LEVERAGE, Gravity

LEVERAGE, Gravity
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MEDIATOR 3 ETOILES - 2025 https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 20 juin 2025

Voici le 6e album des Finlandais de LEVERAGE. Si l’avenir de LEVERAGE semblait incertain après le décès du chanteur KIMMO BLOM lors de l’été 2022, TUOMAS HEIKKINEN, membre fondateur et compositeur principal du groupe, a décidé de rebondir et de donner sa chance au produit. C’est ainsi que PAOLO RIBALDINI, le chanteur (DELAIN, ex-SKILTRON) et la violoniste LOTTA MARIA HEISKANEN se sont joints aux membres restants pour redynamiser le son.  

Rassurez-vous, on est toujours dans du Heavy Rock classieux et mélodique. PAOLO RIBALDINI a effectivement une superbe voix et elle matche nickel avec les compos. Le violon n’est pas gênant et amène un truc.

Ce « Gravity » a des côtés prog’ pas désagréables comme sur « Tales of the Night ». C’est même un album très agréable à écouter. Dommage qu’il n’y ait que 8 morceaux. 3 pics.

FULL METAL ROCKET 2025

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Youpi, je peux enfin repartir sur un bon rythme pour les concerts ! Trop bien de retrouver des potes, de revoir des groupes en live. J’étais carrément en manque, moi ! Là où je n’ai pas de pot, c’est que sur toute la période où je ne pouvais pas me déplacer, il y avait plein de dates que je voulais faire et maintenant que je peux bouger, il n’y en a vraiment pas beaucoup qui m’intéressent et qui sont jouables pour moi.

Tiens, STAR RIDER joue dans un festival pas très loin de chez moi. C’est dans un camping et c’est organisé par les SOUTHLANDERS.

Je me souviens qu’il y a quelques années, mes copains des RAKEL TRAXX y avaient joué et je me rappelle que leurs photos et leur enthousiasme m’avaient fait envie.

Bon, c’est sur trois jours, il y a un forfait bungalow, nourriture, petit dej’ intéressant mais là, je m’y suis pris trop tard, c’est full et en plus, je ne peux y aller que le samedi. Remarquez, ça tombe bien, c’est ce soir que STAR RIDER joue. Je prends mon joker : coup de fil à un ami : « Euh, est-ce que je peux venir et à quelle heure le concert commence ? » Rappel du copain : « Yes, on t’attend ! Les concerts sont le soir mais viens dans l’aprèm pour profiter de l’ambiance et des animations ».

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Suite à un imprévu le jour J, je ne peux prendre la route qu’en milieu d’après-midi et, même si à vol d’oiseau ce n’est pas loin, les routes de l’Ardèche ne sont pas toujours simples. Heureusement que j’ai conduit en Corse et à la Réunion ! Même pas peur. Mon GPS me dit de tourner à droite, et oups, encore une fois je me retrouve dans la cour d’une ferme parce que bien sûr, j’ai raté la bonne route. Allez, marche arrière et euréka, c’est là !

Il y a de la musique dans une salle et des voitures partout. Mince, plus de place… Pas grave, je remonte me garer vers les containers. Je sais que je tiens le bon bout quand j’entends STAR RIDER en train de faire les balances et en plus, je tombe direct sur des gens qui étaient présents il y a 15 jours au LUDOVAL FEST. On papote en attendant la fin des balances.

Quand les STAR RIDER sortent de la salle, papotage avec KIM RIDER et ses potes qui me disent qu’ils descendent au bar de la piscine. OK les gars, on y va ! Et je me rends de suite compte que le bar de la piscine c’est THE place to be ! Il y a des pirates de tous âges, en kilt ou en maillots de bain, au bord de la piscine et dans la piscine. Je suis un peu dégoûté d’avoir loupé les anim’ piscine parce qu’il y avait des combats sur licornes gonflables, etc et qu’en plus, c’est mon pote FLORENT qui les animait !

Euh au fait, en parlant de FLO, quelqu’un l’aurait vu depuis ? Ah, il a été se changer, il revient… Je ne reste pas longtemps seul car on vient me papoter. Tout le monde est mega cool. « Bonjour, tu veux une bière ? Du punch ? L’organisatrice vient me parler et me raconter l’histoire du fest et des SOUTHLANDERS dont c’est les 10 ans cette année. La plupart des membres se sont connus au HELLFEST à l’époque du HELLFEST CULT (ce qui explique le nombre de patches HellFest Cult Chapitre que je vois passer). Bref, c’est une grosse bande de copains qui se réunit pour faire la fête et voir des concerts.

Hier, la programmation était plutôt musclée avec KAMIZOL-K et SPLEEN. Ce soir, c’est une tendance qui me va mieux : Heavy Metal et Metal Pirate.

Les concerts se passent le soir et STAR RIDER joue vers les 22h. Chacun en profite pour faire un plouf ou une partie de pétanque. Mon pote FLO est revenu et il me reconfirme que j’ai loupé un grand moment cet aprèm. Il me fait découvrir les lieux. Je me rends compte que FLO est connu comme le loup blanc et c’est apéro sur apéro dans les bungalows et au bar. C’est mega fun et bon enfant, d’autant plus que pas mal de gens viennent de loin pour cette fiesta !

Pendant le repas, c’est mega festif aussi, ça chante, ça se vanne gentiment, je n’ai pas le temps de m’ennuyer. En plus, il y a des stands merch’ du fest et des groupes. C’est HI’ TWIST qui va encore me chambrer : j’ai récupéré un miroir sur lequel est gravé une pochette d’album d’AIRBOURNE pour mon cabinet de curiosités.

Ca y est, la salle ouvre ! Je commence par faire un tour aux stands des groupes en attendant que ça commence. Tiens, où est encore passé FLO ? Eh bien sur scène ! C’est le Monsieur Loyal qui anime le concours de déguisements. Et des pirates, il y en a : des capitaines, des équipages, des moussaillons et même… un perroquet ! Ambiance mega fun. Moment où l’essentiel est de participer et de s’éclater.

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CALYPSO
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CALYPSO – FULL METAL ROCKET 2025

Je sors prendre un peu l’air frais (on est quand même bien en hauteur à Gilhac). J’apprécie l’endroit avec un cadre superbe, perdu dans la forêt, les bungalows sont bien disséminés. Je kiffe grave ! Tiens, une bande de pirates qui discutent et se préparent pour jouer… Je viens de trouver les Nîmois de CALYPSO. Oula, mais c’est qu’ils sont un peu nombreux ! On va voir tout de suite ce que ça donne.

Il y a pas mal de monde dans la salle et ça devient compliqué de se déplacer. Alors CALYPSO, c’est 3 guitaristes, un batteur et une bassiste et, bien-sûr, un chanteur. Ils sont tous lookés et déjà, visuellement, ça le fait.

Et d’entrée de jeu, ça pulse bien. Eh dire que c’est leur tout premier concert officiel ! Ils assurent vraiment. Scéniquement parlant, je n’aurais jamais deviné que c’est leur première date et musicalement, on prend du ALESTORM qu’on mélange avec du KORPIKLAANI sur lequel on ajoute un zeste de MAIDEN. On secoue tout ça et on obtient CALYPSO.

Il n’y a pas beaucoup de groupes qui jouent avec 3 guitaristes (comment ? MAIDEN ?) et c’est clair que ça sonne différent. La partie rythmique basse batterie guitare est très efficace, les morceaux ont la pêche et donnent envie de chanter. J’aime bien la voix du chanteur qui matche vraiment avec la musique. J’en reviens à mon côté scénique, bah on est dans une fiesta pirate, les copains ! Grosse bouteille de rhum posée par terre, que le chanteur offre en partage au public. Généreux, le Monsieur ! L’ambiance dans la salle est vraiment chaude. Je m’éloigne vers le fond car il commence à y avoir des nageurs sur la foule.

Le son est très bon, la lumière est top et moi j’ai été cueilli à froid. Mais bon, je suis un peu maso, j’adore ça quand je suis surpris par un groupe de 1ere partie que je découvre. En plus, ils nous annoncent qu’ils vont nous jouer un morceau qu’ils testent, et vu le morceau, j’ai hâte de l’écouter en support physique.

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CALYPSO
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CALYPSO – FULL METAL ROCKET 2025

Bon allez, c’est fini… ou pas. Ils nous annoncent qu’on va tous chanter et là, c’est le moment hallucinant. Ils nous font un cover de « Santiano ». Le début est tranquille et je vois même des petits metalleux faire la chenille, pour finir sur une version plus Metal. Très bon moment. Je regrette juste un truc, c’est qu’ils n’aient pas encore sorti d’album pour que je puisse l’acheter. Mais mon petit doigt me dit que ça ne devrait pas tarder.

Ce n’est qu’à la fin du set que je reconnais le batteur du groupe : c’est GABRIEL de l’asso LA FORGE que j’avais interviewé en 2023 lors de la soirée qu’ils avaient organisée avec TENTATION et STAR RIDER aux alentours de Nîmes.

Il est maintenant l’heure que beaucoup attendent : la tombola ! Tiens, j’ai reperdu mon copain FLO… mais là, ce n’est pas lui le Monsieur Loyal. Tirage au sort par une main innocente. Les lots s’enchaînent du pass 2 jours pour le PLANE’R FEST, pour le BRIDGE TO HELL de Crest, des packs de bières et pour finir, 2 guitares électriques. Ils ne se fichent pas du monde les SOUTHLANDERS !  

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STAR RIDER
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STAR RIDER – FULL METAL ROCKET 2025

Le temps qu’ils préparent la scène pour STAR RIDER, le temps pour STAR RIDER de refaire quelques balances, il commence à se faire un peu tard pour moi. Mais bon, je suis venu pour eux, je résiste !

Allez, balances faites et c’est parti pour les Grenoblois ! Là aussi, d’entrée de jeu, ils ne sont pas venus pour enfiler des perles. Ce n’est pas pour rien que STAR RIDER est une étoile montante du Heavy Metal en France. Tous les musiciens ont leurs styles, leurs looks. En plus, ils ont tous un énorme charisme et scéniquement, ils maîtrisent.

Leurs morceaux tapent comme des pains dans la gueule. Ils sont tous impeccables, en place et scéniquement actifs (une présence scénique acquise par des années de pratique dans différents groupes). KIM RIDER est de plus en plus impérial. Sa voix matche à donf’ avec la musique.

« Ce soir, nous allons vous jouer en intégralité notre nouvel album « Outta Time » sorti en octobre », nous annonce t’il. Perso, c’est la première fois que j’entends ces morceaux en live et le moins qu’on puisse dire c’est qu’en live ça dépote ! Je suis mega content de les revoir car la dernière fois c’était en plein air et ils venaient de sortir leur 1er EP. Déjà, à cette époque, j’avais pris une baffe mais là, ils ont carrément franchi un palier. Pas étonnant que les festivals les mettent à l’affiche même en dehors de nos frontières.

Je ne vais pas dire de conneries sur la set list car LOLO 69 l’a déjà fait et que je ne veux pas me faire engueuler à nouveau par LATHER DETH. C’est cool de les voir dans une config’ où je peux les voir en tête d’affiche et où il y a pas mal de monde dans la salle. L’ambiance est top.

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STAR RIDER
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STAR RIDER – FULL METAL ROCKET 2025

Alors le son est toujours bon, la lumière est toujours bonne, en revanche je suis de plus en plus naze et j’ai de la route. Je résiste, je résiste, parce que je ne veux pas partir mais bon, ce n’est pas raisonnable. Il est vraiment tard et la route n’est pas simple. Mea culpa, les copains, je suis encore en convalescence et il ne faut pas pousser.

Allez, je prends quand même le temps de dire merci aux orgas et ciao aux copains que je croise… « FLO ? Il y a longtemps qu’il est dans sa couchette, mon ami, et si tu veux mon avis, elle doit bien tanguer ! » et on the road again !

Je regrette quand même de ne pas avoir passé tout le fest sur place car j’ai eu l’impression de faire une croisière Metal mais sans bateau ! Trop top ! PS : un grand merci à JULIE et SEB les deux orgas et à SEB le Président des SOUTHLANDERS

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CORN’ROCK FESTIVAL 2025

CORN’ ROCK FESTIVAL 2025
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Il paraît que « quand on aime, on ne compte pas » et c’est un peu pour ça que nous n’hésitons pas, parfois, à faire des kilomètres pour assister à un concert. Et aujourd’hui, assisté de mon copain de concert STEVE*74, c’est le cas. Nous partons en direction de Cornaux, dans le canton de Neuchâtel, à un peu plus de deux heures de route, chez nos voisins Suisses pour assister à un petit festival qui en est tout de même à sa treizième édition : le CORN’ROCK. Bon, malheureusement, nous n’avons pas le budget route de notre copain HI’ TWIST, et donc, alors que le festival se déroule sur deux jours, nous ne faisons que le deuxième jour.

Partis en milieu d’après-midi, parce qu’on a un peu de chemin à faire, c’est sous un soleil radieux que nous prenons la route. Après avoir traversé plein de tunnels (ceux qui connaissent la route savent de quoi je veux parler) et éviter les gros bouchons, nous arrivons sur le site. Euh… petit problème le GPS, nous a amené juste à côté d’un circuit de voitures télécommandées. Pas sûr que ce soit vraiment là. Cependant, j’aperçois au loin des grandes tentes blanches, typiques d’un festival en Suisse. Nous tentons le coup et arrivons sur le site, mais à l’arrière. Oups, comment on rentre ? Heureusement pour nous, un organisateur qui passait par là nous ouvre le grillage et nous pouvons rentrer dans le terrain des sports de Cornaux, là où se situe le festival.

Après avoir traversé tout le terrain pour aller chercher notre accréditation, sous les regards un peu interrogatifs de bénévoles, nous découvrons le site. Situé sur le terrain de foot de Cornaux dans le Canton de Neuchâtel, ledit site est à taille humaine, et comporte deux scènes. Il y a de quoi boire et manger, et, foi de Neuchâtelois, pour pas très cher. On rencontre même des copains qu’on croise de temps en temps sur la Suisse. Surprenant. Le temps, par contre, est plutôt menaçant mais pour le moment, nous n’avons pas de pluie. Croisons les doigts, même si certains copains venus d’à côté nous indiquent qu’elle est prévue en fin de soirée.

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ANOTHER OX
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ANOTHER OX – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

A 19 h pétantes, comme annoncé sur le programme, un homme se présente seul au milieu de la petite scène. Il annonce le début du festival et le début de la soirée. Il nous présente les Suisses de ANOTHER OX, le premier groupe sur les quatre à venir – et pas des moindres – de ce soir. C’est donc le premier show du groupe et le dernier en même temps puisqu’après ce concert, le groupe s’arrête définitivement. Enfin, à part si quelqu’un leur propose quelques milliers de francs suisses pour se reformer, dit T’BO le chanteur d’entrée de set.

Dès les premières notes de « Born Live Die », le ton est donné : ce sera fun et sympathique dans un style un peu Grunge. Le groupe est ultra motivé et dynamique, on en n’attendait pas moins d’un groupe dont c’est le tout dernier concert. Les différents morceaux sont sombres et enjoués ce qui me surprend un peu mais pas en mal.

Mon copain STEVE*74 les ayant déjà vus l’an passé n’est toujours pas séduit par leur musique. Moi, je suis un peu moins négatif que lui. J’apprécie l’ambiance fun du concert ainsi que l’atmosphère des titres. Les morceaux défilent et le public, du plus vieux au plus jeune, voire très jeune, répond bien aux sollicitations de T’BO.

Devant la scène, la future génération s’éclate… sous la surveillance des parents tout de même. Il y en a qui vont bien dormir ce soir. Il faut dire que le Rock des Suisses est brut de pomme et assez entraînant rythmiquement parlant. « On ne fait pas assez de reprises, nous dit notre public. Et c’est vrai. Alors on a décidé de vous en faire une. », annonce T’BO. Ce n’est pas un cover d’un groupe de Metal mais d’un groupe de Rock des années 90 qui s’appelle BIG SOUL. « Le Brio » est le nom de la reprise. C’est assez original et assez proche de l’original tout de même.

Les musiciens sont toujours à fond mais restent statiques laissant toute la place à leur extravagant chanteur. Sur « Knockout », T’BO fait chanter le public à droite puis à gauche. Sur « Sexy Sea Lady », il va derrière la batterie jouer avec son batteur. Ca me plaît bien et j’apprécie toujours leur énergie. Après avoir, tout le long du set, offert des goodies aux spectateurs (CD, vinyles et T-Shirts) le groupe remercie MIKE (le gars qui avait annoncé le concert), tout le staff et le public donnant rendez-vous à ses fans au stand de merch’.

Il est temps pour nous de faire quelques pas sur la droite pour nous installer devant la grande scène où le second groupe de la soirée va jouer.

CORN’ROCK FESTIVAL 2025
OVERDRIVERS
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OVERDRIVERS – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

20h16, MIKE le présentateur de la soirée annonce le second groupe : les Alsaciens d’OVERDRIVERS. Comme c’est tout de même la troisième fois que je les vois, je sais à quoi m’attendre, contrairement à certains spectateurs qui vont les voir pour la première fois. Ils ne vont pas être déçus, c’est moi qui vous le dis !

Et c’est sous une fine pluie et un vent à décorner les cornes de Lucifer qu’ADRIEN DESQUIREZ, le vocaliste et guitariste rythmique, ANTHONY CLAY le lead guitar, LION DAS NEVES le bassiste et FLORIAN MORGANO le batteur investissent la scène en attaquant tambour battant par “Bad Breath Girl” en enchaînant sans s’arrêter par “Overdrivers”. Et paf ! Grosse claque à travers la tronche ! Mes nouveaux copains suisses ne s’attendaient sûrement pas à ça. “Ça va Cornaux ? », demande ADRIEN. « Vous êtes prêt à prendre une bonne dose de Rock n’Roll dans la gueule ?”.

She Hides a Big Packet “ continue sur sa lancée en mode les freins c’est pour les lâches. Personnellement, je les trouve encore plus en forme que jamais. Ils ont pris une sacrée assurance sur scène et ils n’hésitent pas à l’arpenter de long en large malgré un petit manque de place.

Le son est très fort et fait vibrer le sol. A tel point que la pluie semble avoir eu peur et s’est retirée mais pas le vent qui résiste encore. Et on enchaîne avec “We are one” et sa rythmique à la AIRBOURNE. Les spectateurs semblent subjugués par l’énergie que développe OVERDRIVERS qui ne cessent de headbanguer depuis le début du show.

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OVERDRIVERS
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OVERDRIVERS – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

Sur scène, ça n’arrête pas de bouger dans tous les sens. ANTHONY et LION échangent de place pendant qu’ADRIEN est au micro et tient le rythme sous les coups de butoir que FLORIAN assène à sa batterie. Puis c’est ADRIEN qui change avec LION pendant qu’ANTHONY fait des prouesses guitaristiques devant les spectateurs au bord de la scène. Les morceaux défilent “High Mountains”, “King of the Road” de leur second LP, l’excellent “Meet the Monster”… Mais qu’est-ce que c’est bon ! J’adore. Certes, le son est un peu trop fort, mais il est compensé par l’énergie déployée par le groupe.

D’ailleurs celui-ci disparaît derrière les enceintes laissant une introduction de chœurs d’église démarrée. Ils réapparaissent quelques secondes plus tard pour nous jouer le terrible « Factory » tiré de leur EP “Rock Out !” sorti en 2021. S’ensuit un “Guitar Playboy” de folie qui continue son travail de sape auprès du public neuchâtelois. “Cette chanson est ma préférée, elle permet aux femmes de montrer qu’elles en ont”, nous annonce ADRIEN avant d’interpréter “Show your Boobies” sur lequel ANTHONY nous démontre toute son agilité dans un solo de guitare mouvementé. Le guitariste, seul sur scène, s’avance une nouvelle fois sur le devant des planches et fait preuve d’agilité. Il nous fait même un petit air de corrida qui fait sourire le public. Puis le groupe réapparaît et c’est “Rock in Hell“ un titre qui a tendance à déboîter les cervicales, qui sort des enceintes.

“Bon, une dernière”, nous annonce ADRIEN. “C’est la première fois qu’on vient en Suisse et on est super content de l’accueil. Merci !”.  Et c’est l’incontournable “Limbs of Rock n’Roll”, tiré de leur tout premier album qui clôt le show. Il verra ANTHONY descendre carrément dans le public pour jouer devant les spectateurs puis comme un certain JOEL O’KEEFE, monter sur un poteau de la structure de la scène pour continuer de jouer. Complètement fou !

Le groupe salue la foule et retrouve son nouveau public au stand. Une nouvelle fois, les OVERDRIVERS ont mis le feu. D’ailleurs, en voyant les mines ahuries et réjouies à la fois des spectateurs, qui ne s’attendaient sûrement pas à un tel spectacle, OVERDRIVERS a frappé fort.

CORN’ROCK FESTIVAL 2025
SHADY FAT CATS
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SHADY FAT CATS – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

Il est 21h30 lorsque sur la petite scène, MIKE annonce le nouveau groupe. C’est SHADY FAT CATS, un quatuor de Bretons qui font dans de la Pop Punk millimétrée assez cool. Alors que la nuit vient de tomber, la scène est éclairée par des lumières de face ce qui n’arrange pas les photographes. Bah, moi, j’ai juste à écrire donc ça ne me dérange pas trop.

Bon, parlons musique. Dès le début, je me demande ce qu’ils sont bien venus faire (dans cette galère ?). Musicalement, c’est très bien fait, on sent que les gars ont du bagout, mais ce n’est pas trop mon truc. Je trouve ça un peu trop gentil. Il faut dire, qu’après la grosse claque que nous ont mis les OVERDRIVERS, il est compliqué de faire mieux. Je me dirige donc, ainsi qu’une partie du public, vers la grande scène où le groupe principal va jouer tout à l’heure.

Alors que les morceaux qui s’enchaînent sont un peu trop édulcorés à mon goût, d’un seul coup on entend des growls sur un morceau, ce qui me surprend. Malheureusement pour moi, cela ressemble un peu trop à du GREEN DAY, voire du SIMPLE PLAN en un peu plus énervé, quoique. Bien fait, certes mais pas vraiment ma came. Je me pose la question de l’utilité de ce genre de groupe, lorsque le festival affiche plutôt une couleur Metal. Enfin bref. Ce n’est pas mauvais, loin s’en faut.

Certains titres me titillent un peu plus l’oreille que d’autres tels que l’inédit “Simple as you and me” même si c’est un peu trop simple à mon goût. Le public suisse répond favorablement et un peu trop gentiment (à mon avis) aux sollicitations du groupe. Je pense que dans un autre contexte, cela aurait pu me plaire, même si c’est un peu trop Punk à roulettes avec des passages Hardcore.

C’est avec une impatience sans fin que mes camarades et moi attendons le dernier groupe : FREEDOM CALL. Devant la scène, des fans inconditionnels du groupe allemand discutent, je vous le donne en mille : en allemand. Le backdrop est super cool et la scène beaucoup plus profonde par rapport à tout à l’heure. La pluie vient de faire son grand retour, et le vent aussi. Cependant, ce n’est pas ce qui va nous empêcher de supporter le “Happy Metal” de FREEDOM CALL. Pendant la prestation des Bretons, nous discutons de l’intérêt d’un groupe de ce genre dans un festival assez Metal et du manque de monde par rapport à la veille. Il faut bien tuer le temps.

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FREEDOM CALL
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FREEDOM CALL – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

Il est 22h30 et CHRIS BAY, chanteur guitariste et leader fondateur de FREEDOM CALL, FRANCESCO FERRARO à la basse, LARS RETTKOWITZ à la guitare et RAMY ALI à la batterie s’installent sur scène. FREEDOM CALL, en habits de lumière argenté, attaque le set devant un public qui se masse devant la scène, malgré la pluie tenace. Le Happy Metal lui fait moins peur que le Rock n’Roll enflammé d’OVERDRIVERS. Dommage.

A Perfect Day” nous montre comment nous allons être happés par les hymnes percutants du groupe allemand. Le son est parfait, moins fort que tout à l’heure, et les lights sont au top. « Deutsche Qualitat » comme dirait une pub. Dès le début du set, on sent que le groupe n’est pas venu goûter le chocolat ou manger une fondue, mais bien pour nous en mettre plein la vue. Nos copains alsaciens avaient mis la barre haute, mais leurs aînés allemands nous font côtoyer les dieux avec “Hammer of the Gods”.

Tout en cadence, FREEDOM CALL nous démontre qu’ils sont ultra-motivés et que tout est bien orchestré scéniquement. Le headbanguing de rigueur, le déclenchement de fumigènes à chaque jet de jambe de CHRIS, tout est fait pour qu’on passe une « sacrée soirée » comme dirait JEAN-PIERRE FOUCAULT. « Oune dos trois ! », annonce le chanteur avec un grand sourire avant de lancer « Tears of Babylon ». « Jump with us ! », nous enjoint il pendant le titre.

L’ambiance sur scène et dans le public est excellente. Même la pluie qui s’intensifie ne gâte pas le spectacle de nos copains allemands. « Comment ça va ? », demande CHRIS en français « Good to see you guys. We are here to make a Heavy Metal party », continue t’il en épelant chaque phrase afin que la plupart des spectateurs puissent comprendre. Et c’est reparti sur les chapeaux de roue avec « Supernova ».

« Bonsoir Cornaux, comment ça va ? Vous allez bien ? Excuse my French, I don’t know very well. Euh… Bière ? », rigole le chanteur qui, sans T-Shirt, laisse apparaître sa belle plastique. Il prend le temps entre chaque titre de parler au public. « Welcome to the Silver Romance », annonce-t ’il pour le morceau suivant « Silver Romance ».

Alors que RAMY arbore une jolie barbe rouge, celle de FRANCESCO est tressée. LARS et CHRIS n’en portent pas mais ils sont raccords avec leur look entièrement argenté. FRANCESCO, lui, arbore un jean noir mais porte un peu d’argent sur lui, notamment sur son T-Shirt. Il doit être moins riche que les guitaristes, mdr. En tout cas, ça joue méchamment grave et on ne voit même pas le temps passer. De « Union of the Strong » à « The Quest », un vieux titre, en passant par « Mr Evil » qui voit apparaître CHRIS avec un chapeau haut de forme et des lunettes noires, le Happy Metal de FREEDOM CALL fédère les fans.

Musicalement, c’est absolument très bon. Hyper entraînant, hyper agréable à entendre et les musiciens font tout pour qu’on leur mange dans les mains. Après « Freedom Call », CHRIS remercie tout le monde ainsi que le public. C’est bientôt la fin. Les fans sont en liesse avec « Power and the glory » qui enchaîne sur l’excellent « Warriors ».

Il est 23h40 et le set de nos copains allemands prend fin. Bon évidemment, on ne peut pas vouloir en rester là. Et après les ohohoh de rigueur, FREEDOM CALL revient pour refaire un titre « High Above ». Après nous avoir remerciés une nouvelle fois, alors que l’heure de fin est largement dépassée, le groupe finit d’achever le public en enchaînant « Metal is for Everyone » et « Land Of Light ». Le groupe salue le public, et disparaît de la scène.

MIKE revient pour conclure et nous annoncer la nouvelle édition l’année prochaine avec un groupe d’« Horror Metal » Les paris sont lancés ! Nous partons faire un tour au stand de merch’ où nous pouvons acheter des goodies mais aussi récupérer deux photos gratuitement. Nous en profitons pour en faire signer une à FRANCESCO un peu surpris qu’il y ait des fans qui soit encore là à attendre. Alors que les trois quarts du public sont déjà partis, nous tapons la discute avec MIKE qui nous annonce l’arrivée du reste du groupe. Une petite dizaine de minutes plus tard, alors qu’il reste encore moins de monde que tout à l’heure, LARS, CHRIS et RAMY arrivent contents de nous voir et signent sans sourciller la fameuse photo.

CORN’ROCK FESTIVAL 2025
FREEDOM CALL
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FREEDOM CALL – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

La route de retour nous attendant, nous prenons congé de nos copains allemands et de nos nouveaux copains suisses qui nous souhaitent une bonne route et nous demandent d’être prudent étant donné l’heure tardive. Il n’y a quasiment plus personne lorsque nous repartons exactement par le même chemin qu’à l’aller pour sortir du site. Petite subtilité tout de même pendant la route de retour : nos voisins helvétiques ont eu la bonne idée de fermer l’autoroute qui nous ramène chez nous, nous faisant passer par les petites routes de campagne. Heureusement pas pour très longtemps et nous retrouvons juste avant Lausanne la fameuse route qui nous ramène. Cela nous aura permis d’admirer les jolis petits villages autour de Neuchâtel. Quoique de nuit, on ne voit pas grand-chose. C’est à trois heures du matin que nous arrivons enfin à la maison mais après avoir assisté à plusieurs concerts mémorables dont, à mon avis, on se souviendra longtemps.

Un grand merci à l’organisation du Corn’Rock pour ce chouette festival à portée de bourses et de taille humaine. On essaiera, l’année prochaine, de faire les deux soirs.

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THE COMMONERS au Brin de Zinc

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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Ce soir, je retourne dans mon antre préféré, le Brin de Zinc,  accompagné de mon copain Steve*74 qui va faire le photographe. Etant plus scribe que portraitiste, cela m’arrange bien. C’est donc, une fois de plus, en duo que nous partons en direction de la Savoie voisine. Mais qu’allons-nous donc voir ?

Eh bien, un groupe de Canadiens venu tout droit de Toronto qui fait dans le Blues Rock mélangé avec du Classic Rock. Un Roots/Rock dont le son provient du ventre d’un tonneau de whisky, comme ils l’indiquent sur leur site. Ce groupe s’appelle THE COMMONERS.

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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THE COMMONERS au Brin de Zinc

Avant de partir, nous passons prendre un copain sur la route, parce que plus on est de fous… vous connaissez la suite. Le temps est relativement instable, alternant averses et beau temps, comme si les giboulées de mars avaient décidé de faire du rab. Evidemment, ce n’est pas ce qui nous empêche de nous rendre à Barberaz.

Une fois arrivé sur place, le parking est déjà plein. Cela veut dire que soit nous sommes un peu trop en avance, soit que le concert est plein. Malheureusement, ou heureusement, suivant comment on se place, c’est la deuxième option qui se dévoile devant nous.  Malheureusement pour le BDZ qui ne remplit pas tout de suite et heureusement pour nous car on peut se déplacer librement.

Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, la salle se peuple petit à petit. Même si ce n’est pas complet, il y a quand même du monde et on en profite pour discuter avec les copains qui arrivent au fur et à mesure. “C’est un trio, un quatuor ? Ils sont combien les COMMONERS ?”, se demandent quelques spectateurs. Évidemment, j’ai fait mon travail et j’explique aux non-initiés que c’est un quintette composé de Ben SPILLER à la basse, d’Adam CANNON à la batterie, de Miles EVANS BRANAUGH au clavier, de Ross HAYES CITRULLO à la guitare lead et de Chris MEDHURST au chant et à la guitare rythmique.

On papote, on papote mais c’est bien gentil tout ça, il est déjà 21 heures quand même ! On commence à s’impatienter. Bon, ça ne devrait pas tarder.

D’un seul coup, je vois cinq moustachus bizarres, qui ressemblent fortement aux membres du groupe, traverser le BDZ. C’est cool, ils vont monter sur scène. Sauf que non pas encore. Va falloir attendre encore un bon quart d’heure, avant que les Canadiens ne montent sur les planches. Patience et longueur de temps… comme le disait Jean de La Fontaine. Un quart d’heure plus tard, donc, une intro acoustique retentit dans le Brin de Zinc après l’extinction des lumières. Ce sont les musiciens qui montent sur scène.

Et c’est avec “Shake You Off” tiré de leur récent LP “Restless” sorti l’an passé que les Roturiers (THE COMMONERS traduit en français) font monter la température. Dès le début, Chris le chanteur aux phalanges tatouées – HARD sur la main gauche et LOVE sur l’autre main – nous embarque direct avec son incroyable timbre de voix dans l’univers exceptionnel des Canadiens. Le morceau “Who Are You ? » confirme que nous allons passer une très bonne soirée et qu’avec THE COMMONERS nous n’allons pas avoir du Rock sans saveur.

THE COMMONERS au Brin de Zinc

Alors que l’on pourrait penser que, comme régulièrement chez les bassistes de Blues, Ben serait en retrait, ce dernier, non content de prendre aussi le chant, bouge dans tous les sens, arpente la scène de long en large et s’éclate, tout comme ses copains, Chris et Ross, qui se retrouvent dos à dos. « Quels sont ceux qui sont venus pour les COMMONERS, ce soir », nous demande Chris. « Et combien sont déjà venus en 2022 ? ». A voir les mains levées, il devait y avoir du monde. Malheureusement, nous n’y étions pas et maintenant je commence un peu à le regretter.

« Too Much » et « Gone Without Warning » continuent de nous offrir une grosse dose de swing venu du sud. C’est à un véritable tourbillon de riffs énergiques, pimentés de voix mélodieuses et de luxueuses harmonies que nous avons droit avec ses superbes morceaux.

Ben continue de virevolter tout en faisant les chœurs tout comme Adam et Miles. J’adore. « Hier, nous étions en Allemagne et nous n’avons pas pu faire ce titre. Alors nous allons vous jouer ce morceau pour la première fois », nous dit Chris avant d’entamer « Black Gold », un inédit, qui commence doucement comme une ballade avant de rentrer dedans au refrain. Il me fait penser à un « Black Hole Sun » de SOUNDGARDEN mais en version Southern Rock.

Le titre achevé Chris prend une guitare et nous démontre qu’il n’est pas qu’un simple chanteur, mais aussi un excellent guitariste durant « Body and Soul », une superbe ballade bien soul. « Merci ! », nous dit le chanteur dans un français américanisé. Il reprend en anglais : « Ce soir, nous sommes loin de chez nous. Nous sommes loin de nos familles et nous pensons à eux, mais ce soir nous avons trouvé une nouvelle famille. Ce soir, vous êtes notre famille ! », déclame-t-il en prenant une guitare acoustique sous les approbations du public.

Le groupe joue coup sur coup deux autres ballades, « Restless » et « See You Again » de leur récent LP de 2024, le bien nommé « Restless ». « Merci beaucoup », nous redit Chris à la fin des morceaux – et toujours en français, s’il vous plaît.

Les Roturiers entament une nouvelle fois un tout nouveau titre « Ghost on the Highway ». Totalement inédit et beaucoup plus Rock que le précédent, il nous fait hurler à tue-tête et taper du pied. Tout bonnement incroyable ! Ross avec ses différents bottleneck va se frotter au plus près du public pendant que Ben continue de virevolter et Chris de faire chavirer les cœurs avec son fabuleux chant. Même si Adam et Miles sont en retrait, ils sont les fondations du groupe et permettent aux trois protagonistes de devant de faire le show.

Sur scène, il n’y a pas de set list. Tous les titres défilent au fur et à mesure sur les pédales. Heureusement que j’ai de bons yeux. Et l’on continue avec « Runnin’ Blind » qui débute par un court solo de batterie d’Adam qui fait frapper des mains le public. Ce morceau est suivi de « Hangin on Again » tiré de « Find A Better Way ».

« We gonna have one more song for you… », nous dit Chris en prenant le temps de remercier tout le staff et le public en expliquant que celui-ci a permis à son rêve de se réaliser. Et c’est avec « Devil Teasin’ Me » tiré, une nouvelle fois, du LP « Restless », un morceau dynamique et rythmé, que ce clos ce show. Un titre idéal pour finir un set, et qui se termine sur un solo de batterie. Après avoir salué tout le monde, le groupe quitte la scène. Evidemment, le public du BDZ en reveut encore et manifeste son envie d’en avoir plus. Ben oui, quoi ! Quand y’en a plus, on en veut encore. Les COMMONERS ne se font pas prier longtemps pour remonter sur les planches. « You want one more ? », demande le chanteur ? « Shake you off ! Faut jouer Shake you off ! », demande notre Ced LeMagic. « Nous l’avons déjà jouée », lui rétorque Chris en souriant. C’est donc avec « Fill my Cup » que le groupe reprend de plus belle en enchaînant avec « Find a Better Way », tous les deux sortis tout droit de leur second album « Find a Better Way ».

Au bout d’une bonne heure et demie et après nous avoir mis la tête à l’envers avec leurs sonorités claires et leurs mélodies fougueuses, c’est la fin du set. « Nous nous retrouvons dehors pour nous rafraîchir et discuter avec vous », nous annonce le chanteur avant de descendre de scène.

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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THE COMMONERS au Brin de Zinc

Le groupe tout entier traverse de nouveau le Brin de Zinc, mais cette fois-ci dans l’autre sens, tout en serrant des mains au passage et va s’attabler dehors autour d’une bière pendant que leur stand merch’ se fait dévaliser. Une fois dehors, les COMMONERS se prêtent volontiers aux diverses photos de groupes, signatures et discussions approfondies de musique. Pour nous, le temps passe et il est l’heure de rentrer, le lendemain faut bosser. Nous prenons donc congé des Roturiers et leur disons à la revoyure.

Un grand merci à Thomas pour cette nouvelle aventure et à très bientôt.

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Rencontre avec : KRASHKARMA

RALF DIETEL et NIKI SKISTIMAS, bonjour ! Pour ceux qui ne vous connaissent pas du tout, vous êtes les KRASHKARMA. Vous défrayez la chronique avec des shows survoltés et des vidéos qui cartonnent sur les réseaux (perso, je les adore !). WTR MAG’ est très heureux de pouvoir papoter un peu avec vous.

Petite question : Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Nous nous sommes rencontrés lors d’un salon musical en Californie, le NAMM Show. C’est l’endroit idéal pour réseauter entre musiciens, et nous nous sommes retrouvés dans la file d’attente pour les toilettes lors d’une soirée endiablée.

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Comment vous est venue l’idée de former un groupe et surtout de former un groupe à deux ?

Comme nous faisions tous les deux partie de nombreux groupes à l’époque, nous souhaitions créer quelque chose de vraiment unique pour exprimer notre vision créative. Nous chantons et jouons tous les deux d’un instrument, alors nous voulions voir jusqu’où nous pouvions aller à deux.

D’après vous, est-ce que c’est plus facile ou plus dur de n’être que deux ?

Finalement, en duo, les limites sont moins nombreuses. Le processus créatif est moins égocentrique, les voyages sont beaucoup plus flexibles, mais pour ce qui est de la performance, chacun de nous doit se donner à 200 % chaque soir. C’est notre point fort.

Question de notre rédacteur Seb 747 qui vous a vus au Brin de Zinc : RALF, comment t’es venue l’idée de ta fameuse guitare ?

J’ai toujours joué de la basse et de la guitare. Je produis également notre musique et, pour l’écriture, les deux instruments se nourrissent mutuellement. C’est là que m’est venue l’idée.

Avec mon père, un savant allemand fou, nous avons commencé à souder des câbles, à percer des trous, à scier des micros en deux et à fabriquer des prototypes pour ce qui allait devenir ma célèbre guitare/basse hybride « Mme Frankenstein ». A l’enregistrement comme sur scène, cet instrument a fait ses preuves et la basse traditionnelle n’était plus nécessaire. Il est devenu la base du son de KRASHKARMA.

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Vos clips sont carrément barrés et vos prestations scéniques aussi, la question est : est-ce que vous êtes comme ça dans la vraie vie ou est-ce parce que la musique est votre défouloir ?

Les deux. On se sent plutôt normaux jusqu’à ce qu’on explique ce qu’on fait à une personne « normale » qui a tendance à trouver nos vies plutôt folles. Alors oui, on est juste des artistes qui vivent dans notre petit monde fou qui s’élargit chaque jour à mesure qu’on touche de plus en plus de gens à l’échelle mondiale. On transmet cette énergie sur scène et dans nos vidéos.

J’aimerais savoir si c’est vous qui décidez de vos clips qui déchirent grave ?

Nous réalisons littéralement tout, de la première note enregistrée au montage final de nos vidéos Krash. Les idées nous entourent de partout. Nous les canalisons et les concrétisons.

Sur Wikipedia, on peut lire que vous êtes dans un style Hard Rock, Heavy Metal. Et vous, comment définissez-vous votre style ?

Cela semble précis – avec une attitude punk rock et une énergie hardcore.

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Quelles sont vos influences musicales ?

De ELVIS à SLAYER, de MASSIVE ATTACK à IN FLAMES, de LANA DE REY à POPPY…

Quel souvenir avez-vous de vos concerts en France ?

Les Français et leur pays sont tout simplement incroyables ! Nous adorons l’esprit révolutionnaire de leur culture. A notre avis, il représente parfaitement l’essence même du Rock and Roll. Cette énergie nous pousse à revenir en France.

Que pouvez-vous dire au public français pour qu’il vienne vous voir sur vos dates en France ?

Nous venons de Los Angeles pour vous apporter du vrai. Nos concerts sont intimistes. Pas de section VIP, pas de cordon de velours : c’est un espace où l’on fait la fête ensemble. Vous avez vu les vidéos, venez découvrir l’engouement. Nous sommes là pour apporter de l’énergie, et nous voulons vous y retrouver !

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Alors, le webzine pose toujours une question con : pensez-vous que faire du Rock ça aide avec les garçons ou les filles ?

Oui, il est bénéfique pour les garçons, les filles, ou peu importe ce que vous voulez, car le Rock est la voix de l’unité et on adore tout ça !

Merci tous les deux, on se voit très bientôt en concert !

Et pour ceux qui veulent voir KRASHKARMA en live, voici les prochaines dates sur lesquelles vous pourrez vous déplacez :

14 juin : concert à l’O’LIVER PUB – Lattes (34)

15 juin : concert au BRIN DE ZINC – Barberaz (73)

18 juin : concert au OFF du HELLFEST – Clisson (44)

04 septembre : concert à la MINUTE BLONDE – Fontenay le Comte (85)

06 septembre : concert au MENNECY METAL FEST

11 septembre : concert au DROPKICK BAR – Orléans (45)

12 septembre : concert à la CERVOISERIE – Dijon (21)

13 septembre : concert à la POUDRIERE – Belfort (90)

07 octobre : concert au CHERRYDON – La Penne sur Huveaune (13)

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