par arriver à Barlin, petite ville du grand Nord de la France pour assister au ChtiRock Fest.

Vu le retard accumulé, adieu les 4 groupes du tremplin de sélection du Raismes Fest, Adieu aussi CASSIDY PARIS mais, outre que je l’ai vue il y a quelques jours à Milan, je ne suis toujours pas fan de cette chanteuse qui, à mon avis, surjoue et se met trop en avant au détriment de la musique. Je sais, je suis méchant mais après autant de galères, je ne suis pas de la meilleure humeur. Adieu surtout, THE GEORGIA THUNDERBOLTS. Là, j’ai de très gros regrets parce que d’une part, c’est un groupe qui ne joue que très rarement en Europe et parce que, d’autre part, si je m’en tiens aux échos que j’ai eu de ce groupe sudiste, c’était vraiment très bien. Le seul reproche que j’ai entendu est que le son était très fort et un poil trop Metal, ce qui est bizarre pour un groupe sudiste.

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HAREM SCAREM
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HAREM SCAREM – CHTIROCK FESTIVAL 2025

Bref, vous l’aurez compris, je dois me « contenter » de la tête d’affiche : HAREM SCAREM.

Et dès leur arrivée sur scène, je retrouve l’espèce de magie qui me fait les aimer. Les HAREM SCAREM ont la banane et, même s’ils ont l’air super fatigués, ils nous montrent qu’ils sont contents d’être là.

Sans trop de surprise, la set list est globalement la même que celle du concert au Frontiers et on reprend les mêmes tubes. On a « The Death of me », le morceau avec CASSIDY PARIS qui vient en renfort, « Boy without a Clue » où PETE LESPERANCE reprend le chant, « Sentimental Blvd » où c’est KRISTIAN FYR qui s’y colle. J’ai l’impression que HARRY HESSE a un problème avec sa voix et ça pêche un peu. J’ai eu la chance de pouvoir discuter un peu avec lui après le concert et il m’a dit qu’il était malade, ceci expliquant cela. D’où l’importance d’avoir des mecs qui font les chœurs et qui chantent. Le bassiste MIKE VASSOS a d’ailleurs repris « Summer of 69 » de BRYAN ADAMS.

HAREM SCAREM, c’est un super groupe. Outre qu’ils sont tous d’un très haut niveau, ils sont menés par HARRY HESS, le chanteur et un PETE LESPERANCE qui, lui, est un super guitariste avec un sens inné de la mélodie et une facilité à jouer déconcertante. Je me rappelle d’une conversation avec CHRISTOPHE GODIN où il m’avait dit être un fan absolu de lui et en le voyant sur scène, je comprends encore plus pourquoi.  

Le groupe a toujours la même super aisance sur scène du groupe et comme je l’ai déjà dit, le plaisir qu’ils ressentent à être là transpire dans leur attitude : ils sont là, ils bougent, ils discutent entre eux. Je pense que comme c’est un groupe qui tourne très très peu en Europe, et que, cerise sur le gâteau, c’est la première fois qu’ils jouent en France, ils profitent du moment… pour notre plus grand plaisir. Personnellement, je m’éclate comme un petit fou !  En plus, on n’est pas trop tassés.

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HAREM SCAREM – CHTIROCK FESTIVAL 2025

A ce propos, je trouve vraiment dommage qu’une asso qui se bouge le cul comme ça ne soit pas récompensée à la hauteur de son mérite par la fréquentation. On n’est clairement pas à ce qu’elle aurait dû être. C’est bizarre d’ailleurs car le ChtiRock Fest fait partie d’un réseau avec le Raismes Fest et le Bully on Rocks. Là, on n’est peut-être même pas 300 personnes, ça fout les boules. En plus, on m’a dit qu’un certain nombre de gens sont partis après le groupe sudiste.

Le public est plutôt composé de quinquagénaires et plus. Certains sont même bien âgés et ils ont apporté leur siège portable. Pour moi qui n’aie jamais vu ça, c’est super surprenant et même temps c’est très sympa. De toute façon, les gens du Nord sont vraiment sympas, tout le monde se parle. En plus, la bière est bonne et on peut se régaler de plats locaux ! Que demander de plus ?!

Bon, il y a quand même aussi pas mal de fans devant la scène, des gens qui connaissent très bien les morceaux et qui reprennent les refrains en chœur.

Le concert malgré ses 18 morceaux file à toute vitesse et je ne vois pas le temps passé. Après un « Chasing Euphoria » issu de leur tout dernier album éponyme, ils quittent la scène sur un « No Justice » d’anthologie. Même si HARRY HESS a la voix en vrac, il la pousse et tient la note à tel point que je me suis dit qu’il allait se casser les cordes vocales ! Chapeau !

Après le show, PETE et HARRY sont venus se mêler au public, ils ont posé et fait des dédicaces. Ils sont super sympas et je pense qu’ils sont profondément sincères dans leur approche du public. Je crois que ces gens-là, qu’ils soient devant 5.000 ou 50 personnes, c’est pareil pour eux. Ils montent sur scène pour le plaisir. 

Pour ma part, j’ai eu plaisir a déambuler à travers les multiples stands du festival et mon porte-monnaie s’en rappelle un fois encore ! Un énorme merci au ChtiRock Fest, je reviendrai mais, cette fois-ci, je prévoirais une marge d’une journée pour venir !

Allez, demain je veux visiter Arras donc je repars me coucher sans trop tarder. La musique, c’est génial mais liée à une petite note de tourisme, c’est un top !

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RONNIE ROMERO, Live at Rock Imperium Festival

RONNIE ROMERO, Live at Rock Imperium Festival
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MEDIATOR 4 ETOILES http://www.wtrmag.com/

(CD + DVD)

Label : Frontiers Music

Sortie : 23 mai 2025

Le fait est que je n’aime pas, mais alors pas du tout, faire des chroniques sur un live. En effet, quoi raconter à part des trucs comme : « si le son est bon », « si la set list est bien », « si c’est un vrai live », etc. Je ne trouve personnellement pas forcément des choses à dire.

Sauf que là, il s’agit de RONNIE ROMERO, le chanteur numéro 1 en ce moment. De MSG à RAINBOW en passant par CORELEONI et les FERRYMEN, il est partout, tous les plus grands le veulent. Et pour ma part, je trouve ça très mérité. Bon, j’avoue que je suis loin d’être impartial et objectif sur ce coup, c’est mon chanteur favori. Et j’assume.

Ceci étant dit, le son issu du Rock Imperium est très bon, le choix de la set list avec des morceaux de son premier album solo et un cover de DIO, « Rainbow in the Dark » est mega efficace.

Donc, vous l’aurez compris, si vous êtes fan de RONNIE, foncez, vous ne serez pas déçus. Et si vous ne le connaissez pas, foncez aussi, vous aurez un bon aperçu des capacités vocales de ce monsieur qui, en plus d’être un putain de chanteur est aussi un super frontman. Bref, pas de discussion, c’est 4 pics.

Ah oui, j’allais oublier : en plus du son, vous aurez l’image car il y a un DVD joint.

PRIMAL AGE, Until the Last Breath

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MEDIATOR 3 ETOILES https://wtrmag.com/

Label : WTF Records

Sortie : 23 mai 2025

Euh… mais PRIMAL AGE, c’est du Hardcore ! Oups, j’ai rippé, chef ! Pourtant j’avais bien aimé ce que j’avais écouté en premier lieu, moi…

Bon, Ti-Rickou en mode « les freins, c’est pour les lâches », go ! Et d’entrée de jeu, ça ramone les cages à miel sévère. C’est puissant et musicalement, c’est bien lourd. il y a des chœurs puissants et la batterie bastonne en mode frappes de karaté accélérées.

Après, évidement, la voix… bah, ça crie vraiment, mais soyons honnêtes, ça matche super bien avec le style et je n’oublie pas que c’est moi qui me suis mis à vouloir chroniquer un album de Hardcore.

Si je fais abstraction de la voix, ben c’est finalement plutôt sympa. On a même envie de hurler avec eux. Bon c’est clair que c’est un scud à réserver plutôt aux fans de sons plus extrêmes, mais c’est bien fait. Alors si vous en avez le coeur, laissez parler votre côté brutos. « Hey, chérie, je pose un CD sur le coin de la chaîne, il ne faut pas me le piquer, celui-là, lol ! Du coup, pour être objectif, comme c’est bien mais pas mon style, 3 pics. Pour du Hardcore ? Si, si, c’est possible !

MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin

MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
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Et me revoici sur les routes pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci, je me rends en Auvergne pour une date unique en province de MICHAEL SCHENKER dont je suis un fan absolu. Ca va aussi me permettre de découvrir une salle que je ne connais pas : l’Arlequin de Mozac.

J’avais calculé mon temps de route en pensant prévoir large mais le sort en a décidé autrement et j’ai dû affronter un vent à décorner un bœuf tout du long. Sans compter qu’il y a pas mal de Fangios sur la route et que je me suis fait peur plusieurs fois.

Evidemment, je suis en retard et même très en retard. J’apprends en arrivant que j’ai loupé GUTS (dont j’ai eu de très bons échos) et le groupe de Hard Mélodique allemand HUMAN ZOO dont on ne m’avait dit que du bien. Bref, on est en plein entracte. Comme dirait TI-RICKOU, les Dieux du Metal m’ont abandonné ce soir !

Premier constat : il y a beaucoup de monde (au moins 700 personnes à vue de nez).

Deuxième constat, il y a une très bonne ambiance. Beaucoup de vieux briscards du Hard ont fait le déplacement dont, à ma grande surprise, pas mal de Lyonnais. Je retrouve aussi des copains qui étaient au Frontiers en même temps que moi.

MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
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MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin

Pas trop le temps de papoter, le grand MICHAEL SCHENKER et son groupe, venus nous interpréter un répertoire issu de la période où le guitariste jouait dans UFO monte sur scène. Et là, tu es tout de suite dans le bain.

Comme il n’y a pas de pit photos et qu’il faut donc les prendre de la foule, je préfère me caler dans un coin et ne plus bouger. Mais bon quoiqu’il en soit, on a droit aux éclairages (pourris) blancs et pour les photos c’est mort. Enfin quand je parle des éclairages blancs, c’est uniquement sur MICHAEL SCHENKER. Est-ce que c’est délibéré, là est la question. Ca fait bizarre de le voir avec son bonnet moumoute alors qu’il fait super chaud.

MICHAEL SCHENKER a beau avoir vieilli, son jeu de guitare est toujours là. Sa dextérité, son sens de la mélodie, oh lala ! Le chant est assuré par le Suédois ERIK GRONWALL, ex-chanteur de H.E.A.T et qui a travaillé également sur le dernier album de SKID ROW.

MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
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Le groupe attaque sur « Natural Thing » (avec ce qui est probablement l’un de meilleurs riffs jamais entendu) et ça tape direct dans le mille. MICHAEL SCHENKER nous montre clairement que ce soir, ça va envoyer du lourd et qu’on va passer une soirée inoubliable !

Dès le 4e titre, la salle déjà survoltée est en feu avec la reprise de « Doctor Doctor » ! Ce show, c’est une machine à baffes.

Quand arrive « Love to Love », un morceau hyper mélodique d’anthologie, le chant d’ERICK GRONWALD est génial. C’est vraiment un super chanteur. Il s’éclate sur scène et apporte beaucoup de vitalité au show. On a un peu l’impression que, pour lui, c’est un rêve de gosse de chanter avec MICHAEL SCHENKER, il sourit, il est communicatif et il chante divinement bien en plus. ERIK adapte les chansons qu’il interprète et c’est un 18/20 pour lui.

MICHAEL SCHENKER nous rejoue les morceaux d’un des meilleurs live de tous les temps : « Strangers in the Night » avec son jeu de guitare fantastique. Il y a une clarté et une perfection presque inconcevables dans ses choix mélodiques.

Et puis le répertoire… entendre « Only You Can Rock Me », « Doctor Doctor », « Mother Mary » et « I’m a loser » provoque une émotion palpable dans le public. J’en ai la chair de poule. « Lights out » est fabuleux, « Shoot Shoot », « Rock Bottom », chanté avec conviction par ERIK GRUNWALD…. On a droit à la cavalerie. Ces chansons interprétées avec ce son de guitare… c’est vraiment magique.

Le groupe a une bonne rythmique et tous les musiciens sont d’un excellent niveau, même si le bassiste a l’air bien fatigué. Je constate que tous, quel qu’ils soient, sont très prévenants avec MICHAEL, un MICHAEL détendu et souvent souriant, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. Le public est emballé, en communion. Tout le monde s’éclate. Les mecs miment même les solos ! C’est chouette d’avoir un public aussi réceptif.

A un moment, ERIK GRUNWALD descend dans le public et continue à chanter assis sur la scène. C’est un excellent frontman qui va chercher le public. Il est clair qu’avoir à sa disposition un répertoire comme celui-ci, rempli de certaines des plus belles chansons de l’histoire du Hard Rock, c’est une expérience qui doit être fabuleuse et on le sent heureux de la vivre.

On a droit à un petit « rappel » (les gars ne sortent même pas de scène) de deux titres et c’est sur « Too Hot To Handle » que se termine le set.

En résumé, MICHAEL SCHENKER et ses comparses nous ont offerts un show d’une heure trente pendant lequel je n’ai jamais eu envie de regarder ma montre. Comme il fallait s’y attendre vu qu’il y avait un Meet and Greet (à 200 euros me semble t’il) avant le concert, les musiciens ne sont pas venus au stand merch’ mais tant puis, je me suis quand même trouvé deux beaux T-Shirts ! Classe !  

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