Chroniques : Octobre 2025

Sur ce coup-là, la pochette de ce FRAYLE fait un peu flipper, ça fait penser à un groupe de Metal extrême. En plus, c’est sur Napalm Records. Oups, j’écoute ou pas ? Allez, je suis courageux, j’appuie sur la touche play… mais avec un doigt à côté du bouton stop… Courageux mais pas téméraire.

Humm, c’est sombre. Il y a une chanteuse à voix claire, normale. Pas de hurlement. J’aurais lu la notice du label, j’aurais vu qu’ils étaient classifiés Doom moderne avec des touches atmosphériques.

C’est surprenant, déstabilisant, mais pas désagréable. Il y a une belle voix, c’est bien joué mais c’est plutôt une musique à écouter en fin de soirée. Oui, pour dormir ! Comment chérie ? Non, ce n’est pas chiant ! Après, il faut être dans l’état d’esprit et c’est vrai que ce n’est pas forcément un album facile d’accès, ni un album joyeux. 2 pics.

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Mes chroniques d’octobre sont finies depuis Mathusalem quand je reçois un mail du style : « Bonjour, on a vu que tu aimais aussi le Blues, Blues Rock. On est un groupe de Blues Rock et on sort notre 3e album. Est-ce que cela t’intéresse de faire la chronique ? ». Ma curiosité étant piquée, j’écoute le teaser qui m’a été envoyé… Mais c’est bien-sûr que je vais te le chroniquer, ce disque !

L’album arrive et là, nouvelle bonne surprise, j’aime bien la pochette qui représente un cow-boy, un flingue à la main dans le soleil couchant. On a le nom du groupe : THE BURNING FINGERS et le titre de l’album, « Revenge ». C’est simple, beau, efficace.

Et ce disque nous annonce 11 titres qui sont tous de belles histoires rythmées au son du Blues-Rock, du Sudiste. C’est un Blues modernisé mais c’est mega bien fait avec des compos qui restent en tête. Mention spéciale pour « Wake Up », « Locked Up », « Evil Woman » et « Do it that Way ». Les amoureux du style vont se régaler ! C’est vraiment très bien fait, inspiré, moderne, et bien produit. Seul petit bémol, c’est que, pour ma part, j’aurais préféré un son moins léché, mais bon ça donne une couleur moderne à leur Blues Rock.

Très bonne découverte. Un groupe à suivre que j’ai hâte de voir en live. Bref, 4 pics bien mérités.

PS : comme c’est une autoprod’, leur album physique est dispo sur leur site : www.theburningfingers.com, à la Fnac d’Aubenas (pour ceux qui sont dans le coin) mais vous pouvez aussi les contacter sur leur page FB et Insta… ou sur un live.   

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Elle déchire grave cette pochette ! C’est carrément dans le délire Toons mega barge. Là, je veux découvrir le contenu, voir si le son est aussi barré que la pochette. Pour le style, je pars soit sur du Punk Rock, soit sur du High Rock n’Roll… On va bien voir !

Et c’est perdu. Ce disque d’ALPHA DESTROYER c’est un mélange de Hard classique et de Punk. On a un esprit Sleaze avec une touche de Doom, tout mixé, mélangé et digéré pour en faire ce « Fast Lane ». Voilà, pas simple de lui donner une étiquette.

Après, c’est un album pour lequel il faut prendre son temps, et une fois qu’on rentre dans leur univers complexe, on se sent monstrueusement bien. J’aime bien les albums un peu moins faciles d’accès. C’est souvent ceux qu’on écoute le plus souvent. Le mieux, c est que vous vous fassiez votre propre opinion. En tout cas, pour moi, c’est 4 pics.

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Pour son 11e album, SABATON nous fait voyager dans l’histoire… César, Napoléon, Jeanne d’Arc, etc. Bref, des morceaux écrits sur de grands personnages. Ca change des tanks.

Après, c’est toujours du SABATON. Ca bastonne, on a envie de chanter avec eux. Les Suédois, connus pour être des férus d’histoire ont juste varié le thème, et c’est mega cool. Au moins, ça change. Et en ce qui concerne les morceaux, c’est du très bon.

SABATON… Oui je sais, j’ai pas mal de copains qui onr du mal avec ce groupe. Bah, pas moi ! J’aime leur style (du Power Metal bien amené), j’aime la voix, la cohérence du groupe et sur cet album, j’aime aussi le son et le mixage. Rien à jeter.

En plus, la pochette donne vachement envie.

Après, bien-sûr, cet album ne va pas changer la donne. Ceux qui aiment le groupe vont adorer et ceux qui y sont allergiques, bah ils ne vont pas être guéris. Et c’est vraiment dommage pour eux car ce « Legends » est un putain de bon album.

Ave SABATON, ceux qui ont aimé vous salue avec 4 pics !

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TI-RICKOU : Beurk du mois

La pochette de ce DET fait mega cheap, un dessin en blanc sur du noir. Hormis le poing avec une hache, je ne comprends pas tout. Sur la fiche média, il y a écrit : « Speed Metal », alors pas de quoi avoir peur.

Et l’intro est cool, c’est après que ça se corse ! Beurk caca ! La voix, beurk, le son, beurk, la prod’, beurk. Et cette batterie qui martèle en avant, et cette voix…  on est pour le coup dans la famille VENOM du pauvre.

Bref, j’arrête le carnage pour mes petites oreilles sensibles. Je suis trop traumatisé pour donner une note.

Bon quand même, le chanteur chante mal mais il beugle bien. Je suis trop gentil  pour ces conneries, moi ! Un cadeau parfait pour un amoureux de Hard Rock que vous détester ou pour faire croire à un influenceur Metal que c’est bien, question qu’on rigole. J’ai réflechi et c’est une nouvelle note de W.T.R. : le beurk du mois.

PS : ceci n’est que mon humble avis bien-sûr donc pas la tête. Après il est possible que notre ami Metalfreak apprécie, lui, mais je ne vais pas lui faire écouter sinon il risque de m’expliquer pourquoi c’est bien…   

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Metalfreak : 7,5/10 (retrouvez la chronique ici)

“If it’s too loud, you’re too old”… Salut mon petit Rickou, mon ami, mon frère ! Cette phrase introductive, elle n’est pas de moi, elle est de Ted NUGENT, et il l’a sortie en 1975 sur son album éponyme et, ne me la fais pas, tu étais déjà né à cette époque. Si si ! Bon, ok, moi aussi !

Et, j’avoue, c’est en 1983 que j’ai dégénéré totalement. Ah ça, quand on m’a collé des “Kill’em all” et des “Show no mercy” entre mes oreilles d’adolescent, j’ai juré que ce genre serait mien. Les copains de collège me jetaient des cailloux, mes parents me collaient punitions sur punitions en se disant : “Ca lui passera avec l’âge” au milieu d’autres “mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?”, mes voisins s’entredévoraient les oreilles et les vaches de mon patelin de campagne faisaient du lait concentré ! C’est qu’on savait rigoler en ce temps-là !

Parce que, tout doucement, tu avais des formations de frappadingues qui commençaient à balbutier : putain, HELLHAMMER, SODOM, VENOM, BULLDOZER… J’en ai encore des frissons quand je me remémore les premières fois où j’ai entendu un tel bordel !

C’était décidé, quand je serai grand, je serai un putain de speedfreak (oui, accro au Speed… Metal) et je suis sûr que, lors des mensuels courriers des lecteurs de la presse écrite (Enfer Mag, Hard rock Mag, Metal Attack…), j’ai certainement du échanger de longues lettres d’insultes à tous les Ti-Rickou de la planète, réfractaires aux tempos trop rapides et aux chants un rien… euh… cryptés, histoire de perpétuer la guéguerre speedos / FM.

De toute façon, à l’époque, mon théorème à moi était “plus c’est evil, plus j’aime”. Aujourd’hui, ce serait plutôt, “si c’est kitsch, c’est forcément bien !”, mais j’aime toujours l’outrance musicale, le chant qui dégueule, les guitares qui tronçonnent et les rythmiques épileptiques ! Putain, à 55 ans… Non, ça ne m’a pas passé !

Donc là tu vois (ou plutôt tu entends), mon ami, je vais vraiment t’expliquer pourquoi je trouve excellent ce premier album des Finlandais de DET : parce qu’il me rappelle tout ça ! Parce qu’à lui tout seul, il me fait me revoir headbanguer devant la glace de l’armoire de ma chambre d’adolescent, avec une guitare en carton (parfois avec ma raquette de tennis en mode air guitar), avec une telle force que mes poussées d’acné finissaient par exploser sur le miroir lorsque je me collais des albums de BULLDOZER ou d’AGENT STEEL entre les deux esgourdes !

Parce que les douze titres (plus l’intro) me font penser immédiatement, entre autres, à ces deux groupes. Parce que la production est en accord avec le côté old school… Parce que DET, trio formé par trois lascars déjà bien actifs dans des groupes tant de Speed, de Thrash, de Death et même de Doom Metal, semble ne pas avoir de leçon de brutalité à prendre de quiconque tant leur mix de Speed et de Black Metal rend un hommage total aux formations précurseurs du genre.

Et surtout, parce que DET me ramène quarante années en arrière, en nous proposant un album qui allie insouciance, urgence et authenticité, le tout avec une intensité qui nous fait passer 41 minutes réelles, mais 15 ressenties tellement ça va vite !

Bref, tout ce que j’aime, un vraie leçon de Speed / Black Metal bien roots… digne des meilleurs MIDNIGHT ou autre HELLRIPPER actuels. Et puis, la pochette, ce qu’elle peut être kitsch… Et si c’est kitsch, c’est forcément bien ! CQFD

PS : Et en plus, il sort le 31 octobre, pour Halloween. Au pire, achète-le, tu pourras toujours t’en servir pour effrayer et surtout faire fuir les enfants qui sonnent à ta porte pour te demander des bonbons en le mettant à fond les ballons sur ta chaine Hi-Fi !

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Cool du Power Metal ! Et en plus, du Power Metal joyeux, du Power Metal qui donne envie de sauter, de crier, de headbanguer, qui te file une putain de pèche.

N’en déplaise aux grincheux qui détestent ce style, moi perso, j’adore. Surtout quand c’est comme ici très inspiré avec des compos qui te font monter le son et te niquent la nuque… et la voix en même temps,

Pour fans de FREEDOM CALL, ALL FOR METAL et consorts, of course. Un groupe qui me donne envie de découvrir leurs morceaux en live. En plus, je trouve la pochette très fun et raccord avec le délire musical du groupe.

« Forever », un album de GRAILKNIGHTS à écouter très fort et sans modération, Cet album devrait être remboursé par la Sécu car c’est un antidépresseur puissant ! 4 pics.

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Direction le Chili pour écouter ARMOURED KNIGHT, un groupe qui s’annonce comme un groupe de Heavy, Power Metal. Oui, oui, vous avez bien lu : du Metal made in Chili.

Sauf que ce « The Quest for sacred Melody », c’est vraiment plutôt du Speed Metal. Ca speede dans les solos, dans la double caisse et la voix est raccord. Petit point noir, c’est que c’est quand même léger du point de vue de la prod’ et j’ai mis un moment pour me rendre compte que les paroles étaient en anglais.

C’est clair que le Speed Metal n’est pas mon style de prédilection mais pour les fans du style, ce disque peut être intéressant. C’est bien joué, musical. Il y a juste la voix qui est trop en retrait et perso, ça me dérange. 2 pics.

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REVENGE ? Eh non, ce n’est pas le groupe des Lyonnais mais ce sont des Colombiens. Et ils sortent, quand même, leur 10^e album. Et, eux, leur truc c’est le Speed Metal. Je suis gâté, moi, ce mois-ci !

En tout cas, les REVENGE ne sont pas là pour amuser la galerie. Waouh, ce « Night Danger » déboîte sa mère-grand dans la coca. 8 morceaux seulement mais c’est suffisant pour te mettre la tête à l’envers !

Le son est grand, la prod’ est bonne, les morceaux sont top et la voix matche parfaitement avec la musique et le style.

Perso, j’apprécie cet album mega mélodique bien que Speed Metal. On a des côtés premier METALLICA avec une meilleure prod’. Un album que je conseille à tous les afficionados du style. Ca vaut bien ces 4 pics.

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« Winds of time » est le 2^e album des Américains de WINGS OF STEEL, et dire qu’il est attendu, c’est un euphémisme car, après la baffe du premier opus, on voulait savoir si le groupe allait transformer leur parfait essai.

En plus, j’ai vraiment aimé leur prestation lors du Pyrenean Warrios. Bref, je suis vraiment aux taquets !

Et je bute le suspect direct : c’est un vrai petit bijou de Heavy moderne, mélodique et puissant avec toujours cette voix magique ! Même quand le morceau dure 10 minutes, on reste concentré. C’est beau et mega bien fait avec des changements de rythme bien placés.

« Winds of Time » ouvre l’album de très belle façon. Ensuite, « Saints and Sinners » accentue la distribution de baffes. Ouah, je saute, je chante, je hurle, je headbangue. J’ai à nouveau 17 ans !

Je ne vais pas faire un titre à titre pour cette chronique, tout simplement parce qu’il n’y a rien à jeter sur cet album. De la pochette au 8^e titre, j’aime tout.

Un groupe à ne pas louper, ni en live ni sur ce « Wings of Time ». Comment ne pas lui décerné le titre d’album du mois avec 5 pics ? On en reparle bien-sûr à la fin de l’année.

PS : un grand merci à olivier GARNIER pour avoir découvert ce groupe !

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Attention, attention, l’album « In vertigo » de SHIRAZ LANE en provenance de Finlande est annoncé !

Et, et… c’est moderne ! Gros son, gros hits potentiels, mélange de Sleaze, de Rock, voire de Pop (eh oui). Et ça va faire guincher dans les fjords !

C’est clair que ce n’est pas un album pour les fans de gros riffs et de voix qui font peur dans les bois ; là, c’est mélodique, c’est fin et la voix est top. Sur « In Vertigo », les gars de SHIRAZ LANE se lâchent encore plus et se portent à la limite de leur créativité.

Perso, j’adore, c’est fun. Un album parfait pour attaquer l’automne. Euh, comment chérie, c’est quoi mon truc dansant ? C’est le dernier SHIRAZ LANE, patate ! Non, ce n’est pas une blague ! Et moi j’aime bien cet album. Oui, ça change un peu… bon, beaucoup, OK. Trop moderne et mélodique pour toi.

En tout cas pour moi, c’est 3 pics pour un groupe que tu adores. Et donc, même toi, leur virage Rock Pop te dérange ?

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RONNIE ROMERO étant mon chanteur actuel préféré, je ne vais pas me plaindre qu’il soit prolifique, mais c’est vrai que même moi qui suis fan, je trouve qu’il chante sur beaucoup d’albums. Mais c’est toujours parfait pour moi.

Je vais quand même tenter d’être impartial. Si, si, c’est possible ! Bon, de toute façon, avec un morceau signé Russ BALLARD et une grande influence RAINBOW, ça va être très dur d’en dire du mal, lol.

Et effectivement, les fans de l’Arc en Ciel vont être comblés, les fans de RONNIE aussi. Oui, c’est très RAINBOW période DIO, et alors ? Les morceaux sont top et cette putain de voix magique… Que dire de plus de ce « Backbone » ? 10 morceaux de bonheur pour tout fan du style. De toute façon, sur chaque album où RONNIE chante, je le trouve magnifique, alors quand les morceaux sont de cette trempe, ce n’est que du bonheur.

Allez, pas de discussion, 5 pics et c’est tout, na ! Et je suis objectif sinon j’en aurais mis 6 !

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Perso, j’adore le label Frontiers Music, j’adore leurs choix musicaux, j’adore beaucoup de leurs albums et j’en aime beaucoup d’autres mais, bien-sûr, il y a des albums dont je suis moins fan. C’est normal. Et souvent, ce n’est même pas parce que ce n’est pas bon ou mal produit mais tout simplement parce que ce n’est pas mon truc.

Pourquoi cette introduction ? Bah, parce que là, avec ce « Love & Other Crimes » de LEAH MARTIN-BROWN on est dans ce cas. C’est bien fait, il y a une belle voix sauf que si j’entends bien le côté Pop, j’entends beaucoup moins le côté Rock. Je ne suis même pas sûr qu’on puisse parler d’AOR… C’est mielleux. Plus sucré que ça, c’est de la guimauve. Un album interdit aux diabétiques. L’avantage, c’est qu’on peut passer cet album quand il y a les beaux-parents à la maison : ce n’est pas violent.

Je n’accroche vraiment pas. 2 pics. Dommage car 2 ou 3 titres sont un peu plus Rock. A suivre pour le prochain afin de voir quelle voie ce groupe va choisir… Le Pop ou le Rock ?

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Vous aimez le Hard Rock classieux, limite FM, AOR ? Eh bien vous allez vous régaler avec cet album de PETERIFIED.

C’est mega bien fait, mega bien produit, mega beau. Bien-sûr, pas de gros riffs ici, mais de sublimes mélodies. J’aime bien la voix, les compos… L’album s’écoute facilement.

Alors à ne pas faire écouter à votre chérie si elle est branchée petite brutos. Pour ma part, un album agréable, quand même bien AOR. 3 pics.

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Dire que j’aime l’album « On Target » de BANGALORE CHOIR est un euphémisme. D’ailleurs, je voulais une suite, moi, mais bah non.

L’année dernière, j’ai eu la chance de voir et entendre David REECE interpréter des morceaux de cet album et c’était vraiment trop mais alors trop bien.

Et là, non seulement David relance le groupe mais en plus, il nous sortent un album qui prend naturellement le nom de « Rapid Fire Succession : On Target –  Part 2 ». Alors évidement, je suis comme un gosse le soir de Noël quand il déballe ses cadeaux tant attendus !

Pour commencer, l’artwork de la pochette nous indique clairement qu’on est dans une suite. Ca commence bien. Allez, on passe à l’écoute.

Et ouah ! ils ont bossé grave avec ces 16 morceaux ! Petite check list : le son est bon, la prod’ est OK, les morceaux sont top. C’est inspiré et mega bien fait. Les ballades sont très belles et en plus pas chiantes du tout. Les riffs sont puissants et te mettent en mode headbanguing automatique.

Les fans du groupe ne vont pas être déçus, pas plus que les fans de Hard Rock mélodique.

Merci pour ce superbe retour Mister REECE ! BANGALORE CHOIR est de retour et l’essai est vraiment transformé avec une très belle réussite. Long live BANGALORE CHOIR ! Bon, je m’enflamme et j’ai oublié de vous dire que cet album c’est indubitablement un 5 pics qu’il mérite ! Et donc, on en reparle à la fin de l’année (en plus, j’aurais entendu les titres de cet album en live d’ici là ! Yes !!!).

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C’est déjà le 3^e album de MAMMOTH, le groupe de Wolfgang VAN HALEN, le fils de Eddy VAN HALEN. Pas facile de se faire un prénom avec un père pareil, me direz-vous, mais contrairement à ce qu’on aurait pu penser, avec MAMMOTH, il a réussi à se faire un nom à part entière. Bon sang ne saurait mentir.

Et ce « The end » est plutôt un album de la maturité. C’est Metal, Rock moderne, Hard Rock avec des mega solos et une putain de voix. J’avoue avoir eu du mal à accrocher à ce grouppe avec son premier album car je pense qu’inconsciemment, je cherchais du VAN HALEN (mais du Eddy). J’ai ensuite plus apprécié le second opus de MAMMOTH mais avec ce « The End », bah je rentre dedans mega facilement. Les morceaux sont top, c’est mega bien fait et j’adore le son de guitare.

Bref, mea culpa MAMMOTH. 4 pics pour me faire pardonner mais surtout parce que c’est bon.

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4e album des Américains de HOWLING GIANT. Alors, pour ceux qui ne les connaissent pas, ils font un mélange de Stoner et de Rock Progressif.

Et franchement, j’aime beaucoup le mélange : ça matche mega bien. J’aime leur univers, le côté planant de leur Stoner, la voix. Les compos sont top et efficaces. Elles redonnent un coup de jeune au style.

Un album qui fait du bien, à découvrir pour les fans des deux styles et aux plus ouverts d’entre nous. Allez, je leur mets 4 pics.

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On y retourne ! Trois ans et demi après l’excellent “Digital race”, les Catalans de REDSHARK sont de retour avec un “Sudden impact” grâce auquel – s’ils confirment tout le bien qu’on a pu en penser avec l’album précédent – ils risquent fort de se faire un sacré nom dans le paysage Heavy / Speed Metal international !

Il faut dire qu’ils avaient frappé très fort avec “Digital race”. Un tel concentré de furie sur un album qui ne franchissait qu’avec parcimonie les frontières bien banalisées du Thrash Metal, il y a bien des formations qui n’y arrivent pas et qui confondent vitesse et précipitation. Ici, que nenni ! Déjà, REDSHARK confirme qu’on peut venir de Catalogne et sonner très Américain. Ca, les fans de SAVAGE GRACE, d’AGENT STEEL, du premier ANTHRAX (“Fistful of metal”, pour ceux qui l’ont pris dans la tronche un jour de janvier 1984) ou des deux premiers albums d’EXCITER auront compris mon propos.

On ne va pas se mentir, REDSHARK, pour ce “Sudden impact”, a pris les mêmes ingrédients et les a bonifiés pour nous distiller dix nouveaux titres qui sont autant de petites bombes à fragmentation à haut pouvoir dévastateur ! Bon, dans l’intervalle, ils auront réussi à user le batteur du précédent album, Mark STRIKER, remplacé une première fois par Eric “Killer Lethal” MARTINEZ (KILMARA, ex-STREET LETHAL) qui ne sera resté qu’un an, puis par Alan LLANO GARCIA (HOBO) qui semble avoir une qualité de frappe pour le moins bien soutenue. C’est qu’il faut les tenir, les rythmes endiablés de chez REDSHARK !

D’ailleurs, le groupe le dit lui-même : « Cet album est tout en puissance, vitesse et intensité. Pas de remplissage, juste du Heavy Metal pur du premier au dernier morceau. Certains morceaux sont bruts et percutants, d’autres proposent des mélodies épiques, mais tout s’articule pour former un son solide et compact. Nous voulions qu’il soit comme un coup de poing, mais avec juste ce qu’il faut de mélodie pour vous donner envie d’en redemander. C’est la suite logique de “Digital Race”, mais avec plus de profondeur et d’identité. Si vous aimiez déjà REDSHARK, préparez-vous à passer au niveau supérieur. Et si c’est votre premier contact, nous espérons que ce disque vous captivera et vous tiendra en haleine. ».

On ne saurait dire mieux à l’écoute de cette pépite. En plus, quand on apprend que l’album a été enregistré et produit par Jaume PERNA « Jack Dark », et mixé et masterisé par Javi « Bastard » FELEZ aux Moontower Studios, on sent que le groupe a voulu se donner les moyens de ses ambitions. L’artwork a été cette fois réalisé par Stanislav ATANASOV (TERRAVORE, LOANSHARK, CRIMSON STORM… ) à la place de José Antonio VIVES qui s’était pourtant occupé des deux EP et de l’album précédent. Et force est de constater que le requin rouge, mascotte du groupe, a été fidèlement reproduit.

Et en plus, avec quelques invités comme Yamila MARTINS (WICKED LEATHER), Michel REGUEIRO (THE EVIL DEAD, WICKED LEATHER), Eric MOYA (DELDRAC, EKATE), Guille HUNGOVER (INVERTED CROSS), Oliver CABRERA et Lögan HEADS (ALCOHILZER, CRIMSON STORM, LOANSHARK) pour quelques chœurs bien sentis histoire de donner encore plus de profondeur aux compositions, on sent que le quintet espagnol s’est montré ambitieux. Car tout est excellent sur cet album, les riffs, les couplets et refrains, les solis, la rythmique, le son… Difficile de trouver quelque chose à redire.

Un futur grand, qu’on vous dit !

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Direction le Danemark pour la sortie de « Echoes of Isolation », le dernier album de DEFECTO.

Alors pour ceux qui ne les connaissent pas, c’est on va dire, du Cinematic Power and Progressive Death. Pour ceux qui seraient déjà perdus, c’est comme si METALLICA avait rencontré SYMPHONY X et EVERGREY.

Evidemment, comme on peut s’y attendre sur ce genre de sortie, on a un gros son, une grosse prog’. C’est moderne, les morceaux percutent grave, les morceaux te donnent envie de chanter et perso, j’aime perso beaucoup la voix. La plupart des morceaux devraient être de véritables bombes en live.

Un groupe qui me surprend d’album en album donc un groupe à suivre. 3 pics.

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