APOTHEUS au Brin de Zinc

APOTHEUS au Brin de Zinc
Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
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APOTHEUS au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Et c’est reparti ! ce soir, je reprends la route, non pas comme des milliers de metalleux et non metalleux pour le grand cirque du Hellfest mais pour me rendre dans mon antre favori : le Brin de Zinc. C’est vachement bien et c’est beaucoup plus près de chez moi, en plus ! A l’affiche, APOTHEUS, un groupe de Metal Progressif qui nous vient du Portugal.

Et cette fois-ci c’est sûr, le Hellfest a frappé. Il y a très peu de monde dans la salle et je ne suis pas sûr que ça va beaucoup évoluer. En même temps, il fait quelque chose comme 35° dehors et je ne suis pas sûr non plus qu’il y ait beaucoup de fous comme moi et Bérénice pour aller se mettre au chaud à l’intérieur. Mais comme on dit, quand on aime on ne compte pas, donc je suis prêt.

APOTHEUS est un quatuor né en 2008 aux environs de Porto. Ils sortent leur premier EP, « A Quest to Remain », en 2010. Trois ans plus tard, c’est un premier album nommé « When Hope and Despair Collide » qui voit le jour. Il faudra attendre 6 ans et un remaniement du line up pour qu’en 2019 « The Far Star » paraisse. Et enfin, en 2023, « Ergo Atlas » sort sur le label Black Lions Records. Cet album qui parle de colonisation interstellaire, reçoit des critiques plus qu’élogieuses d’un peu partout dans le monde. Ils citent eux-mêmes comme principales influences les groupes OPETH, GOJIRA, LEPROUS et PAIN OF SALVATION.

Bref, en route pour un voyage au cœur du Metal et de la science-fiction !

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Le premier constat, c’est que pour moi, on est autant dans le Techno Metal que dans le Progressive Metal. On est dans la lignée de IN FLAMES, DARK TRANQUILITY, OPETH, TOOL. Ils ont joué avec MOONSPELL la semaine dernière et c’est très raccord. Ces gars-là sont vraiment à fond dans la musique et d’après ce qu’ils m’ont dit, leur but est d’essayer d’en vivre.  

Côté éclairage, Ils ont deux caissons rectangulaires posés sur la scène avec douze lights chacun. Autant vous dire qu’on s’en est pris plein les yeux mais pas dans le bon sens du terme. Je suis tellement ébloui que je me sens comme un lapin pris dans les phares d’une voiture en pleine nuit. Pour éviter de me faire cramer les yeux, je préfère me reculer pour me protéger.

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APOTHEUS au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Pour le look, ils sont tous les quatre habillés en noir et leur tenue arbore le logo du groupe. Ca fait cohésion, c’est pas mal.  

Le chanteur, MIGUEL ANDRADE, chante en voix claire la plupart du temps mais on entend aussi quelques growls au long de la soirée. J’aime bien, c’est puissant, chaleureux et pour tout dire, excellent. Les mélodies sont hypnotiques, les riffs puissants et les rythmes complexes. On aura pu s’attendre à quelque chose de parfaitement déjanté, mais non. Je suis surpris par leur côté TOOL des deux premiers albums sur certains passages parce que c’est bien Electro Metal quand même. En tout cas, leur prestation, c’est du super boulot !

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Mais une scène ne serait pas une scène si l’imprévu ne s’y mêlait pas. C’est ainsi qu’entre deux séances d’aveuglement, un des musiciens percute l’autre et ce dernier se prend un grand coup de guitare dans le visage. Le manche pointu d’une guitare dans l’œil, aïe, je n’aurais pas aimé être à sa place ! Une de mes amies l’a croisé le lendemain et, si elle ne s’est pas trompée de personne, il avait un putain d’œil au beurre noir !  

Malgré tout, les musiciens reviennent sur scène au bout de 30 minutes, le temps de permettre au blessé de revoir le jour.  A la suite de ça, ils nous font quand même quatre autres morceaux et un rappel. C’est ce qui s’appelle respecter son public.

Au final, APOTHEUS nous a offert 1h10 d’un voyage auditif très sympa, voyage qu’ils ont fini comme ils pouvaient. Je leur dis bravo parce qu’ils ont grave assuré le truc. C’est plus que pro. Merci Messieurs !

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KRASHKARMA au Brin de Zinc

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KRASHKARMA au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
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KRASHKARMA au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, je viens au Brin de Zinc pour voir en concert un groupe de Metal Alternatif du nom de KRASHKARMA. Ne connaissant pas ce groupe, c’est évidement une première pour moi. Go !

Les KRASHKARMA (ex-SUICIDE HOLIDAY) nous viennent tout droit de Los Angeles. Le duo est formé par NIKI SKISTIMAS, batteuse-chanteuse et RALF DIETEL, guitariste, bassiste et co-chanteur.

NIKI a une voix séduisante et il faut le dire, je suis séduit. RALF, quant à lui, se démène comme un beau diable avec son instrument de musique, en l’occurrence une création absolument unique, sa guitare/basse ! Si, si, vous avez bien entendu. Au chant, il nous offre un style vocal différent de celui de NIKI avec un mélange de voix Death et mélodique.

C’est la troisième fois, je crois, qu’ils viennent au Brin de Zinc et là, en cette chaude soirée de juin, ils nous offrent un show énorme.

Que dire de KRASHKARMA ? C’est intense, brut, dynamique et électrisant. Les morceaux s’enchaînent les uns dernières les autres et ils mettent le public venu en masse dans leur poche. Le BDZ, qui pourtant en a vu des vertes et des pas mûres en matière de groupe, en est tout retourné. Ambiance de folie !!!

J’ai personnellement adoré leur reprise du « Aces of Spades » de MOTORHEAD qui a surchauffé un peu plus la salle, comme si besoin en était !

Bref, comme je l’ai dit en introduction, je ne connaissais pas KRASHKARMA mais c’est assurément une groupe à revoir !  

Et pour finir, quelques clichés que j’ai pris à la volée :

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EMERALD MOON au Brin de Zinc

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EMERALD MOON au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

On est vendredi soir et je me rends tranquillement au Brin de Zinc pour assister au concert release d’EMERALD MOON. Et d’entrée, boulette : je pensais que le concert attaquait à 9h15 mais lorsque je rentre dans la salle, ils avaient déjà attaqué. Eh mince ! Je suis donc obligé de prendre le train en marche avec directement, pour moi, le deuxième morceau. Et ce morceau, « What You’re told », me fait beaucoup penser à THIN LIZZY, notamment au niveau des chorus de guitare. C’est de bonne augure !

EMERALD MOON au Brin de Zinc
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EMERALD MOON au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe est un groupe rhônalpin crée en 2024 et composé de VANESSA DI MAURO au chant et au tambourin, du très connu FABRICE DUTOUR à la guitare, de MICHAAL BENJELLOUN (GAELLE BUSWEL BAND) à la seconde guitare, de FRANCOIS C. DELACOUDRE (ex-LAURA COX BAND) à la basse et de LAURENT FALSO (ex-JACK BON) à la batterie. Pour la musique, EMERALD MOON est orienté Classic Rock, un brin seventies. Leur premier album « The Sky’s The Limit » est sorti aujourd’hui. Moi je dis que ça sent la bonne vieille release party des familles ce soir et, comme il fait très chaud, ça devrait s’arroser plus que très correctement !

Mais comme il fait effectivement très chaud, et qu’on est, je le rappelle, à quelques jours du Hellfest, le public n’a que partiellement répondu présent. Attention, on n’est pas non plus dans une salle vide mais je pensais voir plus de monde, voire un « complet » affiché sur cette date.

Je suis d’entrée de jeu épaté par la voix de VANESSA DI MAURO. Elle me fait instinctivement penser à CANDY GIVENS de ZEPHYR et à MAGGIE BELL de STONE THE CROWS. C’est vraiment une bonne découverte pour moi. On sent une technique remarquable. J’apprendrais d’ailleurs plus tard en discutant avec elle que VANESSA s’est lancée dans la musique en 2019, qu’elle est partie à la base pour trois mois en Angleterre mais qu’elle y est restée six ans mais aussi qu’elle a tourné avec des groupes de covers jusqu’à présent et qu’elle a chanté sur des spots publicitaires. J’adore sa présence scénique. Elle est vraiment très énergique et nous emmène dans son univers très Rock.

EMERALD MOON au Brin de Zinc
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EMERALD MOON au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Les membres du groupe marquent une cohésion très affirmée. On a l’impression qu’ils tournent ensemble depuis des années. Et le public ne s’y trompe pas en réagissant comme il se doit. L’ambiance est bien chaude, tout comme la température ambiante.

Que ce soit « Worry », « Devil Woman », « Cruel to be Kind » ou encore « Rock n’Roll Soul« , j’apprécie les morceaux issus de leur nouvel album car ils sont très sympas. FABRICE nous dit qu’ils ne sont pas trop inspirés de THIN LIZZY mais personnellement, je trouve que leur musique est empreinte de cette influence. Il continue en nous disant que leurs grosses inspirations sont les FACES de RON WOOD et ROB STEWART. Soit.

FABRICE DUTOUR et MICHAAL BENJELLOUN nous offrent des solos précis et des riffs incisifs, soutenus par une base rythmique à la fois mélodique et puissante des plus solides. Les guitares se disputent la partie et font ressortir le côté quasi animal de la voix de VANESSA. Parfois, FABRICE prend le relais au chant.

Tout est maîtrisé, c’est à la fois puissant et subtil, c’est vivant. Alors oui, on pense indéniablement à des groupes comme THIN LIZZY, LED ZEPPELIN, etc mais EMERALD MOON a par-delà toutes ces influences son identité propre et le groupe nous offre un très bon moment de Classic Rock moderne flirtant parfois avec le Heavy Blues de haut niveau. 

Après l’instant promo où on nous explique que ce soir c’est leur release party et qu’ils ont eu chaud parce que le merch’ ne leur est arrivé qu’aujourd’hui et qu’en plus, ils ont failli l’oublier, on a droit à deux morceaux acoustiques, « Hummingbird » et « Shrinking Violet !

Ils avancent dans la soirée avec quand même pas mal de reprises. On a droit, entre autres, à « Ramble on » de LED ZEPP, à « Stay with Me » des FACES, à l’intemporel « Boys are Back in Town » de THIN LIZZY et lors du rappel à « NutBush City Limit » de IKE et TINA TURNER.

Quel que soit le morceau, à l’instar du public en ébullition, je trouve ça vachement bien.

EMERALD MOON au Brin de Zinc
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EMERALD MOON au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Malheureusement, la fête va un peu être gâchée car l’ampli de FABRICE (avec je le rappelle une chaleur de four dans la salle) commence à chauffer pendant le rappel et s’arrête. Il arrive à le relancer mais pas pour longtemps. Ils avaient prévu de nous jouer « Heartbreaker » de LED ZEPP en grand final mais l’ampli, lui, ne veut plus rien savoir et se met en sécurité. Trop chaud.

En résumé, j’ai passé une excellente soirée avec un groupe qui devrait faire parler de lui et on peut dire que ce premier concert a été une belle réussite.

Merci d’être venus et merci à Thomas de les avoir programmés !

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MÄDHOUSE, Plead The Fifth

MÄDHOUSE, Plead The Fifth
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MEDIATOR 5 ETOILES - 2025 https://wtrmag.com/

Label : ROAR 

Sortie : 11 juillet 2025

La pochette est, je dois le dire, assez moche mais elle est efficace et annonce le nouvel album des rockers de Glam Metal autrichiens MADHOUSE.

« Plead the Fith » va vous déchirer la tronche avec son Sleaze Metal Glam. Fans de MÖTLEY CRÜE, L.A. GUNS, FASTER PUSSYCAT, TWISTED SISTER, soyez aux taquets ! On se croirait revenus à la bonne époque sur le strip de L.A. Cet album sent le Jack, le maquillage de ta sœur, le sexe et le rock n’ Roll, les fêtes de dingue. Merci ma DeLorean de m’avoir embarqué… sauf que je ne veux plus rentrer, moi !

C’est trop bien les 80’s et ce Glam que MÄDHOUSE arrive à nous faire revivre sans faire de la copie. Les morceaux sont top, la voix éraillée comme je les adore. Putain, mes cheveux se sont crêpés tout seul, les bas-résille de ma sœur sont troués et sur mes bras et son rouge à lèvres noir me va bien mieux qu’à elle. J’ai juste un problème avec les plate-boots, ça glisse !

Même la ballade « I’ll See you in my Dreams » est sublime.

Comme tu l’a compris, ami thrasher ou black metalleux, cet album n’est absolument pas fait pour toi, c’est tout ce que tu haïs : du fun, du Sleaze ! Moi en revanche, je suis aux anges ! Trop bon. Allez, je monte le son et je me le remets ! « Oui chérie, bien-sûr que je peux monter le son ! ». 5 pics et on en reparle à la fin de l’année, of course !

LAGUNA, The Ghost Of Katrina

LAGUNA, The Ghost Of Katrina
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MEDIATOR 5 ETOILES - 2025 https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 11 juillet 2025  

Vu le label et la sublime pochette, je peux déjà dire qu’on doit être dans du Hard Rock classieux, voir FM ou AOR. En tout cas, j’ai trop hâte de découvrir le premier album du groupe mexicain LAGUNA !

Le chant est en anglais et pour la musique, j’avais raison, on est bien dans du Hard Rock classieux et mélodique. En plus, il y a un super chanteur, de superbes mélodies et les morceaux sont au top.

A l’écoute, j’avoue que je n’aurais jamais pensé que c’était un groupe originaire du Mexique. Quel album ils nous sortent ! « Punk Boy » est sublime et je me retrouve en train de hurler le refrain avec eux. Quelle pêche ! La ballade « Wildfire » est juste magnifique et « Electric High » va te refaire bouger grave.

Cet album a tout ce que j’aime et surtout, il a un putain de goût de reviens-y. Un album pour les fans de Y&T, TYKETTO, etc. Bon, moi j’arrête, à vous maintenant de foncer sur cet album. Moi je vais prendre une Tekate et une téquila avec des tortillas… et un billet pour Cancun ! 5 pics. Putain de premier album que je classe direct « album du mois ». Et bien-sûr, on en reparle à la fin de l’année.