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ULTRA VOMIT

Allez, ce soir c’est un retour à la case Tannerie de Bourg-en-Bresse. Le truc, c’est de se démerder pour ne pas être ni trop en avance ni trop à la bourre. Pourquoi ? Parce que ce soir la Tannerie joue à guichets fermés, le concert étant sold out depuis Mathusalem. Donc le problème c’est que, même s’il y a un immense parking, ça risque d’être coton pour trouver une gâche… Et comme il pleut, ce n’est pas forcément la peine d’attendre sous la pluie que les portes s’ouvrent et que le public s’engouffre dans la salle. Après, ne pas arriver trop tard pour pouvoir se faufiler dans une salle blindée.

Mission accomplie ! Les Dieux du hard-rock sont avec moi ! Et le public aussi. Ce sont en majorité des jeunes venus là pour s’éclater mais très respectueux et dans un super état d’esprit.

LE REPARATEUR

Donc je suis devant la scène quand LE REPARATEUR ouvre les hostilités de la soirée. Bon moi, LE REPARATEUR, pour ceux qui suivent les reports, j’aime. Leur duo batterie guitare est méga efficace, leurs paroles sont corrosives et fun, leurs morceaux donnent la pêche et l’envie de faire la fête. C’est en bref, le groupe idéal pour ouvrir pour ULTRA VOMIT.

En plus, ce soir le son est vraiment très bon. LE REPARATEUR y va à fond. Une grande partie du public apprécie et communique avec le groupe qui lui aussi communique avec le public. Bref, tout le monde communique et ça donne une ambiance fun et festive. Le public comme je l’avais pressenti s’éclate à fond sur les morceaux du REPARATEUR. Un spécial PS pour leur cover de « Société, tu m’auras pas de RENAUD SECHAN (pas HANTSON !). Le concert se termine et j’aime toujours autant LE REPARATEUR.

Bon, là c’est le moment de se questionner petit Jedi : je bouge pour aller m’hydrater ou pas – car pas sûr que ce soit très simple de revenir à ma gâche. Mais bon, l’appel de la soif est la plus forte, advienne que pourra ! Je vais tenter le coup. Ceci me permet de dire bonjour à des copains et copines qui étaient à quatre mètres de moi et auxquels je ne pouvais pas accéder, de prendre un petit coup d’air frais, voire très frais car le contraste entre la bouilloire de la salle et le froid polaire de l’extérieur est saisissant.

ULTRA VOMIT

Je ne vais pas attendre que tous les copains de la salle finissent eux-aussi de s’hydrater pour y retourner. Je ne veux pas louper une miette du début d’ULTRA VOMIT car même la mise en place des instruments et l’essai que tout va bien est un spectacle en soi et le public montre qu’il est chaud bouillant.

Les musiciens redescendent de scène, une petit musique passe quand sur l’écran, géant apparaît un message ; << Mesdames et Messieurs, veuillez patienter un instant, les musiciens testent leurs instruments >>. La température monte encore d’un cran dans la salle, ça va commencer ! La musique des dessins animés de Warner Bros retentit. Sur l’écran, il y a la présentation des musiciens à la mode Looney Tunes.

Là c’est parti ! La couleur est annoncée, avec ULTRA VOMIT, ce n’est pas seulement un groupe en live, mais un cartoon disjoncté qui se met en branle. Les musiciens sont à donf dans leur univers, ils attaquent avec des vannes pour que le public réagisse comme un seul homme. Ils vont nous expliquer les bonnes manières ce qui va susciter un mouvement de folie. Ils ont déjà bien commencé à chauffer le public en commençant par dire << Bonjour, Bour’ en Bre >> au lieu de Bourk-en-Bresse comme le lui dit une nana…. Nana à laquelle il répond : << Ha, c’est Bourk en Bresse, en fait ? Comme si il y a avait un K ? OK, mais on s’en bat les couilles ! >>. Bon il faut bien dire en même temps que c’est bien moins dangereux que d’arriver dans un Transbordeur blindé à Lyon en criant : << Bonjour Saint-Etienne >> ! Si, si, ils l’ont fait, j’étais là !!

ULTRA VOMIT

Ils attaquent par un morceau de leur dernier album en nous expliquant qu’on est tous à l’intérieur d’un chien géant. Ils alternent  anciens morceaux et morceaux de leur fabuleux dernier album.

C’est difficile de retranscrire ce qui se passe sur scène car je parlais de cartoon tout à l’heure mais c’est vraiment une suite interrompue de gags, de jeux avec le public et de jeux entre eux. Un combat virtuel organisé entre côté droit et côté gauche de la scène pour « Pipi versus Caca », un échange d’instruments entre musiciens, des échanges de chanteur… Bref, c’est un parfait bordel organisé !

Ils nous font évidement leur version de « Une souris verte ». Eh oui, le public métal est un grand enfant, il adore reprendre la souris verte avec ULTRA VOMIT ! Du coup, la scène se transforme en plongeoir d’où les gens sautent à plat ventre dans le public (petite mention spéciale à la trop mignonne licorne).

Bref, c’est une ambiance de folie totale mais toujours bon enfant.

On va avoir droit, bien-sûr, à tous les morceaux qu’on aime d’ULTRA VOMIT, sans oublier nos canards. On a chaud (trop chaud), on est naze mais on est heureux et on ne veut pas que ça se termine.

« Khamthaar » va nous rebooster un coup si tant est qu’il y en ait besoin avant qu’on finisse en beauté et à donf’ avec un petit air de MAIDEN sur « Evier metal ». Bien-sûr un concert d’ULTRA VOMIT ne serait pas un concert d’ULTRA VOMIT s’ils ne continuaient pas à faire participer le public jusqu’au bout. Ils font monter quelques personnes du public pour remplacer les musiciens sur scène pendant qu’eux descendaient dans la salle pour une photo de groupe.

En plus de faire le spectacle, ULTRA VOMIT est un putain de groupe de musicos qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. Un peu comme dans un cirque où les clowns doivent maîtriser toutes les disciplines pour arriver à faire rire. A ceux qui veulent confiner ULTRA VOMIT dans un rôle de clowns et qui ne comprennent pas le succès du groupe, je les invite à assister à un de leur concert pour comprendre. Le plus d’ULTRA VOMIT, c’est qu’ils ont compris qu’un concert ce n’est pas simplement se contenter de jouer des notes mais que c’est aussi un spectacle. Et en plus, eux le font avec sincérité et toujours une énorme banane au visage.

ULTRA VOMIT

Banane au visage peut être le mot qui va coller au public qui sort de la salle et qui se précipite au stand merch’ pour avoir un souvenir de ce moment. Les musiciens d’ULTRA VOMIT les rejoignent très vite et ces fous furieux s’empressent d’aller signer, poser, papoter avec leurs fans. Ceci est la marque d’un groupe qui a tout compris.

Voilà, un concert de plus d’ULTRA VOMIT, une cure de jouvence et de bien-être. Ils devraient vraiment être remboursés par la Sécu ! Et même, je les vois bien nous représenter à l’Eurovision Au moins, même si on termine dans les vingtièmes, on se sera éclater ! En attendant, demain ils seront à l’Olympia… qu’est-ce qui va pouvoir les arrêter ?

Un grand merci à la Tannerie, non seulement pour ce concert mais aussi pour cette grosse semaine métal qui a fait le grand écart entre le hard boogy, le hardcore et le métal joyeux. C’est quand vous voulez les copains !

NASHVILLE PUSSY

Si vous suivez le Webzine de Ti-Rickou depuis longtemps, vous savez que NASHVILLE PUSSY, j’aime vraiment. Je suis donc mega content de les revoir. En plus c’est pas loin de chez moi. Trop bien ! Pour une fois, j’ai le temps de manger tranquillement avant d’aller voir un concert et j’en profite !! Du coup, il faut quand même que je fasse gaffe pour ne pas arriver à la bourre car il y a trois groupes à l’affiche se soir et que si j’en loupe un, je vais me faire charrier grave !!

Bon, le parking est bien plein, donc à priori, le concert va être bien rempli et il y a la queue devant la porte, ce qui, normalement, signifie que je ne suis pas à la bourre. Gagné pour les deux ! Le premier groupe n’a pas commencé que la salle est déjà bien pleine donc je me glisse sans attendre dans la foule pour me placer pour les photos. Déjà, 11 LOUDER lance les hostilités.

11 LOUDER

Bon, les 11 LOUDER, c’est quatre musiciens de la région qui font du… allez on va dire, du fucking rock’n’roll. Un mélange de MOTORHEAD avec un soupçon de punk, tout ça à donf. Je suis un peu surpris, ils jouent avec un seul guitariste ! Le chanteur a posé la sienne en loges ce qui fait qu’il est plus libre pour bouger et se consacrer au chant.

Je trouve que la formule trio leur va bien. Ca déménage sévère sa mère-grand dans le poulailler ! Parfait pour mettre tout le monde dans l’ambiance. Le chanteur descend dans la foule et fait faire un circle pit au public. Ca bouge, il fait chaud !

SINNER SINNER

Je profite de la pause pour aller me rafraîchir avant l’arrivée du groupe support de cette tournée, SINNER SINNER. Si j’ai bien compris, c’est un groupe dont le chanteur vient des Pays-Bas et le reste de L.A.

Allez, c’est parti ! Et là, c’est plus compliqué pour définir le style dans lequel ils évoluent. C’est du punk, blues métal moderne. C’est bien fait, bien joué mais un peu propre pour moi, même s(ils maîtrisent très bien le live. Ils communiquent bien avec le public très chaud maintenant. Le chanteur va lui-aussi faire un tour dans la fosse au milieu du public. Perso, j’ai du mal à accrocher et à rentrer dans leur univers.

NASHVILLE PUSSY

Bon, re-pause hydratation avant de me frayer une place pour les NASHVILLE PUSSY !!! Appareil photo bien accroché ? Oui, je suis prêt. Et ça démarre comme un rouleau compresseur ! A fond la caisse, en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! La machine à grosses baffes hard boogy est en marche. RUSTY SUYS, la lead guitar part comme un Jack in the box. Elle est aux taquets, ses cheveux bougent tout seuls. Elle mérite vraiment son surnom de ANGUS féminine ! BLAINE CARTWRIGHT fait aussi le show. Il chante, joue de la gratte, donne à boire à sa femme et s’hydrate bien (bah oui, il fait chaud dans la salle !).

La bassiste BONNIE est bien en place. Elle est bien intégrée maintenant et participe au spectacle. BEN THOMAS, le batteur est lui aussi mieux que la dernière fois où j’ai vu le groupe. Il tape comme si sa vie en dépendait.

La set list est composée de morceaux de leurs différents albums. C’est une arme très puissante qui agit sur le public chaud comme la braise qui bouge, chante et s’éclate…. Même un peu trop en ce qui concerne une poignée de jeunes qui se croient à une soirée punk ou black métal, mais à part ça, l’ambiance est mega bonne. Il faut dire que NASHVILLE PUSSY ne laisse pas de temps mort ! Et il faut le dire, avec des brûlots comme « Piece of ass », « Go to Hell » ou « Pussy is not a dirty world », c’est normal !

BLAINE a soif. Il attrape son chapeau pour boire dedans et arrose le public de bière ! C’est sans compter sans RUSTY qui recrache à longs jets le JACK que BLAINE lui verse dans la gorge !

L’ambiance ne retombe pas après le rappel et les NASHVILLE PUSSY terminent en apothéose avec « Go Motherfuckers, go ! » qui clôture un set ultra-vitaminé et rock’n’roll. Les NASHVILLE PUSSY ont une fois de plus prouvé qu’ils étaient encore et toujours des putains de bêtes de scène, pas émoussés pour un sou. Le publique sort de la salle, un sourire banane aux lèvres. Direction le stand merch’ ou le bar ? Les deux !!! Eh oui, il faut bien un temps de décompression après une telle baffe !!

Un grand merci à la Tannerie pour nous avoir permis de vivre ce moment !! Et long live rock’n’roll my friends !!!!

HELLECTROKUTTERS

L’an dernier, j’ai découvert ce fest un peu par hasard… Heu par hasard, je veux dire que les STICKY BOYS y jouaient ! J’ai tellement apprécié ce fest en plein milieu d’un village, juste derrière l’église, que cette année j’ai suivi leur programmation. C’est un fest sur deux jours et ce dimanche, il y a HELLECTROKUTTERS ! Donc, pas de discussions, en route pour le Doubs.

C’est encore plus facile quand tu connais. Tu sais où c’est et où te garer. Bon, j’avoue, même avec tous ces atouts, j’arrive à la bourre pour le premier groupe… Ou pas car eux aussi sont un peu en retard. Je suis donc raccord ! Trop bon sur ce coup-là !! Les gars, déposez un brevet, vous allez faire fortune avec des mecs comme moi ! En plus, je tombe sur les HELLECTROKUTTERS qui montent leur stand de merch’. Ils me rassurent en me disant que d’après le running order, ils passent avant-derniers sur scène. Ouf, je ne vais pas partir comme l’an dernier à 2h du mat’.

PDF

Je les laisse tranquille et pendant que le premier groupe se prépare, je me dirige vers la buvette. Ben quoi, il faut bien prendre des forces avec la potion magique des fest !!! Heu non, pas la bière bien que (la Bellenium quel régal)… la merguez frites, le régal des diététiciens !!

Allez, c’est parti pour les PDF. Du punk de chez eux une avec des textes rigolos (quand tu n’as pas de 4×4, of course – mais allez écouter ce qu’ils font et vous comprendrez). C’est jeune, c’est punk mais bon, ça fait passer la merguez !!

Première pause hydratation et le second groupe de la soirée arrive déjà. Découverte totale pour moi les VENDANGERS. C’est du fucking rock’n’roll et c’est bien ! Les morceaux sont cool et dépotent bien, la voix est parfaite pour ce genre de compos. Le groupe a la pêche et une bonne présence scénique. Leur set n’est composé que de compos en plus ! C’est ça que j’aime dans les fest : découvrir des jeunes groupes qui n’ont pas encore de LP. Et là, c’est bonne pioche ! Un groupe à suivre.

VENDANGERS

Bon le set fini, arrive le moment où je me réfugie au bar. Comme l’an dernier, c’est le moment du tribute band de la soirée. Et les heureux gagnants sont un tribute aux ROLLING STONES. Heureux ou pas d’ailleurs car même si on ne fait pas de report sur les cover bands, là je vais trouver le temps long, voire très, très long !!! C’est plutôt du niveau baptême du petit dernier que grande scène d’un fest !! Comme l’an dernier, l’attente va être longue. Je souffre. J’hésite à aller jouer sur l’autoroute mais elle est trop loin !!!

Bon, mon calvaire prend fin. Et maintenant la question qui tue : qui passe maintenant ? Yes, les HELLECTROKUTTERS se préparent ! Ouf ! Il est plus de minuit et j’aurais eu du mal à tirer une plombe de plus.

HELLECTROKUTTERS

La musique se fait plus forte, les HELLECTROKUTTERS montent sur scène, yes !! Et ça part plein pot. Ils ne sont pas là pour faire bonne figure mais pour nous délivrer leur putain de fucking rock’n’roll !!! Ils sont déchaînés et démarrent comme un Jack in the box. Le guitariste ne tient pas en place, c’est un vrai dingue. Une fois sur scène, il se livre à 200% ! BUTCHO est, comme toujours, royal. Que ce soit scéniquement ou vocalement. Le batteur et le bassiste sont eux aussi à donf’.

Leurs morceaux font oublier au public, encore présent en bon nombre, l’heure tardive. Comment penser à l’heure qu’il est quand tu as les cheveux qui bougent tous seuls et que tu fais le kangourou ?!! Les morceaux te pénètrent des pieds aux cheveux et te font chanter les refrains. Ca valait le coup d’attendre ! Leur show est vraiment top. Le public est aux anges et moi je prends encore une fois une grosse, grosse baffe.

Ouah, je n’ai pas vu le temps passé. Le trou noir du concert tueur a frappé. Allez, c’est déjà fini. Il est au moins 1h30 du mat’. Je suis désolé pour le dernier groupe mais là, je ne suis plus en état… d’autant plus que j’ai encore pas mal de route à faire. Donc le temps de dire au revoir aux copains et de remercier HELLECTROKUTTERS pour ce concert et hop, même plus là !!

Conclusion 

Ce fest est méga sympa mais mettre un tribute band en plein milieu de l’affiche, ce n’est vraiment pas une bonne idée. En début ou en fin, ce serait plus pertinent. C’est bêta de faire venir des groupes de loin pour que la majorité du public n’en profite pas car ils commencent trop tard… Encore que cette fois, les gens sont bien restés pour HELLECTROKUTTERS.

Voilà, maintenant c’est « long way to the top if you want rock’n’roll » !!!

NO ONE IS INNOCENT

Alors que certains sont en Italie pour le Frontiers Festival, que d’autres sont en route pour voir ECLIPSE en Allemagne (report à venir), moi je vais moins loin. Ma destination est Villeurbanne et le Transbordeur pour une soirée qui unit punk, rock et métal. Si, si, c’est vrai !!

Et en plus, j’ai hâte. Hâte de revoir les NO ONE IS INNOCENT et hâte de voir ULTRA VOMIT avec les morceaux de leur nouveau bébé « Panzer surprise » qui est sortie hier !!!

Bon, j’ai du bol, je suis dans l’une des dernières voitures à pouvoir se garer sur le parking. A 18h !! Le parking est full, ce qui veut dire qu’il va y avoir du people. Ouverture des portes rapide et effectivement, il y la foule des grands jours pour cette affiche.

LE REPARATEUR

Je suis prêt pour l’arrivée du REPARATEUR sur scène. J’avais bien aimé ce groupe composé d’un batteur et d’un guitariste chanteur lorsque je les avais vus en live. Et là, je ne vais pas être déçu. C’est énergique et ça fonctionne. Leur set est plein d’humour, leur musique est très efficace.

Ils vont nous donner un set très apprécié par le public de service de plus en plus présent.

Allez, c’est la pause… et la queue pour manger un méga hamburger au Food Truck posé dans la zone fumeur. Heu, j’ai cru que je n’allais pas y arriver !

Bon, engloutissage rapide du sandwich et retour pour le début de ULTRA VOMIT. L’écran géant nous met dans l’ambiance de leur nouveau CD en présentant le groupe comme des personnages de cartoon… mais un cartoon où Warner Bross aurait copulé avec Tex Avery un soir de beuverie extrême !

ULTRA VOMIT

Allez, c’est parti pour du métal disjoncté et carrément barré humour de potaches. Et ils le font à merveille ! Musicalement, ils jouent grave. Les morceaux sont variés (et non avariés !), les styles métal, hard, thrash, heavy, moderne et indus sont représentés, les paroles sont méga délires. En plus, le groupe est à donf’ dans le show. Ils maîtrisent grave l’humour et l’auto-dérision.

Leurs morceaux te mettent une putain de patate et te collent une banane sur les lèvres. Ils font participer un max le public à cette fête (public très, très nombreux. Le Transbo est blindé). Un bon nombre de spectateurs est venu pour eux. Ils connaissent les paroles par coeur, même ceux de l’album sorti hier !! Ils se prêtent avec avidité aux jeux du chanteur. « Allez, tous le signe du métal, les doigts en l’air !! ». Ils font même monter un spectateur avec un masque de panda sur scène avec eux.

Bref, la salle bouge, saute, chante les nouveaux morceaux comme les anciens avec le même entrain. Ils font même un circle pit sur ‘La Ch’nille » ! Moi, je suis en plein délire comme devant un dessin animé qui aurait une bande son métal. Je me régale de leurs paroles et je manque de me faire pipi dessus de rire. Ouah, par les temps qui courent, un concert d’ULTRA VOMIT, c’est un anti-dépresseur puissant qui devrait être remboursé par la Sécu. Putain de prestation !!

Bon allez, j’ai besoin d’air frais, moi ! La zone fumeur est blindée de chez blindée. Il y a du monde partout. Le stand merch’ d’ULTRA VOMIT est pris d’assaut. Ils sont dévalisés de leur dernier album et quand j’arrive, ils ont déjà tout vendu ! Tu m’étonnes !!

Retour dans la salle. Je suis méga content qu’il y ai un crash barrier, moi, car j’ai dans l’idée que ça va bouger très très fort ! Tiens, plein de gens montent sur scène… C’est l’équipe de Mediatone ! ERIC prend le micro pour nous dire que Mediatone fête cette année ses vingt ans et que c’est la fête (et ça se voit !!) et qu’ils sont heureux de voir TAGADA JONES ce soir – qu’ils ont fait jouer il y a bien longtemps – pour cet événement.

TAGADA JONES

Allez, le temps que les gens descendent de scène ou se posent sur les côtés car si la salle est blindée, les loges sont aussi bien remplies par les copains des groupes et de Mediatone !

Ce soir, un vent de folie festive plane sur le Transbo.

Et c’est parti ! TAGADA JONES attaque et la piscine est ouverte !!!Pour ceux qui ne comprendraient pas, la piscine c’est la foule sur laquelle certains se laissent porter par la vague. Ca bouge grave ! Le public est chaud bouillant et rentre dans leur musique comme un seul homme… ou femme !!

TAGADA, ça envoie le bois et en plus le son est méga fort. Les paroles sont engagées. Les musicos sont déchaînés et ça bouge aussi méga grave sur scène !

TAGADA, ça envoie le bois et en plus le son est méga fort. Les paroles sont engagées. Les musicos sont déchaînés et ça bouge aussi méga grave sur scène !

Heu moi, même si j’apprécie les parole et l’énergie, j’ai toujours du mal avec eux. Trop punk pour moi probablement. Et putain, le son est vraiment méga fort ! Donc soit ils jouent fort, soit je suis trop vieux !… Non ? Bon, ils jouent fort, alors !!!

Conclusion, je n’accroche toujours pas à TAGADA JONES mais c’est juste une question de goût. En tout cas, repli stratégique en zone fumeur pour suivre la fin du set. On entend bien de dehors !!!

Petit tour au stand merch’. Il y a toujours autant de monde sur celui d’ULTRA VOMIT et ça achète à tout va de beaux T-shirts bien funny !!

NO ONE IS INNOCENT

Retour dans la salle pour le dernier groupe de la soirée. La salle n’a pas désempli et est chauffée à blanc, prête à exploser pour les riffs et paroles de NO ONE IS INNOCENT. L’écran géant affiche la pochette de « Propaganda ».

Et c’est parti ! Ils débarquent comme des boulets de canon sur scène. Ils attaquent fort avec « Djihad propaganda ».

Bien-sûr, KEMAR, le chanteur annonce la couleur : « On est les NO ONE IS INNOCENT et on fait du rock ! ». Il bouge partout, saute, il a une énergie de barge ! Les autres ne sont pas en reste non plus. Ouah, quel début de set, ça dépote ! En plus, leurs textes engagés prennent une toute autre dimension entre les deux tours de cette présidentielle. Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ils sont bien bien à gauche, anti-raciste et anti-faff, dans le même esprit que TRUST… en plus métal.

Les gens dans le public sont comme des dingues, mais ça reste bon enfant. Les titres s’enchaînent et le tout dégage une putain d’énergie. Le chanteur s’offre une baignade dans le public qui le ramène jusqu’aux barrières pour qu’il remonte sur scène. J’ai même failli prendre ses pieds dans la tronche, moi ! Dangereux de prendre des photos, lol !!

L’ambiance monte d’un cran quand le public reprend en choeur un couplet qui dit que la jeunesse emmerde le Front National. La ferveur est telle que lorsque le morceau est fini, le public reprend a capella le couplet – ou le slogan, selon les points de vue – majeur tendu bien haut. Vu de la scène, c’est impressionnant. 

Allez, c’est reparti. Les morceaux s’enchaînent jusqu’à ce que KAMAR explique qu’ils ont une tradition de ne pas finir les concerts tout seuls. Ca veut dire « Les copains, montez sur scène !! ». Il a d’ailleurs à peine le temps de le dire que le public se précipite pour le faire… jusqu’à ce que la sécurité dise stop. Les musiciens des autres qui ont été aussi appelés se joignent à la fête et comme d’hab’, c’est un gros bordel sur scène et les NO ONE kiffent grave. Le public aussi. Trop top !

Bon allez, tout le monde redescent, sauf le groupe bien-sûr. On est presque vers la fin. « Charlie » retentit. J’adore ce morceau en live, il me file des frissons, des larmes, bref de l’émotion. Le groupe y met tout ça dedans : leurs tripes, leur colère. Comme le faisait TRUST en d’autres temps – du temps où BERNIE ne venait pas sur scène un bob sur la tête pour chanter en dilettante mais qu’il le faisait avec ses couilles !). Bref, du rock revendicatif. En plus, ils font le morceau avec les TAGADA JONES qui sont venus les rejoindre sur scène avec eux.

NO ONE IS INNOCENT

Allez c’est fini. Waouh, quelle baffe ! Et quel groupe ! En live, c’est terrible. Putain de concert, j’ai bien fait d’être là, moi !!

Un énorme merci à Mediatone et un bon anniversaire des 20 ans les copains, en espérant que l’on puisse refaire ce type de soirée au plus vite !

NEW MODEL ARMY
  • Tu vas à un concert ce soir ?
  • Oui !!
  • Tu vas voir quoi ?
  • NEW MODEL ARMY !!
  • Heu… New Model quoi ???
  • NEW MODEL ARMY !!!
  • Heu… C’est pas un groupe punk new wave ?
  • Non, c’est un groupe rock anglais avec des petits côtés punk mais très rock. Et leur dernier CD est très bon.

Voilà comment ça a commencer. Bon, c’est vrai que je n’ai jamais trop approfondi ce groupe, mais vus leur longévité et leurs fans absolus, je pense que c’est à voir. Donc je ressors mon GPS et direction le Kao à Lyon ! Vous allez vous dire : « Mais pourquoi un GPS vu le temps que tu passes là-bas ? »… Ben voilà, Ti-Rickou aime les concerts à Lyon, mais Lyon ne lui rend pas la tâche facile !

J’apprends qu’il y a une première partie. Youpi ! 

Allez, ALEX MOONS lance les hostilités… Heu… commence à  heu à jouer. Et ça part tout doucement… Un guitariste et une chanteuse. Re-heu, c’est calme ! Bon, le deuxième titre est un peu plus énergique (un peu, il ne faut pas exagérer non plus !). Bon voilà, j’ai vu et perso, ça ne me plaît pas du tout. Je dirais même que ça me laisse sans voix (j’en vois qui rigole !). Le risque si je reste, c’est que je vais m’endormir. Mais heureusement, il y a le bar.

NEW MODEL ARMY

Allez, ça va être court. Et leur set et le changement de plateau (il n’y a presque rien à enlever à part un drap sur le matos de NEW MODEL ARMY).

Et c’est parti pour NEW MODEL ARMY. D’entrée de set, je suis surpris, mais surpris dans le bon sens. Je m’attendais à une musique plus punk new wave. Le son est quand même très rock. Cà joue méga bien et je rentre très vite dans le concert.

Bien-sûr, je suis un des rares à ne pas connaître les morceaux par coeur car le public est constitué de fans et même de fans de la première heure.  

NEW MODEL ARMY

Pour ma part, je trouve les morceaux du dernier album plus dans mon goût, plus rock tendance – voire même limite – hard (si, si !!) J’apprécie aussi certains anciens morceaux, dont un dont il faudra que je trouve le titre (il me fait penser à l’hymne nordiste).

Les musicos ont bien-sûr une grande habitude du live et beaucoup de charisme. L’ambiance, dans un Kao bien rempli est très bonne. Bref, du bonheur !

Du coup, je suis très content d’avoir un rappel. Eh oui, c’est possible et je suis même bien content d’être venu car en live, NEW MODEL ARMY c’est vraiment très bon.

La lumière se rallume, c’est fini. Il n’est même pas trop tard. J’ai donc le temps de passer au merch’ pour me prendre le petit dernier. Quand je vous dis que j’ai aimé !!

Bien-sûr, un grand merci à Base Productions et à Roger pour cette soirée !