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TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art

TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art
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Nouvelle soirée au  Monster’s Art de Fréjus, avec comme toujours une programmation éclectique. Ce soir, ce sont trois groupes (SALOME, AMON SETHIS et TITAN) que je découvre en live, et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun a su imposer son univers.

SALOME ouvre les hostilités. Originaire de Montpellier, le groupe, actif depuis plus de 25 ans, évolue dans sa formation actuelle depuis 2017. Leurs influences ? MARILLION, PORCUPINE TREE, RUSH, STEVEN WILSON ou encore FAITH NO MORE pour ne citer qu’eux.

Le set est mélodique, ponctué d’envolées techniques bien senties. SALOME nous invite dans un voyage sonore oscillant entre ambiance planante et énergie brute.

Une belle entrée en matière, même si certains passages m’ont paru un peu hermétiques. Merci à Cyke, Chris, Rob et Fred pour cette prestation immersive.

Place ensuite à AMON SETHIS qui débarque sur scène avec une intro soignée nous plongeant d’emblée dans l’ambiance de l’Égypte antique.

La première partie du set est centrée sur leur dernier album, « Dawn of an Apocalyptic World », sorti en février. Julien, au chant, impressionne par ses envolées lyriques et sa capacité à nous immerger dans l’univers narratif du groupe, centré sur le quatrième volet de leur saga musicale.

La deuxième partie du show explore leur album « The Queen with the Golden Hair » (2020), avec un détour par leur tout premier opus via le morceau « Pyramidion ». Le tout est solide : des rythmiques accrocheuses, des mélodies bien construites, et une harmonie générale qui a su me surprendre agréablement. Mention spéciale à Rob, bassiste de SALOME, qui a remplacé Laetitia avec brio sur ce set.

La soirée se conclue avec TITAN, véritable bulldozer scénique. Les Basques nous prouvent une fois encore que c’est « dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ». Rythmiques tranchantes, duo basse/batterie implacable et un chanteur charismatique : tout est là. Leur retour est tonitruant, porté par leur album « Palingesia » (2021) et quelques nouveaux titres bien prometteurs comme « Prométhéen », « Demiurge », « Cernés par les ruines » ou « Gambit ».

Le set débute fort avec « La loi du Metal », extrait de leur tout premier EP sorti en 1986. Le morceau a traversé les années sans perdre de sa puissance. S’enchaînent ensuite des titres issus de « Palingesia » et quelques pépites de leur prochain album. Malgré le poids des années, TITAN n’a rien perdu de sa force de frappe.

En guise de conclusion, ils nous offrent une reprise de « Maître du Metal » du groupe KILLERS, emblématique du patrimoine Metal français. Une soirée comme on les aime !

Un grand bravo à Philippe et Sandrine pour cette organisation toujours au top au Monster’s Art, et un immense merci aux groupes pour cette superbe soirée.

SALOME


AMON SETHIS


TITAN

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 1

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
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Quelle joie de revenir en Italie pour l’édition 2025 du Frontiers Rock Festival ! Je n’ai pas pu m’empêcher de profiter un peu en amont des joies de l’Italie et c’est après une nuit revivifiante dans le Val d’Aoste que j’arrive au moins deux heures avant le début du fest à Trezzo sull’Adda, commune proche de Milan. Il faut dire que je connais bien l’endroit pour avoir déjà fait deux Frontiers Fest, dont le dernier d’avant le confinement. En plus, j’aime beaucoup le Live Club.

Comme je m’y attendais, je retrouve plein de copains français qui ont fait comme d’habitude le déplacement mais je retrouve également des copains italiens rencontrés lors des précédentes sessions. Comme vous l’aurez compris, le Frontiers, c’est une grande cousinade !  

Après toutes ces retrouvailles, je file me mettre en position pour les photos. En fait, on est pas mal de photographes et c’est donc pas groupes de 10 que nous pouvons entrer dans le pit pour deux titres. Ca ronchonne un peu dans les rangs mais il faut bien que tout le monde puisse relayer l’évenement donc go !

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
FANS OF THE DARK
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FANS OF THE DARK – Frontiers Rock Festival 2025

14:45 – C’est FANS OF THE DARK qui a la tâche difficile d’ouvrir le festival. Je ne connais pas du tout ce groupe mais j’avoue d’entrée de jeu que c’est une bonne découverte. Ce groupe suédois nous envoie un Hard Rock mélodique très sympa. C’est plein de bonne humeur, classe et élégant en même temps. Je suis un peu surpris par l’apparence du chanteur ALEX FALK qui fait visiblement partie de cette génération où on mélange les sexes et les tenues, mais je ne mets pas longtemps non plus à m’y habituer d’autant plus que le chant est rempli d’émotion et de sensibilité.

C’est énergique et c’est mélodique. Bref, une belle surprise. Ils nous font une reprise d’un titre de BALANCE, « In for the count », qui est un des plus grands classiques de l’AOR. Et là, j’avoue qu’on est tous restés sur le cul tellement c’était bien. Belle prestation pour une ouverture.

15:35 – Le groupe suivant, ART NATION, est suédois lui-aussi. C’est un groupe de Hard Rock Mélodique mais un poil plus Heavy que le groupe précédent. Ils ont la pêche, leurs refrains sont accrocheurs. En plus, ALEXANDER STRANDELL, le chanteur a une belle voix ainsi qu’une belle présence scénique. Leur musique est composée de ballades puissantes. Les riffs sont tranchants, les rythmes sont entraînants et le groupe communique bien avec le public. L’alchimie entre les membres de ART NATION est palpable et c’est agréable.

Dommage que le son ne soit pas au RDV car on n’entend pas bien le chanteur. Je suis un peu déçu du coup surtout après avoir lu la chronique de leur album  » The Ascendance » qui vient de sortir. Mais ce n’est en aucun cas la faute du groupe qui nous délivre un set plein d’énergie.

Ce son problématique va malheureusement continuer après… Je finis par me mettre en retrait en espérant entendre un peu mieux de plus loin. Quant aux photos, je n’en ai aucune car au moment de leur set, il y a eu un couac avec l’accès au pit. Le temps de rétablir le problème, c’était trop tard.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
SHAKRA
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SHAKRA – Frontiers Rock Festival 2025

16:25 – C’est maintenant au groupe de Hard Rock suisse SHAKRA de monter sur scène. Je les ai déjà vus mais pas dans cette « nouvelle » config’ vu que c’est l’ancien chanteur, MARK FOX, qui est revenu il y a quelques temps déjà. Le groupe s’apprête à fêter ses 30 ans de carrière avec pas moins de 13 albums à leur actif.  

Aujourd’hui sur la scène du Frontiers Rock Fest, ils sont fidèles à eux-mêmes et nous assènent un set bien rentre-dedans avec leur son bien à eux entre le Hard Rock et le Heavy Metal. Leurs influences sont toujours perceptibles (KROKUS, WITHESNAKE, une touche d’AC/DC aussi) et je trouve toujours ce mélange réussi entre des sonorités plus anciennes et d’autres plus modernes.

Les SHAKRA ont la pêche et ça riffe méchamment devant un public qui accroche bien à leur musique. En clair, ça joue, c’est du Shakra ! 

BONFIRE – Frontiers Rock Festival 2025

17:25 – Il est maintenant temps pour les Allemands de BONFIRE de nous montrer ce qu’ils savent faire. Je me demande personnellement pourquoi ils continuent à s’appeler BONFIRE vu qu’il n’y a plus aucun des anciens membres dans le groupe. Il semblerait que ce soit une mode dans le monde du Rock et du Metal mais, pour en avoir discuté avec pas mal de potes, c’est une pratique qui n’est pas forcément appréciée par tout le monde.

Le dernier album de BONFIRE, « Higher Ground » a reçu de bonnes critiques. En plus, je les ai déjà vus scène, en première partie de ZZ TOP pour la tournée « After Burner » à Paris Bercy. Je sais donc (ou plutôt, je pense savoir) à quoi m’en tenir.

Sauf que là, c’est la cata ! C’est bourrin, ça ne me plait plus du tout ! Je vois pas mal de gens qui comme moi sont déçus et se barrent ! Ca n’a tellement rien à voir avec ce que je connaissais que je me demande même comment ils continuent à tourner. Je le dis et je le redis, ce show est une grosse, grosse déception.

HONEYMOON SUITE – Frontiers Rock Festival 2025

18:45 – Voici le moment que j’attends avec impatience et qui a lui seul aurait suffit à me faire déplacer jusqu’à Milan : HONEYMOON SUITE monte sur scène ! Ce groupe canadien, ça fait presque 40 ans que je veux les voir. C’est un groupe qui est rare sur scène (encore plus rare que HAREM SCAREM, c’est pour dire !) et là, j’ai enfin cette opportunité. J’ai du mal à y croire !

Et d’entrée de jeu, c’est une tuerie ! JOHNNIE DEE a toujours la même voix et le groupe nous assènent leurs hits en puissance. De « Burning in Love  » à « New Girl Now », ça joue vraiment. Le public ne s’y trompe pas, il sait qu’il est là où il fallait être en cette fin d’après-midi.

Leur premier album date de 87 quand même mais ils ont un de ces pêches sur scène ! Je suis cloué sur place. Je suis tellement ému que je sens une petite larme rouler sur mes joues, c’est pour dire ! En clair, les Canadiens nous font une démonstration de rock mélodique bien planté et il aurait été dommage de se passer de leur enthousiasme. Vive HONEYMOON SUITE !

PRIDE OF LIONS – Frontiers Rock Festival 2025

20:20 – Pour le coup, après cette prestation qui m’a bien remué les tripes, je fais une pause. Mais pas trop longtemps car c’est déjà l’heure pour les Américains de PRIDE OF LIONS.

Apparemment, TOBY HITCHCOCK est un peu malade. Il s’en excuse en arrivant sur scène mais bravo à lui car il assure ! J’adore ce chanteur. Je suis en revanche un peu sidéré par l’attitude de JIM PETERIK, le clavier, qui en fait des tonnes avec ses réglages de clavier. A un moment, il nous fait un caca nerveux, c’est un peu chiant, si j’ose dire. JIM joue aussi de la guitare et du piano mais ce soir, c’est plus à la guitare qu’il exerce ses talents. Pour ceux qui ne le savent pas, JIM PETERIK était clavier dans le SURVIVOR de « Eyes of the Tiger ».

Une surprise nous attend, un guest arrive sur scène et ce n’est autre que ROBIN McAULEY ! J’avais eu le plaisir de l’interviewer avec Ti-Rickou – lien – et j’en ai gardé un super souvenir. Là, il chante avec HITCHCOCK sur les 4 morceaux de SURVIVOR que les PRIDE OF LIONS nous jouent : « I Don’t », « The Search is Over », « I can’t Hold Back » et « Eyes of the Tiger » of course. McAULEY est un chanteur qui a vraiment la classe. Il encourage HITCHCOCK à chanter, il n’a pas le melon et tout le temps de sa présence sur scène, il sera plein d’attention envers son camarade. TOBY rend un petit hommage à JIMY JAMISON. C’est la séquence émotion devant un public acquis entièrement à leur cause.

La prestation de PRIDE OF LIONS est vraiment bien et énergique. TOBY HITCHCOCK bouge bien sur scène et ça compense avec PETERIK qui, lui, est très statique mais on ne lui en veut pas vu son âge… Le chanteur est tellement content d’être là qu’il communique sa joie au public. En même temps, ils ont une bonne rythmique, ça aide ! C’est un plaisir, ça joue, c’est communicatif. Bref, j’ai aimé leur prestation de ce soir.

Ensuite, on a dû patienter pour le dernier groupe. J’avoue que j’ai des réserves quant à ce dernier groupe. Mais j’attends de voir ce que ça va donner.

ASIA – Frontiers Rock Festival 2025

22:00 – Il est plus de 22h quand ASIA fait son apparition. Du groupe initial, il ne reste plus que GEOFF DOWNES, le clavier, qui est le seul rescapé. C’est pour cette raison que j’étais sceptique avant de les voir.

A part lui et VIRGIL DONATI, le batteur, qui était membre de SOUL CIRCUS, je ne connais aucun des autres membres du groupe. Mais qu’à cela ne tienne ! Je découvre que HARRY WHITLEY, le bassiste-chanteur, a une super voix. Je suis impressionné par sa prestation.

Ils reprennent la discographie d’ASIA, surtout les morceaux des deux premiers albums plus « Go » du 3e album qui avait un son plus moderne. DONATI (qui a aussi officié comme batteur lors de la tournée de retour de POLNAREFF) fait le job. DOWNES quant à lui est un peu éteint. Il est très technique mais il fait le job lui-aussi. Le Monsieur me fait ramer un peu avec mon appareil photo car il reste planqué derrière son clavier, là où la lumière est plus rare. On verra bien ce que ça donne…

Le public est d’accord sur un point : ça sort de nulle part mais c’est tout bonnement incroyable !

A la fin du set, DOWNES nous présente ses musiciens. Il y a un écran qui a été mis en place sur lequel s’affiche le premier album d’ASIA, celui avec le dragon de mer. Le set se termine sur « Heat of the moment », le grand classique du groupe.

Je dois le dire et faire mon mea culpa, ce set d’ASIA a été une très belle surprise.  

ASIA – Frontiers Rock Festival 2025

Cette première journée du Frontiers Rock Festival a été une belle journée. Ca promet pour la suite ! A demain, les amis !

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Le CH’TI ROCK FESTIVAL : petit mais costaud !

Le CH’TI ROCK FEST annonce du lourd !

C’est la seule date en France de HAREM SCAREM. Alors, après leur mega concert au Frontiers Festival de Milan, ne les ratez pas ! .

On a en plus THE GEORGIA THUNDERBOLTS, groupe de rock sudiste, blues rare chez nous et à ne surtout pas louper non plus.

Avant le festival, il y a le tremplin du RAISMES FEST avec des groupes émergents donc des nouveaux talents à découvrir.

Un festival fait par des fans pour les fans. Et bien sûr, W.T.R. sera sur place.

20 euros en préventes, c’est un prix plus que très abordable !

Quoi, vous n’avez pas encore pris la route ?!!!!

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THE FLOWER KINGS, Love

THE FLOWER KINGS, Love
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : InsideOut Music

Sortie : 02 mai 2025

17e album du groupe suédois de Rock Progressif THE FLOWER KINGS, quand même ! C’est une belle preuve de longévité. C’est un groupe que j’ai découvert totalement par hasard il y a 5 ou 6 ans en récupérant une bonne dizaine d’albums.

Et sur ce « Love », j’ai le même coup de cœur. Alors OK, c’est prog’ mais putain, qu’est-ce que c’est beau ! C’est mega bien fait, original et tout et tout.

J’ai été dégoûté de ne pas avoir pu les voir en live alors qu’ils passaient au festival Crescendo cet été. En plus, au bord de l’océan, ça devait être magique.

C’est bon, j’arrête de me lamenter et je vous parle de ce « Love »… Bah, on ne change pas une équipe qui gagne, c’est bien sûr un album de Rock Prog’ limite planant de toute beauté. Une immensité de douceur dans ce monde brutal. Les morceaux sont top, les mélodies mega belles. On a une voix chaude et envoûtante et un clavier qui complète à merveille les guitares. Bref, THE FLOWER KINGS reste un des maîtres du genre. 4 pics.

MARILLION au Casino de Paris

MARILLION au Casino de Paris
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Il y a des fois où tu es dans la capitale et les concerts auxquels tu aurais pu assister sont avant ou après ton séjour ! Là, je n’espérais rien et, à l’hôtel, je tombe sur l’annonce de la présence de MARILLION qui passe sur un week-end à Paris. Et c’est justement ce vendredi et ce samedi au Casino de Paris, grand week-end où je suis là pour le Disquaire Day !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Questionnement : moi qui ai vu MARILLION 18 fois en concert et festival depuis 83 (dont 16 avec FISH et 2 avec HOGARTH – pour « Seasons End » et « Holidays in Eden »), avec le temps, suis-je prêt à les revoir avec STEVE HOGARTH ? Dans les 90’s, après les deux derniers concerts, je ne trouvais plus la magie d’antan et ce qui me faisait vibrer avec FISH, frontman génial. Mais comme on dit chez nous : « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ». Je décide donc de m’accorder la sagesse de pouvoir changer d’avis mais aussi l’indulgence envers STEVE HOGARTH qui « sévit » quand-même depuis 25 ans dans MARILLION !

Tout comme pour la Hollande, l’Angleterre, la Pologne, Berlin, le groupe a trouvé la formule : donner deux concerts en deux soirées successives dans les villes de leur tournée européenne. Ils avaient déjà testé la formule dans une précédente tournée et en avait même immortalisé le moment par la sortie d’un blu-ray.

Je me retrouve au Casino de Paris, dans cette salle magnifique que je n’avais pas encore inauguré pour un concert. Je prends la température du lieu dans le hall et le peu que j’entends de la 1ère partie (CONAL KELLY), ne m’attire guère ! Je ne suis pas le seul, beaucoup de gens traînent au bar, au stand de merchandising ou sur les moleskines. Le set de 1ère partie fini, je me dirige dans la salle.

C’est blindé de monde ! Je tente une infiltration sur les côtés, en vain. Difficile d’accéder au-devant de la scène. Du coup, je me retrouve sur le côté droit, au fond de la fosse. Je n’insiste pas, surtout qu’il y a du costaud ! Je discute, ça parle partout anglais ! J’apprendrai plus tard que plusieurs centaines d’Anglais ont pris le train du Channel spécialement pour l’événement !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Déjà quelques notes de synthés retentissent et une grande lumière éclaire le dôme de ce magnifique théâtre. Ca démarre fort avec « Invisible Man » puis « Marbles I ». Le public réagit. Nous sommes là face à des connaisseurs ! Tout l’album « Marbles » va alors s’enchaîner tel un livre qui se dévoile. « Marbles IV » et « Imaginary Land » clôturent l’histoire.

Exit quelques minutes pour mieux revenir. Quand le public reconnaît les premières notes de « Sugar Mice », une clameur retentit, STEVE HOGARTH la chante avec conviction et dans les refrains, c’est le public qui prend la relève. Ouah, c’est si beau et ça fait remonter tant de souvenirs, que j’y vais de ma petite larme. Là, je suis transporté dans une autre dimension. On voudrait que ça ne s’arrête pas.

Malgré un début raté, allez on recommence, et c’est avec un peu d’audace que l’on retrouve « King », titre d’un album un peu décrié, « Afraid of sunlight » mais qui reste un des albums préférés du frontman.

La première soirée se termine, le public est comme hébété. Hypnotisé par les lumières ou hypnotisé par le show du groupe ? Les deux, je pense.

Rendez-vous est pris le lendemain même lieu, même heure. Sauf que votre serviteur s’est fait embringuer depuis la place Clichy par 4 anglais en chemise hawaïenne et collier de fleurs factices. J’aurai dû me douter du traquenard. Arrivés dans un bar à quelques centaines de mètres de la salle, on retrouve un couple écossais. Pas bon tout ça !!!

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Quand on finit par arriver dans la salle, il est 21h10. J’apprendrai à la fin du concert que le groupe de 1ère partie de ce soir était LAZULI. Mince !!!! J’en entends parler depuis tant d’années et en bien et là, je rate l’occasion de voir les Nîmois en concert ! Ces Français qui ont été invités à jouer au fameux festival allemand Night of the Prog (édition 2022).

Pour me faire pardonner, j’ai acheté sur place « Lorelive, live at Night of the Prog 2022 (CD + DVD). Et je vous dévoile là, leur set-list du jour :

  • 1) Dieter Böhm – 2) Les chansons sont des bouteilles à la mer – 3) Qui d’autre que l’autre – 4) Quel dommage – 5) Etre et ne plus être – 6) Chaque jour que le soleil fait – 7) Les courants ascendants – 8) Le pleureur sous la nuit – 9) Neuf mains autour d’un marimba
  • Et pour finir, le « Easter » de MARILLION.

Ce soir, il est encore plus dur de se faufiler. Je suis debout, devant les quelques fauteuils qui restent. Je me demande d’ailleurs ce qu’ont vu les 20 personnes assises, à part de fermer les yeux !

Là, on démarre fort avec « Slàinte Mhath » et « Uninvited Guest ». L’ estocade pour moi sera avec « Easter ». Je suis dans la 5ème dimension ! Suivra alors « Holloway Girl » et « Beautiful », 4 titres puisés dans l’album « Seasons end ». 

Nous n’avons pas le temps de nous remettre de nos émotions que déjà je frémis aux premières notes de « Script for a Jester’s Tear » de leur album éponyme et premier de leur longue discographie. C’est beau, renversant et je suis surpris par la reprise de ce titre. Depuis que FISH a arrêté de tourner (suite à des problèmes de santé/genoux), le groupe se risque à aborder une grande partie du répertoire de MARILLION, époque FISH.

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Le public réagit, ça gronde et là, le groupe nous assène « Kayleigh », enchaîné de « Lavander », « Bitter Suite/part III Blue Angel » et « Heart of Lothian ». Là, c’est un trop plein d’émotions pour moi : des larmes de plaisir, du bonheur…

Mais n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Eh ben si : « The Space » et les solos de guitare avec le jeu si fluide d’un STEVE ROTHERY concentré sur son instrument nous achèvent ! On redescend un peu avec l’album « Brave » : « Wave », « Mad », « The great Escape ». Petit constat confirmé le lendemain par un gars présent au concert, STEVE HOGARTH est un peu trop théâtral avec sa façon de chanter toujours un peu dans l’excès.

Déjà un premier rappel et nous avons droit à « The new Kings » (part. I à IV), tiré de l’album « Fear ». S’ensuit un deuxième rappel parti dans les méandres de l’album « An Hour before it gets Dark » avec « The Crow and the Nightingale », « Care IV – The Angels on Earth » et au milieu un titre de « The strange Engine », « The Man with a Thousand Faces ». Le public en redemande et on a droit à un troisième rappel.

STEVE HOGARTH est rejoint sur scène par l’accordéoniste CHARLES KIENY. Deux couplets plus tard, sous la houlette de HOGARTH, l’accordéoniste nous joue les premières mesures de la Marseillaise. Toute la salle chante alors notre hymne national ; séquence émotion !

« Made again » verra un petit break amusant quand – toujours avec CHARLES KIENY – PETE TREWAVAS prendra la 6 cordes, STEVE une guitare acoustique 12 cordes et le claviériste MARK KELLY, s’essaiera à la basse. Une façon amusante de clore ce show et un week-end empreint d’émotions. Je ne regrette en rien ma décision de dernière minute et j’ai revu ma copie !

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