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Le CH’TI ROCK FESTIVAL : petit mais costaud !

Le CH’TI ROCK FEST annonce du lourd !

C’est la seule date en France de HAREM SCAREM. Alors, après leur mega concert au Frontiers Festival de Milan, ne les ratez pas ! .

On a en plus THE GEORGIA THUNDERBOLTS, groupe de rock sudiste, blues rare chez nous et à ne surtout pas louper non plus.

Avant le festival, il y a le tremplin du RAISMES FEST avec des groupes émergents donc des nouveaux talents à découvrir.

Un festival fait par des fans pour les fans. Et bien sûr, W.T.R. sera sur place.

20 euros en préventes, c’est un prix plus que très abordable !

Quoi, vous n’avez pas encore pris la route ?!!!!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

MAESTRICK, Espresso della Vita: Lunare

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Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 02 mai 2025

Attention décollage immédiat, direction le Brésil avec MAESTRICK. La pochette est magnifique, mais on ne peut pas dire qu’elle me renseigne sur le style musical. C’est peut-être du Power Metal mélodique… En tout cas, j’ai envie de savoir !

Euh, alors là j’ai tout faux, c’est du Metal Prog’… mais classieux et burné. Dès le début de l’écoute, je sais que je vais adorer. Le premier morceau avec une ambiance Disney malsaine, j’adore. Et ça continue par des morceaux, malsains comme j‘aime avec une putain de voix comme j’aime aussi.

Je rentre a donf’ dans leur univers. On ne s’ennuie pas une seconde, on va même de surprise en surprise, comme dans « Ghost Casino ».

C’est clair, ces mecs sont frappadingues et leur musique est carrément perchée. Faire un morceau Jerk barré avec un putain de solo de guitare qui tue, il fallait oser ! Moi, je m’éclate grave avec cet album. Tiens, du piano et une voix d’opéra… C’est tellement beau que je suis encore là.

Et ça s’enchaîne avec « Mad Witches », un morceau qui irait bien dans un film d’horreur disjoncté. Rassurez-vous, je ne vais pas faire du titre à titre, même si pour une fois je m’y plierais avec plaisir.

En conclusion, un superbe album de Metal Prog’ différent et intelligent. C’est un putain de coup de coeur pour moi qui arrache un magnifique 5 pics ! Bref, on en reparle à la fin de l’année.

P.S. : C’est pas la musique que tu imagines quand tu penses Brésil, caïpirinha, plage…

KICKIN VALENTINA, Raw Trax, B-Sides And Bootlegs

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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Mighty Music / Target Group

Sortie : 02 mai 2025     

C’est avec un énorme plaisir que je retrouve ces fous furieux de KICKIN VALENTINA. Oui, eux ils font du Rock Hard Sleaze à donf’ et ils le font mega bien. Le titre de l’album « Raw trax, B-sides and Bootlegs » m’a interpelé. C’est un nouvel album ou pas ?

Bah, bonne question, merci de l’avoir posée. Sur cet album, il y a des titres jamais publiés, des sessions de Star Spangled Fist Fight, des lives du Bang Your Head, festival allemand bien connu.

Alors, est-ce que ça vaut le coup de se jeter sur cet album ? Le fan que je suis vous répondra : « Oh oui, putain, il faut l’avoir ce skud ! ». C’est brut, Rock’n’roll et Sleaze comme on l’adore. Son seul défaut est qu’il est trop, trop court.

Bref, c’est un album pour tous les fans de GNR, MOTLEY CRUE, FASTER PUSSYCAT et de tous les groupes de fous furieux qui jouent en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Je crois que je vais avoir « Easy Rider » en tête pendant un bout de temps, moi !

C’est donc forcément 4 pics. Sleaze forever, les copains ! « Euh papa, c’est normal que maman fasse le kangourou dans la cuisine ?! ».

GHOST à la LDLC ARENA

GHOST à la LDLC ARENA
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Aujourd’hui, c’est cool, on est samedi et on ne travaille pas ! J’en profite pour partir au concert de GHOST avec des amis. Bien-sûr, avec une date pareille, on remplit la voiture. Le problème, c’est que c’est soir de match pour les Lyonnais et on s’attend à avoir du monde sur la route de la LDLC ARENA. Ouf, le match n’est qu’à 21h et du coup on se gare tranquille.

On rentre vite dans la salle. C’est super bien organisé et donc là aussi, c’est cool.

GHOST à la LDLC ARENA
Crédits photos : RYAN CHANG
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Il y a pourtant une énorme nouveauté pour ce concert : les portables sont interdits. A l’entrée, on nous donne des pochettes individuelles dans laquelle on doit mettre son téléphone. Les petits malins découvrent bien vite que ces pochettes sont impossibles à ouvrir et qu’elles ne seront réouvertes qu’à la fin du concert. Ca va faire du bien !

Pour ma part, c’est la toute première fois que je viens à la LDLC Arena. Il est 19h30 lorsque je prends mon siège et je me rends compte que cette salle est vraiment bien faite. Sur les places assises, on n’est pas loin de la scène et où qu’on soit, on voit bien. Je fais la comparaison avec un de mes amis entre cette salle et la salle de Paris Bercy. Nous tombons d’accord sur le fait qu’ici c’est nettement mieux. Pour les concerts, c’est carrément une super salle. Et le public ne s’y est pas trompé parce qu’à vue de nez, on n’est pas loin d’être complet.

Comme je suis un peu en avance, j’ai le temps d’aller me boire ma petite boisson d’avant concert mais cette fois-ci, ce n’est pas de la bière mais du vin rouge, mieux calibré pour commencer la messe GHOST.

Je suis personnellement le groupe GHOST depuis plusieurs années. C’est un groupe qui passe régulièrement en France et je les ai déjà vus plusieurs fois en concert dont celui de l’Olympia, du Hellfest, du Download Festival, du Radiant et de la Halle Tony Garnier à Lyon. En fait, en y réfléchissant, j’ai vu tous les Papes de GHOST (sauf le premier peut-être) ainsi que le Cardinal Copia et, il faut le dire, j’ai hâte de découvrir le nouveau Pape !

GHOST à la LDLC ARENA
Crédits photos : RYAN CHANG
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

A 20h pétantes, ils éteignent les lumières et là, on apprécie tout de suite de ne pas avoir de portables car on se retrouve dans le noir. Ca fait bizarre, on n’a plus l’habitude. On sent l’ambiance monter. Comme les gens n’ont pas de tel, ils parlent entre eux. C’est super sympa.

C’est donc dans le noir le plus total que GHOST commence son 1er morceau. On entend résonner les premières notes de « Peacefield » (du dernier album) et le rideau tombe. Le public est direct en transe. S’ensuit un autre titre de ce nouvel album nommé « Skeletà » qui est sorti hier. On a eu beaucoup de chance ici car, hier justement, TOBIAS FORGE a effectué une séance de dédicaces à la Fnac de Lyon.   

Pour la petite histoire, en 2016, après le succès de l’album « Meliora », TOBIAS s’est séparé de ses musiciens. C’est donc le seul membre d’origine qui reste. Pendant des années on n’a pas su qui étaient les musiciens de GHOST mais suite à des déboires judiciaires, le nom de TOBIAS FORGE a été révélé. Ce n’est pourtant qu’en 2022 pour l’album « Impera » que l’identité de l’ensemble des musiciens a été révélée. De toute manière, pour faire simple, les musiciens sont nommés les « Nameless Ghouls ».

GHOST à la LDLC ARENA
Crédits photos : RYAN CHANG
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

La set list qu’ils nous ont concoctée me plaît beaucoup car, contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, ils ne font pas que des titres du nouvel album. On va aussi avoir des morceaux de « Meliora », cet album qui les a propulsés sur le devant de la scène. Ca tombe bien, on fête cette année les 10 ans de ce disque avec lequel ils ont tout de même remporté un Grammy Awards (à l’époque, ils sont même passés sur Canal +, c’est pour dire !).

Le public accueille les titres de « Meliora » avec plein d’applaudissements, c’est vraiment l’album phare de GHOST. Ils vont nous en jouer pas moins de 7 titres ce soir : « Cirice », « Devil Church », « From the Pinacle to the Pit » et ceux que je préfère, « He is », « Majesty », « Mummy Dust » et « Spirit ». Cet album est vraiment mis à l’honneur !

Sur les deux premiers chansons, TOBIAS FORGE porte le nouveau masque et une veste à paillettes. Pour la suite, il disparait et revient en fond avec le costume de Papa V Perpetua, le nouveau Pape. C’est donc en live qu’on découvre ce nouveau costume, un Pape violet portant une croix à l’envers. C’est notre nouveau Pape sataniste ! Il ne faudrait pas qu’il traine trop à Fourvière dans cette tenue… Les Nameless Ghouls portent des masques noirs et leurs uniformes. Ils sont anonymes du coup. Contrairement à la tournée « Meliora », ce soir il n’y a pas de bonnes sœurs qui distribuent des préservatifs. En revanche, on a des choristes masquées (l’une d’elle va également jouer du clavier) qui, lorsqu’elles déploient les manches de leurs tuniques, ressemblent à des espèces d’anges de la mort. Là aussi, c’est très théâtral.

GHOST à la LDLC ARENA
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

TOBIAS, en véritable maître de cérémonie, arrive à emmener la foule avec lui. Avec ses musiciens, il donne une vie aux textes. C’est super bien !

Si « Meliora » est mis en avant, le nouvel album n’est pas en reste. Après les deux premiers morceaux de la set list issus de « Skeletà », ils nous en joueront deux autres titres au cours du concert. On a donc la chance d’entendre pour la première fois en live : « Peacefield », « Lachryma », « Satanized » et « Umbra ».

Pour la mise en scène, c’est du GHOST : du grand théâtre, voire une scène religieuse. Ils ont leur look très Black Metal et un univers sataniste. Un crucifix géant est suspendu au-dessus de la scène et les éclairages sont portés dessus. C’est super bien fait. Les lights changent sur chaque chanson et comme chaque chanson a son thème, on en prend plein les yeux.  

GHOST à la LDLC ARENA
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Comme je viens de le dire, chaque chanson a son univers donc la déco change à chaque titre. C’est à la fois épuré et beau. On a des vitraux géants projetés sur le fond de scène, ils changent à chaque fois. Parfois les vitraux se brisent, parfois ils changent juste de couleur. C’est très beau et ça a l’avantage de ne pas prendre de place comme l’auraient fait des décors à l’ancienne. En plus, la batterie est en hauteur, ce qui permet aux musiciens de profiter de toute la scène pour bouger.

La set list continue d’être déroulée mais on est maintenant en mode Best of des albums.  Leur mélange de Pop et de Metal te rentre très vite dans la tête. Ce qui est bien, c’est que contrairement à beaucoup de groupes qui essaient de casser leur image, GHOST reste du GHOST. Quel que soit l’album, on a la même sonorité et le public s’y retrouve.

Comme chaque chanson a son univers, on ne voit pas le temps passer. Ils en sont déjà à 16 titres lorsqu’ils nous jouent le fameux « Mummy Dust » sur lequel nous avons droit à une pluie de confettis et de billets GHOST. Je dis le fameux « Mummy Dust » car c’est un de leurs grands succès. La foule est emmenée dans l’union sacrée générée par TOBIAS.

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Une des spécificités de GHOST, c’est que les paroles de leurs chansons peuvent choquer certaines personnes cependant, il y a aussi beaucoup d’humour. C’est une vraie caricature de la religion, théâtralisée à l’extrême. Pas besoin d’être sataniste pour être pris dans l’ambiance. On se joue de la religion.

Et c’est sur « Monstrance Clock » d’« Infestissumam » leur 2e album sorti en 2013 que GHOST termine le set principal. Ils sont très fédérateurs. En fond d’écran, les paroles de la chanson s’affichent. Un copain qui était aux premiers rangs dans la fosse m’a dit que dans les caractères, on voyait des petits personnages imbriqués dans des poses très suggestives mais pour ma part, je ne m’en suis pas rendu compte. J’espère en écrivant ces mots qu’il ne m’a pas fait une blague ! Nous en tout cas, on est contents qu’il n’y ait pas de téléphone pour troubler ce moment de réunion parfaite, parce que là, ça a tout son sens… On entonne tous en chœur « Come together, together as one, Come together, for Lucifer son ». C’est d’autant plus facile que le texte de fin de la chanson est en boucle. On chante ensemble, on est heureux, c’est l’union sacrée. C’est vraiment un super moment avec une chouette ambiance.

Les membres de GHOST quittent la scène sous les applaudissements nourris. Mais nous on sait qu’ils ne sont pas partis pour de bon, alors on les attend. Et comme de bien entendu, quelques minutes plus tard, le groupe réapparaît pour un rappel.   

GHOST à la LDLC ARENA
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Ils ouvrent ce rappel sur « Mary on a Cross ». Le public connait bien la chanson et chante à nouveau en chœur. S’ensuit « Dance Macabre ». C’est une chanson de l’album « Prequelle », leur 4e opus. C’est d’ailleurs sur cet album qu’ils ont fait, en 2019, la première partie de METALLICA.   

GHOST entame alors le dernier titre de la soirée : « Square Hammer ». TOBIAS FORGE a revêtu sa veste à paillettes violette et remis le masque du dernier album. La pyrotechnie, sublime, illumine la scène et met en valeur le logo géant GHOST qui a été descendu au milieu de la scène. Quel beau final !

Quelque part, je me dis : « C’est déjà fini ? », puis je regarde ma montre et là, je me rends compte qu’ils ont joué plus de 2 heures. Ah oui, quand même ! Le public se dirige vers la sortie. Les gens sont heureux et ça se voit. On a voyagé dans leur univers si particulier et moi, j’ai du mal à faire mon retour à la réalité.

GHOST est venu, nous a conquis, la messe est dite.

Un grand merci à LIVE NATION, GERARD DROUOT PRODUCTIONS et OLIVIER GARNIER pour cette soirée et à RYAN CHANG, photographe pour le prêt de photos !

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MARILLION au Casino de Paris

MARILLION au Casino de Paris
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Il y a des fois où tu es dans la capitale et les concerts auxquels tu aurais pu assister sont avant ou après ton séjour ! Là, je n’espérais rien et, à l’hôtel, je tombe sur l’annonce de la présence de MARILLION qui passe sur un week-end à Paris. Et c’est justement ce vendredi et ce samedi au Casino de Paris, grand week-end où je suis là pour le Disquaire Day !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Questionnement : moi qui ai vu MARILLION 18 fois en concert et festival depuis 83 (dont 16 avec FISH et 2 avec HOGARTH – pour « Seasons End » et « Holidays in Eden »), avec le temps, suis-je prêt à les revoir avec STEVE HOGARTH ? Dans les 90’s, après les deux derniers concerts, je ne trouvais plus la magie d’antan et ce qui me faisait vibrer avec FISH, frontman génial. Mais comme on dit chez nous : « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ». Je décide donc de m’accorder la sagesse de pouvoir changer d’avis mais aussi l’indulgence envers STEVE HOGARTH qui « sévit » quand-même depuis 25 ans dans MARILLION !

Tout comme pour la Hollande, l’Angleterre, la Pologne, Berlin, le groupe a trouvé la formule : donner deux concerts en deux soirées successives dans les villes de leur tournée européenne. Ils avaient déjà testé la formule dans une précédente tournée et en avait même immortalisé le moment par la sortie d’un blu-ray.

Je me retrouve au Casino de Paris, dans cette salle magnifique que je n’avais pas encore inauguré pour un concert. Je prends la température du lieu dans le hall et le peu que j’entends de la 1ère partie (CONAL KELLY), ne m’attire guère ! Je ne suis pas le seul, beaucoup de gens traînent au bar, au stand de merchandising ou sur les moleskines. Le set de 1ère partie fini, je me dirige dans la salle.

C’est blindé de monde ! Je tente une infiltration sur les côtés, en vain. Difficile d’accéder au-devant de la scène. Du coup, je me retrouve sur le côté droit, au fond de la fosse. Je n’insiste pas, surtout qu’il y a du costaud ! Je discute, ça parle partout anglais ! J’apprendrai plus tard que plusieurs centaines d’Anglais ont pris le train du Channel spécialement pour l’événement !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Déjà quelques notes de synthés retentissent et une grande lumière éclaire le dôme de ce magnifique théâtre. Ca démarre fort avec « Invisible Man » puis « Marbles I ». Le public réagit. Nous sommes là face à des connaisseurs ! Tout l’album « Marbles » va alors s’enchaîner tel un livre qui se dévoile. « Marbles IV » et « Imaginary Land » clôturent l’histoire.

Exit quelques minutes pour mieux revenir. Quand le public reconnaît les premières notes de « Sugar Mice », une clameur retentit, STEVE HOGARTH la chante avec conviction et dans les refrains, c’est le public qui prend la relève. Ouah, c’est si beau et ça fait remonter tant de souvenirs, que j’y vais de ma petite larme. Là, je suis transporté dans une autre dimension. On voudrait que ça ne s’arrête pas.

Malgré un début raté, allez on recommence, et c’est avec un peu d’audace que l’on retrouve « King », titre d’un album un peu décrié, « Afraid of sunlight » mais qui reste un des albums préférés du frontman.

La première soirée se termine, le public est comme hébété. Hypnotisé par les lumières ou hypnotisé par le show du groupe ? Les deux, je pense.

Rendez-vous est pris le lendemain même lieu, même heure. Sauf que votre serviteur s’est fait embringuer depuis la place Clichy par 4 anglais en chemise hawaïenne et collier de fleurs factices. J’aurai dû me douter du traquenard. Arrivés dans un bar à quelques centaines de mètres de la salle, on retrouve un couple écossais. Pas bon tout ça !!!

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Quand on finit par arriver dans la salle, il est 21h10. J’apprendrai à la fin du concert que le groupe de 1ère partie de ce soir était LAZULI. Mince !!!! J’en entends parler depuis tant d’années et en bien et là, je rate l’occasion de voir les Nîmois en concert ! Ces Français qui ont été invités à jouer au fameux festival allemand Night of the Prog (édition 2022).

Pour me faire pardonner, j’ai acheté sur place « Lorelive, live at Night of the Prog 2022 (CD + DVD). Et je vous dévoile là, leur set-list du jour :

  • 1) Dieter Böhm – 2) Les chansons sont des bouteilles à la mer – 3) Qui d’autre que l’autre – 4) Quel dommage – 5) Etre et ne plus être – 6) Chaque jour que le soleil fait – 7) Les courants ascendants – 8) Le pleureur sous la nuit – 9) Neuf mains autour d’un marimba
  • Et pour finir, le « Easter » de MARILLION.

Ce soir, il est encore plus dur de se faufiler. Je suis debout, devant les quelques fauteuils qui restent. Je me demande d’ailleurs ce qu’ont vu les 20 personnes assises, à part de fermer les yeux !

Là, on démarre fort avec « Slàinte Mhath » et « Uninvited Guest ». L’ estocade pour moi sera avec « Easter ». Je suis dans la 5ème dimension ! Suivra alors « Holloway Girl » et « Beautiful », 4 titres puisés dans l’album « Seasons end ». 

Nous n’avons pas le temps de nous remettre de nos émotions que déjà je frémis aux premières notes de « Script for a Jester’s Tear » de leur album éponyme et premier de leur longue discographie. C’est beau, renversant et je suis surpris par la reprise de ce titre. Depuis que FISH a arrêté de tourner (suite à des problèmes de santé/genoux), le groupe se risque à aborder une grande partie du répertoire de MARILLION, époque FISH.

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Le public réagit, ça gronde et là, le groupe nous assène « Kayleigh », enchaîné de « Lavander », « Bitter Suite/part III Blue Angel » et « Heart of Lothian ». Là, c’est un trop plein d’émotions pour moi : des larmes de plaisir, du bonheur…

Mais n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Eh ben si : « The Space » et les solos de guitare avec le jeu si fluide d’un STEVE ROTHERY concentré sur son instrument nous achèvent ! On redescend un peu avec l’album « Brave » : « Wave », « Mad », « The great Escape ». Petit constat confirmé le lendemain par un gars présent au concert, STEVE HOGARTH est un peu trop théâtral avec sa façon de chanter toujours un peu dans l’excès.

Déjà un premier rappel et nous avons droit à « The new Kings » (part. I à IV), tiré de l’album « Fear ». S’ensuit un deuxième rappel parti dans les méandres de l’album « An Hour before it gets Dark » avec « The Crow and the Nightingale », « Care IV – The Angels on Earth » et au milieu un titre de « The strange Engine », « The Man with a Thousand Faces ». Le public en redemande et on a droit à un troisième rappel.

STEVE HOGARTH est rejoint sur scène par l’accordéoniste CHARLES KIENY. Deux couplets plus tard, sous la houlette de HOGARTH, l’accordéoniste nous joue les premières mesures de la Marseillaise. Toute la salle chante alors notre hymne national ; séquence émotion !

« Made again » verra un petit break amusant quand – toujours avec CHARLES KIENY – PETE TREWAVAS prendra la 6 cordes, STEVE une guitare acoustique 12 cordes et le claviériste MARK KELLY, s’essaiera à la basse. Une façon amusante de clore ce show et un week-end empreint d’émotions. Je ne regrette en rien ma décision de dernière minute et j’ai revu ma copie !

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