Tagged: OVER EIGHTEEN MOTORS

SUPERHORROR + SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

J’ai un peu les boules (voire beaucoup) parce que je vois plein de concerts passer, des concerts que j’aurais adorer faire, of course, mais je suis temporairement bloqué. Alors oui, je reçois les reports de Jean-Yves, de Ghis, et de Lolo qui ont intégré l’équipe en début d’année et qui prennent le relais sur Lyon, mais bon, ce n’est pas pareil. Les concerts me manquent et papoter avec les copains me manque aussi.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Bon, l’Over Eigteen motors, c’est un peu loin pour moi mais l’avantage, c’est que tu ne rentres pas sur Lyon, que tu peux te garer, que l’équipe est top et… qu’il y a une putain d’affiche ce soir ! Je ne peux pas la louper, surtout que je ne vais pas encore en faire des masses dans les mois à venir. Advienne que pourra, voir les copains de SLEAZYZ en concert avec les fous furieux Italiens de SUPERHORROR devient une obligation.

Bon, check route OK, temps de trajet OK, sieste faite, en route pour l’Over Eighteen ! Tiens, je suis carrément super en avance et j’ai même de la place sur le parking privé. Et sur qui je tombe ? Les SUPERHORROR ! Malgré les nombreuses années passées (ça date de 2013 quand même), on se reconnaît. Ils sont heureux de me revoir, comme moi je le suis de les retrouver. Pour tout vous dire, j’en oublie même de leur demander de refaire une interview. Papotage avec Sylvain, le boss du lieu, qui m’annonce que les résas sont plutôt faibles. Ca m’énerve ! Yes, les SLEAZYZ arrivent ! Trop top de les revoir. On papote évidement et ils me disent qu’hier ils étaient en Italie avec les SUPERHORROR.

Il me reste un peu de temps pour me caler avec un steak frites (miam !) et d’aller parler boutique avec Seb 747 et Nath qui n’ont pas voulu louper l’évènement et qui ont fait le déplacement en famille. Quatre photographes sur le coup, si on n’a pas de super photos à la fin de la soirée, je n’y comprendrais plus rien, moi !

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Allez, c’est devant un public clairsemé que les SLEAZYZ démarrent le set. Euh, il en manque un, le guitariste ! Ils sont en formule trio. Fred, le bassiste-chanteur arbore toujours une tête rétrécie sur son pied de micro et du coup, c’est Pandemonium, la guitariste, qui assure la rythmique et les solos. Bon bien sûr, le batteur aussi assure le rythme et en plus, ce soir, il fait les chœurs.

Et je peux vous dire qu’en version Power Trio, les SLEAZYZ, ça déménage sa mère-grand dans le Rhône ! Le côté trio amène un côté carré, brut, une énergie.

OK, je suis fan du groupe, de leur univers et de leurs morceaux mais il faut dire qu’ils ont une putain d’énergie en live. Des morceaux comme « March of the Dead » ou « Psycho Witch » sont de véritables tueries en live qui te font hurler les refrains avec eux. Waouh, encore une fois je prends une mega baffe.

Oui, l’Alien, ce n’est pas Halloween pour être maquillés comme ça mais avec les SLEAZYZ, c’est Halloween toute l’année. Et c’est même un peu leur marque de fabrique. En tout cas, c’est mega trop cool.

Oups, c’est déjà fini. Sniff. Seb a aussi pris une bonne baffe.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Et ce n’est que le début car, contrairement à leur show d’octobre 2024, il n’y a cette fois-ci pas de tribute band pour finir la soirée mais les frappadingues italiens de SUPERHORROR !

A l’origine, le groupe s’appelait SUPERHORRORFUCK mais comme ils se retrouvaient souvent censurer (notamment par les réseaux sociaux) à cause de leur nom, ils ont décidé de ne garder que SUPERHORROR. CQFD.

Allez, la soirée « Halloween est mon amie » continue. Alors, il y a 12 ans qui se sont écoulés depuis que je les avais vus au Brin de Zinc et le line up a beaucoup changé. Ils ne sont plus que deux sur les membres d’origine. Est-ce que je vais encore me prendre une putain de baffe du coup ?

Attention spoiler : putain, ça part à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Bien sûr, ils sont maquillés et les morceaux pètent leur mère-grand dans les farfale. Edward Janine Freak, le chanteur m’a dit tout à l’heure qu’il s’était calmé et je l’ai cru, mais c’est faux de faux ! C’est un dingue, il saute partout, sur la batterie, dans la salle. Il est déchainé ! Il enlève son haut et comme ça, il dégage une putain d’énergie. Energie partagée avec ses copains de scène.

La setlist est composée de nouveaux morceaux des derniers albums et d’anciens titres. Bref, la setlist parfaite. Les paroles sont délire et les morceaux sont là pour te faire sauter, chanter. Le public qui s’est étoffé depuis le début de soirée en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Les SUPERHORROR ne lâchent rien. Putain de set ! Putain de band ! On en veut encore et on en redemande du c’est bon dans les esgourdes, nous ! Les SUPERHORROR nous délivrent un set parfait avec un gros son et de beaux lights. C’est le bonheur.

Le concert se termine après un rappel enthousiaste du public qui les fait revenir sur scène. Wouah, mais quelle baffe ! Seb et family ne regrettent pas le déplacement de leurs montagnes. En revanche, ceux qui sont rester devant leur télé devraient s’en mordre les cou…es grave.

Allez go au stand merch’ pour me ravitailler en CDs que je n’ai pas encore. Tiens, il est cool le T-Shirt « Satan loves You ». Pour une fois qu’un groupe ne les vend pas le prix d’un bras, autant en profiter. Et je peux même acheter le comics que Edward Janine Freak a édité ! Le pied !!  Euh, pour les SLEAZYZ, bah j’ai déjà tout… On se fait quand même tous ensemble des petites séances de selfies, on papote, on est heureux.  

Il se fait tard, je dois dire au revoir aux groupes et à la Seb Family. Je remercie Sylvain et son équipe en espérant pouvoir refaire ça très vite. Je croise les doigts.

Allez, Rock ‘n’ Roll, bordel !!! Et long live l’Over Eighteen Motors !

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LES TOPS DE L’ANNEE 2024

2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR MAG a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !

En 2024, WTR a produit 64 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.

Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un autre webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.

En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.



La sélection de TI RICKOU


La sélection de SEB*747


La sélection de HI’ TWIST


La sélection de CED LeMAGIC

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Le choix de TI RICKOU

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TI RICKOU


SEB 747


STEVE*74


HI’ TWIST


NATH


CED LeMAGIC

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’ TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

à Torreilles (66)

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STEVE*74 :

à Sion (Suisse)

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SEB 747 :

à Manigod (74)

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HI’ TWIST :

à Saint Brieuc (22)

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CED LeMAGIC :

à Raismes (59)


Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :

Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….

Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.

Merci surtout à tous nos fidèles lecteurs

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SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

Je crois que je n’ai que très rarement vu un mois d’octobre aussi chargé en concerts ! En plus, la météo vient y mettre son grain de sel avec des tempêtes, des épisodes cévenols, des inondations et des vents violents à décorner Satan himself. Donc, quand j’ai vu que les SLEAZYZ avaient une date à côté de Lyon, j’ai eu les boules parce que non seulement dans la semaine, il y a FM à Marseille et GYASI à Nîmes mais en plus, la semaine prochaine, il y a KISSIN’ DYNAMITE à Villeurbanne et DREAMCATCHER du côté d’Avignon. Choix cornélien !

Finalement, le sort en décide pour moi et il m’est impossible d’aller voir FM, quand à GYASI, Nîmes est frappé par un épisode cévenol donc on oublie. Du coup, je recommence à lorgner sérieusement sur la date de SLEAZYZ. Inconvénients : la météo annonce un nouvel épisode catastrophique et le groupe de première partie est un tribute band (sic).

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Le jour J, le temps est plus calme que prévu et j’apprends que le tribute passe en dernier, ce qui signifie que je ne rentrerais pas tard et que je vais revoir les copains de SLEAZYZ !

Yes !!!! Le côté cool de l’OVER EIGHTEEN MOTORS, c’est que je sais y aller, que je n’ai pas à rentrer dans Lyon et qu’on peut se garer. Euh, c’est quoi ça ? Je vois des monstres, des vampires et tout un tas d’autres créatures étranges… Ah, c’est une soirée déguisée parce que c’est bientôt Halloween ? Bah, j’avais juste zappé l’info. Mais si, je suis déguisé ! Je suis déguisé en TI RICKOU. M’enfin !

Bon, avec les déguisements, ça donne des situations bizarres : pas évident de reconnaître qui est qui. Je croise SYLVAIN, le boss de l’OVER EIGHTEEN, avant sa transformation. C’est plus simple pour le reconnaitre. Pour FRED DEE CEASED, le bassiste-chanteur et PANDEMONIUM RODRIGUEZ, la guitariste de SLEAZYZ, pas de problèmes non plus parce que eux, je les ai  connus à l’occasion d’un concert Halloween avec leur maquillage de scène. On est tous contents de se retrouver et on papote un peu autour d’un hamburger maison, géant et mega bon. Message non subliminal pour un petit chambreur de ma connaissance : oui, Monsieur, je fais tourner les salles où je me rends et en plus c’est bon les hamburgers à l’OVER EIGHTEEN MOTORS !

Il est temps d’aller dans la salle. Une intro annonce l’arrivée des Troyens de SLEAZYZ sur scène. Et c’est parti pour du pur Horror Sleaze Metal ! C’est la première fois que je vois le groupe avec ce line-up avec RAPHA EL RAPHALE, le nouveau batteur et THOMAS HEALSTONE,le nouveau guitariste. Et d’entrée de jeu, je sais qu’ils n’ont pas été pris par hasard. En plus, le guitariste n’est pas un inconnu pour moi car c’est le chanteur du groupe marseillais THE WARM LAIR (que je vous conseille d’aller écouter). Le duo matche très bien avec PANDEMONIUM et FRED.

Le set démarre à donf’ en mode « les zombies attaquent, tu vas prendre des baffes et tu vas aimer ça » ! Le son est excellent, les lumières sont là et au-dessus de la batterie, un écran va diffuser tout le long du set des images de films d’horreur ou de science-fiction, ce qui apporte un plus au set.

C’est finalement une bonne idée de faire jouer le groupe de compos avant le tribute, comme ça les familles et les amis sont déjà présents sur site – ce qui n’aurait pas forcément été le cas dans l’ordre inverse – et le public est assez fourni ce soir. Et il se prend la baffe in the face !! Les SLEAZYZ ne sont pas venus pour manger des quenelles de Lyon, leurs morceaux du premier et du deuxième album sont des brûlots en live. Le groupe fait participer le public, leur fait chanter les refrains. On est vraiment dans un Halloween en avance avec leurs titres : « Satan’s School », « Halloween in Hollywood », « Monster gogo »… etc. L’ambiance est sympa et le groupe est à donf’.

Putain quelle baffe ils nous mettent encore ! Ils terminent sur « Life will never be the Same » de leur dernier album « Glitter Ghoulz from Hell« . Ouah !! Mais non, je ne veux pas que ça finisse, moi ! C’est trop, trop court (normal quand c’est aussi bon). Je suis content de les voir car SLEAZYZ est un des rares groupes Français dans ce style. Petit tour au merch’. Comment ça, j’ai déjà les albums ? Ah oui !!! Pas grave, ils ont des beaux T-Shirts avec leur logo en fluo.

Un petit moment plus tard, je les attrape pour leur faire une interview. Je jette un léger coup d’œil sur le tribute qui a commencé à jouer mais je ne ferai pas de commentaires vu qu’on ne chronique que les groupes de compos, et je dis au revoir aux copains et au taulier.

Et c’est reparti, on the road again mais pour une fois, il est encore tôt. Un grand merci à l’OVER EIGHTEEN MOTORS pour avoir fait passer ces fous furieux de  SLEAZYZ et en plus dans d’excellentes conditions.

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

P.S. pour me faire de nouveaux copains : c’est quand même navrant qu’un groupe qui a deux albums de qualité au compteur doivent ouvrir pour un tribute band amateur pour avoir un peu de monde dans la salle, d’autant plus que la grande majorité s’en bat les roubignolles du groupe qui joue avant leur neveu, leur cousin ou leurs potes. Alors soyez un peu curieux parce que les petits groupes qui passent aujourd’hui dans des petites salles seront peut-être dans quelques années un de ces groupes copié par les tribute.

Encore une fois, dommage pour les absents, vous avez vraiment manqué quelque chose.

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LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Les fins de semaine se suivent et finissent par se ressembler. Me voilà de nouveau en route pour un concert ! Cette fois, je me dirige vers Lyon pour assister, une fois de plus, à un show des Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA. Il faut dire que depuis la première fois où je les ai vus, je suis immédiatement devenu un fan. En plus, j’ai fait « ami amis » avec deux des membres du groupe et donc je ne pouvais pas manquer cette date !

C’est en famille que nous nous dirigeons à St Symphorien d’Ozon dans une salle bien connue du rédac’ chef. Pour moi, c’est une première, donc GPS obligatoire ! Ce serait dommage d’arriver en retard et je risquerais de me « faire appeler Arthur », Lol. C’est sous un vent à décorner Lucifer, que nous partons en direction du Rhône. Si ça se trouve, on devrait aller plus vite si le vent nous pousse… Sait-on jamais ! La route est pour une fois tranquille et nous arrivons un peu en avance, ce qui nous permet de nous garer à deux pas.

Je commence à peine à découvrir l’intérieur de l’Over Eighteen Motors que je me fais accoster par les musiciens de LFM qui nous offrent une bière. Ce soir, les musiciens clermontois sont, une fois n’est pas coutume, soutenus par les Lyonnais de FORTUNATO. Comme ils ont la même agence de booking, c’est plus facile. Lol. Mais, même si FORTUNATO a  quatre albums à son actif, contrairement aux LOOKING FOR MEDUSA qui n’en ont que deux, ce sont bien MARKUS et sa bande qui assurent la première partie. Le troisième opus de LOOKING FOR MEDUSA est en cours de finalisation et il devrait être présenté au public en début d’année prochaine. J’ai hâte !

Après s’être restauré à un tarif si bas, pour la quantité présentée, que ce serait péché de gaspiller et avoir discuté le bout de gras avec BASTIEN de LFM, c’est à la première partie de débuter son set.

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Il est 21 heures et FORTUNATO démarre le show avec « A White Cross On A Normal Fields » devant un parterre plus ou moins clairsemé. « Vous pouvez vous rapprocher », dit MARKUS après le premier morceau.

Dès le début, le groupe nous fait une démonstration musicale. La qualité technique des musiciens est impressionnante et, même si vocalement j’ai toujours un peu de difficulté à m’habituer au timbre si particulier de MARKUS, la prestation est addictive.

Je me rends compte que je tape du pied et que ma tête headbangue au fur et à mesure que les morceaux s’enquillent. Les spectateurs apprécient grandement le jeu des Lyonnais. En effet, pas mal des personnes présentes semblent être venues pour eux et ils se manifestent ! Les membres des LOOKING FOR MEDUSA sont eux-aussi devant la scène, en support à leurs copains. Même OLIVIER, le chanteur vient faire un tour. Mais comment ne pas résister au spectacle que nous donnent les musiciens de FORTUNATO ? Que ce soit SLY qui cogne dur derrière ses fûts, SEB et ALEX qui n’arrêtent pas de faire les pitres derrière le “Boss” en décochant chacun à leur tour des riffs ébouriffants, le professionnalisme reste de mise.

Du coup, je commence à m’accoutumer à la voix de l’excellent musicien qu’est MARKUS. En tout cas, les fans qui sont présents sont à fond derrière le groupe et le soutiennent dans ses efforts. L’ambiance est vraiment au beau fixe entre les musiciens. SEB et ALEX jouent à shifumi dans le dos de MARKUS. SLY se lève de derrière ses fûts dès qu’il en a la possibilité et harangue le public. Bref, vous l’aurez compris, c’est dans une ambiance bon  enfant, mais toujours professionnelle que se joue ce set.

Les titres défilent, tout comme les images sur l’écran placé derrière la batterie qui rajoutent un peu plus au sérieux de la prestation. A la fin de “Carry On to the Depths of the Sea”, les membres de FORTUNATO reçoivent une ovation – méritée – du public et je reconnais que j’ai bien apprécié le show. Il n’y a pas à dire, musicalement, ce sont des tueurs.

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Il est temps de laisser la place au groupe suivant. Tout le monde s’agite devant la scène. Les musiciens se croisent et se décroisent, les Lyonnais rangent leur matériel et les Clermontois installent le leur. OLIVIER pose les setlists pour ses camarades, sans oublier son portfolio, pendant que lesdits camarades règlent leurs instruments. Alors que je jette un œil sur les titres des chansons disposées devant moi afin de m’en imprégner, le chanteur de LFM me remet une setlist. Je suis trop fier, mdr ! En regardant la liste des titres, je suis content d’y retrouver l’un de mes morceaux préférés.

Alors qu’OLIVIER fait les cents pas – une façon de se concentrer bien à lui – MANU entame une petite chanson country “Take Me Home, Country Roads”, seul à la guitare, avec de temps à autre l’aide de ses camarades et notamment sur le refrain repris par BASTIEN et AUREL.

Allez, il est l’heure de faire parler la poudre avec le premier titre de la soirée pour LOOKING FOR MEDUSA, “Colisée”. Quasiment dès les premières notes, OLIVIER descend de scène pour aller voir les spectateurs. Arborant une redingote à brocards couleur crème (ma femme veut la même, lol !) et cheveux en chignon, le chanteur commence à faire le show. Après un magnifique lâcher de cheveux, c’est au tour de “Erzebeth Bathory” d’être interprété. Cette fois-ci, la Comtesse n’est pas au rendez-vous. Ouf et Lol.

Après un « Alcatraz » et un « Rookie Bass » qui démontent un Over Eighteen toujours un peu clairsemé, le set continue avec un inédit, « Stranger » issu de leur futur album. Je vous ai déjà dit qu’il sortait en début d’année, lol ?! Après l’inquiétant « Contact » démarré sur les chapeaux de roue, il est l’heure de s’attaquer à mon morceau préféré de l’album à venir « Hades ». Je suis impatient de l’entendre lorsque le chanteur annonce qu’il me le dédicace. Vraiment trop content, moi !… C’est bien la première fois de ma vie que j’ai droit à un titre joué en mon honneur !!

On continue d’enfoncer le clou avec « Amazonia ». Le morceau est incroyablement puissant et les musiciens sont complètement déchaînés. OLIVIER court de partout, UGO cogne dur, AUREL et MANU font chacun leur tour des solos de folie, pendant que BASTIEN continue son show. Et dire que j’avais oublié à quel point ce morceau était puissant ! Quelle claque mes aïeux !!

La soirée se poursuit avec un nouvel inédit, « Odyssée » suivi par un « Hell’s Parade » remuant à souhait qui voit tout le monde descendre, une nouvelle fois, de scène pour aller jouer dans le public. Une fois tout le monde rentré au bercail, c’est-à-dire sur scène, LOOKING FOR MEDUSA termine son set par l’inimitable « Land of my father ».

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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« Non, mais là ce n’est pas possible. On ne peut pas les laisser comme ça ! », dit BASTIEN  une fois le titre terminé. « On doit leur en faire une autre. Vous êtes d’accord ? ». Evidemment le public est enthousiaste ! Et c’est avec un grand sourire qu’OLIVIER, qui avait délaissé son poste, revient pour nous jouer un dernier titre, « Kick in the face ».

Comme d’habitude, ce titre – qu’on se prend en pleine face – est carrément dingue. OLIVIER fait chanter le public et descend, une fois de plus, de scène et c’est la fin du set.

Après les remerciements au staff, les musiciens débranchent leurs instruments et quittent la scène. Du moins AUREL et OLIVIER parce que BASTIEN, soutenu par son compère MANU puis par UGO, veut prolonger le plaisir et continue en commençant un petit « Thunderstruck » ! L’anarchie semble être de mise ce soir et, puisqu’AUREL n’a pas l’air décidé à revenir, c’est donc ALEX de FORTUNATO qui prend la seconde guitare. OLIVIER ne peut résister à l’envie de reprendre son poste et c’est sur un petit AC/DC que la soirée se termine.

Mais quel show ! Une fois de plus, les LOOKING FOR MEDUSA ont tout déchiré. Vivement le nouvel album !!

Merci à Sylvain d’avoir organiser cette soirée LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors !

SILVERTRAIN + BLOODY FLOW à l’Over Eighteen Motors

SILVERTRAIN + BLOODY FLOW à l'Over Eighteen Motors
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SILVERTRAIN + BLOODY FLOW à l’Over Eighteen Motors

Il y a un petit bout de temps que je n’ai pas pu aller à un concert, et encore plus un concert du côté de Lyon. Là, c’est dans une salle que j’aime, l’Over Eighteen Motors et, cerise sur le cake, on n’a pas besoin de rentrer dans Lyon pour y aller. A l’affiche ce soir, il y a le groupe de PHIL YBORRA, SILVERTRAIN et en première partie, c’est BLOODY FLOW, un groupe de l’Ain qui fait parler de lui et que je veux voir depuis un moment.

J’arrive tranquillement et je me gare facile. Je suis même pas mal en avance et j’ai donc le temps de papoter avec SYLVAIN, le patron du lieu, et Phil de SILVERTRAIN qui nous explique que malgré leur hésitation, ils joueront sans bassiste, le leur ayant déclaré forfait suite à une Scarlatine. Oups ! En plus, leur batteur n’est pas encore arrivé et il est 20h. Chaud patate !

Le temps passe et le batteur de SILVERTRAIN finit quand même par arriver.

SILVERTRAIN + BLOODY FLOW à l'Over Eighteen Motors
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BLOODY FLOW à l’Over Eighteen Motors

Il est l’heure pour BLOODY FLOW d’ouvrir les hostilités. BLOODY FLOW, c’est un power trio basse, batterie, guitare et chant qui œuvre dans du Doom/Stoner.

Et putain, ça déboîte sa mère-grand ! Comment dire ? C’est lourd et puissant, la voix grave matche à fond avec la musique et les morceaux te transportent. Le groupe se donne à fond devant un public acquis à leur cause. Les T-Shirts et les Sweats à l’effigie du groupe sont bien présents dans la salle (il faut dire qu’ils sont carrément classe !). J’en vois d’ailleurs aussi sur les membres du staff, lol !

J’adore les power trio, moi, surtout ceux qui, comme celui-là, sont bigrement efficaces ! Waouh, je ne regrette pas d’être venu et de les découvrir en live ! BLOODY FLOW est un groupe qui a un vrai potentiel.

Le set terminé, je me rue sur le stand merch’ pour leur prendre leur album mais là, j’apprends qu’il ne doit arriver en physique que prochainement. J’apprends aussi que le groupe est signé sur le label Adipocère ! Gagné qu’ils sont bons car le Doom/Stoner, ce n’est pas à proprement parlé le fonds de commerce habituel de  mon copain Christian !!! Ma chérie que j’aime m’achète (pour me consoler ?) un superbe sweat. Content Ti-Rickou ! J’apprends que BLOODY FLOW va faire la première partie de NASHVILLE PUSSY au Rock ’n’ Eat Live de Lyon. Une bonne occasion pour ceux qui ne les connaissent pas de les découvrir.

SILVERTRAIN, BLOODY FLOW à l'Over Eighteen Motors
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Allez, l’attente commence. SILVERTRAIN fait ses balances. Heu, c’est compliqué… En plus, le groupe décide de se brancher en façade au lieu d’utiliser les amplis du groupe d’avant. Sans basse, ce n’est pas gagné et je crains le pire.

Et c’est parti ! Je découvre les deux guitaristes, dont un joue en kilt, et le nouveau batteur. Eh oui, à part PHIL, il n’y a une fois de plus que des nouveaux…

Alors, j’avais franchement hâte d’entendre les nouveaux morceaux de SILVERTRAIN en live car j’ai vraiment aimé leur dernier album mais là, comment dire ?… Tout est dans les aigus. La salle se vide rapidement. PHIL  continue malgré tout à interpréter les morceaux des différentes époques du groupe mais ce n’est pas leur soir, la mayonnaise ne prend pas.

Ce soir, le Train d’Argent a du mal à rester sur les voies. Dommage.

Quant à moi, une de mes jambes me fait souffrir et je décide de partir avant la fin du live. Je prends quand même le temps de dire au revoir à ma découverte du jour, les BLOODY FLOW ainsi qu’au maitre des lieux, Sylvain, et on the road again !

Bilan de la soirée : cool d’être revenu dans cette salle et d’avoir découvert un groupe à suivre. En ce qui concerne SILVERTRAIN, bah je vais dire, la mort dans l’âme, un concert à oublier très vite. Je leur donnerais juste un conseil, parfois il vaut mieux annuler une date que vouloir absolument la tenir dans des conditions catastrophiques. Bon, là-dessus, dodo !!

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