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SWEDEN ROCK FEST 2025

SWEDEN ROCK FEST 2025
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J’aurais dû écouter les anciens, ceux qui, comme Doc Olivier Vinylestimes (qui en est à son 25e SWEDEN ROCK) et Andrea Donati, me disaient qu’il fallait impérativement arriver la veille du fest ! Pour eux, ça permet de te poser tranquille et d’avoir le lendemain le temps de partir en repérage et d’acheter du merch’.

Mais voilà, je n’écoute jamais… Je pars donc comme une fleur le mercredi 04 juillet (1er jour du festival) de l’aéroport de Brest avec un transit à Paris et comme j’ai tout bien calé (sic), mon avion arrive au Danemark à 17h alors que le fest commençait à 12h30.

Le temps de choper ma voiture de loc’, de faire plus d’une heure trente de route pour traverser la Suède, de m’installer à l’hôtel et il est trop tard pour la première journée.

En plus, il pleut. C’est un déluge pas possible donc je me dis que bof, on verra demain, d’autant plus qu’à cette heure, il ne reste que SLIPKNOT et que ce n’est pas du tout ma tasse de thé. Bon, je dois avouer que je suis quand même bien dégoûté car j’aurais vraiment voulu voir KING DIAMOND par curiosité. J’ai aussi loupé – et là, ça me fout vraiment les boules – THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA, THE MERCURY RIOTS dont le rédac’ chef me rebat les oreilles, la reformation d’ALIEN, et surtout le monstrueux concert absolument génial des PRETTY MAIDS. Bref.

Je suis aux taquets pour ma première journée du SWEDEN ROCK ! Je me dépêche d’arriver sur le site parce que je ne veux pas louper VANDENBERG. Petit bémol : comme il y a trop de demandes d’accred’ photos, je n’ai réussi qu’à obtenir une autorisation presse qui me permets aussi de prendre des photos mais de la foule. Je pense qu’il y a des moments où ça va être un peu compliqué vu la foule. Mais bon, je suis content quand même.

SWEDEN ROCK FEST 2025
VANDENBERG
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VANDENBERG – SWEDEN ROCK FEST 2025

A 12h30 pile, je suis sur place devant la Sweden Stage pour le début du set d’ADRIAN VANDENBERG. Il est prévu qu’il nous joue le répertoire de la période où il jouait avec WHITESNAKE et effectivement c’est uniquement ça. Et c’est vraiment super. Le public est, il faut le reconnaître, un public d’amateurs de WHITESNAKE. Tout le monde connait par les chansons par cœur et je vois même des gens se regrouper et pousser la chansonnette ensemble. C’est super sympa comme ambiance. 

ADRIAN reprend « Still of the night », je suis comblé. Cet homme est toujours un virtuose de la guitare. Pour l’épauler sur ces titres, il est accompagné du chanteur MATS LEVEN, qui est un super chanteur et qui capte la lumière sur lui car VANDENBERG a beau être une star, il reste un guitariste. Il vient de temps en temps dans la lumière mais c’est plutôt le style perfectionniste qui a tendance à rester dans son coin.  Il est vraiment cool, très attentionné sur son instrument. Il faut dire que pour lui, la musique ne répond pas à un besoin financier vital. Pour ceux qui ne le savent pas, ADRIAN VANDENBERG est un également un peintre reconnu. Il vend très bien ses peintures et c’est la peinture qui le vivre. Donc quand il vient jouer sur scène, c’est sans pression, juste pour le plaisir.  

Un fois le set fini, je vais roder un peu au merch’ et j’entends sur la Festival Stage DARK TRANQUILITY. Ils ont un beau live show et des écrans avec des messages. Ca s’écoute bien mais comme ce n’est pas mon truc, je ne m’y intéresse pas plus que ça.

SWEDEN ROCK FEST 2025
DORO
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DORO – SWEDEN ROCK FEST 2025

Là, il est déjà 15h et je dois faire un choix entre DORO sur la Rock Stage et MOONSPELL sur la Sweden Stage. Comme je n’arrive pas à choisir, je décide de ne voir qu’une partie de chacun des shows et je commence avec DORO. Evidement je suis aux taquets car depuis le temps que j’en entends parler et aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne l’ai jamais vue, ni avec WARLOCK ni avec DORO. Et pour le coup, je ne suis pas déçu ! DORO PESCH, c’est la déesse du Metal. Elle a des refrains accrocheurs. Le public est très réceptif et reste scotché devant le spectacle qu’elle nous offre. On voit vraiment qu’elle a une très grande expérience de la scène car son public, elle sait l’accrocher !

SWEDEN ROCK FEST 2025
MOONSPELL
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MOONSPELL – SWEDEN ROCK FEST 2025

Je me fais violence pour tenir ma résolution et je me dirige vers la scène où MOONSPELL évolue. Au final, je ne vois que quatre morceaux. C’est un groupe que je connaissais bien à l’époque du 1er album et j’aimais bien son style Gothico-Metal mais j’avoue que j’ai lâché depuis. Il y a un super frontman et des bons musiciens. Devant la scène, Il y a quand même pas mal de gens et, comme il y avait quand même DORO en face, ce sont forcément des fans, des gens qui sont venus pour eux et pas par simple curiosité. J’accroche assez bien à cette ambiance un peu caverneuse, gothique, Metal. Les MOONSPELL ont vraiment leur style et que tu aimes ou que tu n’aimes pas, il faut reconnaître qu’ils ont un truc bien à eux.

16:15, c’est l’heure pour les mexicaines de THE WARNING d’affronter la Festival Stage ! THE WARNING, c’est un groupe composé de trois sœurs qui nous viennent de Monterrey. Elles nous balancent un Rock pêchu qui ne nous laisse d’entrée par indifférent. La chanteuse a une hyper patate et en guitare, c’est une virtuose. Sa sœur a la basse est, elle, plus discrète et la troisième sœur qui officie à la batterie chante aussi par moments. On peut dire que ces trois nanas, ce sont de vraies musiciennes ! Ca dépote et c’est pour moi une très belle surprise. Elles font un carton partout où elles passent et je comprends pourquoi. Quelle belle énergie ! Leur show est une de mes kiffs de la journée et voire même du festival.

Vu que ça passe en même temps, je rate les COMMONERS et je suis un peu dégouté car je n’ai pas pu aller les voir à Chambéry.

SAMANTHA FISH – SWEDEN ROCK FEST 2025

17:45. Je me dirige vers la Sweden Stage pour le concert de SAMANTHA FISH… Et là, horreur, je m’aperçois que je n’ai plus de batterie pour mon appareil photo… et pourtant, j’en avais prévu deux.  Je suis obligé de partir vite fait à l’hôtel pour les recharger (ce qui me permet aussi de recharger mes batteries personnelles). Comme on m’avait dit que se garer sur le site pouvait être compliqué j’y étais allé en bus mais là, vu que le temps presse, je décide de tenter le retour en voiture et pour une fois, j’ai de la chance. Bref, je loupe SAMANTHA FISH et j’ai plein de regrets parce qu’on m’a dit que c’était super. Je rate également les BLUES PILLS qui passaient sur le même créneau mais ce n’est pas grave car je les verrais au Raismes Fest.

En fait, j’arrive pile poil à 19h pour les SEX PISTOLS qui passent sur la Festival Stage. C’est un plaisir de redécouvrir ces chansons que j’écoutais quand j’étais ado. Ce sont des vieux briscards maintenant et si FRANCK CARTER se débrouille bien, ça reste sans plus. Pour moi, les PISTOLS sont morts en 80 avec la mort de JOHNNY ROTTEN.

KREATOR – SWEDEN ROCK FEST 2025

Il est 20h30 quand KREATOR monte sur la Rock Stage. Et là, moi le fan de Hard mélodique, je me suis surpris à aimer le Thrash ! Franchement, même si eux-aussi sont de vieux briscards, ils ont une sacrée scène. J’adore le décor avec des espèces de monstres. En tout cas, bravo, j’ai été emballé. Je suis même resté jusqu’à la fin et tout du long j’ai trouvé ça bien.  

Bon, les scènes ne sont pas très éloignées les unes des autres, mais le SWEDEN ROCK, ça reste un marathon. Il est 22h et je me dirige vesr la Festival Stage pour KORN. Pour moi, c’était un groupe de jeunes et je n’avais jamais trop écouté ce qu’ils faisaient. Et je dois le dire, j’ai bien aimé ! Il faut reconnaitre que c’est balaise et en plus, j’aime bien la voix du chanteur. Evidemment, il y a beaucoup de jeunes avec leurs T-Shirts KORN devant la scène mais malgré tout, le public est assez varié. Il y a un gros son, c’est vraiment bien.

23:00, sur la Rock Stage, c’est DREAM THEATER qui évolue. Je me fais douleur pour voir ce groupe. Ca n’a aucune âme, chacun fait son solo, c’est chiant. Déjà il y a 30 ans, alors que je les avais vus avec VANDEN PLAS en première partie, j’avais préféré VANDEN PLAS. Et ce n’est pas le show de DREAM THEATER à Guitare en Scène qui m’avait réconcilié avec ce groupe. Je trouve qu’ils sont froids. Pas mal de gens doivent penser comme moi car ils se barrent.

Et c’est la fin d’une deuxième journée de festival littéralement épuisante. C’est compliqué car il faut toujours faire des choix et parfois, c’est un arrache cœur. Pour la première fois que je viens au SWEDEN ROCK, je prends mes marques et je finis par comprendre que oui, effectivement, on ne peut pas tout voir.

Comme j’ai eu de la chance hier, je décide de réitérer le fait de faire le trajet en voiture… Sauf que là, outre que j’étais déjà passablement à la bourre, j’ai beaucoup moins de chance et je rate DRAGONFORCE.

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KEE MARCELLO
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KEE MARCELLO – SWEDEN ROCK 2025

Je suis quand même présent à midi et demi quand KEE MARCELLO monte sur scène. C’est très bien. KEE est un super guitariste et on a droit à de beaux solos. Le chanteur est lui-aussi très bien et je mets un moment à reconnaître JAKOB SAMUEL, le chanteur des POODLES. Le show commence bien mais après 3 ou 4 titres, le son pète. Le public fait des signes au groupe et leur dit qu’il y a un problème. Du coup, le groupe meuble en discutant. Leur set devait durer 45mn mais là, ce sont 10 minutes qui sont bouffées par le problème de son. En même temps, KEE MARCELLO joue à domicile et le public acquis à sa cause (surtout des femmes d’ailleurs) est prêts à tout pardonner pour le voir. Perso, j’ai bien aimé la prestation. Ce que je ne savais pas c’est que KEE a fait « Out of this World » (en 88) et « Prisoners in Paradise » (en 91) avec EUROPE. Et aujourd’hui, ce sont des morceaux d’EUROPE qu’ils nous jouent. J’ai du coup trouvé qu’il y avait un peu trop le côté gentillet d’EUROPE. Il faut le bien le reconnaitre, le titre « Superstitious » de « Prisoners in Paradise », c’est trop attendu comme musique. En tout cas, aujourd’hui, on voit que les groupies d’EUROPE sont encore bien présentes et elles se massent devant la scène. Bon moment.  

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ROYAL REPUBLIC
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ROYAL REPUBLIC – SWEDEN ROCK FEST 2025

13:45. Je me déplace une fois de plus de la Sweden Stage à la Festival Stage mais là je suis impatient. En effet, le groupe qui va se produire n’est autre que ROYAL REPUBLIC. Et d’entrée de jeu, ça bouge, ça a une énergie de fou ! Le public est super réactif et le groupe met le feu. Ils ont vraiment une façon très particulière de chanter, de bouger, c’est vraiment issu de la grosse Pop. Je reste quasi jusqu’au bout. Comme CRAZY LIXX passe sur le même créneau, je décide d’aller y faire un tour mais comme je les ai vus il y a peu au Frontiers Rock Festival, je ne m’attarde pas et au bout d’un morceau je retourne voir ROYAL REPUBLIC. Là, ça brasse grave et il est très mais alors très compliqué de faire des photos. On a des bras qui passent devant l’objectif, des têtes, des verres. Bref, conditions très difficiles.

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HARDLINE
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HARDLINE – SWEDEN ROCK FEST 2025

Il est 15h lorsque je me place devant la Sweden Stage pour HARDLINE. Je me retrouve contre la barrière et donc je peux enfin prendre des photos dans de bonnes conditions. C’est un vrai plaisir. JOHNNY GIOELI s’éclate, c’est un vrai bonheur. Il a vraiment une super pêche. Pour la petite histoire, JOHNNY, en tant que seul membre fondateur du groupe, est dépositaire de la marque HARDLINE. A l’époque de l’album « Double Eclipse », il avait de longs cheveux frisés, son guitariste était NEAL SCHON et son batteur, DEEN CASTRONOVO (excusez du peu !). HARDLINE nous joue « Hot Cherie » pour mon plus grand bonheur parce que je trouve que c’est un super morceau.

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HARDLINE
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HARDLINE – SWEDEN ROCK FEST 2025

Il y a une grande complicité entre les membres du groupe. ALESSANDRO DEL VECCHIO, le claviériste, doit jouer deux heures plus tard avec JORN mais il est à fond. Ils ont d’ailleurs tous la patate. Les musiciens viennent se voir, c’est super. ANNA, la bassiste a un sourire qui fait plaisir à voir et sur un titre, elle rejoint DEL VECCHIO pour qu’il joue, de face, sur sa basse. JOHNNY nous dit de son côté qu’ALESSANDRO est comme son frère. Lorsqu’il reprend un morceau de QUEEN, c’est le moment émotion intense. On assiste à un show plaisir et le public ne s’y trompe pas car il y a beaucoup de monde devant la scène. La plaine est même remplie. Il faut dire que HARDLINE, c’est vachement accrocheur avec en prime un fabuleux chanteur qui est un véritable paquet de nerfs, il court dans tous les sens, il nous sourit, il semble heureux. Je reste jusqu’au bout devant la scène (trop heureux de l’aubaine) et du coup, je loupe DANKO JONES que je m’étais promis de revoir. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

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CRIMSON GLORY
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CRIMSON GLORY – SWEDEN ROCK FEST 2025

Il est 16h15 lorsque, encore sonné par le show de HARDLINE, je me retrouve devant la Bläkläder Stage pour CRIMSON GLORY. Et là aussi, coup de chance, je me retrouve juste derrière les barrières. Croyez-moi, je ne vais pas les lâcher ! C’est le grand retour du groupe, et je ne les connais en fait que de nom. Je sais que c’est un groupe culte qui ne s’est reformé que récemment avec un nouveau chanteur. D’ailleurs, seul le clavier est un membre du groupe d’origine.

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CRIMSON GLORY
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CRIMSON GLORY – SWEDEN ROCK FEST 2025

En voyant leur show et en entendant leur musique, je comprends pourquoi ce groupe a autant influencé mon ami GERARD FOIS, le chanteur d’ETERNAL FLIGHT. En tout cas, le groupe me donne envie d’approfondir et je pense que je vais me plonger dès mon retour dans leur discographie car là, même avec un nouveau chanteur, je trouve ça vraiment bien. En plus, ils sont visiblement heureux de jouer sur scène alors bravo. C’est la deuxième belle surprise de ce fest.

Du coup, je n’entends que la fin d’APOCALYPTICA qui en même temps que CRIMSON GLORY mais sur la Festival Stage.

SWEDEN ROCK FEST 2025
JORN
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JORN – SWEDEN ROCK FEST 2025

Il est 17h45 et c’est maintenant au tour de JORN de monter sur la Sweden Stage. Pour moi, c’est un super mec de compos mais là, il nous fait plein de covers. On a « Ride like the Wind » de CHRISTOFER CROS, « Bad Boys « de WHISTESNAKE, « Square Hammer » de GHOST, « The Mob Rules » de BLACK SABBATH. Je suis au final un peu déçu parce que j’en attendais mieux sur scène. JORN est un super chanteur mais ce n’est pas un frontman, il manque vraiment de charisme. Bref, il ne m’a pas accroché. A noter qu’ALESSANDRO DEL VECCHIO entame son 2e set de la journée. Quand on pense qu’il s’envole direct après pour rejoindre le Heavy Week End de Nancy où il joue dès le lendemain avec VANDEN PLAS, sacrée performance !

D-A-D – SWEDEN ROCK FEST 2025

Je suis trop content car maintenant je rejoins la Festival Stage pour le concert prévu à 19h de D.A.D. J’adore ce groupe. Ils nous font un gros show avec l’enseigne de la vache qui se lève. C’est énorme. On voit que c’est un groupe du nord et le public adhère. Pourtant moi, bizarrement, il me manque quelque chose. Je trouve même ça un peu long par moments. Bref, je trouve que ce set a moins la patate que d’habitude.

Il est 20h30 et je suis au bout de ma vie. Je décide donc de ne pas aller voir RUNNING WILD d’autant que ce n’est pas ma tasse de thé (non, pas la tête !). Je pars me reposer dans la salle presse et j’en profite pour recharger un peu les batteries de mon appareil photo. Si j’avais su, j’aurais fait comme les festivaliers et j’aurais amené mon siège pliant. Ca m’a fait marré au début mais maintenant, je comprends pourquoi !

SCORPIONS – SWEDEN ROCK FEST 2025

A 21h55, c’est SCORPIONS qui déboule sur la Festival Stage. Je regarde quatre chansons avant d’en avoir assez. A mon humble avis, il est vraiment temps que KLAUS MEINE prenne sa retraite. Ce qui me fait rester, ce sont les chansons de « Love at First Sting » et de « Blackout ». Je suis surpris car les photographes n’ont pas eu le droit de faire de photos avant le deuxième titre. Je sais qu’il faut toujours la première chanson à KLAUS pour se mettre en voix mais je ne pensais pas que les photos pouvaient autant le déranger pendant sa mise au point. Pour ceux qui auraient loupé l’info, KLAUS MEINE a fait une attaque il y a 15 jours et là, malgré son courage à monter aussi vite sur scène, il fait de la peine. Moi qui ai vu le groupe des dizaines de fois depuis les années 80, je suis dépité.

23:35 – MESHUGGAH sur la Rock Stage. On m’a tellement parlé de groupe ! Et parfois même comme si c’était des dieux. D’entrée de jeu, il y a un gros son. Les mecs sont en ligne et le chanteur sort sa grosse voix. Bref, c’est pour les initiés. Il y a une ambiance particulière dans ce live show très sobre. Dans la foule, les mecs headbanguent comme des dingues. Il y en a même un donc j’ai cru qu’il allait se détacher la tête à la secouer comme ça ! En plus, il y a pas mal de viande saoule à cette heure et je me préfère me mettre à l’écart.

C’est la fin de la troisième journée du SWEDEN ROCK, enfin pour moi car il reste le dernier groupe, REMEDY. Je n’ai plus de force et je fais l’impasse.

Je suis littéralement é-pui-sé. Courir de droite à gauche toute la journée a vidé mes réserves. J’ai mal aux jambes, mal au dos, bref je souffre. Je décide donc de me la jouer plus cool pour ce dernier jour.

J’arrive sur le site assez tôt pour voir le premier groupe de la journée, METALITE. Bon, c’est pas mal, ça s’écoute.  

SWEDEN ROCK FEST 2025
CRUCIFIED BARBARA
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CRUCIFIED BARBARA – SWEDEN ROCK FEST 2025

Une heure plus tard, à midi trente, heure où les braves vont normalement se restaurer, je viens me camper devant la Rock Stage pour le show de CRUCIFIED BARBARA. C’est le groupe que je voulais voir absolument tout simplement parce que c’est la reformation tant attendue de ce groupe. Et d’entrée de jeu, c’est très bien ! Elles nous balancent un bon Rock sans concession et je passe un super moment. La voix de MIA « Coldheart » KARLSSON est là et les filles sont visiblement heureuses d’être de retour sur scène et en plus, chez elles, sur la scène du SWEDEN ROCK. La bassiste bouge pas mal. Seule la guitariste est un peu plus discrète mais en tout cas, ça bouge bien. C’est un super moment et je ne suis pas déçu. Un retour gagnant sans aucun doute. En plus, je suis trop content, parce que j’ai réussi a récupérer une baguette. C’était la guerre mais j’ai gagné !  

SWEDEN ROCK FEST 2025
WHISBONE ASH
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WHISBONE ASH – SWEDEN ROCK FEST 2025

15:00, il est temps pour les vétérans de WHISBONE ASH de nous montrer ce qu’ils savent faire. Je les ai vus à Montpellier et lors d’une session de Guitare en Scène et j’ai toujours trouvé ça super même s’il ne reste qu’un des membres fondateurs. Là aussi, c’est super. Pépère mais super. Ils nous interprètent tous leurs grands succès. Le public est en majorité composé de vieux briscards mais il est bien réceptif. La guitare est tellement fluide qu’on reconnaît le groupe rien qu’à son son. En plus, le chanteur n’a pas perdu sa voix.  Je suis, comme l’ensemble du public, conquis. C’est un vrai plaisir de voir les WHISBONE ASH. J’ai, pour ma part, l’impression de revenir 40 ans en arrière.

SWEDEN ROCK FEST 2025
GOTTHARD
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GOTTHARD – SWEDEN ROCK FEST 2025

15 minutes après la fin de leur show, je me retrouve devant la Festival Stage pour le concert de GOTTHARD. Je suis en veine parce que je réussi, non sans mal, à me rapprocher au premier rang. Ils nous offrent un gros show avec un nouvel album qui est vraiment très bien. Ca a une grosse pêche et le groupe est en grande forme, Le problème, c’est que le son est trop fort. Le sol vibre. Ca me gâche un peu le spectacle. Je suis obligé de mettre mes bouchons d’oreilles pour que ce soit audible. Je remarque que LEO LEONI fait un peu la tronche quand son micro foire.

Le second problème est lié à une innovation du fest : des caméras bougent tout le long de la scène, montées sur des rails et ce truc gêne tout le monde. C’est embêtant pour les photographes qui du pit doivent jouer la montre contre le déplacement de caméras et ça gêne aussi les musiciens qui se retrouvent en arrière et donc un poil trop loin du public. Alors, je ne sais pas si c’est de cause à effet mais, à part NIC MAEDER, le chanteur, tout le monde reste un peu cantonné dans son coin dans son coin de scène, ce qui donne un petit côté froid au spectacle… Après, je relativise aussi parce que c’est un groupe que j’ai beaucoup vu dans son pays en Suisse et que là-bas, ce sont des superstars. Bref, je reste un peu sur ma faim.

SWEDEN ROCK FEST 2025
EAGLES OF DEATH METAL
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EAGLES OF DEATH METAL – SWEDEN ROCK FEST 2025

17:45, je vais voir BLIND GUARDIAN. Je suis un peu loin mais comme au final je n’accroche pas vraiment à ce qui se passe sur scène, je décide d’aller voir les EAGLES OF DEATH METAL sur la Sweden Stage. Immédiatement je me rends compte que le passé peut parfois se rendre très présent. Mauvais souvenir pour nous car c’est le groupe qui jouait au Bataclan lorsque des forcenés ont attaqué la salle. Passé le petit moment de stupeur que j’ai ressenti, je me recentre sur le concert actuel et je peux dire franchement que c’est bien. Je craque sur les tenues de la bassiste et de la batteuse habillées tout en rouge et chapeau de cow-boy pour l’une d’elles. Musicalement, c’est plutôt de la Pop Metal. Ils apportent une certaine fraicheur et c’est plutôt bien énergique. Même si c’est un peu particulier, je passe un bon moment.

SWEDEN ROCK FEST 2025
BLACK COUNTRY COMMUNION
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BLACK COUNTRY COMMUNION – SWEDEN ROCK FEST 2025

Je reprends ensuite le chemin de la Festival Stage où BLACK COUNTRY COMMUNION est attendu à 19h. C’est le concert où il faut être. En effet, le groupe tourne peu en Europe et peu tout court. Je crois que sur 15 ans d’existence, ils ont du faire 45 concerts en tout et pour tout. Et d’entrée de jeu, je prends une méchante claque ! Aucun doute pour moi, c’est LE concert du fest. Le son est parfait cette fois-ci. GLENN HUGHES est, à son habitude, tout bronzé et on ne voit que ses dents. Mais dès qu’il ouvre la bouche pour chanter, il est purement monstrueux avec sa voix de ouf ! L’âge n’a pas de prise dessus. Autant si on croise Glenn HUGHES en dehors de la scène, on s’aperçoit qu’il est âgé, autant dès qu’il est sur scène il se transforme et ça ne transparaît plus.

Pendant ce temps, JOE BONAMASSA reste dans son coin mais lui aussi fait le show et nous octroie des solos de folie. DEREK SHERINIAN dont le clavier est situé en hauteur de la scène assure royalement sa part du spectacle. Quant au fils BONHAM, wouah ! La frappe, le tempo… Le nouvel album de BLACK COUNTRY COMMUNION est génial et comme ils n’ont pas fait de tournée avec, on est des super privilégiés. J’adore, c’est du bon Classic Rock. Hum, ça sent le Dirigeable tout ça ! Les gens s’éclatent devant ces quatre musicos de folie. Ils ont la pêche et nous font ressentir de l’émotion. Le pied intégral !

SWEDEN ROCK FEST 2025
BLACK COUNTRY COMMUNION
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BLACK COUNTRY COMMUNION – SWEDEN ROCK FEST 2025

20:30, je fais l’impasse sur TURBONEGRO et EXODUS parce que je suis trop claqué et qu’en plus je ne suis pas trop fan ni de l’un ni de l’autre.

Il est 22h, l’heure pour le dernier groupe du SWEDEN ROCK de se présenter sur scène. Le parterre de la Festival Stage est rempli de monde et même si beaucoup ont l’air aussi hagards que moi, ils attendent le groupe avec impatience. Ce groupe, c’est SABATON. Perso, j’adore tout ce qui a trait aux Templiers et ils ont un logo que j’aime bien. J’ai en revanche un peu plus de mal avec toute leur imagerie assez nationaliste. C’est une imagerie Viking, une imagerie de guerre, de combats. Ils ont aussi le drapeau suédois sur scène et, visiblement, les Suédois sont fiers de ce groupe. On est un peu dans un show à la RAMMSTEIN, il y a des feux d’artifice, des explosions… C’est un gros show et je crois comprendre que les Suédois adorent particulièrement les gros shows. Après, c’est un ensemble. Malheureusement, ce n’est pas du tout la musique que j’aime. Je n’accroche pas sur la grosse voix du chanteur et pourtant je comprends l’engouement du public pour SABATON. Finalement, je renonce à voir tout le show mais comme ils jouent sur de grosses dates en France, il est probable que je repique au truc.

Et voilà le SWEDEN ROCK 2025 est fini. Je crois que je n’ai jamais été aussi fatigué de ma vie. J’ai toujours de gros regrets  de ne pas avoir pu tout faire mais bravo au SWEDEN ROCK. C’est une grosse orga où tout est pensé. C’est rigoureux dans la gestion et j’aime ça. J’ai rencontré ici des gens de tout milieux avec des tenues hallucinantes car dans ce pays, les gens aiment bien se déguisés. J’ai vu aussi beaucoup de gens venir en famille au fest et c’est super bien. Le SWEDEN ROCK est vraiment un truc à faire… même si mon porte-monnaie va s’en rappeler pendant quelques temps. Tout est fait pour que tu dépenses et en plus, le merch’ est purement fabuleux ! Je reviens en France avec plein (mais alors plein) de trucs. Une chose est sûre : je reviendrai au SWEDEN ROCK car c’est un grand festival à tous niveaux.  

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BANDEAU WTR MAG FIN D ARTICLE https://wtrmag.com/

Report et Photos by Hi’Twist

Déjà la sixièmee édition de ce festival totalement dédié au rock mélodique avec les espoirs et groupes confirmés de l’écurie Frontiers (le label). J’avais déjà découvert ce festival à dimension humaine avec deux éditions précédentes mais en y restant qu’une journée. Cette année, vue l’affiche alléchante et des venues rares comme STEVE AUGERI BAND, ex-chanteur de JOURNEY, ALAN PARSONS, grand maître du synthé, j’avais bien noté la date de ce week-end ! Et cette fois-ci, je suis bien décidé à poser mes valises à Trezzo pour deux jours !!

Le moment tant attendu est déjà là ! Direction Chamonix avec franchissement du tunnel du Mont Blanc et 3h30 plus tard, nous voilà dans l’agglomération de Milan. Rapide passage à notre Bed & Breakfast afin de laisser nos bagages et arrivée dans la petite ville de Trezzo, lieu du festival.

J’adore leur signalisation routière qui nous fait faire le tour des villages (merci aussi à Gégé, mon super co-pilote !). Le temps de récupérer mon accréditation et on arrive à la bourre puisque le groupe CREYE qui a entamé les festivités, joue ses deux derniers morceaux. Bon accueil du public et des titres bien rythmés : « Different state of mind » et « Holding on » vont clore leur show.

Vingt minutes de battement : c’est à ce rythme effréné que les techniciens assurent le changement de plateau entre chaque groupe !

Place aux anglais de AIRRACE, groupe formé en 1982. En ses rangs, ils auront vu l’arrivée d’un fameux batteur de dix-sept ans : JASON BONHAM, le fils de GONZO, batteur du légendaire dirigeable. Sans oublier le passage du chanteur KEITH MURRELL qui a sévi dans l’album très hard-FM des irlandais de MAMAM’S BOYS, « Growing the hard way ». Le départ de ces deux musiciens va précipiter la dissolution du groupe en 86. AIRRACE se reforme en 89, toujours avec KEITH MURRELL au chant et LAURIE MANSWORTH, guitariste fondateur du groupe. Voilà pour la petite histoire du groupe.

Celui-ci arrive sur scène avec « I don’t care » (tiré de leur premier album « Shaft of light »). Et la sauce prend tout de suite : des refrains et rythmes entraînants comme avec le titre « Running out of time ». ADAM PAYNE, fraîchement arrivé au poste de chanteur, assure son rôle  dans un registre de pur AOR. Registre qui évitera complètement l’album du retour (2011) pour n’aborder que le premier (84) et le tout dernier opus « Untold stories », paru l’année dernière.

Le public est bien réactif à leur musique et c’est sous les applaudissements qu’AIRRACE quitte la scène après quarante minutes de show.

Peu de répit car déjà JEFF SCOTT SOTO rentre sur scène. Le chanteur prolifique fait la part belle à sa carrière solo loin de tous les groupes qu’il a intégré (WET, SONS OF APOLLO…). « Drowning », « 21st century », « Believe in me », « Look inside your heart » s’enchaînent mais force est de reconnaître que JEFF a du mal à trouver ses marques. Il est où le JEFF qui gesticulait sur scène ? Sa voix aussi est moins posée.

Heureusement, la seconde partie sera plus productive avec des titres accrocheurs comme « Soul divine », « Holding on ». Et c’est « I’ll be waiting » du cultissime TALISMAN enchaîné avec « Stand up » (STEEL DRAGON) que le groupe termine en beauté.

N’ayant encore jamais eu l’occasion de les voir sur une scène, TEN fait partie des groupes que j’attendais à ce festival. En effet, en 93, au Now & Then Festival à Paris, GARY HUGHES avait annulé sa venue, d’où ma frustration. Mais avec Rock Time, j’avais gagné au change en passant une journée au Startrack Studios où GARY, avec son nouveau groupe TEN, enregistrait ses 2ers albums : « X » et « The name of the rose ».

Ce soir, GARY et sa bande investissent la scène et démarre avec « The robe » suivi de « Shield wall », seul morceau du dernier album « Illuminati » (2018), qui sera joué ce soir !

Au fur et à mesure des morceaux qui explorent sa longue carrière (depuis 1996), émerge un constat : le show est un peu trop linéaire. Et je me pose une question : à quoi sert l’apport de deux guitaristes ?

« Spellbound », belle fresque, « Gunrunning », « Ten fathoms deep » s’enchaînent. Le show monte en puissance avec le superbe « After the love has gone », gorgé de feeling. Le public est réceptif et voilà le trio gagnant : « Jekyll and Hyde », « Red », « The name of the rose » et ses bons riffs de guitare qui va clore le passage de TEN. GARY remercie le public qui le lui rend bien.

Une de mes attentes du jour, HARDLINE, sera confirmée en une superbe prestation. Depuis le départ du guitariste JOSH RAMOS (ex-THE STORM), c’est désormais un groupe à 80% italien, les 20% restants, étant avec JOHNNY (américain d’origine italienne).

Leur show démarre sous les chapeaux de roues avec « Place to call home », tiré de « Life », sorti fraîchement la veille sur le label Frontiers. D’entrée, JOHNNY GIOELI (au chant) et ses compères, respirent la joie de jouer. Ils enchaînent avec « Takin’me down » et « Dr love » (tiré de leur premier opus « Double eclipse » /92). Quel plaisir d’être sur scène ! JOHNNY bouge, va à la rencontre des musiciens et toujours avec la banane.

Durant une heure, le groupe nous délivre un rock pêchu et à la fois mélodique. Il fait la part belle à leur premier album puisqu’ils en jouent sept titres. Et quand JOHNNY nous annonce son vieux compère DEAN CASTRONOVO, c’est pour jouer deux titres de « Double Eclipse », « Life’s a bitch » et « In the hands of time ». Là, Dean ne sera pas derrière les fûts comme il l’a été avec BAD ENGLISH, HARDLINE (premier album), JOURNEY, REVOLUTION SAINTS, DEAD DAISIES… mais au chant. C’est un remarquable chanteur. Et c’est posé sur un tabouret, qu’il va mêler sa voix à celle de JOHNNY, comme ils l’ont déjà fait sur leur album, projet commun. Quelles voix ! Deux timbres qui se marient tout à fait et avec une vraie complicité.

DEAN quitte la scène et quand les premières notes de « Hot Cherie » s’entendent, une clameur retentit dans le public. Grosse rythmique avec la basse d’ANNA PORTALUPI, soutenu par les claviers d’ALESSANDRO DEL VECCHIO, refrain repris en chœurs par toute la salle.

Et c’est avec « Fever dreams » et « Rhythm from a red car » qu’HARDLINE quitte la scène. Le groupe a fait ce soir un retour fracassant ! Belle confirmation aussi pour « Life », leur tout nouvel opus.

Une petite sortie sur la terrasse pour prendre l’air et me désaltérer et déjà le public s’est massé devant la scène pour voir THE DEFIANTS.  Ils sont déjà connus des fidèles du festival puisqu’ils avaient déjà joué en 2016, tout comme DANGER DANGER. Et pour ceux qui ne le savent pas, on retrouve dans cette formation pas moins de trois musiciens de DANGER DANGER : PAUL LAINE (chant/guitare), BRUNO RAVEL (basse/chœurs), ROB MARCELLO (guitare).

L’intro du western « Et pour quelques dollars de plus » (carillon) retentit. Les musiciens sont dans la place et enchaînent « Love and bullets » avec ses superbes passages de claviers. Leur show sera articulé sur leur premier opus sorti en 2016 et des titres du groupe DANGER DANGER. Rappellons que leur nouvel album à paraître, « Zokusho », ne sortira qu’en septembre 2019 en Europe.

S’enchaînent des titres avec des refrains qui font mouche comme l’énergique « Waiting on a hearbreak », tout comme le répertoire de DANGER DANGER avec « Dead drunk & wasted », « Don’t break my heart again » ou « Dorianna », tiré de la carrière solo de PAUL LAINE.

Ce dernier annonce d’ailleurs un invité spécial déjà présent la veille à la soirée acoustique VIP : Mr TED POLEY, la voix des 2ers albums de DANGER DANGER (89 à 93). C’est pour nous interpréter « I still think about you » (de l’album « Screw it  » et « Goin’ goin’ gone », tiré de « Four the hard way « . Funny, PAUL l’épaule sur scène : belle complicité !

Quand TED POLEY quitte la scène, le groupe revient au registre de THE DEFIANTS avec « Runaway », morceau ultra-mélodique et à l’esprit très 80’s. Il est suivi de « Take me back », puissant et percutant. « Beat the bullet » de DANGER DANGER va clore un show d’1h15 qui sent bon le rock mélodique, mais avec quand même une petite touche un peu trop classique et prévisible.

L’attente va être plus longue pour la tête d’affiche tant attendue : ALAN PARSONS. En bon perfectionniste, la mise en place va durer plus du double du temps des autres groupes de la journée. Mais l’attente justifiait ce qui s’annonçait !

Les lumières s’éteignent et déjà les musiciens se placent respectivement sur toute la scène : huit au total. Les premières notes de « One note symphony » retentissent, tiré du dernier opus « The Secret », sorti la veille. Il faut dire que le génial compositeur n’avait pas sorti d’album depuis quinze ans ! C’est le label Frontiers qui l’a contacté, séduit et qui a redonné le goût à ce grand monsieur de refaire un nouvel album. Ce premier titre a un aspect mélodique avec ses cordes mais aussi un chant robotique et des samples issus de discussions ayant eu lieu en interne à la Nasa. S’ensuit « Damned if I do » de l’excellent « Eve » (79).

P.J. OLSSON fait mouche avec une voix puissante, notemment sur « Don’t answer me » ou « Time ». Le groupe va parcourir tout sa longue carrière et il n’y aura que l’album « Pyramid » ainsi que les albums des années 90/2000 qui seront ignorés. C’est ensuite « Breakdown », « The raven », « I wouldn’t want to be like you ».

Les deux chanteurs principaux sont très bien appuyés vocalement par les cinq autres membres de la formation, mis à part le batteur. Avec « Miracle », « As light fall », « I can’t get there from here », tirés du dernier opus « The Secret », ALAN PARSONS confirme son retour à des mélodies, une expérimentation électronique – avec néanmoins un aspect symphonique – pour le plus grand bonheur des fans de la première heure.

Moment de grâce quand P.J. OLSSON nous délivre une superbe interprétation de « Don’t let it show » avec des sonorités d’orgue, produites par le claviériste TOM BROOKS.

ALAN PARSONS règne en maître du navire, au fond de la scène, avec sa guitare, entouré de claviers qui lui servent plus de décor ! Et là, il s’efface pendant l’interprétation de « Standing on higher ground » par DAN TRACEY, aux prouesses vocales confirmées. Mise en scène sobre, pas d’artifices pour apprécier pleinement le son. Et quand les premières notes de l’instrumental « Sirius » retentissent : clameur du public !

C’est tout naturellement que s’enchaîne leur hit planétaire « Eye in the sky » (82). Tout le groupe est de front. Ils quittent la scène en saluant le public  pour mieux revenir quelques instants plus tard avec « (The system of) Dr. Tarr and Professor Fether » du mythique « Tales of mystery and imagination : Allan Poe ».

« Games people play », du tout autant classique « Turn of a friendly card » (80), va conclure ce show. Le géant ALAN quitte la scène avec ses musiciens après 1h30 d’un show tant attendu.

En conclusion, le groupe renoue avec son glorieux passé mais sans en atteindre néanmoins la grandeur. « The Secret » reste un bon album à écouter de nombreuses fois pour en apprécier toute la substance mélodique et symphonique. Beau pari pour Frontiers d’avoir intégré à la première soirée une telle tête d’affiche d’autant plus qu’elle sort du registre habituel du festival, AOR, rock FM, même si on y trouve une trame mélodique commune.

Il est presque minuit trente et le service de sécurité nous presse de quitter la salle, tout comme le stand de merchandising. On ne va pas finir la soirée comme ça ! Mon ami Gégé après discussion avec des copines italiennes, me propose d’aller à l’hôtel des groupes. Banco ! On se retrouve donc au bar, autour de fanas de musique, a côtoyer les musiciens de THE DEFIANTS. J’ai du coup l’opportunité de discuter avec PAUL LAINE. Je lui rappelle le concert de DANGER DANGER en 94, à Lyon et en guest d’UFO (Walk on water tour). Avec quelques anecdotes, on rigole à parler de MICHAEL SCHENKER mais aussi des souvenirs du concert de DANGER DANGER qui s’en est suivi dans un petit club de Lyon : grand moment !

Bon, il est deux heures du mat’, il est temps de rentrer se coucher car demain on a encore une journée marathon !

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