Chroniques – Décembre 2025

Un groupe australien qui fait du Hard Rock, fan de Hard classic et de Blues, je veux écouter, moi ! Aïe, sur 9 morceaux on a quand même… 5 covers. Bon, ZZ TOP, THIN LIZZY, UFO, bref que du lourd mais bon, je passe direct à leurs compos.

J’aime beaucoup la voix, le côté Blues du bush, bien roads, bien roots. J’aime aussi l’univers et l’ambiance. de ce GREYSTONE CANYON. J’en aurais bien pris plus, moi !

Après, on parle des reprises : c’est mega bien fait, fidèle à l’original tout en mettant leur putain de patte qui fait danser les kangourous mais pas que. Mention spéciale à « Suicide » de THIN LIZZY. Ce cover m’a vraiment mis sur le cul. C’est énorme ! Et pourtant les Dieux du Metal savent à quel point je suis difficile en termes de covers. Même le ZZ TOP pète son koala dans l’eucalyptus.

C’est marrant ce contraste entre les covers qui pètent et les compos du groupe, plus tranquilles en comparaison. « Something Borrowed…Something New » est un album surprenant et intéressant. Un groupe à suivre et un bon coup de cœur pour ma part. Je leur donne 3 pics, note sévère au regard du nombre de covers. Deux ou  trois covers en moins et ils auraient certainement reçu 4 pics.

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On retrouve les Allemands de LORD OF THE LOST pour le deuxième opus de leur trilogie. Beaucoup ont découvert ce groupe lors du concours de l’Eurovision, concours où ils dépareillaient avec leur Goth Metal.

Et c’est toujours dans ce style qu’on les retrouve là. Perso, je suis fan. J’aime leur univers, leurs morceaux, la voix du chanteur et ce ne sont pas ces 11 morceaux qui vont me faire changer d’avis.

En plus, sur cet album, on a des invités spéciaux comme INFECTED RAIN, KAARJA, Anna BRUNNER, etc. Des invités bien intégrés qui apportent véritablement un truc.

Bref, j’attends le 3^e volet de cette trilogie avidement. En attendant, c’est 4 pics pour ce 2e volume.

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Le nom de JIM PETERIK doit forcément vous parler car c’était le chanteur et compositeur de SURVIVOR. Sur cet album, il a choisi de faire des duos et pas n’importe quels duos, regardez ça !  

1. « River of Music » : Jim et Colin PETERIK
2. « Waiting for You » : Dave MIKULSKIS et Bree GORDON
3. « The Cadence of Things » : Jim PETERIK et Jason SCHEFF
4. « Soul of my Being » : Toby HITCHCOCK et Bree GORDON
5. « Between Two Fires » : Jim PETERIK et Kevin CRONIN
6. « Double Rainbow » : Jim PETERIK et Cathy RICHARDSON
7. « Slow Lightning » : Jim et Colin PETERIK
8. « In Good Faith » : Toby HITCHCOCK et Kaity HEART
9. « I’m a Survivor » : Jim PETERIK et Kaity HEART
10. « Everything You Need » : Colin et Jim PETERIK

Et alors, allez-vous me dire, on s’attend à quoi musicalement ? Bah, c’est bien fait, il a toujours une superbe voix, mais je vais être cash avec vous : c’est mou de mou, limite un CD interdit aux diabétiques tellement c’est sirupeux. Et pourtant normalement je suis dans ma zone de confort, mais là on est limite dans un album de crooner.

Allez next, retour direct à la confiserie. 2 pics et encore c’est plutôt pour sa carrière.

PS : un super cadeau à faire à quelqu’un que vous n’aimez pas, genre fan de Metal brutal.

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C’est toujours un grand plaisir de retrouver GRAHAM BONNET (ALCATRAZZ, MSG, RAINBOW, etc.). Là, c’est avec son groupe à lui rien que, le GRAHAM BONNET BAND qu’il reprend du service et c’est avec un live enregistré en août 2024 pendant un concert au très connu Whisky a Gogo de L.A.

Alors évidemment, la setlist reprend tous les standards de sa prolifique carrière avec les monstres sacrés qui y sont rattachés. « Since You’ve been Gone », « Desert Song », « Night Games », « Assault Attack », etc sont de la partie. Quelle putain de setlist !

Bon Ok, ces titres ne sonnent pas comme ils sonnaient à l’époque et Graham n’a plus la voix de l’époque, mais il nous livre sa version 2025 de ces morceaux avec un nouveau groupe. En plus, le son est bon et on est bien dans un live. Et puis, j’aime bien Graham donc 3 pics pour ce « Lost in Hollywood again ».

En résumé : un album pour fans de MSG, RAINBOW et consorts et pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle. Ah oui, j’allais oublier de vous dire, ils font même une version de « Lazy » de DEEP PURPLE avec Ian GILLIAN en mode instrumental, of course.

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J’ai eu de très bons échos sur SACRED LEATHER, un groupe américain d’Indianapolis, et leur futur album « Keep the Fire Burning » qui serait, je cite : « l’album de l’année en Heavy Metal ». Rien que ça. Alors évidement, je décide d’en savoir plus et de l’écouter, ne serait-ce que parce que je ne vais pas tarder à préparer mon classement 2025 et que ce serait dommage de passer à côté d’une pépite.

Déjà, la pochette de l’album pète grave. Les mecs ont un vrai look et moi, ça me donne mega envie d’appuyer sur la touche play.

Et je vous le confirme, je ne vais pas être déçu ! C’est du pur Heavy comme je l’aime, puissant, mélodique. C’est limite Speed Metal sur un ou deux morceaux mais il y a aussi de superbes ballades. Les compos sont inspirées, il y a un gros son et le chanteur a une mega voix. Et il y a des petits côtés Y & T dans leurs morceaux… Je craque !!

Bref, c’est un album qui te ramène directement dans les années 80, époque bénie pour ce style et là, pas besoin de DeLoreane pour y accéder. C’est un album qui te fait repousser les cheveux et te pousse à ressortir tes bracelets à clous et ta cartouchière.

Hyper espace, Mister Spock et les potards à fond ! Je ne sais pas encore si cet album sera nommé album de l’année WTR Mag’ mais il sera assurément dans mon Top 10 car il n’y a vraiment rien à jeter. C’est donc 5 pics et on en reparle dans quelques jours. Un superbe cadeau à se faire faire pour Noël, un album qui fait entendre les anges.

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Chez CHARCOAL, Noël n’est pas un vain mot. Normal pour un groupe que l’on peut retrouver au pied du sapin à la place de la Playstation si on a été très, très méchant. Après « Merry fuckin’ rockin’ Christmas », le tube qui renvoie le whamageddon et la Mariapocalyse ad patres, voici le nouveau cadeau des ateliers CHARCOAL : un EP de reprises.

Que ces mots semblent triviaux pour qualifier ces 5 gemmes précieuses, ces merveilles de savoir-faire qui valorisent autant la matière que le tour de main ! Cette galette est un rêve d’adolescent, la battle jacket de Stéphane LABAS (le guitariste rythmique) ayant pris vie à la suite d’un court-circuit bien placé. 5 standards ressortis de la poussière des souvenirs pour les offrir, d’abord à des copains qui ont partagé la scène, puis à un public conquis. Car ce disque est aussi l’occasion d’inviter des musiciens à boeuffer, comme une fin de soirée backstage qui aurait bien tourné : LOCOMUERTE, HARSH, KOURROS RIVIERA PARADISE, TIME TRIPPER et SLEAZYZ. Mais quelle affiche de rêve !

Mais attendez, je n’ai pas tout dit ! J’ai du lourd sous la semelle ! J’ai promis du diamant, de la haute joaillerie, vous allez en avoir pour votre argent ! Achetez-vous des Valdas et du Baume du Tigre, ça va roxxer du poney ! HANOI ROCKS et son « Boulevard of Broken Dreams » ouvre le bal, suivi du solaire « Fire Woman » de THE CULT, le monolithique « Whiskey in the Jar » de THIN LIZZY. On enchaîne sans répit avec un impérial « Sleepin’ my Day away » de D.A.D et, histoire de vous achever, le coup de grâce, « Don ‘t Change that Song » de FASTER PUSSYCAT.

Aucun de ces brûlots n’a à rougir de ses rejetons, parfaitement exécutés car animés de la passion et du respect qui leur sont portés. Les voix sont judicieusement choisies pour porter les titres, les duos sont parfaits, le jeu au cordeau, la production impeccable. Si d’aucuns esprits chagrins pourraient arguer que  ces versions ne changent guère de l’original, alors pourquoi encombrer sa discothèque, je répondrais qu’il est inutile de vouloir changer ce qu’on aime d’amour. Je n’aurai qu’un regret : ne pas avoir participé à cette galette. Mais je suis chroniqueuse moi, pas star du Metal français.

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Ce 4e album des Franciliens de DREAMCATCHER est un album musicalement tourné vers le Heavy Thrash, avec une bonne influence maidennienne mais pas que.

Les thèmes de l’album portent sur les Amérindiens, le fantastique. Bref, des thèmes qui matchent bien avec leur musique portée par un chant en anglais. J’aime beaucoup le premier morceau qui te plonge directement dans l’album avec son univers sombre, puissant, envoûtant.

J’aime beaucoup cet album, son univers, la voix de Chris GARRELL, le chanteur de DREAMCATCHER. Après, les titres sont à l’image de la pochette : guerrière, sombre.

Les fans du groupe ne vont pas être déçus car ce « Bleeding Heart » est un bon cru. Petit coup de cœur pour le titre « Tatanka » qui est vraiment un morceau prenant. 3 pics.

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Refshaleøen. Des milliers de personnes se sont rassemblées à Copenhell en 2025, par un après-midi ensoleillé pour assister à la prestation de TROLD et ils ne vont pas le regretter. Du Folk Metal fait par des fous furieux, du Metal festif qui explose littéralement en live.

Les fans de FINNTROLL, SVARTSOT, TROLLFEST vont être aux anges, ça bouge à mort dans le public.

Perso, j’aime le style Folk Metal après, pour moi, c’est la voix qui bloque un peu. C’est criard, limite gueulé, mais il faut reconnaître qu’en live ça fonctionne vraiment et que cette voix matche à donf’ avec la musique. Et elle, je l’adore vraiment. Alors, hyper vitesse Mr Spock et à fond les potards avec les elfes qui vont  batailler dans des contrées lointaines.

Euh ok, je redescends et je repose ma hache… Oui, je sais, j’ai déjà niqué deux tables… mais ce n’est pas de ma faute, c’est à cause des elfes maléfiques !

Allez, 4 pics pour un niquage de nuque gratos, c’est normal. Vive les elfes, les Vikings et le Folk Metal qui cartonne pour aller au Valhalla. Un mega coup de cœur pour la pochette trop fun.

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