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WEATHER SYSTEMS à la Machine du Moulin Rouge

WEATHER SYSTEMS à la Machine du Moulin Rouge
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Et on reprend la route ! En effet, sitôt posés mes valises et mon fourgon aménagé, je reprends mon périple musical mais en direction de Paris et en train cette fois-ci. J’ai à peine le temps de poser mes affaires dans un hôtel sympa à Bastille qu’il est déjà l’heure de partir. Le concert de WEATHER SYSTEMS est annoncé à 19h à la Machine du Moulin Rouge.  

Sauf que, comme d’habitude, j’ai mal calculé le temps de trajet en métro. Du coup, le temps que j’arrive, le premier groupe a déjà fini. Bref, c’est l’entracte. Le rédac’ chef va me faire un de ces sketchs !

Je discute un peu et les gens me disent que le premier groupe s’appelle HAUNT THE WOOD, que c’est un groupe anglais qui fait du Rock Folk progressif et qui a deux albums à son actif. Voilà tout ce que j’ai réussi à avoir comme infos, mais il semblerait que c’était bien.

C’est la première fois que je foule le sol de la Machine du Moulin Rouge depuis que la salle a pris ce nom (pour ceux qui s’en souviennent, elle s’appelait la Loco). C’est une salle que j’avais pas mal fréquentée à l’époque où je travaillais pour Rocktime. J’y avais vu ANGRA pour leur premier concert en France et FM avec en invité spécial GLENN HUGHES, concert absolument génial soit dit en passant.

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WEATHER SYSTEMS à la Machine du Moulin Rouge

Ce soir, hasard du calendrier, il y a ARENA qui revient jouer sur Paris dans une autre salle. C’est dommage parce que les spectateurs ont dû faire un choix entre ce concert et celui de WEATHER SYSTEMS. Dur dilemme.

Mais revenons à nos moutons : WEATHER SYSTEMS, c’est le nom d’un album d’ANATHEMA, le groupe de Rock Prog’ des frères CAVANAGH. Après leur arrêt suite à des difficultés financières dues au Covid, on ne pensait plus entendre parler d’eux. Mais Danny CAVANAGH, le guitariste, et Daniel CARDOSO, le batteur, ont monté WEATHER SYSTEMS, le groupe, qui est une espèce de continuité du travail effectué précédemment par ANATHEMA. Vincent CAVANAGH ayant dû arrêter de chanter suite à des problèmes de santé, c’est désormais Danny qui reprend l’intégralité du chant. Ce dernier nous rassure d’ailleurs d’entrée de jeu en nous disant que son frère va bien et qu’ils sont toujours soudés.

Lorsque le groupe arrive sur scène, je retrouve un Daniel méconnaissable. Il parle d’ailleurs de sa transformation physique pendant le concert et nous dit qu’il a traversé des moments difficiles ponctué d’un « foutu Covid !». Le groupe attaque d’emblée avec une carte gagnante, le morceau « Deep », qui est l’un des titres les plus appréciés d’ANATHEMA. Le public est direct accroché, aux anges.

WEATHER SYSTEMS enchaîne avec 3 titres de leur album « Ocean without a Shore » sorti en 2024 qui puise indéniablement dans les racines d’ANATHEMA. C’est donc après « Still Lake », « Synaesthesia » et « Do Angels sing like a Rain ? » qu’on retrouve un petit cover d’ANATHEMA, « Springfield ». Danny utilise un vocodeur sur certains titres et avec l’ajout de la seconde vocaliste, c’est purement magnifique. En plus, les titres ont été réadaptés pour sa voix.

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Sur scène, Daniel CAVANAGH est accompagné bien sûr de Daniel CARDOSO à la batterie, mais aussi d’André MARINHO, le bassiste et de Soraia SILVA au second chant. Il cherche la connexion avec son public, l’enjoint à chanter (il nous parle en français). Il est dans le partage alors qu’il doit gérer doit gérer la guitare, le clavier et surtout sa voix.

Je suis heureux de pouvoir apprécier quelques classiques du passé, comme le magnifique « A Simple Mistake » ou « Closer » que le groupe nous propose avec un arrangement différent et sans vocodeur. DANNY nous explique qu’il n’était pas sûr de pouvoir chanter cette chanson que VINNIE chantait toujours mais que c’est lui qui lui a dit de ne pas s’inquiéter et d’être lui-même.

Il y a quand même des trucs qui me gênent dans ce concert : le son de la batterie est un peu trop fort, il y a des sons un peu électro (donc sur bandes) et ça aussi c’est un peu fort. J’avoue pour ma part que je ne peux m’empêcher de faire un comparatif entre la voix de VINNIE qui est fabuleuse et pleine d’émotion et la voix de DANIEL. C’est quand même un poil moins bien. De la même manière, si la seconde vocaliste s’éclate, qu’elle apprécie d’être sur scène et qu’il y a une bonne complicité avec le reste du groupe, je suis obligé de la comparer avec la chanteuse d’ANATHEMA qui m’émouvait avec ses tremolos fabuleux et l’émotion dans sa voix. Et puis, il y a les lumières… encore des lumières blanches. Heureusement qu’il y a un peu de bleu franc qui s’y mêlent parce que sinon, impossible de prendre des photos correctes.

Le concert est désormais bien avancé et le groupe nous enquille « Intouchable, part 1 » et « Intouchable, part 2 » d’ANATHEMA. On peut dire que sur ce rappel, on est dans une grande fresque qui s‘enchaîne avec « Intouchable, part 3 », la continuité créée par WEATHER SYSTEMS.

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Ils finissent avec « Fragile Dreams » d’ANATHEMA et c’est du délire. Ce morceau est tellement plein d’énergie, d’émotion… C’est vraiment la quintessence de ce qu’était ANATHEMA. Toute la salle est en liesse.

Rideau. Pour ma part, j’ai passé une super soirée. Dommage que le groupe ne soit pas descendu au merch’ après. En sortant de la salle, j’ai vu pas mal de gens attendre vers le tour bus. Je suppose qu’il leur a fallu un peu de patience.

Un grand merci à Garmonbozia pour cette soirée !

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CHTIROCK FESTIVAL 2025

CHTIROCK FESTIVAL 2025
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Si vous suivez mes pérégrinations, vous savez que j’étais hier aux alentours de Clermont -Ferrand. Je prends la route un peu tard, le temps de transmettre mon report précédent et de manger un bout. Tout se passe à peu près bien jusqu’au moment où j’arrive sur Paris (passage obligé) sous un déluge de grêle. Bref, comme on pouvait s’y attendre, la ville est complètement paralysée par les bouchons. Dieux du Metal, vous ne pouviez pas faire en sorte que la météo ne se ligue pas contre moi cette fois-ci ? Je finis par arriver à sortir de Paris pour me retrouver… à Versailles, juste devant les portes du Château… Hum, là y’a gourance ! Merci mon GPS fou ! Bref, je vous en passe et des meilleures et c’est donc après plus de 8h de route que je finis par arriver à Barlin, petite ville du grand Nord de la France pour assister au ChtiRock Fest.

Vu le retard accumulé, adieu les 4 groupes du tremplin de sélection du Raismes Fest, Adieu aussi CASSIDY PARIS mais, outre que je l’ai vue il y a quelques jours à Milan, je ne suis toujours pas fan de cette chanteuse qui, à mon avis, surjoue et se met trop en avant au détriment de la musique. Je sais, je suis méchant mais après autant de galères, je ne suis pas de la meilleure humeur. Adieu surtout, THE GEORGIA THUNDERBOLTS. Là, j’ai de très gros regrets parce que d’une part, c’est un groupe qui ne joue que très rarement en Europe et parce que, d’autre part, si je m’en tiens aux échos que j’ai eu de ce groupe sudiste, c’était vraiment très bien. Le seul reproche que j’ai entendu est que le son était très fort et un poil trop Metal, ce qui est bizarre pour un groupe sudiste.

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HAREM SCAREM
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HAREM SCAREM – CHTIROCK FESTIVAL 2025

Bref, vous l’aurez compris, je dois me « contenter » de la tête d’affiche : HAREM SCAREM.

Et dès leur arrivée sur scène, je retrouve l’espèce de magie qui me fait les aimer. Les HAREM SCAREM ont la banane et, même s’ils ont l’air super fatigués, ils nous montrent qu’ils sont contents d’être là.

Sans trop de surprise, la set list est globalement la même que celle du concert au Frontiers et on reprend les mêmes tubes. On a « The Death of me », le morceau avec CASSIDY PARIS qui vient en renfort, « Boy without a Clue » où PETE LESPERANCE reprend le chant, « Sentimental Blvd » où c’est KRISTIAN FYR qui s’y colle. J’ai l’impression que HARRY HESSE a un problème avec sa voix et ça pêche un peu. J’ai eu la chance de pouvoir discuter un peu avec lui après le concert et il m’a dit qu’il était malade, ceci expliquant cela. D’où l’importance d’avoir des mecs qui font les chœurs et qui chantent. Le bassiste MIKE VASSOS a d’ailleurs repris « Summer of 69 » de BRYAN ADAMS.

HAREM SCAREM, c’est un super groupe. Outre qu’ils sont tous d’un très haut niveau, ils sont menés par HARRY HESS, le chanteur et un PETE LESPERANCE qui, lui, est un super guitariste avec un sens inné de la mélodie et une facilité à jouer déconcertante. Je me rappelle d’une conversation avec CHRISTOPHE GODIN où il m’avait dit être un fan absolu de lui et en le voyant sur scène, je comprends encore plus pourquoi.  

Le groupe a toujours la même super aisance sur scène du groupe et comme je l’ai déjà dit, le plaisir qu’ils ressentent à être là transpire dans leur attitude : ils sont là, ils bougent, ils discutent entre eux. Je pense que comme c’est un groupe qui tourne très très peu en Europe, et que, cerise sur le gâteau, c’est la première fois qu’ils jouent en France, ils profitent du moment… pour notre plus grand plaisir. Personnellement, je m’éclate comme un petit fou !  En plus, on n’est pas trop tassés.

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HAREM SCAREM – CHTIROCK FESTIVAL 2025

A ce propos, je trouve vraiment dommage qu’une asso qui se bouge le cul comme ça ne soit pas récompensée à la hauteur de son mérite par la fréquentation. On n’est clairement pas à ce qu’elle aurait dû être. C’est bizarre d’ailleurs car le ChtiRock Fest fait partie d’un réseau avec le Raismes Fest et le Bully on Rocks. Là, on n’est peut-être même pas 300 personnes, ça fout les boules. En plus, on m’a dit qu’un certain nombre de gens sont partis après le groupe sudiste.

Le public est plutôt composé de quinquagénaires et plus. Certains sont même bien âgés et ils ont apporté leur siège portable. Pour moi qui n’aie jamais vu ça, c’est super surprenant et même temps c’est très sympa. De toute façon, les gens du Nord sont vraiment sympas, tout le monde se parle. En plus, la bière est bonne et on peut se régaler de plats locaux ! Que demander de plus ?!

Bon, il y a quand même aussi pas mal de fans devant la scène, des gens qui connaissent très bien les morceaux et qui reprennent les refrains en chœur.

Le concert malgré ses 18 morceaux file à toute vitesse et je ne vois pas le temps passé. Après un « Chasing Euphoria » issu de leur tout dernier album éponyme, ils quittent la scène sur un « No Justice » d’anthologie. Même si HARRY HESS a la voix en vrac, il la pousse et tient la note à tel point que je me suis dit qu’il allait se casser les cordes vocales ! Chapeau !

Après le show, PETE et HARRY sont venus se mêler au public, ils ont posé et fait des dédicaces. Ils sont super sympas et je pense qu’ils sont profondément sincères dans leur approche du public. Je crois que ces gens-là, qu’ils soient devant 5.000 ou 50 personnes, c’est pareil pour eux. Ils montent sur scène pour le plaisir. 

Pour ma part, j’ai eu plaisir a déambuler à travers les multiples stands du festival et mon porte-monnaie s’en rappelle un fois encore ! Un énorme merci au ChtiRock Fest, je reviendrai mais, cette fois-ci, je prévoirais une marge d’une journée pour venir !

Allez, demain je veux visiter Arras donc je repars me coucher sans trop tarder. La musique, c’est génial mais liée à une petite note de tourisme, c’est un top !

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TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art

TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art
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Nouvelle soirée au  Monster’s Art de Fréjus, avec comme toujours une programmation éclectique. Ce soir, ce sont trois groupes (SALOME, AMON SETHIS et TITAN) que je découvre en live, et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun a su imposer son univers.

SALOME ouvre les hostilités. Originaire de Montpellier, le groupe, actif depuis plus de 25 ans, évolue dans sa formation actuelle depuis 2017. Leurs influences ? MARILLION, PORCUPINE TREE, RUSH, STEVEN WILSON ou encore FAITH NO MORE pour ne citer qu’eux.

Le set est mélodique, ponctué d’envolées techniques bien senties. SALOME nous invite dans un voyage sonore oscillant entre ambiance planante et énergie brute.

Une belle entrée en matière, même si certains passages m’ont paru un peu hermétiques. Merci à Cyke, Chris, Rob et Fred pour cette prestation immersive.

Place ensuite à AMON SETHIS qui débarque sur scène avec une intro soignée nous plongeant d’emblée dans l’ambiance de l’Égypte antique.

La première partie du set est centrée sur leur dernier album, « Dawn of an Apocalyptic World », sorti en février. Julien, au chant, impressionne par ses envolées lyriques et sa capacité à nous immerger dans l’univers narratif du groupe, centré sur le quatrième volet de leur saga musicale.

La deuxième partie du show explore leur album « The Queen with the Golden Hair » (2020), avec un détour par leur tout premier opus via le morceau « Pyramidion ». Le tout est solide : des rythmiques accrocheuses, des mélodies bien construites, et une harmonie générale qui a su me surprendre agréablement. Mention spéciale à Rob, bassiste de SALOME, qui a remplacé Laetitia avec brio sur ce set.

La soirée se conclue avec TITAN, véritable bulldozer scénique. Les Basques nous prouvent une fois encore que c’est « dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ». Rythmiques tranchantes, duo basse/batterie implacable et un chanteur charismatique : tout est là. Leur retour est tonitruant, porté par leur album « Palingesia » (2021) et quelques nouveaux titres bien prometteurs comme « Prométhéen », « Demiurge », « Cernés par les ruines » ou « Gambit ».

Le set débute fort avec « La loi du Metal », extrait de leur tout premier EP sorti en 1986. Le morceau a traversé les années sans perdre de sa puissance. S’enchaînent ensuite des titres issus de « Palingesia » et quelques pépites de leur prochain album. Malgré le poids des années, TITAN n’a rien perdu de sa force de frappe.

En guise de conclusion, ils nous offrent une reprise de « Maître du Metal » du groupe KILLERS, emblématique du patrimoine Metal français. Une soirée comme on les aime !

Un grand bravo à Philippe et Sandrine pour cette organisation toujours au top au Monster’s Art, et un immense merci aux groupes pour cette superbe soirée.

SALOME


AMON SETHIS


TITAN

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 1

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
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Quelle joie de revenir en Italie pour l’édition 2025 du Frontiers Rock Festival ! Je n’ai pas pu m’empêcher de profiter un peu en amont des joies de l’Italie et c’est après une nuit revivifiante dans le Val d’Aoste que j’arrive au moins deux heures avant le début du fest à Trezzo sull’Adda, commune proche de Milan. Il faut dire que je connais bien l’endroit pour avoir déjà fait deux Frontiers Fest, dont le dernier d’avant le confinement. En plus, j’aime beaucoup le Live Club.

Comme je m’y attendais, je retrouve plein de copains français qui ont fait comme d’habitude le déplacement mais je retrouve également des copains italiens rencontrés lors des précédentes sessions. Comme vous l’aurez compris, le Frontiers, c’est une grande cousinade !  

Après toutes ces retrouvailles, je file me mettre en position pour les photos. En fait, on est pas mal de photographes et c’est donc pas groupes de 10 que nous pouvons entrer dans le pit pour deux titres. Ca ronchonne un peu dans les rangs mais il faut bien que tout le monde puisse relayer l’évenement donc go !

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
FANS OF THE DARK
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FANS OF THE DARK – Frontiers Rock Festival 2025

14:45 – C’est FANS OF THE DARK qui a la tâche difficile d’ouvrir le festival. Je ne connais pas du tout ce groupe mais j’avoue d’entrée de jeu que c’est une bonne découverte. Ce groupe suédois nous envoie un Hard Rock mélodique très sympa. C’est plein de bonne humeur, classe et élégant en même temps. Je suis un peu surpris par l’apparence du chanteur ALEX FALK qui fait visiblement partie de cette génération où on mélange les sexes et les tenues, mais je ne mets pas longtemps non plus à m’y habituer d’autant plus que le chant est rempli d’émotion et de sensibilité.

C’est énergique et c’est mélodique. Bref, une belle surprise. Ils nous font une reprise d’un titre de BALANCE, « In for the count », qui est un des plus grands classiques de l’AOR. Et là, j’avoue qu’on est tous restés sur le cul tellement c’était bien. Belle prestation pour une ouverture.

15:35 – Le groupe suivant, ART NATION, est suédois lui-aussi. C’est un groupe de Hard Rock Mélodique mais un poil plus Heavy que le groupe précédent. Ils ont la pêche, leurs refrains sont accrocheurs. En plus, ALEXANDER STRANDELL, le chanteur a une belle voix ainsi qu’une belle présence scénique. Leur musique est composée de ballades puissantes. Les riffs sont tranchants, les rythmes sont entraînants et le groupe communique bien avec le public. L’alchimie entre les membres de ART NATION est palpable et c’est agréable.

Dommage que le son ne soit pas au RDV car on n’entend pas bien le chanteur. Je suis un peu déçu du coup surtout après avoir lu la chronique de leur album  » The Ascendance » qui vient de sortir. Mais ce n’est en aucun cas la faute du groupe qui nous délivre un set plein d’énergie.

Ce son problématique va malheureusement continuer après… Je finis par me mettre en retrait en espérant entendre un peu mieux de plus loin. Quant aux photos, je n’en ai aucune car au moment de leur set, il y a eu un couac avec l’accès au pit. Le temps de rétablir le problème, c’était trop tard.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
SHAKRA
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SHAKRA – Frontiers Rock Festival 2025

16:25 – C’est maintenant au groupe de Hard Rock suisse SHAKRA de monter sur scène. Je les ai déjà vus mais pas dans cette « nouvelle » config’ vu que c’est l’ancien chanteur, MARK FOX, qui est revenu il y a quelques temps déjà. Le groupe s’apprête à fêter ses 30 ans de carrière avec pas moins de 13 albums à leur actif.  

Aujourd’hui sur la scène du Frontiers Rock Fest, ils sont fidèles à eux-mêmes et nous assènent un set bien rentre-dedans avec leur son bien à eux entre le Hard Rock et le Heavy Metal. Leurs influences sont toujours perceptibles (KROKUS, WITHESNAKE, une touche d’AC/DC aussi) et je trouve toujours ce mélange réussi entre des sonorités plus anciennes et d’autres plus modernes.

Les SHAKRA ont la pêche et ça riffe méchamment devant un public qui accroche bien à leur musique. En clair, ça joue, c’est du Shakra ! 

BONFIRE – Frontiers Rock Festival 2025

17:25 – Il est maintenant temps pour les Allemands de BONFIRE de nous montrer ce qu’ils savent faire. Je me demande personnellement pourquoi ils continuent à s’appeler BONFIRE vu qu’il n’y a plus aucun des anciens membres dans le groupe. Il semblerait que ce soit une mode dans le monde du Rock et du Metal mais, pour en avoir discuté avec pas mal de potes, c’est une pratique qui n’est pas forcément appréciée par tout le monde.

Le dernier album de BONFIRE, « Higher Ground » a reçu de bonnes critiques. En plus, je les ai déjà vus scène, en première partie de ZZ TOP pour la tournée « After Burner » à Paris Bercy. Je sais donc (ou plutôt, je pense savoir) à quoi m’en tenir.

Sauf que là, c’est la cata ! C’est bourrin, ça ne me plait plus du tout ! Je vois pas mal de gens qui comme moi sont déçus et se barrent ! Ca n’a tellement rien à voir avec ce que je connaissais que je me demande même comment ils continuent à tourner. Je le dis et je le redis, ce show est une grosse, grosse déception.

HONEYMOON SUITE – Frontiers Rock Festival 2025

18:45 – Voici le moment que j’attends avec impatience et qui a lui seul aurait suffit à me faire déplacer jusqu’à Milan : HONEYMOON SUITE monte sur scène ! Ce groupe canadien, ça fait presque 40 ans que je veux les voir. C’est un groupe qui est rare sur scène (encore plus rare que HAREM SCAREM, c’est pour dire !) et là, j’ai enfin cette opportunité. J’ai du mal à y croire !

Et d’entrée de jeu, c’est une tuerie ! JOHNNIE DEE a toujours la même voix et le groupe nous assènent leurs hits en puissance. De « Burning in Love  » à « New Girl Now », ça joue vraiment. Le public ne s’y trompe pas, il sait qu’il est là où il fallait être en cette fin d’après-midi.

Leur premier album date de 87 quand même mais ils ont un de ces pêches sur scène ! Je suis cloué sur place. Je suis tellement ému que je sens une petite larme rouler sur mes joues, c’est pour dire ! En clair, les Canadiens nous font une démonstration de rock mélodique bien planté et il aurait été dommage de se passer de leur enthousiasme. Vive HONEYMOON SUITE !

PRIDE OF LIONS – Frontiers Rock Festival 2025

20:20 – Pour le coup, après cette prestation qui m’a bien remué les tripes, je fais une pause. Mais pas trop longtemps car c’est déjà l’heure pour les Américains de PRIDE OF LIONS.

Apparemment, TOBY HITCHCOCK est un peu malade. Il s’en excuse en arrivant sur scène mais bravo à lui car il assure ! J’adore ce chanteur. Je suis en revanche un peu sidéré par l’attitude de JIM PETERIK, le clavier, qui en fait des tonnes avec ses réglages de clavier. A un moment, il nous fait un caca nerveux, c’est un peu chiant, si j’ose dire. JIM joue aussi de la guitare et du piano mais ce soir, c’est plus à la guitare qu’il exerce ses talents. Pour ceux qui ne le savent pas, JIM PETERIK était clavier dans le SURVIVOR de « Eyes of the Tiger ».

Une surprise nous attend, un guest arrive sur scène et ce n’est autre que ROBIN McAULEY ! J’avais eu le plaisir de l’interviewer avec Ti-Rickou – lien – et j’en ai gardé un super souvenir. Là, il chante avec HITCHCOCK sur les 4 morceaux de SURVIVOR que les PRIDE OF LIONS nous jouent : « I Don’t », « The Search is Over », « I can’t Hold Back » et « Eyes of the Tiger » of course. McAULEY est un chanteur qui a vraiment la classe. Il encourage HITCHCOCK à chanter, il n’a pas le melon et tout le temps de sa présence sur scène, il sera plein d’attention envers son camarade. TOBY rend un petit hommage à JIMY JAMISON. C’est la séquence émotion devant un public acquis entièrement à leur cause.

La prestation de PRIDE OF LIONS est vraiment bien et énergique. TOBY HITCHCOCK bouge bien sur scène et ça compense avec PETERIK qui, lui, est très statique mais on ne lui en veut pas vu son âge… Le chanteur est tellement content d’être là qu’il communique sa joie au public. En même temps, ils ont une bonne rythmique, ça aide ! C’est un plaisir, ça joue, c’est communicatif. Bref, j’ai aimé leur prestation de ce soir.

Ensuite, on a dû patienter pour le dernier groupe. J’avoue que j’ai des réserves quant à ce dernier groupe. Mais j’attends de voir ce que ça va donner.

ASIA – Frontiers Rock Festival 2025

22:00 – Il est plus de 22h quand ASIA fait son apparition. Du groupe initial, il ne reste plus que GEOFF DOWNES, le clavier, qui est le seul rescapé. C’est pour cette raison que j’étais sceptique avant de les voir.

A part lui et VIRGIL DONATI, le batteur, qui était membre de SOUL CIRCUS, je ne connais aucun des autres membres du groupe. Mais qu’à cela ne tienne ! Je découvre que HARRY WHITLEY, le bassiste-chanteur, a une super voix. Je suis impressionné par sa prestation.

Ils reprennent la discographie d’ASIA, surtout les morceaux des deux premiers albums plus « Go » du 3e album qui avait un son plus moderne. DONATI (qui a aussi officié comme batteur lors de la tournée de retour de POLNAREFF) fait le job. DOWNES quant à lui est un peu éteint. Il est très technique mais il fait le job lui-aussi. Le Monsieur me fait ramer un peu avec mon appareil photo car il reste planqué derrière son clavier, là où la lumière est plus rare. On verra bien ce que ça donne…

Le public est d’accord sur un point : ça sort de nulle part mais c’est tout bonnement incroyable !

A la fin du set, DOWNES nous présente ses musiciens. Il y a un écran qui a été mis en place sur lequel s’affiche le premier album d’ASIA, celui avec le dragon de mer. Le set se termine sur « Heat of the moment », le grand classique du groupe.

Je dois le dire et faire mon mea culpa, ce set d’ASIA a été une très belle surprise.  

ASIA – Frontiers Rock Festival 2025

Cette première journée du Frontiers Rock Festival a été une belle journée. Ca promet pour la suite ! A demain, les amis !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU 
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THE FLOWER KINGS, Love

THE FLOWER KINGS, Love
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : InsideOut Music

Sortie : 02 mai 2025

17e album du groupe suédois de Rock Progressif THE FLOWER KINGS, quand même ! C’est une belle preuve de longévité. C’est un groupe que j’ai découvert totalement par hasard il y a 5 ou 6 ans en récupérant une bonne dizaine d’albums.

Et sur ce « Love », j’ai le même coup de cœur. Alors OK, c’est prog’ mais putain, qu’est-ce que c’est beau ! C’est mega bien fait, original et tout et tout.

J’ai été dégoûté de ne pas avoir pu les voir en live alors qu’ils passaient au festival Crescendo cet été. En plus, au bord de l’océan, ça devait être magique.

C’est bon, j’arrête de me lamenter et je vous parle de ce « Love »… Bah, on ne change pas une équipe qui gagne, c’est bien sûr un album de Rock Prog’ limite planant de toute beauté. Une immensité de douceur dans ce monde brutal. Les morceaux sont top, les mélodies mega belles. On a une voix chaude et envoûtante et un clavier qui complète à merveille les guitares. Bref, THE FLOWER KINGS reste un des maîtres du genre. 4 pics.