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LAURA COX

Allez, années après années , assister au M Fest est devenu un rituel. Même si c’est loin de ma base, que l’an dernier j’aurais presque eu besoin de chiens de traîneau pour rentrer sous une tempête de neige, ils sont trop forts. Encore une fois leur affiche m’attire comme le miel attire l’ours. Donc direction la Haute-Savoie et Marnaz, son église, son parking et surtout sa salle paroissiale qui se transforme le temps d’un week-end en temple du rock métal.

Heu, là je pense que vous n’allez pas me croire. J’arrive juste à temps… pour la fin du premier groupe de la soirée STIFF NECK. Et quand je dis que j’arrive à la fin c’est vraiment à la fin, quand ils disent au revoir ! Même, pas pu me faire une idée sur leur musique.

Bon du coup, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de manger un très bon chili (à 3 euros, il ne faut pas s’en priver de leur « c’est bon » !) et j’ai même le temps de le finir avant l’arrivée de mes copains stéphanois d’EVE’S BITE sur scène.

EVE’S BITE

Et comme d’habitude avec EVE’S BITE, ça part sur les chapeaux de roues. Ils attaquent toujours par un morceau qui te met directement dans l’ambiance et tes cheveux se mettent à bouger tout seuls. C’est ça le premier effet du hard sleaze de ce groupe.

La salle bien remplie part dans leur monde instantanément, les copines se font bien sûr remarquer. Bref, tout ce que j’aime. En plus, le son est très bon même si il manque un peu de watts. Mais en tout cas, il est très clair et avec leur musique, ça donne bien.

OLIVIER et ses copains ont acquis une vraie aisance sur scène. C’est flagrant quand on les connait bien. En plus, il y a une vraie cohésion scénique du groupe. On va avoir droit ce soir à une set list composée de leur premier EP et bien sûr des morceaux de leur second qui doit sortir incessamment sous peu… Et qui, entre nous soit dit, s’annonce très prometteur (chronique dès qu’on le reçoit – message non subliminal bien sûr !). Plus quelques petits covers.

Bref, on n’a pas forcément envie que ça s’arrête mais il reste encore trois groupes à venir donc c’est déjà la fin.

Petite pause papotage avec les copains, et ils sont nombreux ce soir ! Et comme souvent ce sont des musiciens, ça permet de glaner quelques petites infos.

SWEET NEEDLES

Et déjà il est temps de regagner la salle pour l’arrivée tambour battant des parisiens de SWEET NEEDLES. Bon, eux aussi, ça ne fait pas trop longtemps que je les ai vus en live, mais là on n’est pas dans les mêmes conditions. Vue la taille de la scène, ça leur permet de bouger pleinement comme ils le souhaitent. Visuellement, c’est encore plus sympa.

Bizarrement, malgré le fait que ce soir le son soit excellent, le manque de puissance et le fait que ça donne un son plus propre change un peu leurs morceaux.

Mais bon, en tout cas, je suis toujours fan de leur sleaze métal et apparemment vu la réaction du public, il n’y a pas que moi. Leur musique plait et leur présence sur scène fait que ceux qui les découvrent en prennent plein les mirettes et les esgourdes. Pour le plus grand plaisir des copines qui sont, on va dire, aux anges ! En tout cas une méga ambiance dans la salle, c’est chaud mais c’est bon !

Un petit cover pour terminer mais les parisiens ont gagné encore une fois la partie et des fans par la même occasion.

LAURA COX BAND

Moi, j’en profite pour aller faire un tour en loges grâce aux organisateurs pour faire ma traditionnelle petite interview au M Fest avec LAURA COX cette fois-ci (je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligé d’aller faire un tour dans les loges du Marnaz Fest, ça aussi ça devient une habitude). Ca va être rapide car je ne veux pas la déconcentrer avant qu’elle monte sur scène et puis entre nous, j’ai vraiment envie de la découvrir en live.

Bon allez, c’est parti ! Je suis venu en grande partie pour ça. Le LAURA COX BAND monte sur scène. C’est le moment pour les copines glameuses de s’éloigner, aussitôt remplacées par les fans de blues-rock et de hard-rock car dès les premiers accords, le ton est donné : on est dans du blues qui déboîte sa mère, bref du boogy blues à forts accents sudistes. Le blues comme je l’aime.

Et d’entrée de jeu, tout le bien que j’ai entendu sur LAURA COX m’est confirmé. Non seulement elle a une méga voix mais en plus, putain, elle sait tenir un manche (de guitare of course !). Ouah, ça joue vraiment ! En plus, les morceaux sont très bons (quand on aime le style bien sûr ! Heu… quelqu’un aurait vu ma femme ?).

LAURA COX BAND

Les acolytes nous balancent des morceaux bien boogy hard et balancent même un cover de ZZ TOP qui bien-sûr fait mouche entre les deux yeux dans la salle.

Les morceaux de leur futur album sont effectivement excellents et je prends vraiment une bonne baffe, un peu comme celle que j’avais pris lors de mes tout premiers concerts d’ANA POPOVIC ou de BETH HART. J’espère juste que LAURA ne rencontrera pas JOE BONAMASSA car là c’est un diamant brut et ce serait vraiment dommage de le tailler. Enfin, pour mon goût personnel !

Le concert passe à vitesse grand V. Un cover de PAT BENATAR « Heartbreaker » vient nous confirmer tout le talent de LAURA COX car elle a, je le répète, une putain de voix.

Bon ça y est, c’est fini… ou pas car le groupe revient. On a cru un premier temps que c’était pour récupérer du matos, mais non ils vont nous refaire un titre ! Trop content Ti-Rickou ! Heu chérie, reviens !!!

Bon allez, dernière petite pause. Il commence à se faire méga tard. Je vérifie quand même la météo pour être sûr qu’il ne va pas m’arriver la même mésaventure que l’année dernière (OLIVIER des EVE’S BYTE et les BACKROADS s’en rappellent encore avec des frissons d’horreur !). A priori, c’est bon. Donc je reste !

HEADLESS CROWN

Allez, re-changement de style total. Dans la famille « le heavy metal traditionnel est mon copain » je voudrais les amis suisses de HEADLESS CROWN ! Ouah, là ça réveille !! Ils arrivent eux aussi en frappant fort (autant que les watts toujours trop faibles le leur permettent).

Le batteur a changé de coupe de cheveux et j’avoue que j’ai eu du mal à le reconnaître ! 

Encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car HEADLESS CROWN, moi j’adore. En plus, pour les photos c’est trop top, ils n’arrêtent pas de bouger, de poser, ils exploitent tous les centimètres de la scène. Les morceaux de leur album sont vraiment des tueries en live. La voix du chanteur est, ce soir, bien mise en évidence (contrairement au son des autres musiciens et surtout de la guitare rythmique) et bien sûr je suis toujours fan. Ils nous font un cover de « Wratchild » de IRON MAIDEN. Il n’y a pas de temps mort.

La fin du set arrive trop vite et les HEADLESS CROWN nous font des rappels… sans avoir quitté la scène ! Mais vue l’heure extrêmement tardive, on les comprend !

HEADLESS CROWN

Bon allez, il est temps de rentrer car je ne dors pas ici. Je dis au revoir à tous les copains et je dis à l’année prochaine aux organisateurs car je ne serai pas là pour la deuxième soirée du fest demain. Déjà d’une parce que ce n’est pas à côté et de deux parce que demain, à part ELTHARIA, c’est plus orienté brutal.

En tout cas, encore une superbe soirée pour un fest bien sympathique et avec, cerise sur le gâteau, une programmation qui tient la route !

Allez un petit PS : si vous aimez le blues-rock, jetez-vous sur l’album à venir du LAURA COX BAND !!!

SLEEKSTAIN 1
SLEEKSTAIN

« La mission, si vous l’acceptez Ti-Rickou est d’aller assister au Winterock Fest à Bonneville et d’en faire le report… tout en évitant les vacanciers des sports de neige, la pluie voire la neige. Si vous ou l’un de vos collaborateurs était bloqué, voire immobilisé, vous ne pourriez compter que sur vous-même. Cette bande s’auto-détruira dans dix secondes. Bonne chance, Ti-Rickou. »

Heu… dit comme ça, ça fait presque peur !

DISGUSTINGS
THE DISGUSTINGS

Mais bon, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, donc on the road again !  Eh, eh, début de mission réussie ! Et je suis même en avance… Pas un retard depuis le début d’année… Je commence à me demander s’il n’y a pas un Dieu du Rock spécial retardataires qui aurait pris le pouvoir en 2016…

Donc, je suis prêt pour le premier groupe THE DISGUSTINGS. C’est un jeune trio très branché rock 60, 70. Ils ont du écouter tous les disques vinyls pleins de craquements de leurs grands-parents.

Tout le monde sait que j’adore ce genre de son, mais même si c’est plutôt bien fait, un cover des Beatles va me convaincre d’aller faire un tour pour voir l’expo de dessins proposée sur les murs de la salle.

C’est vraiment cool ce fest. Même si on n’est pas branché par un des groupes, il y a plein de trucs fun à voir ou à faire !

Bon, le voyage dans les 60 est fini et le changement de plateau est très court. Allez, groupe suivant !

SYXIKA
SYXIKA

SYXIKA enchaîne. Heu, là on est dans du ska rock festif. Ce qui est cool, c’est que le groupe est vraiment là pour s’éclater et que leur ska est vraiment festif et communicatif. Le public présent même s’il n’est pas forcément de cet univers, participe et s’éclate. Je participe moi aussi… au début. Mais rapidement les cuivres ont raison de moi. Sympa, bien fait mais à dose homéopathique pour le petit hard-rockeur que je suis.

Bon, là j’ai un dilemme : me faire faire un tatouage (éphémère, faut pas déconner !) ou aller jouer à Guitar hero à l’étage…. Allez tiens, et si j’allais massacrer un bon vieux METALLICA ? Yes !! Je finis en même temps que le SYXIKA mais la grande différence, c’est que moi, je n’en ai pas mis une dedans !

CRAZY DOGS
THE CRAZY DOGS

C’est donc au tour de THE CRAZY DOGS de monter sur scène.

Là, on est dans du blues, voire du rythm ‘n’ blues. Et ça me va bien !

Les compos tiennent la route et c’est bien fait. Du coup, je suis bien client et leur set passe très vite pour moi.

Et nous voilà de retour à la case entracte. Comme je n’ai pas le temps suffisant de me refaire une partie de Guitar Hero, je vais me placer devant la scène et me positionner pour le prochain groupe.

EVE S BITE 1
EVE’S BITE

Eh oui, car à partir de maintenant, les glameurs présents vont être heureux. Et c’est EVE’S BITE qui ouvre la fête avec leur heavy sleaze devant un public bien présent et prêt à s’éclater. Ce groupe stéphanois est composé d’ex-SWINE DIAMONDS et ex-EROTIXX DISCTRICT. Toutes ces années à jouer leur ont apporté une expérience et ça se voit. 

Les morceaux sont bigrement efficaces. J’ai adoré leur EP lorsqu’ils me l’ont envoyé mais c’est encore meilleur en live. 

Les filles calées devant la scène se lâchent et c’est trop bon.

On peut dire que les copains ont vraiment réussi leur prestation. La preuve : les gens attendent devant le stand merch pour leur acheter leur EP ! Quant-à moi j’attends déjà le prochain disque… qui ne devrait heureusement pas être trop long à venir.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’être venu. Je suis vraiment happy !

… Bon, j’avoue que j’aurais été encore plus content si j’avais eu la chance d’être tiré au sort et si j’avais gagné la guitare. Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il y avait aussi une tombola ! Même pas grave, je suis bien et prêt pour le dernier groupe.

SLEEKSTAIN 2
SLEEKSTAIN

Et la tête d’affiche de ce soir, ce sont les copains de SLEEKSTAIN ! Les fous furieux de Saint-Julien en Genevois sont accueillis comme il se doit par un public prêt lui aussi à les recevoir ! Et putain, ils sont en forme ! Ils attaquent à fond et leur sleaze se fait très metal. C’est percutant ! Les gens sont à fond avec eux. Ouais !!!

SLEEKSTAIN est encore monté d’un cran par rapport à leur live précédent au Brin de Zinc. Leur nouveau guitariste a maintenant bien pris sa place. Charly, le chanteur, est déchaîné ; il se fait porter par la foule et nous fait un grand show. Les autres musicos ne sont pas en reste et on a droit à un putain de set des copains.

Yes !! Une grosse baffe pour terminer ce fest !

Eh oui, le Winterock Fest est fini. C’était méga cool. Un fest humain avec des jeunes très motivés et plein de petits trucs fun qui font la différence. Mais je ne suis pas triste car je sais qu’il y aura un autre épisode l’an prochain et qu’entre temps, ce petit fest aura bien grandi !

Allez maintenant, il me faut rentrer car il est vraiment tard. Coup de chance, les Dieux du Metal bardés de cuir et de guitares électriques sont avec moi : il ne pleut plus et les vacanciers sont enfin arrivés à leur point de chute, ouf !!!

Voilà, ce report est fini donc mission accomplie. Trop facile !