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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
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Et c’est la troisième et dernière journée du Frontiers Rock Festival qui commence. Je ne suis, comme la plupart de mes copains, plus aussi fringuant qu’au premier jour. Et si vous pensez que, peut-être, je me fais vieux, je vous invite à vivre au moins une fois cette expérience et à venir voir en direct live la prochaine édition de ce fest.

Quoi qu’il en soit, c’est encore une sacrée journée qui nous attend avec des noms pour le moins prestigieux ! Allez go, je rentre dans le Live Club.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
SEVENTH CRYSTAL
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – SEVENTH CRYSTAL

14:45 – C’est à SEVENTH CRYSTAL que revient le droit d’ouvrir cette dernière journée. Il s’agit d’un groupe de jeunes Suédois qui font dans le Hard Rock mélodique et qui commence à faire pas mal parler de lui.

Ils attaquent avec « Blinded By The Light ».Je découvre ce titre qui met tout le monde d’accord d’entrée de jeu avec son Hard Rock mélodique et son refrain qu’on se prend à reprendre en chœur. Le niveau pour un premier groupe est très élevé et ça joue ! Le chanteur KRISTIAN FYHR bouge tout le temps, il bouge même tellement que c’est super compliqué pour les photos surtout avec les lumières roses et blanches que je déteste.

Ils continuent le set avec « Path Of The Absurd », le premier single de l’album « Entity » sorti en 2024. Leur musique est moderne et ça sonne bien métallique, notamment avec les lignes de basse et le son puissant des guitares bien rock. Je ne suis en revanche pas trop fan des bases préenregistrées mais c’est un moindre mal en l’absence d’un claviériste.

Le show est énergique et Kristian occupe tellement la scène que je pense qu’il pourrait aisément tenir un marathon ! C’est une vraie tornade. En plus d’être un super frontman, c’estaussi un chanteur qui donne tout ce qu’il a dans le ventre. Il pousse sa voix et semble parfois à la limite mais l’ensemble reste super juste.

En tout cas, c’est une belle surprise que de voir ces Scandinaves sur scène et le public apprécie. Une entrée en matière de première classe.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
THE BIG DEAL
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – THE BIG DEAL

15:35 – C’est le groupe serbe THE BIG DEAL qui prend le relais. Je les ai déjà vus en concert acoustique ce midi juste avant l’ouverture du fest et j’ai beaucoup aimé. De premier abord, on pourrait penser que ce groupe a tout basé sur le côté esthétique car c’est presque un stéréotype avec le beau hardos brun, cheveux bouclés, teint mat et deux filles qui sont de véritables bombes habillées en tenues sexy. On a la brune avec son petit bustier et son pantalon en cuir et la blonde avec un petit short et des talons aiguilles de malade. Pourtant, contre toute attente, ça reste sophistiqué et pas vulgaire.

Bref, éloignons-nous vite de ces clichés car THE BIG DEAL vaut bien mieux que ça, même si, il faut bien se l’avouer, ce n’est pas non plus hyper original.

NEVANA BRANKOVIC, la claviériste, porte un micro accroché derrière la nuque et elle se balade avec un synthé portatif. La chanteuse ANA NIKOLIC a une belle voix, assez pure d’ailleurs, et NEVENA lui vient en renfort pour les harmoniques vocales avec son grain de voix plus profond. Quant à SRDJAN BRANKOVIC, le leader du groupe, il est juste impressionnant à la guitare.

Pendant le set, ANA annonce au public qu’ils viennent juste d’apprendre la mort de la mère de NEVENA. Et lorsque cette dernière se pose au piano, elle nous envoie un morceau classique superbe et empreint d’émotion. C’est magnifique. On voit qu’elle a passé des années au piano vu le niveau.

De « Fairy Of White » à « Survivor », le groupe nous fait passer un très agréable moment.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
RONNIE ROMERO
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – RONNIE ROMERO

16:25 – J’en connais un qui doit être en train de pleurer dans son lit d’hôpital parce que c’est maintenant son chouchou inconditionnel qui va monter sur scène : Mister RONNIE ROMERO !

Pour ceux qui viendraient de la planète Mars, il faut savoir que RONNIE est un chanteur d’exception et les plus grands l’ont voulu avec eux. Il a ainsi collaboré ou collabore encore avec de nombreux groupes tels que LORDS OF BLACK, RITCHIE BLACKMORE’S RAINBOW, THE FERRYMEN, CORELEONI, VANDENBERG, SUNSTORM, MICHAEL SCHENKER GROUP, etc… sans parler de son propre groupe.

Il commence à chanter et, ohlala, que dire ? Je ne trouve même pas mes mots. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je le vois (j’ai d’ailleurs eu la chance de le revoir en acoustique tout à l’heure) mais je suis une fois de plus scotché par son talent.

RONNIE nous raconte qu’il a failli ne pas jouer car il avait oublié son passeport et qu’il a eu un coup de chance en réussissant à passer ! Il est toujours aussi beau gosse et en plus, il vieillit bien.

Il nous a offert avec son guitariste un super show acoustique (en avant fest) de 4 titres dans lequel il a chanté une reprise d’OZZY OSBOURNE (magnifique) et le « Catch the Rainbow » de RAINBOW époque DIO (à tomber).

Pour la 3e chanson, un clavier arrive en renfort. J’aime beaucoup le jeu de son guitariste un peu en mode flamenco. Et cette 3e chanson n’est autre que « Heaven » en hommage à STEVE LEE de GOTTHARD, RONNIE adresse comme à chaque fois un signal silencieux au ciel. C’est toujours très émouvant parce que RONNIE a cette particularité de chanter avec son âme. C’est très classe. Il a une gestuelle qui est très travaillée et il faut l’avoir vu plusieurs fois pour s’en rendre compte tellement ça paraît naturel. Il sait jouer de ce moment émotion et nous prouve qu’il sait tenir sa voix avec une note tenue. Bref, on a eu un bon avant-gout de ce que promettait la prestation de l’après-midi !

Il entame le show d’après-midi avec « Casteway on the Moon », puis « I’ve been losing You », suivi de « Chased by Shadows », trois titres de l’album « Too many Lies, Too many Masters » de son projet solo. Il chante, au final, peu de ses compos et tant mieux parce que, à l’image de ce que fait un JEFF SCOTT SOTO, autant je le trouve extraordinaire dans ses projets avec d’autres groupes, autant je trouve ses projets solos plats.

C’est alors qu’il attaque le « Stargazer » de RAINBOW qui est pour moi le plus grand de leurs morceaux. C’est carrément magnifique, il m’emmène loin, très loin.

On a évidemment droit à « Rainbow in the Dark » devant une salle en transe. Pour le final, c’est « Separate Ways » qu’il choisit de nous interpreter. On prend une claque phénoménale. 6 minutes de pur bonheur. C’est juste génial ! Grand Monsieur que ce RONNIE ROMERO. Respect.  

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STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

17:25 – Malgré le talent des musiciens qui passent devant nous, la fatigue commence à être un peu trop présente pour beaucoup d’entre nous et l’après-midi tire en longueur. Mais on tient le coup et c’est STORACE qui reprend le flambeau sur la scène du Live Club !

On a un gros décor de scène avec un cadre de chaque côté et en fond de scène l’image de leur dernier opus sorti novembre 2024, « Crossfire ». Truc pas cool du tout, pour les photos sur ce groupe, je n’ai pas accès au pit. Et ce, sans aucune explication.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

Le sentiment général c’est que MARC STORACE a une voix qui est toujours là et qu’il a de beaux restes. Il est prêt à faire vibrer le public et il ne s’en prive pas. Dans la salle, les vieux brisquards venus de toute l’Europe sont aux anges. En même temps, c’est bien.

Il y a évidemment un fond AC/DC indéniable mais je me demande si ce n’est pas uniquement du à la voix granuleuse de MARC quand il nous assène son Hard Rock rugissant. Le groupe s’en démarque quand même un petit peu plus avec les compositions de STORACE qu’avec celles de KROKUS, dont ils nous régaleront de 5 reprises pour un total de 11 titres. On voit la patte de MARC STORACE mais il ne peut pas renier sa marque de fabrique.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

Et c’est là que je vais rater un des meilleurs moments du show. J’ai eu envie de sortir 5 minutes et c’est juste ce moment que RONNIE ROMERO a choisi pour monter sur scène avec STORACE pour une reprise du groupe THE GUESS WHO, « American Woman » ! Je me serais volontiers mis des claques quand je suis revenu juste pour voir RONNIE quitter la scène !

On a ensuite droit à « Live and let Live » suivi pour finir d’une reprise de KROKUS, « Rock n’ Roll Tonight ». Il n’y a pas à dire, ce groupe, outre que c’est une machine suisse alémanique bien huilée, a une très belle aura et MARC STORACE sait mener une performance live.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
ROBIN McAULEY
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – ROBIN McAULEY

18:45 – Quand ROBIN McAULEY monte sur scène, autant vous dire que j’attends beaucoup de ce concert ! Dans le milieu, c’est une légende. Il chante super bien, il est charismatique et son capital sympathie n’est pas négligeable. Là il vient sur scène avec des musiciens italiens et je reconnais le bassiste de DGM, ANDREA ARCANGELI parmi eux.

 Et là, c’est la déception, pas que ce soit mauvais, loin de là, mais le choix des morceaux n’emmène pas l’adhésion du public qui, je le rappelle, est sur les rotules après 3 jours de fest. Il nous fait ses compos et franchement, pour faire le parallèle avec RONNIE ROMERO, je pense qu’il chante super bien les chansons des autres. Bref, ça ne décolle pas, la mayonnaise ne prend pas.

ROBIN nous fait la promo de son nouveau projet, un 3e album avec BLACK SWAN (dans lequel on retrouve REB BEACH).

Il est super à l’aise sur scène mais le morceau qui marche le mieux est « Anytime » du McAULEY SCHENKER GROUP. Visiblement, il y a des nostalgiques du groupe car pendant le morceau, des fans jettent une banderole sur scène, ROBIN s’en empare et la met (non sans difficulté) sur la batterie. En même temps, je me rends compte que pas mal de gens portent des T-Shirts de cette époque…

A la fin du set, je me mets dans la queue pour faire signer mes disques (30 minutes d’attente, on peut dire que je l’apprécie le ROBIN !). Ca me laisse le temps de me rendre compte que j’ai acheté deux fois le même album. La patate ! ROBIN me dit se rappeler très bien de linterview que je lui avais fait avec Ti-Rickou lors d’une édition de Guitare en Scène. Il est adorable. On sent que c’est vraiment un mec qui, au-delà de tout, reste un Irlandais avec la mentalité attachante et sincère des Irlandais.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
WHITE LION
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – WHITE LION

20:20 – Je suis crevé ! J’ai mal aux pieds ! Et là, c’est l’heure pour WHITE LION de remonter les manches. Honnêtement, je les ai vus au RAISMES FEST l’an dernier et je les ai revus il y a 6 mois à l’Elysées Montmartre en première partie des DEAD DAISIES. Et ça ne m’avait pas plu. Je ne suis pas fan du tout de la voix de MIKE TRAMP, trop nasale, et de son chant pleureur. En plus, il n’y a plus la guitare de VITTO BRATA qui rajoutait un truc et cerise sur le gâteau, MIKE n’arrête pas de parler. Ca saoule grave ! Je pense donc aller au bar après mes photos.

Sauf que je prouve qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis parce que là, j’ai aimé !

MIKE s’éclate sur scène avec une voix un peu plus rock que d’habitude. On a du lui faire la remarque parce qu’il parle (beaucoup) moins. Un de mes amis me dit d’ailleurs la même chose. Le guitariste est bon. C’est au final une belle surprise.

MIKE fait le show, il bouge, prend des poses en frontman chevronné et dégage une belle énergie. En clair, il a plaisir à être là. Le public qui a probablement connu le groupe a la grande époque connait bien les chansons de WHITE LION et les reprennent en chœur. On entend dans le désordre, « Wait », « Hungry », « Lonely Nights », « Little Fighter » et le magnifique « Broken Heart ». Lorsque le set se termine, on est tous chargés en émotion.  

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
HAREM SCAREM
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – HAREM SCAREM

Il est plus de 22:00 quand les légendaires HAREM SCAREM monte enfin sur scène. Et je tue le suspense de suite, c’est absolument fabuleux ! Oh putain, la claque ! Pourtant, j’ai aussi vu leur show acoustique en début d’après-midi et j’ai adoré.

C’est un groupe canadien qui vient rarement en Europe et j’ai le cœur et les oreilles grand ouverts pour entendre leurs morceaux. Le chanteur HARRY HESSE me fait penser à un vieux lion avec ses cheveux blancs (c’est un compliment) et sa voix expressive m’emmène comme par magie dans le monde d’HAREM SCAREM. Autre membre fondateur, PETE LESPERANCE a toujours autant de doigté à la guitare. Ce groupe, c’est la grande classe.

La setlist commence avec un titre de leur nouvel album « Chasing Euphoria ». Tout au long des 18 morceaux que nous allons avoir le bonheur d’entendre en live, on peut noter le magnifique « Distant Memory » ou le « Hard To Love » issu de leur premier album (1991), mais aussi des morceaux du fameux « Mood Swing » qui a largement contribué à faire connaitre le groupe.

Si je devais décrire la prestation de HAREM SCAREM, je dirais que c’est indubitablement un groupe qui a plaisir à jouer. C’est vraiment du Hard Mélodique, hard FM avec certains morceaux qui pètent et d’autres qui vous feraient presque rentrer dans la ruche. Côté spectateurs, on a des visages levés, des sourires béats et quelques sorties de briquets. L’ambiance est à la communion avec ce groupe qui se fait si rare.

La guitare mélodique se fait incisive, le chant puissant. L’ensemble du groupe est très professionnel, même s’ils s’éclatent et se racontent des conneries. Ils sont en tout cas très à l’aise sur scène. Là, ils se font une petite tournée et c’est sans pression qu’ils déroulent leur set. Il faut dire quand même que ces mecs-là n’ont rien a prouvé.

Le batteur DARREN SMITH reprend le chant sur « Sentimental Blvd », c’est vraiment bien, PETE LESPERANCE sur « Boy without a Clue » et le bassiste MIKE VASSOS reprend, lui, « Summer of 69 » de BRIAN ADAMS. Ca a une super pêche et c’est plutôt délire comme truc. On assiste même au retour de CASSIDY PARIS sur « The Death of Me » pour une petite parenthèse charmante.

C’est déjà l’heure du rappel. Le public est en folie. Des Grecs lèvent des drapeaux. Et c’est avec « No Justice » que la fête s’achève. Là, c’est carrément intense, ça a une de ces patates ! C’est fabuleux ! Quelle meilleure façon de clôturer ce festival ?

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
HAREM SCAREM
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – HAREM SCAREM

Le Frontiers Rock Festival est enfin de retour ! on attendait ça depuis quelques années maintenant et pour ce retour, Frontiers a fait fort avec une affiche de malade ! Voir des groupes comme HONEYMOON SUITE et HAREM SCAREM à trois jours d’écart, c’est dingue. J’ai vraiment apprécié le mélange de programmation entre les groupes émergeants et des groupes qu’on ne reverra probablement plus, soit parce que, à l’instar de WINGER, ils se séparent, soit parce que l’âge les en empêchera. On a eu de belles surprises et après avoir vu GATC et SEVENTH CRYSTAL, je suis confiant dans le renouveau de la scène.

Bref, vive le Frontiers Rock Festival !

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LES TOPS DE L’ANNEE 2024

2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR MAG a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !

En 2024, WTR a produit 64 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.

Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un autre webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.

En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.



La sélection de TI RICKOU


La sélection de SEB*747


La sélection de HI’ TWIST


La sélection de CED LeMAGIC

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Le choix de TI RICKOU

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TI RICKOU


SEB 747


STEVE*74


HI’ TWIST


NATH


CED LeMAGIC

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’ TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

à Torreilles (66)

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STEVE*74 :

à Sion (Suisse)

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SEB 747 :

à Manigod (74)

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HI’ TWIST :

à Saint Brieuc (22)

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CED LeMAGIC :

à Raismes (59)


Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :

Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….

Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.

Merci surtout à tous nos fidèles lecteurs

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

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STORACE, Crossfire

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Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 22 novembre 2024 

Yes, Marc STORACE, chanteur du groupe suisse très connu KROKUS, nous sort un album solo sous le nom tout simple de STORACE. Ce petit bébé a pour nom « Crossfire ». Et je vous le donne en mille, on est dans quel style ? Du pur KROKUS, AC/DC évidemment ! Du Hard Rock qui te nique la nuque et qui fait headbanguer les kangourous. Le premier qui dit que ce n’est pas original, qu’il bouffe un koala !

J’adore la voix de Marc STORACE, j’adore le son de cet album avec ses morceaux qui te font taper du pied de manière incontrôlable. Alors oui, il a un peu triché en prenant des pointures pour l’accompagner pour la prod’. Mais il a bigrement bien fait car le résultat est trop top. C’est même meilleur que certains albums de KROKUS. Si, si !

OK, je suis mega fan de Hard Rock binaire à la AIRBOURNE, du Hard Rock qui sent le Blues et le bush. Toute la musique que j’aime vient de là, comme dirait quelqu’un. 12 morceaux à écouter à donf’, même le dernier, la superbe ballade « Only Love can Hurt like this ».

Voilà, j’ai tout dit ou presque. Foncez sur cet album, bande de petits graisseux, vous qui avez grandi avec Marc et son Hard Boogie. Alors tiens, 5 pics. Et candidat pour l’album de l’année !

DAYLY ROCK FEST 2024

2023 vient à peine de finir que 2024 pointe déjà son nez pour une nouvelle année. Et qui dit nouvelle année, dit nouveau concert et premier festival. C’est mon copain de toujours Steve*74 qui m’avait parlé de ce festival en soutien au magazine Daily Rock. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un magazine gratuit, 100% indépendant et musical, parlant de rock au sens large du thème. Une figure marquante dans le milieu culturel de la Suisse Romande. D’ailleurs, lorsque nous faisons des concerts en Romandie, c’est souvent qu’à la fin nous prenons plaisir à récupérer le magazine pour le lire à la maison… Enfin, lorsqu’il en reste encore.

Donc, direction l’Alhambra de Genève, une salle en plein centre-ville où nous n’avons encore jamais posé nos guêtres et où le festival doit se dérouler. Dehors, il fait un froid de canard, mais ce n’est pas ce qui nous empêche de prendre la route. Nous partons à trois avec un copain venu des Bauges pour assister à ce festival qui s’annonce sous de beaux auspices. En effet, l’affiche est entièrement helvétique et fait la part belle à un certain groupe australien bien connu avec deux groupes fortement influencés par ce dernier. La route se passe sans vraiment de soucis, sauf que notre chauffeur n’a pas la vignette (n’allant pas souvent en Suisse), il nous faut donc traverser Genève et donc, rajouter du temps. Tiens, un panneau routier nous indique qu’une manifestation a lieu ce jour et que la circulation en centre-ville est perturbée. Une petite inquiétude vient me tarauder l’esprit, mais heureusement pour nous, le GPS vivant qu’est mon copain Steve*74 nous trouve un endroit facile où se garer à cinq minutes à pied. Quand la température extérieure est négative, cinq minutes ce n’est pas si mal !

Une fois arrivés, nous découvrons la fameuse salle de l’Alhambra, avec sa superbe devanture. Construite entre 1918 et 1920, c’est un élément significatif du patrimoine architectural genevois. Le temps de récupérer les accréditations, et nous voilà dans la salle. Il y a une tombola, au prix de 6,66 CHF le ticket. Le gros lot, c’est deux guitares (une acoustique et une électrique) et une cymbale dédicacée par le batteur de STORACE.

Annoncés pour 19h30, ce sont les RASH PANZER qui doivent commencer les hostilités. Vous ne connaissez pas le Power Rock band légendaire du bout du lac helvétique ? Honte à vous ! Nan, je rigole, tout le monde ne peut pas être omniscient. Mdr. Si vous suivez le webzine, vous savez que ce n’est pas la première fois que nous voyons le groupe. C’était il y a déjà 6 ans et, à l’époque, nous avions beaucoup apprécié. Depuis, ils ont sorti l’album “Libération” en 2022, album que j’ai souvent écouté. Leurs références musicales allant de Van Halen, AC/DC, Aerosmith, à Motörhead, Ramones, je suis forcément fan !

Je papote un peu avec un copain venu aider pour le festival et me rends compte que les portes viennent de se fermer. Mince ! Je vais rater le début, moi ! Je le retrouverai plus tard pour finir la conversation et rentre vite vers la scène. Dès mes premiers pas, j’ai l’impression d’être au Brise-glace d’Annecy. La configuration de l’Alhambra m’y faisant un peu penser avec sa fosse et ses sièges en pente. J’arrive en plein “Born to Rock ‘n’ Roll”, un titre totalement inédit très séduisant des Genevois de RASH PANZER.

“Bonsoir, merci d’être là !”, nous dit J. JAY GUERTCHAKOFF, le vocaliste, à la fin du morceau. “On va vous jouer encore 2, 3 titres et 2 inédits qu’on vient d’enregistrer très récemment.”. Et ça enchaîne titres sur titres avec ses mélodies pêchues, mordantes et entraînantes. “Shiny Eyes”, un morceau puissant de « Libération » me déboite la nuque. “Ça va ? Y en a qui n’ont pas été pris dans les bouchons ? C’était un peu le bazar.”, nous dit J. JAY au fur et à mesure que le public afflue dans l’Alhambra. Du coup, je suis content que nous n’ayons pas eu à rentrer en plein centre. On a eu du bol sur ce coup-là.

Avant d’entamer “Liberation”, le titre éponyme de leur dernier album – dont le nom a été trouvé par le batteur – J. JAY nous présente ses musiciens : RENATO DI PAOLO, le bassiste, RENATO DANI, le guitariste, et le batteur THIERRY WETZEL (BACKWATER). « Libération », c’est un condensé d’énergie, qui sonne certes un peu daté mais c’est tout ce qu’on aime. Et on accélère avec “King of the road”, un nouvel excellent titre inédit. J’ai hâte de jeter une oreille sur leur futur album. Faudra juste penser à le récupérer après le set. Lol !

Ils enchaînent avec des titres aux refrains accrocheurs qui suscitent l’envie de suivre le chanteur, de lever les mains en l’air.

Et c’est déjà la fin du set. Je n’ai rien vu passer, moi. J’en aurais bien repris un peu. Le son était au top et les lights superbes. Il y en a juste un qui s’est amusé avec la machine à Fog, mais à part ça et un superbe backdrop qui aurait mérité plus de clarté, c’était une bonne entame de festival. Une fois fini, je retrouve quelques copains que je n’ai pas vus depuis l’an passé et qui sont venus soutenir le magazine. Il y a même le batteur de SPIT RECKLESS, groupe  que nous avons prévus d’aller voir la semaine prochaine.

BACK ‘N’ BLACK, le second groupe de la soirée, est un tribute à AC/DC entièrement féminin, ou presque, puisqu’un batteur officie derrière les fûts. Normalement, chez W.T.R., la politique de la maison veut qu’on ne s’intéresse qu’aux groupes de composition. Cependant, comment faire l’impasse sur cet excellent groupe ? Les filles envoient du bois du premier titre “Kicked In The Teeth” au dernier morceau “Let There Be Rock”. C’est certes, un tribute band, mais certainement l’un des meilleurs existant actuellement.

D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé, et a soutenu activement le groupe. Il y avait encore plus de monde devant la scène que lors de RASH PANZER. Les classiques ont été revisités – et bien revisités –  à la sauce helvétique. De “Riff Raff” à “Shoot to Thrill”, en passant par “Back in Black” et “Hell’s Bells” en hommage à Malcolm Young, le sang a coulé sur “If You Want Blood”, l’impeccable “Thunderstruck” a démonté l’Alhambra, “TNT” a fini de l’achever. En bref, impossible de ne pas s’inquiéter pour le groupe suivant tellement les filles ont assuré.

Après un petit interlude, le temps de boire un coup, il est temps pour STORACE, le groupe vedette de ce soir, de commencer. STORACE, ce nom ne vous dit rien ? C’est un peu normal, si vous n’êtes pas nés il y a quarante ans ! En revanche, peut-être que si je vous parle de KROKUS, ce nom va vous titiller un peu plus l’oreille. Eh bien STORACE, c’est le nom du chanteur MARC STORACE et ancien chanteur de cette légende helvétique. Lorsqu’en 202,1 le groupe a décidé de s’arrêter, notre ami, lui, n’a pas voulu en rester là et a sorti un album sous son propre nom. Il tourne donc avec d’anciens membres de KROKUS, histoire de continuer d’honorer la mémoire de ce groupe et de défendre son album.

A 22h20, soit 10 minutes avant le running order annoncé, les lumières diminuent d’intensité  et quatre musiciens montent surscène dans la pénombre : TURI WICKI, le guitariste soliste sur la droite, EMI « BASSBABE » MEYER, la bassiste au milieu, DOM FAVEZ – ancien guitariste rythmique de KROKUS de 2003 à 2007 – sur la gauche et PAT AEBY, lui aussi ancien de KROKUS de 2003 à 2006 derrière ses fûts. La première chose que je remarque, c’est le superbe dessin sur la grosse caisse de ce dernier. Dommage que le backdrop ne soit pas le même. Mais on ne peut pas tout avoir.

DOM, super à l’aise sur scène, va d’entrée de set sur le devant des planches, puis on entend MARC qui déboule tel un taureau furieux, au milieu de la scène en entamant “Live and Let Live”. Dès le premier titre, l’ambiance est tout de suite de mise. C’est un titre du premier album solo de MARC STORACE. Il est suivi de “High on love”, un autre morceau de cet album. EMI n’est pas en reste, elle arpente la scène de long en large faisant vrombir sa basse dans l’Alhambra, pendant que TURI se consacre sur ses solos.

“Midnite maniac”, le premier titre de KROKUS interprété ce soir, envoie carrément du lourd. Les lumières se sont faites plus claires, même si une dominance de rouge persiste. La machine à fog, elle, continue de s’exciter. Le son est ultra-puissant et par moments un peu trop, ce qui a, d’après moi, tendance à gâcher la musique.

Les brûlots s’écoulent les uns derrière les autres, “Telephone man”, un titre de EAZY MONE, groupe que MARC a fondé après la fin de TEA, envoie du bois en pleine face pendant que TURI vient prendre les devants. La ballade “Lady of the Night” voit MARC et les musiciens s’éclipser le temps de changer d’instruments et laisser des bandes-son tourner, laissant la scène complètement vide… Personnellement, je ne pense pas que ce soit judicieux car ça casse un peu l’ambiance, mais bon… Les musiciens reprennent le devant de la scène alors que MARC est toujours absent. Il revient sur scène pour finir le morceau avec cette voix éraillée qui n’est pas sans rappeler un certain BRIAN J.

Le chanteur présente ses musiciens et attaque à plein gaz “No place to hide”, un morceau de son récent album puis, c’est le premier cover de la soirée, “American Woman” de THE GUESS WHO, le groupe de RANDY BACHMAN, revisité façon STORACE évidemment !  

“Hellraiser”, un nouveau titre de KROKUS démonte tout sur son passage et fait revivre une époque révolue au public. “Are you awake ?”, demande MARC au public. Evidemment que nous sommes réveillés ! “Do you want to stay awake all the Fucking Night ?”, redemande le chanteur vindicatif. Le public se manifeste joyeusement, et le groupe lance “Stayed Awake All Night”, un cover de RANDY BACHMAN (BACHMAN TURNER OVERDRIVE), que le chanteur doit bien apprécier apparemment, et qui fait bien bouger le public.

MARC disparaît une nouvelle fois laissant EMI et PAT seuls sur scène pour un petit solo basse/batterie pas dégueu. Ils sont rejoints par TURI sous les cris d’un MARC toujours en planque. DOM les rejoint puis MARC, qui finit le morceau dans un style très LED ZEPPELIN. Et voilà, une fois de plus, deux titres de KROKUS qui se jouent coup sur coup avec “To the Top” et “Screaming in the Night”, un super morceau très années 80 et son entêtant refrain “What is wrong, what is right, screaming in the night, running for my life, I die for you”, qui, une fois de plus, est interprété avec passion… Même si, personnellement, je trouve ce dernier morceau un peu long.

Et on repart avec “Carry the Burden”, un autre morceau de STORACE suivi par un nouveau KROKUS : « Rock ‘n’ Roll Tonight”, un hymne fédérateur qui fait vibrer les spectateurs. Tellement fédérateur que MARC décide de les faire chanter. “Are you ready ?”, demande-t-il avant d’entamer les classiques “Oh oh oh oh” et c’est la fin du show.

Alors que la fin était prévue pour 23h30, parce qu’en Suisse, l’heure c’est l’heure, STORACE revient à la demande du public, pour finir sur deux brûlots absolument géniaux. MARC porte maintenant une veste à patchs et il est remonté comme un coucou. Suisse, of course ! On retrouve le chanteur en pleine forme avec “Hoodoo woman”, un nouveau morceau de KROKUS qui fait vibrer la salle avec, encore une fois, un refrain imparable.

MARC nous remercie, dans un Français très correct et entame le dernier titre “Love over Money”, un titre de STORACE qui a des faux airs de KROKUS. Même si certains morceaux m’ont paru un peu longs et même si certaines actions dans le set m’ont un peu perturbé, le show était impeccable et interprété de façon sincère. Et surtout, à son âge – MARC a fêté ses 72 ans en octobre dernier – le chanteur n’a rien perdu de sa voix.

Un petit bilan s’impose : RASH PANZER, est toujours aussi bon, BACK ‘N’ BLACK a tout déchiré et j’aimerais vraiment qu’un jour le groupe se lance dans la compo, même si leurs reprises sont vraiment réinterprétées à leur sauce. STORACE, malgré la longueur plus ou moins inutile, selon moi, de certains titres est musicalement dément. En bref, un super festival à renouveler pour plus de concerts en Romandie !

Un grand merci à David du Daily Rock pour cette invitation.