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Commentaires fermés sur EPICA, Aspiral
Chronique By DAEMONIA
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EPICA – Aspiral
Label : Nuclear Blast
Sortie : 11 avril 2025
Après une longue pause de quatre ans, EPICA nous sort un nouvel album. J’espère que cette pause leur aura été salutaire car je les avais trouvés plutôt en perte de vitesse sur leur dernier album.
Et à l’écoute de cet « Aspiral », il me semble que le groupe reprend vie. On retrouve tous les éléments qui font la marque de fabrique d’EPICA (les chœurs, les passages grandiloquents, les incursions de growls), mais tout semble plus concentré, les morceaux sont moins longs mais aussi moins complexes, ce qui rend leurs compos finalement plus abordables.
La voix de Simone est bien mise en valeur dès l’arien premier titre, « Cross The Divide », puis les voix se rejoignent majestueusement dans « Arcana » et enveloppent cette composition d’atmosphères typiques du Metal Symphonique.
Des chansons comme « Fight To Survive – The Overview Effect » et « Eye Of The Storm » nous ramènent dans le passé, aux débuts d’EPICA, avec des sonorités plus directes et « Consign to Oblivion » est purement magnifique.
Je passerais sur des titres comme « The Grand Saga Of Existence – A New Age Dawns Part IX » et « Metanoia – A New Age Dawns Part VIII » qui m’ont ennuyée par leurs longueurs (7 à 8 minutes) et des atmosphères me rappelant leurs dernières productions, avec un univers plutôt sombre.
En revanche, j’ai beaucoup aimé « Aspiral » qui est une très belle ballade avec du piano et la voix pleine d’émotion de Simone.
En résumé, ce dernier opus d’EPICA a finalement, en ce qui me concerne, un bilan très contrasté mais je vois une lueur d’espoir à travers la nuit et j’espère que le groupe poursuivra dans cette voie. 3 pics.
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Commentaires fermés sur ROCK OUT, Let’s Call It Rock ‘n’ Roll
Chronique By TI RICKOU
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ROCK OUT – Let’s Call It Rock ‘n’ Roll
Label : Frontiers Music
Sortie : 11 avril 2025
En course pour le titre d’album de l’année
Yes, les hard-rockeurs suisses de ROCK OUT sont de retour pour leur troisième album, « Let’s Call it Rock ‘n’ Roll ».
Et la bonne nouvelle, c’est qu’ils font toujours du Hard-Rock Boogie influencé par le Hard Rock australien. Et là, c’est sûr, les kangourous vont headbanguer comme des petits fous ! Comment résister à « Pump it Up », sa rythmique et son refrain qui te font hurler à la mort ? Trop, trop bon.
OK, c’est made in Crocodile Dundee Park mais alors ? Moi, le Hard Boogie à la AC/DC, AIRBOURNE, SIDBURN, etc, c’est mon style préféré. Ca tombe bien ! J’adore quand le Hard Rock te donne soif, te nique la nuque. Rock ‘n’ Roll, bordel de serpent à sonnette !
Cet album est une putain de tuerie, et encore plus pour les fans du style. Je suis comme un dingue, guitare magique, go ! Hard Rock forever !
Même la ballade « Tears are the Rain » est sublime. Rien à jeter dans cet album jusqu’au dixième et dernier morceau, « Don’t call me Honey » qui fleure bon le bush et la bière fraîche. C’est 5 pics direct, eh oui. On en reparle bien sûr à la fin de l’année. Je pense que ça va être coton de choisir l’album de l’année cette fois-ci !
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Commentaires fermés sur YE BANISHED PRIVATEERS, Til the Sea Shall Give up Her Dead
Chronique By TI RICKOU
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YE BANISHED PRIVATEERS – Til the Sea Shall Give up Her Dead
Label : Napalm Records
Sortie : 11 avril 2025
Oyé, oyé, braves gens, les pirates suédois de YE BANISHED PRIVATEERS sont de retour avec un nouveau trésor : « Til the Sea Shall Give up Her Dead »
Petit fan de Metal avec des gros riffs et des voix d’outre-tombe, va direct sur la planche et va jouer avec les requins car pas de ça ici. Ce n’est même pas du Folk Metal Pirate mais juste du Folk Pirate. Et perso, j’adore ce groupe, leurs morceaux festifs où on les imagine en train de festoyer dans une taverne au retour d’un raid en haute mer, tout comme leurs morceaux plus tristes comme le magnifique « Waves away » qu’on apprécie encore mieux en gardant les yeux fermés.
Bien-sûr, on a plein d’instruments (du violon, de la flûte, de l’accordéon, de la guitare), des voix masculines, des voix féminines. Bon en même temps, ils sont une quinzaine de musiciens sur cet album.
Alors oui, on n’est pas dans un style que je vais écouter tous les jours mais j’aime beaucoup cet album, son ambiance. C’est un album qui globalement fait du bien. Allez, 3 tonneaux de bière pour la bande de Capitaine Crochet !
En ce beau mercredi, je retourne pour mon plus grand plaisir, au Brin de Zinc de Barberaz. Coup de chance, ça roule nickel et j’arrive pile à l’heure pour le concert du PAUL BENJAMAN BAND. J’ai quelques minutes pour faire mon petit tour, et je me rends compte que la date ne fait pas salle comble (environ 80 personnes). Le public a plutôt l’air composé de puristes du Blues et de musiciens. Je croise d’ailleurs certains musiciens que je connais.
Le PAUL BENJAMAN BAND, ce sont trois américains (Paul BENJAMAN au chant et à la guitare, Jesse AYCOCK à la basse et Andrew BONES à la batterie) qui œuvrent dans un style de Blues bien particulier, le Tulsa Sound. Ce style est un mélange de Blues, de Blues Rock, de Country, de Rock et de « pop ». Il a été en vogue fin des années 50, début des années 60. Le dernier album en date nommé « My Bad Side Wants a Good Time » est sorti en juin 2024.
PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
Et ça attaque fort ! On est dans le genre Stevie RAY VAUGHAN, ZZ TOP. Ca joue ! Malgré son air nonchalant, Paul BENJAMAN est un musicien qui a un style et des qualités techniques bien à lui. Voilà un début très prometteur !
Sauf qu’à mon grand désespoir, au bout de trois morceaux endiablés, le soufflé retombe. Même si les morceaux suivants conjuguent les styles et que c’est très homogène, je dirais que le défaut est justement que c’est trop homogène. Pour ma part, j’ai l’impression que c’est toujours le même morceau qui est déroulé devant nous. J’adore le Blues et le fait que ce soit marié avec de la Country, je trouvais ça intéressant mais, pour le coup, je reste sur ma faim.
Le public, lui non plus, n’a pas l’air emballé plus que ça. Un gars me dit qu’il a fait de la route pour venir et que c’est pour ça qu’il reste, question d’être sûr de ne rien louper. Moi, je trouve que ça traîne en longueur et je me demande quand ça va finir.
PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
Attention, je ne parle pas de la qualité des musiciens qui est indéniable mais pour le coup, je ne trouve pas mon compte dans cette formation et ce choix de set list. Même si le jeu est très classe, ce n’est pas un truc qui te transperce la tête et que tu te rappelles 20 ans après.
Paul BENJAMAN, lui, semble dans sa bulle. Il joue et n’échange que peu avec le public. C’est propre, mais tout ça c’est déjà entendu 10.000 fois. Ca manque de patate, ça manque de pêche. Pour moi, la sauce ne prend pas.
Déçu, je finis par suivre le concert de l’extérieur. Dommage que cette formation n’ait pas réussi à mettre le feu à la salle (qui ne demandait pourtant que ça) par manque de folie…
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Commentaires fermés sur WARM UP HELLFEST 2025 au Fil
Vendredi 21 mars 2025 à St Etienne (42)
Ce soir, c’est direction Saint-Etienne et Le Fil, pour la soirée du Warm Up Hellfest ! Il y a 3 groupes annoncés : NOVELISTS, NERVOSA et ASHED WINTER. C’est donc une affiche placée sous le signe du Metalcore, du Thrash Metal et du Death Groove Metal à laquelle nous allons assister.
Report et Photos : SO-FI et LOLO SIXTY NINE
Je ne vous cache pas que j’ai dû pousser un peu le rédac’chef dans ses retranchements pour qu’il accepte qu’on fasse ce report car, comme tout le monde le sait, tout ça est trop violent pour lui et que ce n’est comme il le dit lui-même : « Pas sa pinte de houblon » ! Mais c’est la nôtre et, je vous le dis : ce soir, ça va chauffer !
On arrive aux alentours de 20:00 et je vois qu’il y a une très belle déco Hellfest sur la scène. On fait un tour et on voit que la tradition du Photomaton gratuit est toujours de rigueur. Ca c’est sympa ! La constatation suivante est que pour l’instant il y a du monde mais pas tant que ça. Ceci dit, il est encore un peu tôt pour les Stéphanois et je pense (avec raison) que les gens vont arriver un peu plus tard.
Il est 20:30 tapantes lorsque le premier groupe de la soirée monte sur scène. Ce sont les Roannais d’ASHED WINTER que j’ai déjà eu l’occasion de voir lors du Lion’s Metal fest l’an dernier. Mick CAESARE (DESTINITY, ex-NO RETURN) a produit leur premier EP et ils ont sorti un album nommé « Papa Legba » en 2024. Ils ont aussi fait un concert au Rock’ n’ Eat de Lyon en septembre 2024. Ils font dans le Tribal Death Groove Metal. On pourrait aussi dire, du Death récent. Comme je suis un petit malin, j’ai cherché un nom plus simple à leur attribuer mais finalement, je dois me résoudre à vous dire que ça colle bien parce qu’il y a un peu de tout ça dans leur musique. Ils ont leur style à eux et ça crève les yeux… enfin surtout les oreilles !
La chanteuse Marie “TAASTY ICETEA” a un putain de coffre. Elle growle grave pour un si petit bout de femme et sérieux, ça défonce ! Petit bémol : le son est moins bien réglé qu’au Lion’s Metal Fest et du coup, sa voix n’est pas vraiment mise en avant. D’habitude, je craque plutôt sur les musiciens mais là, les ASHED WINTER ont une chanteuse qui déchire !
En ce qui concerne les musiciens, ça joue. Ils nous balancent sans sourciller un bon vieux mélange de gros Metal qui brûle la tête et assurent avec une présence scénique plutôt pas mal. Pour ce qui est du côté Groove de leur style, il est emmené par Grégory BARBERO, leur bassiste. Une chose est sûre : le groupe est à fond dedans… Et ils ne lâchent rien !
ASHED WINTER au Fil
Le public s’est pas mal étoffé depuis le démarrage. Ce n’est pas un public « stoïque » et les Wall of Death et autres Circle Pit commencent. Ca booste d’autant plus que les ASHED WINTER ont l’air d’avoir pas mal d’amis dans la salle. Ca pogote à mort, on est direct dans l’ambiance Hellfest.
Le groupe quitte la scène après 45, 50 minutes de concert. C’est peut-être un groupe local mais il avait carrément sa place ici et il a laissé un bon souvenir.
On a droit à un petit entracte, le temps du changement de plateau. On en profite pour aller voir les copains au bar et on profite par la même occasion pour se rafraichir avec la fameuse Guinness pression du Fil.
21:25, NERVOSA attaque. Je connais un peu le groupe qui fait dans le Death, Thrash Metal. Plus souvent Thrash que Death, d’ailleurs. C’est un groupe originaire de Sao Paolo au Brésil mais en fait de brésilienne, il ne reste plus que la chanteuse-guitariste Prika AMARAL, membre fondateur et ex-guitariste du groupe. Du coup à la guitare soliste, ils ont pris une Grecque, Helena KOTINA et c’est aussi une Grecque, Hel PYRE qui assure la basse. Il n’y a que la batteuse, Gabriela ABUD, qui est Bulgare. J’apprends en discutant avec mon voisin que la chanteuse ne vit plus du tout au Brésil et qu’elle vit désormais en Grèce. Si le line up a changé, c’est toujours Prika la chef, c’est elle qui écrit et qui compose.
Du coup, je suis content car on est placés pile devant Helena. C’est une guitariste talentueuse. Elle a un super jeu et un super style. Elle enchaîne les riffs et les solos à grande vitesse et n’hésite pas à prendre la pose et à aller sur le devant de la scène. Elle me fait parfois penser dans son attitude à un Jeff LOOMIS de NEVERMORE.
La chanteuse n’est pas là pour rigoler, elle est rageuse et elle en impose. Perso, je n’aimerais pas qu’elle me crie dessus ! La guitare part en mélodie mais au niveau chant, c’est du Thrash en continu… même si ça tire quand même un peu sur le Death. Il n’y a pas un moment où ça redescend. C’est violent, ça c’est certain mais le problème c’est surtout que c’est un peu trop linéaire. Finalement, je m’attendais à mieux.
NERVOSA au Fil
La guitariste de NERVOSA apporte la touche de mélodie qui amène le côté intéressant de leur musique. La bassiste est, pour moi, trop en retrait surtout face à l’énergie des autres. Je pense qu’elle aurait plus sa place dans un groupe de Hard Rock que dans un groupe de Thrash. La batteuse, elle, est très bien.
Dans le public, ça ne se calme pas, Wall of Death, Circles Pits, Pogos, tout l’arsenal du parfait petit metalleux est sorti. Un agent de sécu essaye à un moment de calmer le truc mais un des gars du Hellfest lui dit : « Non, non, laissez. C’est bien ». Eh oui mon gars, c’est le Hellfest ! Ce soir, le public n’est pourtant pas forcément Metal et surtout, il n’est pas du tout représentatif de la scène locale habituelle. Bon, je croise quand même Julien TRUCHAN, le chanteur de BENIGHTED.
Après un entracte un poil plus long que le précédent, il est déjà l’heure pour le dernier groupe de monter sur scène. J’ai nommé : NOVELISTS. Ils officient dans le Metalcore, mais progressif s’il vous plait ! Le groupe date de 2013 et leur chanteuse actuelle, Camille CONTRERAS, n’est dans le groupe que depuis 2023. Les NOVELISTS font partie de l’affiche du Hellfest de cette année (tout comme NERVOSA).
L’arrivée du groupe est sympa. Ils ont le sourire et sont visiblement heureux d’être sur scène. On voit d’entrée qu’ils ont la niaque et ça me donne carrément envie d’écouter.
Le son est clean mais, dès le premier titre, je vois que même si c’est bien carré ce n’est pas vraiment mon truc.
Dès la fin de la 1ère chanson, Camille nous lance un : « Ca fait plaisir de vous voir, Saint-Etienne ! A Lyon, c’était bien mais il faudrait quand même que ce soit mieux, ici, à Saint-Etienne » ! Evidemment, ça chauffe direct le public qui est d’accord pour faire mieux que les Lyonnais. C’est même très vite parti. C’est chaud, les gens rigolent. L’ambiance restera d’ailleurs dans cette même lignée joyeuse et sympa jusqu’à la fin du show.
NOVELISTS au FilNOVELISTS au Fil
« Maintenant Saint-Etienne, vous allez faire un gros Wall of Death ! » Et c’est parti en pogo sauvage. On retrouve à nouveau l’ambiance Hellfest. Le show est sympa. La chanteuse, qui est vraiment dans son élément, joue avec la foule et prend le temps de parler entre chaque chanson avec le public. C’est vraiment un groupe qui se donne et qui a une énergie communicative sur scène.
Pour ma part, je suis mort. Je m’éloigne un peu du devant de la scène pour assister à la fin du show, d’autant plus que prendre des photos est devenu très difficile avec les mouvements de foule. Je vais rôder un peu du côté du merch’ et je suis déçu parce que cette année, ils ne donnent plus le programme du Hellfest. Et contrairement à d’habitude, s’il y a bien le merch’ Hellfest, il n’y a pas non plus les cadeaux habituels. C’est dommage parce que moi, j’aimais bien !
En tout cas, on a passé une bonne soirée bien énergisante et je sens que je vais bien dormir, moi !