Ce soir, c’est l’étuve en ville mais, comme je dois être un peu maso, je me dis que ce ne serait pas une mauvaise idée d’aller faire un tour au Brin de Zinc pour assister au concert des Canadiens de BYWATER CALL.
Coup de chance, j’arrive pile poil au moment où le concert va débuter. Je suis content pour le BDZ et le groupe car, ce soir encore, la salle affiche complet.
BYWATER CALL au Brin de Zinc – Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
BYWATER CALL est une formation de sept musiciens venus de Toronto. Le groupe a été créé en 2017 sous l’impulsion de MEGHAN PARNELL (chant) et DAVE BARNES (guitare). Ils sont accompagnés de JOHN KERVIN, le dernier venu, aux claviers, de MIKE MEUSEL à la basse, de BRUCE McCARTHY à la batterie. Enfin, STEPHEN DYTE (trompette) et JULIAN NALLI (saxophone) assurent la section cuivre. Côté musique, les BYWATER CALL officient dans un style mélangeant la Soul Sudiste et le Roots Rock. Leur premier album live, « Sunshine », devrait voir le jour le 22 août.
Et d’entrée de jeu, ils envoient un bon Blues Rock teinté de Soul dans une ambiance bien chaude. C’est bien accrocheur. Je suis captivé par MEGHAN, qui est considérée comme l’une des plus belles voix du Blues actuellement. Cette chanteuse est charismatique, magnétique. J’aime la richesse de son timbre, cette voix rauque et puissante qui se fait fragile quand il le faut.
BYWATER CALL au Brin de Zinc – Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Sur scène, le set continue de défiler avec énergie. C’est une véritable fête. Leur style mêle Rock, Soul et R&B avec une section cuivre bien présente et très entraînante. De temps en temps, je trouve qu’on vire aussi au Southern Rock.
C’est plein de groove, MEGHAN est prenante et DAVE BARNES nous déverse des riffs impressionnants. Ils nous font beaucoup de morceaux ce soir et je suis conquis par leurs hymnes électrisants.
Je craque sur leur très mélodique « Sweet Maria ». « Colours falling, autumn calls your name – Winter wind blows against me, summer fades away – So then, why whisper softly as the wind ? – Oh Maria, take a walk with me »…
BYWATER CALL au Brin de Zinc Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
On sent que le groupe aime jouer ensemble. Ils improvisent, se redécouvrent à chaque titre, c’est un spectacle sans concession qu’ils nous offrent. Ils sont sept sur la scène du BDZ mais ils arrivent à ne pas se marcher dessus, chacun est à sa place et respecte l’espace de l’autre. MEGHAN PARNELL échange régulièrement avec le public entre les chansons et le public lui rend ce qu’elle donne avec enthousiasme.
Comme je l’ai dit en introduction, il fait vraiment très chaud, tellement que je suis régulièrement obligé de sortir pour prendre le frais. Malgré tout, le public composé comme il se doit d’afficionados de Blues résiste. On est plutôt dans un public qui a la soixantaine, et comme on aurait pu s’y attendre, les jeunes sont totalement absents ce soir.
BYWATER CALL au Brin de Zinc – Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Les BYWATER CALL nous font quelques reprises. On a notamment droit au « Kashmir » de LED ZEPP, à « I never loved a Man (the Way I love You) » d’ARETHA FRANKLIN et à « It Ain’t no fun to Me » d’AL GREEN.
Lorsque le set se termine sous les applaudissements chaleureux, je suis en eau. Les BYWATER CALL nous ont proposé une performance exubérante et très pro. C’était vraiment super et, pour ma part, je suis content car je vais les revoir à Guitare en Scène dans quelques jours.
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Commentaires fermés sur ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
Samedi 21 juin 2025 au Thor (84)
ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
Report et Photos By TI RICKOU
Je suis encore bien dégoûté d’avoir loupé KRASHKARMA la semaine dernière. Trop frustré de concerts. Vous allez me dire, c’est la Fête de la Musique et il y a des tonnes de groupes qui jouent ce soir. Euh… sauf que dans mon périmètre, c’est plutôt Léon et son petit accordéon ou le super top tributes qui sont heureux de massacrer des mega hits pour le plus grand bonheur des tout bourrés. Pas mon truc. Les groupes qui pourraient m’intéresser sont trop loin. Et puis cette idée d’aller écouter n’importe quoi parce que c’est la Fête de la Musique, désolé mais je trouve ça absurde. Je choisis ce que j’écoute un point c’est tout. En plus, la vie est trop courte et les vrais bons groupes sont si nombreux… Perso, je suis nostalgique des débuts de la Fête avec des gros plateaux à Paris, à Lyon… INDOCHINE, JOE COCKER, SCORPIONS, LAVILLIERS, etc… J’avoue que j’ai du mal avec les amateurs. Mea Culpa. Du coup, je suis condamné à ne pas bouger pour protéger mes oreilles fragiles du prof de dessin qui se prend pour une star devant ses potes et sa grand-mère. Quand soudain, mon œil frétille… euh, c’est quoi cette date de ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf ? « Heu chérie, t’as pas merdé en ne faisant pas une demande d’accred’ ? ». « Ben si, je l’ai faite mais vu qu’on n’avait pas de réponse et que tu n’étais franchement pas bien, je n’ai pas insisté ! ».
Là, je ne tiens plus en place. Le Thor ce n’est jamais qu’à une heure de route… il fait très beau, il fait très chaud et la voiture a la clim’. Sans parler que ça fait longtemps que j’ai envie de voir ROBERT JON en live. Tu me vois, là ? Je suis plus là ! En route pour le Sonograf, the place to be.
ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
Bon, vu le nombre de voitures garées dans le périmètre de la salle, il va y avoir du monde. Bref, obligé de me garer à perpet’. Cool, j’ai l’accred’ photos et cool aussi, il y a des potes sur place ! C’est comme ça que je vais avoir des nouvelles de mes copains de HIGHWAY par Ben, leur guitariste.
Je cherche l’entrée de la salle et je réalise que cette fois-ci c’est en extérieur. Le bon plan, je vous dis ! Il y a en plus deux food trucks, un Réunionnais et un burger… et bien-sûr, il y a un bar. Le public présent est bigarré : une petite partie de fans de Rock, Hard Rock, des bikers et une majorité de public Fête de la musique. En tout cas, ça devrait être tranquille niveau pogos et autre Walls of Death !
Superbe endroit. Je suis bien. Euh, c’est que j’ai faim moi ! Direction ticket et bar. C’est à ce moment-là que le programmateur monte sur scène et nous présente la soirée. Il y a une première partie et on est déjà à une heure de retard sur le planning….
Et la première partie est un groupe qu’ils sont fiers de nous faire découvrir, un trio marseillais nommé DEUX GARS ET UN INDIEN, débute. Rien qu’avec le nom, je suis perplexe… Séance découverte.
Et comment dire ? Oui, c’est bien fait, c’est bien joué et bien chanté aussi mais, musicalement, c’est un melting-pot de plein de choses.
On a du Rock, du Blues, de la Soul et même du Jazz. Au moins, ils ont leur propre style et ne font pas de covers mais je vous avoue quand même que 1 heure, ça va me paraître vachement long. Je n’accroche pas mais alors pas du tout. J’ai l’impression qu’ils n’ont pas trop choisi leur voix et qu’ils tâtonnent.
Ce n’est pas insupportable mais j’en profite néanmoins pour aller me réhydrater et vérifier les photos. Tiens, je suis mouillé dans le dos et sur les bras alors qu’il y a un grand soleil… c’est quoi encore ?! Ah, le câble qui passe au-dessus de nous est en fait un vaporisateur ! Putain de riche idée ! Je mets mon appareil photo à l’abri et je m’installe pour un petit sitting à l’ombre, rafraichi par le brumisateur pendant que les DEUX GARS ET L’INDIEN finissent leur set. Vue la réaction du public, ça ne va pas forcément se ruer sur leur stand merch’.
Réapparition du programmateur qui nous explique le groupe et leur motivation musicale. Il nous dit qu’il est content de nous les avoir fait découvrir. Bon, pour la découverte je suis d’accord, c’est important que les salles fassent émerger de nouveaux groupes. Après, on aime ou on n’aime pas mais au moins on connaît.
ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
Changement de plateau rapide. Et enfin, je vais les voir en live : ROBERT JON & THE WRECK ! Les lights sont top, le son aussi et il y a une mega bonne ambiance avec plus de 600 personnes aux taquets. Il y a d’ailleurs une partie du public qui les a déjà vus et qui vient en reprendre une couche.
Et d’entrée de jeu, ils ont eu vachement raison. ROBERT JON & THE WRECK, c’est du putain de Rock Sudiste, Bluesy à souhaits avec de mega ballades, des morceaux à rallonge et des changements de tempo. La partie rythmique (basse, batterie et guitare rythmique tenue par le chanteur est mega efficace. Ils ont aussi un putain de claviériste et bien-sûr, dans la pure tradition des groupes du Sud, un superbe lead guitar.
Tout ce beau monde est très en forme et ça se voit. Les morceaux sont de pures pépites et à première vue, ils nous offrent une set list différente de celle qu’ils avaient fait lors de la tournée de l’an passé.
Ils nous annoncent que cette date au Sonograf est la seule date française de cette tournée.
Je suis aux anges : les duels guitare/clavier, cette putain de voix, c’est terrible. J’aurais pensé que vue l’heure tardive, la foule aurait largement diminué mais non, tout le monde est aux taquets. Il est plus de minuit et le dernier morceau qu’ils nous jouent est juste une putain de tuerie atomique !
Ils ont joué à peu près 1 heure et demie et je pense en mon for intérieur que c’est mort pour un rappel… Ben non ! Ils reviennent nous en remettre une couche du « c’est bon dans nos oreilles et dans nos cœurs » ! Wouah, je m’en tamponne qu’il soit tard et que j’ai un peu de route après, Rock n’Roll bordel ! Le fan de MOLLY HATCHETT, de LYNYRD SKYNYRD de 38 SPECIAL et de POINT BLANC que je suis est suspendu à la musique de ROBERT JON & THE WRECK.
Bon, là, cette fois-ci, c’est fini. Quel concert ! Quelle dextérité ! Quel charisme ! Et quel groupe. Merci de nous avoir montré que le Rock Sudiste n’est pas mort.
Le gentil orga remonte sur scène pour nous dire de revenir demain soir pour BYWATER CALL et pour nous pousser dans nos retranchements, il fait mettre un de leurs morceaux dans les haut-parleurs comme teaser. Bien vu !
Tiens, il y a le bassiste, le clavier et tout le groupe des WRECK au stand merch’. Il ne manque que le chanteur. Du coup, je vais comme vous vous en doutez, jouer ma groupie. Photos, signature de ma set list… J’aperçois le chanteur du côté de la scène, je me dépêche pour l’intercepter avant le mec qui a quinze vinyles, photos, CDs à lui faire dédicacer.
Allez, là, même si je suis mega trop bien, je dis au revoir aux copains et au gentil organisateur et comme le chante CANNED HEAT : « On the Road Again ». A très bientôt le Sonograf !
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Commentaires fermés sur RAMONDA, The Walls are Crumbling Down
Chronique By TI RICKOU
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RAMONDA – The Walls are Crumbling Down
Label : Frontiers Music
Sortie : 18 juillet 2025
Premier album du chanteur argentin Santiago RAMONDA. Il fait partie des gens que j’ai découvert sur les réseaux sociaux. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a une putain de voix et qu’il sait la mettre en valeur dans ses morceaux de Hard Rock pêchus mais classieux.
En plus, le guitariste sur cet album est juste Suraz SUN du mega groupe indien Girish And The Chronicles et le clavier est tenu par Alessandro DEL VECCHIO. Voilà, j’ai tout dit.
Il vous faut de toute urgence cet album de Hard Mélodique ! Même la ballade « Don’t Look for Love » est superbe. « Blue Heart of Stone » avec cette partie rythmique bien appuyée est, elle-aussi, sublime. Et cette voix… chaude… puissante.
Un album qui a toute sa place dans votre collection de Hard Rock, AOR de qualité. Je lui attribue 4pics.
PS : j’adore la pochette très « Livre de la jungle » avec une Princesse inca.
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Commentaires fermés sur SCARDUST, Souls
Chronique By TI RICKOU
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SCARDUST – Souls
Label : Frontiers Music
Sortie : 18 juillet 2025
La pochette de ce disque est surprenante ; un bout de visage avec un œil de fille. C’est clase mais ça ne donne pas du tout d’indication sur le style musical pratiqué.
SCARDUST est en fait un groupe de Metal Symphonique progressif avec une chanteuse. La technique musicale est caractéristique de SCARDUST et met en scène la chorale HELLSCORE et un quatuor à cordes tout au long de l’album. On a aussi des invités de renom tels que Ross JENNINGS (HAKEN), Ally STORCH (SUBWAY TO SALLY), un orchestre turc et l’orchestre TLV qui viennent épauler Noa GRUMAN.
La chanteuse est connue pour ses apparitions remarquées sur des albums d’AMORPHIS, d’AYREON, de THERION, de GLORYHAMMER et d’ORPHANED LAND. Et son succès est mérité car elle a vraiment une putain de voix. Elle est même, pour tout dire, impressionnante.
Pour les morceaux, c’est à vrai dire assez coton de vous décrire exactement ce à quoi vous allez être confrontés à l’écoute de cet opus. On a des morceaux mega beaux comme « Dazzling Darkness », des morceaux plus complexes, plus techniques, plus symphoniques. Bref, ce « Souls » est quand même réservé aux fans du style bien ouverts d’esprit.
Pour ma part, c’est 2 pics car je ne suis pas sûr de me le réécouter un jour. Peut-être trop complexe pour moi et, ce qui n’arrange rien, parfois pas loin du Jazz Rock.
Aujourd’hui, c’est le 18 juin mais on ne fait pas l’appel et on ne fait pas non plus péter des pétards. En revanche, malgré une chaleur incontestablement bien installée sur Chambéry (encore 32 ° aujourd’hui), je me dirige tranquillement vers le Brin de Zinc pour assister à un concert que j’attends avec impatience : celui du FRED CHAPELLIER BAND.
Et visiblement je ne suis pas le seul à attendre cette date car le BDZ affiche complet ! Ca c’est une bonne nouvelle même si ça signifie qu’on va avoir encore bien, bien chaud à l’intérieur.
FRED CHAPELLIER est un bluesman accompli dont on ne présente plus la discographie car il a fait pléthores d’albums, deux albums hommage (l’un à ROY BUCHANAN et l’autre à PETER GREEN) et quelques lives. Le dernier en date est intitulé « Live in Paris » et date de 2024.
FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc Crédits Photos : Bérénice FLECHARDGuillaume DESTARAC
Pour la partie rythmique, il est accompagné sur scène par deux anciens PAUL PERSONNE (qui continuent d’ailleurs de faire des disques avec lui) en la personne de GUILLAUME DESTARAC à la batterie et de CHRISTOPHE GARREAU à la basse.
Evidemment, ce soir, ça va être Blues pour tout le monde. Ca tombe bien, le public présent en est fervent et c’est pour cette raison qu’il s’est déplacé en masse. Bon bien-sûr, on a plus du cinquantenaire et soixantenaire dans la salle que des jeunots, ce qui est normal vu que le Blues est une musique qu’on apprécie souvent plus en vieillissant.
Christophe GARREAUAhmed MOUICIMathilde LEVRON FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Avec le FRED CHAPELLIER BAND, on va avoir droit à un show complet. Il va y avoir beaucoup de morceaux du dernier double live mais aussi pas mal de morceaux d’autres bluesman. Ainsi nous aurons la joie d’entendre en live le « Rodney’s Song » de ROY BUCHANAN ainsi que « Wayfaring Pilgrim ». Je suis aux anges et je n’arrive pas à me décrocher de la scène.
FRED nous dit qu’il est content de jouer là et qu’il est ravi de revenir au Brin de Zinc. Nous aussi on est ravis qu’il soit là !
Le band nous fait un morceau d’un musicien américain de Pittsburgh avec qui FRED CHAPELLIER a joué il y a quelques temps, BILLY PICE. C’est ensuite « Under the Influence » qu’il nous sort du chapeau ! Yes, c’est trop bien !
FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Comme on est à Chambéry, il y a un guest attendu qui monte sur scène en la personne d’AHMED MOUICI. Vous vous souvenez sûrement qu’il était le magnifique RAMSES dans la comédie musicale « Les 10 Commandements » mais c’est surtout un membre des très connus POW WOW (« Moi vouloir être chat… »). Il est aujourd’hui membre du groupe PINTE DE BLUES. AHMED nous raconte sa rencontre avec FRED CHAPELLIER sur un festival et la rencontre suivante lors d’une émission radio. A l’époque, ils avaient tapé le bœuf et pas mal discuté. Depuis, c’est devenu une habitude de l’inviter sur scène lors des passages du band dans le coin. Ils vont nous faire trois titres dont : « Need Your Love so Bad » de PETER GREEN et un « Hound Dog » d’anthologie où AHMED incite le public a frappé dans ses mains. Tout le monde sourit sur scène, l’ambiance est au top et on se régale.
Mais les surprises ne sont pas finies. MATHILDE LEVRON, la batteuse de TFSO est elle-aussi dans le public et FRED l’invite à monter sur scène aussi pour un petit « Night Work » des familles. Mais quelle soirée !
FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
On continue avec des morceaux de son double live et au bout de 2h10, il nous fait, pour conclure le set, « Black Magic Woman ». FRED CHAPELLIER nous explique que si c’est SANTANA qui a fait connaitre ce morceau, la version originale est de PETER GREEN (de FLEETWOOD MAC au cas peu probable où vous ne le sachiez pas).
Et voilà, c’est fini ! On a eu droit ce soir à un concert très chaleureux et en plus on a bénéficié d’un son exceptionnel. Après le show, tout le monde est resté à discuter avec les fans et on a passé un moment très sympa. Vivement qu’ils reviennent !