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ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Normalement, quand tu vas à un concert, tu es content. Parfois aussi, le groupe te motive encore plus donc tu es TRES content de faire le trajet. Et là, ce soir, j’ai plusieurs raisons d’être méga heureux d’y aller. La première, c’est que ça fait plusieurs années que je n’ai pas revu ADAM BOMB en live, la seconde c’est que je vais découvrir un nouveau groupe DOUBLE UP SHOT que j’ai vraiment hâte d’entendre, la troisième c’est que j’adore le BDZ et la quatrième, c’est que c’est l’anniversaire de Thomas, le patron. Du coup, je sais qu’il va y avoir plein de copains !

Bon Ti-Rickou, la mission que tu as acceptée c’est d’arriver à l’heure pour ne pas louper le début des hostilités. Timing tendu mais il y a encore pas mal de monde dehors quand j’arrive. C’est donc que – normalement – je ne suis pas à la bourre !

Et qui est devant la porte pour m’accueillir, un boa autour du cou et un pitbull de poche dans les bras (un caniche quoi !) : ADAM BOMB !! C’est cool, il a l’air en pleine forme. C’est mega gentil de venir nous dire bonjour avant qu’on entre dans la salle. Euh… C’est dingue, je l’avais oubliée celle-là… ce n’est pas pour nous accueillir qu’il est là mais pour nous vendre ses fameux tickets de tombola. Ce soir, il y a un CD et un T-shirt à gagner. Comment est-ce que j’ai pu oublier ça ? Le sieur ADAM BOMB, que ce soit dans une salle de 50, de 200 ou de 500 personnes, il fait toujours sa petite tombola !!

Tiens, ABEL et CHARLIE descendent des loges et se dirigent vers l’intérieur de la salle. On a juste le temps de se dire bonjour parce qu’ils montent sur scène ! Ah oui, je ne vous ai pas dit, le groupe qui ouvre ce soir, le premier groupe qui fait là son premier live, n’est autre que le nouveau groupe d’ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE, JC JESS…) et de DIRTY CHARLIE (SLEEKSTAIN) ! Ces deux musiciens sont très connus dans la région, tout comme ils sont connus pour être de joyeux fous furieux. Ils ont récemment décidé de se mettre ensemble avec trois autres jeunes musiciens dans le même état d’esprit qu’eux pour former un pur groupe de sleaze.

J’ai plus que hâte de voir ce que DOUBLE UP SHOT donne, moi ! Allez, c’est parti. Le premier commentaire que j’entends de la part d’une copine c’est, « Putain c’est un vrai groupe de cheveux » !! C’est clair que visuellement déjà, pour un groupe de sleaze, c’est totalement raccord.

Quand ils commencent à jouer, c’est raccord aussi. Ils ont tous été bercés par les GUNS ‘N’ ROSES, les L.A. GUNS, les FASTER PUSSYCAT et consorts. On les croirait débarqués d’une capsule temporelle en direct de L.A. vers la fin des 80. Moi, putain, j’adore !!! Ils ont totalement l’esprit de fête à donf’, version gros délires. Au niveau scénique, on pouvait compter sur ABEL et CHARLIE pour faire le show. Les musiciens qui les ont rejoints, même s’ils sont pour l’instant un peu moins à l’aise – mais c’est normal puisque ce n’est que leur premier concert – ne dépareillent vraiment pas. J’aime bien leurs morceaux (dans la veine de leurs influences, of course). Ca tombe bien, c’est ce que j’aime !

Un début de soirée comme je les aime. J’espère vraiment qu’ils vont continuer. Perso, je les reverrai le plus souvent possible car un groupe de sleaze qui dépote, ça commençait à manquer dans notre région. Bon les mecs, il faut nous sortir un album ou un EP rapidement quand même !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Allez, un petit tour au bar pour chanter « happy birthday to you » à Thomas. Comme j’ai quelques minutes, je fais un tour à l’annexe (le K7), situé juste à côté du BDZ, pour saluer mon copain Franck. Bon, je n’ai pas le temps d’y manger, il faut que j’y retourne !

L’impression que j’ai eu en arrivant se révèle juste, ADAM BOMB est en grande forme ! En plus, son nouveau line up batteur et bassiste est mega bien. Ils ont vraiment l’air de s’entendre avec ADAM ce qui explique aussi qu’il soit aussi détendu. Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ADAM BOMB, c’est juste un fou furieux extrêmement doué à la guitare. Il a failli jouer dans KISS. AXEL ROSE, lui, l’avait trouvé trop bon pour qu’il intègre les Gunners au début du groupe. Tout ça pour vous situer le niveau du monsieur !

Un concert d’ADAM BOMB, c’est un show très visuel : il fout le feu aux cymbales, il fout le feu à sa guitare, bref, on ne s’ennuie pas une seconde ! Au niveau musical, il nous fait des covers de dingue, que ce soit de VAN HALEN, de KISS ou de plein d’autres. Il y a des morceaux à lui aussi, bien-sûr, des morceaux avec des paroles carrément dingues. Ce que j’aime dans ses concerts, c’est entendre les filles reprendre en choeur son « Je t’aime bébé… suc… ma bi… ». C’est plus fort que moi, ça me fait toujours tordre de rire.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

A un moment, il fait une pause au milieu du concert pour effectuer le tirage de la tombola. Bon, il le fait à la Méthode ADAM BOM : je jette la boîte en l’air et je chope un ticket au passage. Putain, c’est pas moi qui ai gagné ! Pas de T shirt ni de CD pour Ti-Rickou, sniff… Je repars avec ma tringle à rideau… et un médiator quand même ! Depuis le temps que je n’ai pas vu ADAM, il a un peu modifié sa liste de covers et sa set list de compos car entre-temps il a fait un nouvel album. C’est donc une découverte pour moi, lol, même si après la dixième fois où je l’ai vu, j’ai arrêté de compter, lol !

Après, ADAM BOMB, c’est soit le pire soit le meilleur et, ce soir, on a droit au meilleur. Ce concert est dans le top 3 de ceux que j’ai vu de lui. Je ne me lasse pas de l’entendre faire ses solos. Ce mec est vraiment un guitar heroe mésestimé. Tous les guitaristes savent comment c’est compliqué de reprendre du EDDY VAN HALEN, alors croyez-moi,  il faut absolument l’écouter faire « Eruption » !

Je ne suis pas tout seul à m’éclater grâce à ADAM, le BDZ – bien rempli ce soir par ceux qui voulaient le voir et ceux qui voulaient aussi découvrir DOUBLE UP SHOT – s’éclatent eux aussi comme des petits fous. Le temps passe vite et je ne me méfie pas, le show est en train de se terminer quand je manque me faire griller comme une merguez par sa guitare feu d’artifice !!!

Allez, la fête du glam sleaze, des fûts moule-burnes et des copines est malheureusement terminée, mais je vous le dis cash : « Putain, ça fait trop de bien ce genre de soirée ! ».  Bien-sûr, on prend un peu de temps pour papoter avec tout le monde. Bon perso, je n’ai plus rien à faire signer à ADAM et, même si je n’ai pas gagné à la tombola, je lui pardonne !!

Je prends congés de Steve*74, de Seb 747, de Metalfreak (Soil Chronicles) et de la star de la soirée, Thomas que je remercie encore pour cette soirée. Et je me sauve avant qu’Abel ne m’oblige à reprendre encore une fois son cul en photo…. Je ne vais quand même pas faire comme Metalfreak et lui dire que je n’ai plus de pellicule !!!

Message perso : Abel, on t’a menti, avec les groupes de sleaze, ce sont les filles qui se mettent à poil, pas les musiciens !!!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

En ce moment, le monde est en ébullition pour la Coupe du Monde de Foot. Et ce soir, eh bien moi je ne veux pas rester devant ma télé à regarder l’Espagne contre le Portugal. Comme ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas posé un pied au Brin de Zinc de Barberaz, il est temps je remédie à ça… D’autant plus que ce ne sont que des copains qui jouent ce soir et que j’adore leurs styles. En effet, nos copains de la Yaute, émigrés depuis quelques temps en région parisienne, BLACKRAIN, sont descendus faire la fête à Barberaz. Dans leurs sillons, nous retrouvons leurs potes de BLACKBURST et ceux de SLEEKSTAIN dont on attend avec impatience le nouvel opus.

Comme d’habitude, je passe chercher mon compère Steve*74 pour faire la route avec moi, ce qui me permet de ne pas faire la route de retour seul, et puis il paraît qu’il faut être solidaire avec nos anciens !! Je suis trop gentiiiil moi !

Le voyage se passe comme prévu, vu que le trajet c’est « finger in the nose » pour nous. Le soleil qui se cachait derrière des nuages depuis le matin, a décidé de faire valoir ses droits et éclaire avec beaucoup de volonté notre périple. Arrivés sur place, c’est comme d’habitude : tous les copains dehors en train de siroter leurs bières, histoire de se rafraîchir avant de rentrer dans le vif du sujet, la tempête de décibels dans la torpeur du BdZ.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Les BLACKBURST ont la dure tâche de commencer ce concert. Et, comme il ne faut pas négliger les traditions, Savoie oblige, le groupe commence avec un quart d’heure de retard (le fameux quart d’heure savoyard), histoire sans doute que les retardataires ne ratent rien de ce concert qui s’avère de bonne augure.

Le temps que PHIL, le chanteur à la voix rocailleuse, appelle les spectateurs restés dehors à boire leurs bière, les premiers riffs de « Hell on Wheels », la cover de FU MANCHU, font résonner le Brin de Zinc. Le groupe se la joue à la « va comme je t’pousse », librement, sans contraintes et en enchaînant les titres qui font mal. Quelques covers sont au rendez-vous ce soir mais aussi, et surtout, des morceaux bien à eux et qui dépotent grave ! « The Chase » ou « Blackburst » pour ne citer qu’eux.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC
BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Tiens, j’aime bien la nouvelle coupe de CYRIL, le bassiste, qui arbore une jolie crête à l’iroquoise. Cela me rappelle une certaine jeunesse punk. Mais ceci est une autre histoire.

L’ambiance est au beau fixe et le sentiment que nous passons une bonne soirée s’intensifie de minute en minute. Les interactions de PHIL et CYRIL avec le public bien présent ce soir, résument bien ce début de soirée. En ce qui concerne le groupe BLACKBURST, on retrouve un groupe motivé et dont la complicité sur scène se bonifie avec le temps. De quoi faire plaisir !

CYRIL prend la parole pour nous rappeler la récente disparition d’un ami musicien et le show se termine sur un « Dr Rock » de MOTORHEAD qui démonte le short de ta grand-mère. Les murs du BdZ résonnent encore des bonnes vibrations de leur musique.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées, et ce sont les SLEEKSTAIN qui prennent place sur scène.

Ce soir, je reste sur mes gardes. Ayant vu le groupe un nombre incalculable de fois, je sais que le public va se déchaîner et que les amateurs de pogos vont s’en donner à cœur joie. Aussi, je prends mes précautions pour éviter les bousculades.

Telle une puce hyperactive sous caféine, CHARLIE, le chanteur (est-ce besoin de le préciser ?), arpente la scène. Il fait le show comme personne d’autre.

La température commence à monter. Comme on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, le groupe n’hésite pas à enchaîner les titres qui frappent de suite. « My Friend Jack », « Hard Rain », « Dead Til U Live », que des morceaux qui te font déchaîner une foule. Même « Dickhead », seul nouveau morceau joué ce soir, commence à devenir un incontournable.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Les covers (encore !) sont bien là. Cependant, en grand fan de leur musique que je suis, j’aurais préféré d’autres inédits (mais on ne peut satisfaire tout le monde). En tout cas, elles font toujours leur effet et force est de constater qu’elles remuent le public comme jamais.

VANS s’est fait pousser des bras depuis la dernière fois où je l’ai vu, sa frappe est hyper rapide et puissante. J’ai le sentiment qu’il frappe plus fort qu’avant. Ou c’est que mon ouïe s’améliore avec le temps, ou c’est que la « vieillerie » me frappe et que je deviens sénile. Lol.

Le groupe est ultra-motivé et ça se ressent. Il a bouffé de la vache enragée. Il démonte tout sur son passage, le public, comme la scène.

CHARLIE, en grand coutumier du fait, n’oublie pas sa réputation de tête brûlée et va faire joyeusement du crowdsurfing sur le public qui ne demandait que ça. Le sourire qui ne quitte pas son visage prouve, s’il en était encore besoin, qu’il prend toujours son pied en concert.

SLEEKSTAIN a joué comme à son habitude, à 200 %. Ils m’ont donné l’impression qu’un cheval fou, venant de se prendre, tout à coup, un violent coup d’éperon avait tout dévasté dans le Brin de Zinc. Certes, la prestation du groupe est souvent rock ‘n’ roll, et beaucoup plus agressive que par le passé, mais je l’avoue, moi, et à priori, une bonne partie du public, avons apprécié cette prestation !

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Que d’énergie dépensée ce soir ! C’est de bonne augure pour nos copains de BLACKRAIN qui vont finir ce concert. Pause hydratation, discussions entre vieux copains des dernières aventures de tel ou tel groupe et il est déjà temps pour nos amis haut-savoyards de prendre part à la scène. Depuis quelques temps, le groupe fait un retour aux sources et passe régulièrement dans la région.

Comme à leur habitude, c’est sur le chant « La Liberté » ou « Chant des Allobroges », l’hymne savoyard que nous accueille BLACKRAIN, dos au public. Fiers de leurs origines, ils n’hésitent pas à les revendiquer.

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

SWAN arborant un bandana rouge dans les cheveux, a toujours ce charisme envoûtant, et ce ne sont pas les copines réunies devant la scène qui me diront le contraire. Lol.

Avec ses compos solides et addictives, BLACKRAIN fait mouche à chaque fois. Le public connait les morceaux par cœur et chante avec beaucoup de ferveur les refrains.

Le groupe se la joue fine en attaquant d’entrée de concert par les titres les plus populaires de son répertoire. « Back In Town » fait un tabac dans le Brin de Zinc. Le groupe revient sur les terres qui l’ont vu naître et ça fait plaisir. Non seulement au public, nombreux ce soir, mais aussi au groupe qui, pendant plusieurs années, avait été privé de concert chez lui. Le plaisir, non feint, de SWAN, MATT et MAX qui se lit sur leurs visages en est la preuve. Ce n’est pas FRANCK qui me contredira, lui qui se régale de voir ses camarades de jeu prendre autant de plaisir.

La set list est relativement la même que celle que j’avais vu à Cluses la dernière fois, et là aussi, c’est MATT qui chante sur la cover de TWISTED SISTER, « We’re Not Gonna Take It » qui met littéralement le feu au BdZ. Il y a même une reprise des RAMONES, le fameux « Blietzkrieg Bop » et ses « Hey ho, let’s go ! ».

L’ambiance est surchauffée. Tout le monde pogote ou fait du crowdsurfing. Même CHARLIE, le Sleekstainien qui ne rate pas une miette de ce show, se laisse porter par le public.

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître et enfonce le clou avec le titre « True Girls are Sixteen » que le public reprend à gorge déployée. Quel hymne instantané qui remet sur pied les culs de jattes ! « True Girls ! True Girls ! True Girls are Sixteen ! » mélodie entêtante qui ne se détache pas de ma boite crânienne. Aaargh, qu’est-ce que je m’éclate !! 

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Le groupe fait des étincelles. Il met des étoiles dans les yeux des spectateurs. Tout le monde s’éclate et prend son pied. Les mélodies entêtantes de ses hits de tueurs font frémir le BdZ.

Toute bonne chose ayant une fin, c’est sur le « It’s a long way to the top » de qui vous savez que se finit ce show. Seulement, voilà, on en veut encore. « Vous en voulez encore ? » demande SWAN. « Mais nous, on a fini ! ». « D’accord, mais c’est toi qui chante alors ! ». Et c’est CEDRIC, un spectateur trop content qui monte sur scène reprendre le TWISTED SISTER sous les éclats de rire des BLACKRAIN et du public. Il est vite rejoint par CHARLIE qui vient l’épauler pour reprendre les couplets.

Quelle soirée nous avons passé. Un concert d’excellente facture avec trois groupes au top !!

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

OPIUM DU PEUPLE

Normalement, les gens qui vont à la montagne regardent s’il y a de la neige pour savoir s’ils vont pouvoir s’éclater, faire du ski et tout et tout. Moi non. Je regarde s’il y a de la neige pour savoir si j’y vais ou pas. Mais bien-sûr, c’est s’il y a de la neige que je n’y vais pas ! Là, c’est nickel, il n’y en a pas et ils n’en annoncent pas ! Les Dieux du Metal sont avec moi !

Euh, ils m’ont quand même mis une pluie diluvienne, des chassés-croisés de vacanciers, des camions qui décident d’aller visiter le paysage en passant par les rambardes, mais bon, je suis dans mon timing. Et, même si je n’ai jamais mis les pieds à l’Agora, je me gare illico. Je monte les escaliers quatre à quatre et je tombe sur CHARLIE de SLEEKSTAIN à l’entrée qui m’annonce que j’ai largement le temps car EXXCITE ne commence que dans… deux minutes !

Allez, première impression, la salle est très grande. Il y a un peu de monde pour le début mais je n’ai pas le temps de me poser de questions, ABEL CABRITA, CYZO SKYZ et leurs copains arrivent sur scène. ABEL a une guitare donc c’est bien de EXXCITE dont il s’agit, lol !

Personnellement, moi j’aime bien ce groupe. En plus, là, ils sont comme des poissons dans l’eau, normal ils jouent quasiment à domicile ! Donc bien sûr, ils sont aux taquets.

Leur prestation est de plus en plus carrée et efficace. On voit qu’ils ont fait de la scène ces derniers temps.

En plus, c’est normal il fallait du temps pour que CATHY BLAMPEY, la claviériste soit intégrée. Là c’est fait. Elle apporte un côté plus hard-rock et cette orientation est parfaite pour moi. CYZO est comme un jack in the box, ABEL l’est cette fois-ci légèrement moins. Il faut dire que les retours ne fonctionnent pas forcément comme il faut et que ça les désempare un peu. ABEL est toutefois toujours méga heureux de se voir avec une guitare entre les mains. Deux cordes en plus, ça vous change une vie !

Les morceaux donnent la pêche. En plus ce soir, on aura droit à trois nouveaux morceaux, on est gâtés.  Ca y est, je suis déjà rentré dans l’ambiance de ce fest ! Le set de EXCCITE, vu le nombre de groupes qui doivent jouer ce soir, va malheureusement être un peu court. Vivement qu’on les retrouve avec un nouvel album !

Petite pause. Cette fois-ci, j’ai le temps de dire bonjour aux copains que je n’avais pas vus.

Le changement de plateau est rapide et je retourne en terrain connu car c’est CHARLIE et SLEEKSTAIN qui montent sur scène. Bon là, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car SLEEKSTAIN et leur sleaze bien à eux, moi je suis fan. Leur line up actuel fonctionne très bien. La salle commence à se remplir. Du coup, je trouve que le son est meilleur que pour EXXCITE.

CHARLIE est comme d’habitude un maître de cérémonie parfait. Il a fait comme ses copains en gardant la barbe sur scène. Si un jour ils veulent changer de nom, c’est tout trouver, ils pourront s’appeler ZZ TOP 2 (non, pas la tête !). Mais bon, leur look ce n’est pas le plus important.

Leurs morceaux sont vraiment des putains de tueries de sleaze hard. En live, SLEEKSTAIN ça dépote sa mère-grand en surf des neiges, ils ont une prestance et une efficacité qui sonne vraie et qui devrait être enseignée à tous les jeunes groupes. En clair, SLEEKSTAIN vit vraiment sa musique ne se concentrant pas seulement sur leurs instruments. Et ce n’est pas les dizaines de copines campées devant la scène qui diront le contraire… surtout quand CHARLIE laissera tomber le haut ! J’ai les noms de ceux qui ont crié « A poil » !

Je suis méga content de les revoir en live et je prends toujours la même baffe. Eux aussi, vivement le nouvel album !

Bon, nouvelle pause. Papotage. Tartiflette. Rickou prêt pour – encore une fois – un groupe que j’aime bien : Y. BLUES ! Allez, changement d’ambiance, là on est dans du blues metal allumé avec un bassiste, un batteur et YALBA à la guitare sèche et à la voix rauque.

Et comme d’hab’, ça déménage. On a les cheveux qui bougent sans faire bouger les orteils. J’ai toujours du mal à décrire ce qui se passe sur scène et dans nos oreilles avec Y. BLUES.

C’est roots, allumé, carré, barré et bien-sûr magique.

Que ce soit dans leurs compos ou dans leurs covers. Le fait d’être repassé en trio leur apporte à nouveau une cohésion et une efficacité digne d’une balle doom doom entre les deux yeux. C’est clair, ça leur apporte une nouvelle assise. En plus, ça fonctionne méga bien visuellement.

Mention spéciale à leur cover sauce Y.BLUES de MOTORHEAD. Ca peut servir aux nombreux groupes qui veulent rendre hommage à LEMMY car ils ne se contentent pas de faire du note à note et une pale imitation mais ils reprennent le titre à leur sauce en en gardant l’esprit. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.

Bon allez, re-petite pause. Pas craquer again sur la tartiflette ! La bière au Génépi a l’air très bonne mais je la laisse à ma femme.

NEVERCOLD

Il est déjà temps de repartir dans la salle pour le groupe suivant, NEVERCOLD. Ca y est, je sors de mes repères ! Là, je rentre en terrain inconnu. J’étais un peu sur mes gardes car j’avais cru comprendre qu’on allait être dans du brutal. Des copains m’ont dit en début de soirée que c’était festif… mais on va voir.

Musicalement j’aime bien. C’est puissant mais bien fait, ça joue bien, ça me plait bien. Bon, je crois que vous voyez où ça va se corser. C’est quand le chanteur va chanter. CQFD. Bon; il y en a qui appelle ça du growl, moi j’appelle ça une grosse voix des cavernes. Et là c’est instantané, vous savez le sentiment que la terre bouge sous vos pieds, que la sueur coule sur votre front, que les poils se hérissent jusque dans le cou, le sentiment d’étouffer ? Il vous faut de l’air ! J’ai une envie subite d’aller regarder s’il y a de la neige qui tombe, moi. Je précise bien que c’est mon ressenti à moi.

Une partie de la salle s’éclate comme des petits fous et trouvent que c’est le meilleur groupe de la soirée. Pour ma part, je suis en train d’essayer de m’en remettre. En plus eux, ils vont avoir droit à un temps de jeu supérieur aux autres groupes… Je suis super content…

REVES D’IVRESSE

Bon, ils terminent. D’un seul coup, j’entends de la musique qui monte du sous-sol ! Les organisateurs de ce fest ont pensé à tout :  vu que le changement de plateau pour la tête d’affiche va être un peu plus long,, il y a un showcase dans la salle du bas ; salle du bas où se tient également une expo artistique dont une série de photos de mon copain DENIS CHARMOT. C’est bon ça !

Allez, je vais aller jeter une oreille sur le groupe REVES D’IVRESSE. Après NEVERCOLD, c’est cool. Chant en français, bien fait, bonne surprise, je ne m’y attendais pas et surtout bizarrement ça me détend. C’est dommage que je n’en ai pas vu et surtout écouté plus. A revoir en live dans d’autres conditions. Mais en tout cas ça m’a donné l’envie de les les découvrir en électrique.

Allez, le changement de plateau est terminé. Là encore, j’ai méga bossé mon dossier. Je sais que OPIUM DU PEUPLE fait dans du punk rock festif mais à part ça, ça va être une découverte.

Ouah, ben alors là, ça démarre à donf’ de à donf’ ! Ils commencent par allumer du JOHNNY version punk mais carrément délire. Sur scène, ce n’est pas un concert, c’est un véritable spectacle. C’est clair qu’ils sont carrément barrés, allumés et on ne peut s’empêcher de guetter ce qui va se passer.

Non chérie, ce n’est pas parce que les deux chanteuses sont légèrement vêtues. Elles le sont mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours une mise en scène. Le chanteur est lui aussi carrément barré.

Leurs covers sont hilarants et bien pensés. On va voyager de « Fais-moi mal, Johnny »  avec un chanteur attaché les mains dans le dos et une cagoule sur la tête tenu par des filles armées de fouets à « L’Internationale ». Grand écart mais bien pensé et bien amené.

Bon après ça, le chant est vraiment… on va dire punk. On passe un bon moment festif. La salle qui là est vraiment bien remplie s’éclate à fond. Une belle fin de soirée. Bien sûr, même si j’ai passé un bon moment, je ne vais pas forcement acheter un de leurs CD mais là, en fest, ça le fait et je comprend pourquoi ils fonctionnent autant.

Mais bon, ce n’est pas tout. Je dis au revoir aux copains et à l’orga et, avant que les Dieux du Metal fassent un pied de nez à Monsieur Météo, je reprends la voiture pour retrouver mon home sweet home. Encore un excellent moment passé au Winterock Fest. Une petite suggestion de ma part : « On ne pourrait pas faire ça aux beaux jours ? » Lol !!!

Allez, à l’année prochaine le Winterock Fest et long live rock ‘n’ roll !

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

HELL IN THE CLUB

Les HELL IN THE CLUB ont fait la route depuis l’Italie pour venir nous voir et comme vous le savez dès que j’ai la possibilité de faire une interview, je saute dessus !

Là, en plus, je pouvais encore moins résister vu que j’adore HELL IN THE CLUB et que j’avais un renfort pour la traduction !

J’ai réussi à soustraire DAVE, le chanteur du groupe, de ses fans et c’est donc une interview de lui seul que je vous propose, les autres membres du groupe ayant eux-aussi été pris d’assaut par les fans à la fin du concert.

Un grand merci à PACO HELLFIRE pour son aide !

Interview réalisée le 27/10/2017 au Réservoir de Belley

HELL IN THE CLUB

Lorsque tu prends une grosse baffe avec un album – ce qui a été mon cas avec le dernier HELL IN THE CLUB – tu as forcément envie de voir le groupe jouer ses morceaux en live. Voir un groupe que tu aimes en live c’est bien, le voir en tournée sur un album qui t’a mis la tête à l’envers, c’est mieux ! Donc quand j’ai vu que HELL IN THE CLUB faisait une incursion dans  notre beau pays, j’ai été aux anges. Le problème, c’est que je me suis vite aperçu que c’était aussi ma dernière chance de voir GRANDE ROYALE en live puisque c’était le même jour. Cruel dilemme. Mais bon, HELL IN THE CLUB l’a emporté.

En plus, j’aime bien aller faire un tour aux fins fond de l’Ain et au Réservoir à Belley. Maintenant que je sais comment et où m’y garer, c’est plus facile. En plus, je suis sûr de retrouver des copains et des copines qui comme moi ont succombé aux italiens.

Allez, direction le Réservoir. Pas de risques inutiles. Je prévois très large (non, on ne rigole pas !) car ce soir je me déplace non seulement pour HELL IN THE CLUB mais aussi pour DRENALIZE qu’il est hors de question que je loupe !

Bon, sur le parking, la présence de mes compères Steve*74 et Seb 747 ainsi que d’autres copains copines veut dire que j’ai réussi ma mission : arriver à l’heure. En plus, on est tellement en avance qu’on va même pouvoir voir le troisième groupe, local celui-là, qui ouvre la soirée. Mais avant ça on va même pouvoir papoter avec les HELL IN THE CLUB.

CRITICAL PINT

Allez, il y a de la musique qui commence dans la salle. Découverte totale pour moi vu que dix minutes avant, je ne savais même pas qu’il y avait un groupe en plus ! CRITICAL PINT est un jeune groupe de la région qui fait ce soir ses premiers pas sur scène. Il est content Ti-Rickou, ça tombe sur moi ! lol !

Heu… comment dire ? Eh bien je suis agréablement surpris. Ca joue, les morceaux sont sympas, j’aime bien la voix du chanteur et même si je suis un peu ennuyé pour vous dire dans quel style ils oeuvrent (suivant les morceaux, un peu rock, un peu hard, un peu rock sudiste voir rock cowboy) j’apprécie beaucoup certains de leurs morceaux. Après effectivement, je pense qu’ils sont encore en train de chercher leur direction.Mais pour un premier concert, je trouve ça bien fait et du coup, c’est un groupe que je vais forcément suivre.

Bon, retour à la case papotage avec les potes. Pendant qu’on y est on se cale une petite interview d’HELL IN THE CLUB pour après le concert. Eh oui, il faut en profiter quand on a un prof d’anglais dans la salle ! Bon, il ne va pas falloir que je lui fasse le coup à chaque fois parce qu’il va finir par se méfier…

DRENALIZE

Allez, encore une fois la musique résonne dans la salle, ça veut dire qu’il faut y retourner car je ne veux absolument pas louper le début de DRENALIZE. Surtout que ça part sur les chapeaux de roues du fauteuil de ma grand mère monté à moteur ! Ils ne sont pas venus de Nancy pour faire de la figuration… ni de la poterie ! Ils sont là pour faire du putain de hard-rock qui te fait bouger les cheveux et même la pointe des orteils.

Perso, je ne les avais pas revus avec leur nouveau line up. Bon, pour le guitariste (ARTHY SQUARED), c’est logique vu que c’est son premier concert avec le groupe. En plus, on ne peut pas le louper avec sa belle chemise noire à pois blancs (euh non, ce n’est pas moqueur, moi j’aime bien la chemise, ça rappelle le look des musicos en 80 !). En tout cas, le gars, il s’accorde très bien avec le reste du groupe.

Déjà qu’ils dépotaient sévère mais là ça dépote grave ! Ils sont en train de mettre le feu au Réservoir. En tout cas, le public présent ce soir est aux taquets. Les copines encore plus. Normal, ils sont jeunes et beaux gosses. Comme dirait LAURA COX : totalement dans le créneau !

Bon moi, le côté beau gosse je n’en ai pas grand chose à faire par contre au niveau scénique ça le fait. Au niveau musical aussi, que ce soit sur leurs compos ou sur les deux covers qu’ils vont nous faire. Non Steve, il n’y a pas de BON JOVI ce soir mais bien du DANGER DANGER !

Ca passe méga bien. Moi, DRENALIZE j’adore et je trouve que CHRIS VOLTAGE, le chanteur, colle parfaitement. Pour moi, c’est sans conteste le meilleur concert d’eux que j’ai vu. En plus, ils sont en pleine progression. Vivement le nouvel album !

HELL IN THE CLUB

On reprend nos esprits en allant faire un tour dehors, profiter du bon air revigorant (putain ça pèle !) avant de retourner une dernière fois dans la salle pour le moment que j’attendais : welcome to HELL IN THE CLUB !

C’est marrant quand tu chroniques un album, c’est comme quand tu lis un livre et qu’ils en font un film. Tu t’es créé tes personnages, tu te les ai imaginés. Je n’avais pas regarder la photo des musiciens et je les avais imaginés très glam sleaze, hard-rock 80… Et là,  j’ai un décalage avec ce que j’avais en tête (n’en déduisez pas qu’ils n’ont pas de look..).

Mais bon, je ne vais pas avoir le temps de me poser ce genre de dilemme longtemps. Je rentre direct dans leur univers. En plus, moi contrairement à d’autres je ne vais pas être surpris lorsque, en plein milieu d’un morceau, on va partir dans une ambiance cabaret… avant bien-sûr de redémarrer hard-rock’n’roll. J’adore ce côté décalé et en live ça fonctionne méga bien.

HELL IN THE CLUB

Les HELL. IN THE CLUB ont vraiment un univers musical à eux et leurs morceaux ne sont pas des choses entendues et ré-entendues.

En plus, le groupe veut vraiment communiquer avec son public. Le chanteur s’énerve d’ailleurs un peu quand au milieu du concert, la salle se vide parce que les gens sont sortis fumer une clope ou boire un coup. C’est vrai que sur ce coup là comme tout le monde l’a fait quasi en même temps, ça s’est vu ! Il nous explique qu’ils viennent d’Italie et qu’ils se faisaient une joie de jouer en France et qu’il ne comprend pas que les gens ne restent pas tout le concert devant la scène mais qu’il va continuer de jouer pour trente personnes comme si la salle était pleine ! Et comme la salle s’est très vite re-remplie, ça l’a fait !

Les bougres, ils savent se mettre la salle de leur côté ! C’est vrai que le public est toujours friand de participation surtout quand on lui demande de dresser bien haut son majeur ! Bref, vous devez vous doutez de l’ambiance dans la salle. Même si on n’est pas cinq cent, le public répond comme dix mille. Bref, un vrai concert de hard sleaze avec une vraie ambiance comme on l’aime. Les HELL IN THE CLUB s’éclatent à jouer pour nous et je comprends mieux que Frontiers les ai signés car là, c’est vraiment un putain de groupe en devenir.

Allez toutes les bonnes choses ont une fin – sauf bien sur la banane qui en a deux (ça faisait longtemps, mdr !). HELL IN THE CLUB a rempli son contrat, ils nous ont fait un putain de show.

Je vais au stand merch’ retrouver les copains et les copines. Moi bien-sûr, il faut que je récupère mon interprète (vous savez, mon prof d’anglais..). Le premier qui me dit que j’aurais mieux fait de récupérer un prof d’italien, je l’envoie manger des spaghettis sur sa pizza ! Il va falloir quand même que j’attende qu’ils aient fini de faire des photos et de signer des autographes. Bon du coup, je vais juste faire une interview du chanteur car sinon on sera encore là demain matin !

HELL IN THE CLUB

Interview rapide – que vous verrez si vous êtes gentils. Petites photos, papotage. Le temps de dire au revoir, quoi. L’heure, elle, n’arrête pas de tourner et en plus, ce n’est pas ce soir qu’on change d’heure mais demain !

Allez, au revoir tout le monde, les HELL IN THE CLUB qu’espère revoir bientôt, les DRENALIZE dont mon petit doigt me dit que je ne vais pas tarder à les revoir du côté de Lyon, PACO HELLFIRE, pour sa participation volontaire désigné d’office à l’interview, ABEL CABRITA qui bien-sûr est dans tous les bons coups (lui, c’est sûr que je vais le  revoir très bientôt – forcément avec le nombre de groupes où il joue, il devient difficile de l’éviter, mdr ! – mais je m’en fous parce que c’est mon copain à moi et que des ABEL, il en faudrait plus !), GREG en espérant que le manque d’affluence ne te découragera pas de faire passer des groupes en France… surtout ce genre de groupe !

HELL IN THE CLUB

Voilà, j’arrête les remerciements. Je me dirige vers la voiture. Tiens, j’ai perdu Seb 747 et Steve*74… eux, c’est clair, ils vont finir par dormir sur place ! Moi, je mets HELL in THE CLUB à donf, ca va me rendre la route plus courte. En tout cas, putain de soirée de hard- rock’n’roll comme je les aime. Ce concert, c’est sûr, je vais  forcément m’en souvenir for ever.

PS : special thank pour leur gentillesse et leur T-Shirt pour l’alien aux DRENALIZE !!! Et un merci spécial aux HELL IN CLUB pour avoir retrouver un certain modèle de T-Shirt pour Steve*74, sinon il aurait été capable de me piquer le mien ! Rock’n’roll !