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Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Les week-ends se suivent et ne se ressemblent pas. Après la Savoie vendredi dernier, c’est chez nos voisins helvètes que je me rends ce soir pour assister à un concert. Et plus précisément à Thônex, la 7e commune la plus peuplée du canton de Genève.

C’est dans une salle où je n’ai pas encore posé mes guêtres que se déroule ce concert : L’Espace Culturel du Bois-Des-Arts. Comme je ne connais pas trop le trajet, je ne tarde pas, d’autant plus que j’ai rendez-vous avec mon copain Steve*74 qui doit faire les photos. En plus, ce soir nous sommes 7 en tout. Ben oui, vous connaissez le proverbe : plus on est de fous…

C’est bien gentil tout ça, mais qu’est-ce que nous allons voir vous demandez-vous ? Eh bien, trois groupes venus de Romandie : LYOSUN, SPIT RECKLESS et SIDEBURN. De quoi passer une excellente soirée !

Le problème quand on est nombreux c’est que, pour partir à l’heure, il faut souvent se lever tôt. Et donc, si vous voyez où je veux en venir, nous partons à la bourre. Comme par hasard, le brouillard s’est invité sur la route et un putain de camion (comme le chantait RENAUD) m’empêche de sortir au bon embranchement, m’obligeant à faire un détour. Mon copain Steve*74 étant dans une autre voiture, il arrive bien avant moi. Ce n’est pas pour rien que je le surnomme de temps en temps, le GPS vivant, lol.

Du coup, j’arrive un peu tard pour assister à la prestation de LYOSUN. Ce que je peux vous dire, c’est que c’est un « one man band ». Seul sur scène, le musicien joue avec une guitare, un clavier et des samples. Étant arrivé sur la fin de sa prestation, je ne peux, malheureusement pas vous en dire beaucoup plus. Je peux quand même vous dire qu’il a une belle voix, qu’il se débrouille plutôt bien à la guitare et que le style se veut blues folk. A revoir une autre fois.

SPIT RECKLESS @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Il est l’heure pour nos copains genevois de SPIT RECKLESS de prendre la relève. Ah… SPIT RECKLESS et son « Happy rock ». Que dire de plus que ce que je n’ai déjà dit ? Si vous suivez le webzine, ce dont je ne doute pas, et que vous lisez ces lignes, vous savez que je suis fan. Mon pote Steve*74 aime bien mais il est un peu moins enthousiaste que moi. Personnellement, j’adore leur côté rock aux mélodies ultra bien ficelées et entraînantes.

Les lumières se rallument après une petite intro et « Stop Foolin’ Me Around » déboule dans les enceintes de l’Espace Culturel du Bois-Des-Arts. Une chose est sûre, les genevois démontrent qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration. On sent que le groupe est motivé comme jamais.

SPIT RECKLESS @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

CHRIS, notre copain chanteur-guitariste, est monté sur ressorts. La scène étant relativement large, il court et saute de partout. Je suis sûr qu’il a des ancêtres au pays des kangourous. LUIGI, le second guitariste, n’est pas en reste puisque lui-aussi bouge de partout. GREG VG, batteur de son état, et GILBERT à la basse maintiennent la rythmique.

Les titres s’enchaînent sans se ressembler : « Shackles », « Magic Pills » et ses pilules magiques… En bref, que des titres ultra-calibrés pour la scène.

Contrairement à leurs habitudes, nous n’avons pas droit au doublage du titre « Make me Happy », mais ils nous ont réservé une surprise « parce que nous avons été sages », dixit CHRIS WALL. C’est à un inédit auquel nous avons droit : « I still think about you », un titre mid tempo qui vous noue les tripes et qui semble séduire les copines agglutinées devant la scène.

Le temps passe vite en compagnie de nos copains genevois et après « Miles Away », titre bien mieux placé sur la set-list que lors de leur récent concert à Arare, et l’incontournable « Make me Happy » et son refrain inoubliable, il est déjà l’heure de se quitter. Le public ne semblant pas vouloir laisser le groupe s’en aller les SPIT RECKLESS reviennent donc sur scène pour interpréter un cover de NEIL YOUNG, « Keep on rockin’ in a free world », qui finit de mettre le feu à Thônex.

Une fois de plus, nos copains genevois ont délivré un set imparable et tellement entraînant ! Personnellement, je me suis encore régalé.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faut aller se réhydrater. Un petit tour au bar nous permet de rencontrer LUIGI et VG que nous remercions chaleureusement.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Malheureusement, nous n’avons pas le temps de voir les autres membres du groupe car, dans la salle, une intro retentit. Les lumières sont éteintes et une autre intro retentit. Euh… Rassurez-moi, ils vont quand même jouer nos copains de SIDEBURN ? Oui, bien sûr ! Ce soir, le concert est filmé en vue d’un futur DVD, de quoi sur-motiver les vaudois. En jetant un coup d’œil sur la set-list qui trône sur les planches, je me rends compte qu’ils vont jouer 22 titres. Incroyable !

Allez, c’est parti ! Le groupe ouvre son show avec « Knocking At The Wrong Door », un morceau de leur tout premier album sorti il y a plus de vingt ans et qui a servi de bande annonce au film ”Hit & Run” (avec Bradley Cooper). Sacrée surprise !

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Entouré de son compère de toujours, LIONEL BLANC – le batteur qui semble posséder plus de bras que nécessaire – des guitaristes MIKE RIFFART et LAWRENCE LINA et de l’imposant bassiste NICK THORNTON, ROLAND PIERREHUMBERT, le chanteur, est toujours aussi en forme, ses vocalises groovy et bluesy font mouche à chaque fois et n’ont pas l’air d’avoir changé avec le temps.

C’est l’éclate totale ! Tous les morceaux que j’adore des SIDEBURN sont joués ce soir : « Gangster Lover », « Six Feet Under », « Get That Way »… Aucun album ne semble avoir été écarté. Il est vrai qu’avec 22 titres, il y a de quoi faire !

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

ROLAND rameute le public un peu timide en leur répétant que le concert est filmé en vue d’un futur DVD. D’ailleurs, deux cameramen suivent le groupe sur scène et dans le public, ce qui pousse les musiciens à se montrer sous leur meilleur jour. Après un « Crocodile » qui sent bon le bayou malgré ses 19 ans au compteur, c’est encore un titre que j’adore avec son refrain entêtant, « Never Kill The Chicken », tiré de l’album « Gasoline » – qui ne date pas d’hier. Quel pied !

Mais ce soir, SIDEBURN ne joue pas que du SIDEBURN. Ils font aussi une partie du show en tribute à AC/DC. J’en vois déjà certains monter sur leurs grands chevaux. Rassurez-vous, sur les 22 morceaux joués ce soir par le groupe, ce sont seulement 7 titres des frères Young auxquels nous aurons droit. A peine 30% du show, comme c’était d’ailleurs annoncé sur l’affiche. Pas de quoi s’inquiéter donc.

Les hits de l’époque BON SCOTT rappellent de bons vieux souvenirs au public. Du AC/DC en version SIDEBURN, c’est vraiment trop bon ! Intelligemment, ROLAND laisse le soin à NICK d’interpréter le seul titre de la période BRIAN JOHNSON avec « Thunderstruck ». Ce titre est bien plus dans la tessiture du bassiste ! Et c’est « If You Want Blood » qui clôt cet interlude australien.

« Drivin’ On The Mainline » se charge de ramener le groupe dans le giron de son hard-rock bluesy helvétique suivi par un « Frontline » du feu de Dieu. Qu’est-ce que c’est bon ! En me retournant, je m’aperçois avec tristesse qu’une partie du public a déserté. Bah, c’est dommage pour le groupe, mais c’est tant mieux pour nous, on en profitera plus. D’autant plus que SIDEBURN n’en a pas fini avec nous. « Gimme The Way » et « Lazy Daisy » se chargent de finir en beauté le show.

A peine le temps de se remettre de nos émotions, que nos copains vaudois reviennent sur scène pour nous jouer les deux derniers morceaux de leur set-list. ROLAND fait de nouveau intervenir le public sur « Live To Rock », le titre censé terminer le set.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Pourquoi censé vous demandez-vous ? Eh bien, comme le public restant en redemande, SIDEBURN revient une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir. Nous ne sommes plus qu’une poignée de « Die hard » et le chanteur nous remercie chaleureusement d’être restés faire la fête avec eux. Il est vrai qu’il est bientôt « l’heure du crime » et qu’il y a peut-être des problèmes de transport. Dans tous les cas, nous, nous sommes encore là pour assister au final de nos hard-rockers helvétiques préférés.

C’est une nouvelle fois « Devil may care » qui fait surchauffer L’Espace Culturel du Bois-Des-Arts. Nous en prenons pour notre grade. Une impression d’être des vrais privilégiés ce soir, se fait ressentir.

ROLAND nous demande ce que nous voulons pour la suite. Plusieurs voix réclament un titre pendant que d’autres en réclament un autre. « Décidément, ils ne savent pas choisir à Thonex ! Ce n’est pas un bon public », rigole le chanteur. Alors SIDEBURN décide de nous achever avec « Dany and the Devil », un titre issu de leur second album sorti il y a quelques années déjà.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

ROLAND s’assied sur le bord de la scène et rameute le public « Voilà, comme ça ! On est bien, non ? » interroge-t’il. Et le chanteur se met à chanter au plus près de son public qui n’en demandait pas mieux. C’est vraiment une fois encore trop bon. Et du coup, ce n’est pas à un titre supplémentaire auquel nous avons droit mais à deux ! Et cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

ROLAND qui, je vous le rappelle, vient de jouer 24 titres en deux heures de show, nous attend au stand merch’ pour discuter musique et signer les set-lists. Il est rejoint rapidement par LIONEL qui, lui-aussi, se prête gentiment aux autographes et aux photos. Les autres membres viendront plus tard dans la soirée pour discuter à bâtons rompus avec leurs fans.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Bon, c’est bien beau de discuter pendant des heures, mais il nous faut penser à rentrer, surtout que le brouillard qui s’était invité tout à l’heure n’a pas encore décidé d’aller se coucher. Bah, avec le dernier album de SIDEBURN dans la voiture, on ne craint rien !

Live Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Aujourd’hui, c’est en famille que je me rends à la quinzième édition du festival rock d’Arare à Genève. Plus précisément à Plan les Ouates, juste à côté de la frontière. En effet, ce soir, il y a SPIT RECKLESS qui joue et j’ai deux fans absolues à la maison. Bon d’accord, elles ne sont pas les seules, j’aime bien aussi. En même temps, cela me permettra de découvrir d’autres groupes et de faire un report pour le rédac’chef, et pour vous aussi chers lecteurs, bien entendu.

L’avantage qu’il y a à faire un concert en Suisse c’est que, bien souvent, ils sont gratuits ce qui, malheureusement, est rarement le cas chez nous. Outre SPIT RECKLESS, il y a trois autres groupes que je ne connais pas : THE RAMONAS, ALCH3MY, et MIGHTY BOMBS. Cela s’avère plutôt intéressant comme soirée.

Ce festival, que je fais pour la seconde fois, se tient en plein centre-ville, sous de grands chapiteaux. Il y a de quoi se restaurer avec des stands de frites et de saucisses et même de hamburgers. C’est le rédac’ chef qui aurait été content ! Lol. Vous pouvez aussi acheter des crêpes, de la pâtisserie faite maison, sans oublier bien sûr, les stands de boissons.

Pendant que je salive sur tous ces mets, plus appétissants les uns que les autres, je retrouve mon compère Steve*74 venu comme moi, assister à ce festival prometteur. Plus on est de fous… vous connaissez la suite !

Bon, assez parlé de copains et de bouffe, et racontons un peu la musique. La grande scène qui se trouve au fond du chapiteau accueille, comme nous l’annonce un organisateur, le premier groupe, en l’occurrence SPIT RECKLESS.

CHRIS WALL, le chanteur guitariste entame « Easy Come Easy Go », le premier titre de leur set, non sans avoir appelé le public, assez nombreux, à se rapprocher de la scène. Et c’est parti pour une heure d’un show toujours aussi intense ! Tous les morceaux sont des hits en puissance, que ce soit « Magic Pills » ou bien « Stop Foolin’ Me Around » qui suit juste après ou encore « Shackle » qui fait chavirer le public avec son histoire d’équipage de bateau et ses “na na na na” repris par le public. Ce morceau teinté de blues, avec une légère pointe de heavy, fait toujours son effet.

Bien évidemment, le groupe ne peut s’empêcher après « Bloodstain », de nous interpréter son incontournable hit « You Make Me Happy ». Les copines hurlent leur bonheur, et le public est en feu. Mais ce n’est pas fini. Après « Growin’ up », c’est « Rock ‘n’ roller coaster » qui se charge de faire fondre les spectateurs… enfin, surtout les spectatrices en l’occurrence. Il y a même des très très jeunes fans, casque anti-bruits sur les oreilles, qui s’éclatent devant les planches. Ils sont à fond. C’est les parents qui vont être contents ce soir quand ils iront se coucher !

Ce soir, je remarque que différentes générations de fans sont présentes, toutes les tranches d’âges ont l’air d’apprécier la musique du groupe. Oui, d’accord, le festival est gratuit et en Suisse, contrairement à chez nous, on va à un concert comme si on allait au ciné, en famille. Mais cela n’empêche pas qu’il ne reste quasiment plus de place devant la scène. Il faut presque jouer des coudes pour rester. Le plaisir communicatif de SPIT RECKLESS se ressent au travers du public.

Les riffs du nouveau guitariste SERGIO sont très bons. Il est très actif sur scène. GIBS est toujours derrière la basse, et VG, derrière sa batterie. La rythmique soutient parfaitement l’extraordinaire voix de CHRIS WALL, qui monte souvent très haut mais toujours avec un sens de la mélodie qui tue. Lorsqu’il délaisse sa guitare, ce n’est que pour mieux conquérir son public.

Les remerciements effectués, c’est le côté hard-rock qui reprend le dessus avec « Last Action Hero » et son refrain agressif. CHRIS doit avoir des ancêtres Wallabies, il saute de partout, comme un kangourou ! Histoire de finir d’achever le public, le voilà qui sépare la foule en deux pour lui faire chanter une fois encore le refrain de « You Make Me Happy ». Repris par un public bien présent, cela fait son effet sous le chapiteau !

Le groupe conclut son set par une ballade inédite « Miles Away », toute en guitare acoustique. Je ne suis pas particulièrement séduit par ce morceau, lui préférant un « Say » plus incisif et non interprété ce soir. Mais bon, cela ne m’empêche nullement d’avoir apprécié leur set.

Si FREEDOM CALL a inventé le “Happy Metal”, je crois bien que nos copains genevois de SPIT RECKLESS ont inventé le “Happy Rock”. Leur rock-hard joyeux étant tout bonnement imparable ! Le show terminé, nous allons saluer Chris Wall au stand de merch, en attendant la suite.

Le temps de discuter un peu, THE RAMONAS s’installe sur scène. Venu de Grande-Bretagne, c’est un tribute féminin aux, je vous le donne en mille, RAMONES. A noter que c’est le premier groupe féminin, et peut-être même le seul, qui rend  hommage au légendaire groupe punk. La politique du webzine étant de ne pas faire de reports sur les tribute bands car ce n’est pas de la création, je ne vais pas développer. Ce que je peux toutefois dire, c’est que c’est du copié-collé même si la chanteuse est bien révoltée. Il y a même un personnage qui débarque de derrière la scène, avec une pancarte « Gabba Gabba Hey ! » durant le morceau « Pinhead », tout comme les RAMONES le faisaient à l’époque, mais bon, personnellement, je reste dubitatif.

Allez, c’est l’heure du repos du guerrier – et du rassasiement – tout en jetant au loin un œil sur la scène où le groupe suivant installe son matériel. VG le batteur de SPIT RECKLESS, vient discuter avec nous pour savoir si leur prestation nous a plu et je lui rappelle qu’il y a de ça une dizaine d’années, je l’avais vu lorsqu’il jouait dans un autre groupe avec le chanteur de HEADLESS CROWN. Nostalgie, quand tu nous tiens…

Quelques minutes plus tard, ALCH3MY, le groupe toulousain, fait son sound check. Le son des guitares, me surprend agréablement. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour jeter un œil sur la toile et je ne sais pas à quoi m’attendre. Cependant, étant donné le look des deux guitaristes, j’ai l’impression que ça ne devrait pas être ma came. Du coup, je ne me fais pas d’illusions malgré, je le répète, le son des grattes qui m’interpelle.

Puis, les lumières s’éteignent, et là d’entrée de jeu, des grosses guitares, bien “métal” prennent d’assaut le public d’Arare, sous les coups de massue du batteur et du ronflement de la basse. Les deux guitaristes remontés comme des coucous (Oui ! suisses !) s’emparent de la scène. Puis une voix rocailleuse semble sortir de nulle part.

Le chanteur RYAN, se juche sur un retour et s’approprie le micro. D’un seul coup, je me rends compte que mon corps ne me répond plus. Ma tête n’arrête pas de faire des mouvements de bas en haut. Je suis pris dans cette musique. Un mélange de 3 DOORS DOWN et de NICKELBACK. Cool, ce sont des groupes que j’aime bien ! Et dire que je pensais que ce n’était pas pour moi, j’en tombe des nues ! Comme quoi, “l’habit ne fait pas le moine”, j’en ai la preuve ce soir.

En revanche, j’ai l’impression d’avoir déjà vu le groupe quelque part… Pas exactement avec les mêmes membres, mais le chanteur me dit quelque chose… Après avoir fait travailler ma matière grise, je me souviens. Bon sang mais c’est bien sûr ! Euréka ! Ils ont participé, comme mes copains de BLACKRAIN, à l’émission de TV : “ La France a un incroyable talent”. C’était en 2010, bien avant nos copains savoyards et ils ont même terminé second. Comme quoi, ça sert des fois de s’abrutir devant la télé. Mdr.

C’est comme ça que le combo a été repéré par CHRIS HENDERSON, guitariste du groupe 3 DOORS DOWN qui, après avoir écouté l’un de leurs titres sur une radio américaine, a décidé de produire leur troisième album. Ils ont passé cinq ans à tourner aux States et ont joué dans des salles telles que le « Whisky a Go Go » et le « Viper Room » à Los Angeles, et même à Montréal dans un célèbre club de là-bas, le « Club Soda ». Tout ça, jusqu’à ce que RYAN retourne en France. Avouez qu’il y a quand même pire comme carrière.

Le son est absolument titanesque, un peu trop d’ailleurs. Il me faut pousser mes bouchons un peu plus profondément dans les oreilles. Mais bon, une fois fait, ça passe.

WILL à la basse fait ronfler son instrument sous la frappe sèche d’ETIENNE le batteur. Par moments la musique d’ALCH3MY frôle avec le stoner puis revient sur le grunge, avant de lorgner du côté Hard FM.

MATT, le guitariste blond est impressionnant dans sa dextérité. Il virevolte et prend toute la largeur de la scène. Il va jouer à côté de son chanteur, va au-devant du public, fait le show et semble plus à l’aise que ses camarades.
SHYAM, le deuxième guitariste est aussi bon que son compère. Un peu moins démonstratif, il semble plus technique et ses solos sont plus nerveux. Il va même jouer avec sa guitare derrière la tête ! Impressionnant !

Chaque instrument est à sa place et l’on sent que le groupe maîtrise bien son sujet. Le chant est parfois doux et parfois rugueux. RYAN a un timbre assez proche de CHAD KROEGER, le leader de NICKELBACK, mais avec une certaine personnalité. Et, lorsqu’il se lâche davantage et interprète son chant avec vigueur c’est pour mieux surprendre le public. Il semble le tenir au creux de sa main. Le charisme de RYAN est sans appel. Malgré les difficultés que l’on peut penser dans sa vie de tous les jours, il n’en laisse rien transparaître. Ce soir, il est à fond, tout comme ses musiciens.

RYAN aime plaisanter avec son public et le charrie souvent entre les morceaux. Lors d’un titre plutôt doux, il décide de faire comme THE ANSWER et fait asseoir le public. « Les gens qui sont déjà assis au fond, c’est pas la peine, vous êtes déjà assis, c’est bon ! » dit le chanteur mort de rire.

Tous les morceaux sont aussi des hits en puissance. Dans une version plus néo-grunge que leurs voisins suisses de SPIT RECKLESS, mais très agréable à l’écoute.

Les titres passent à une vitesse d’un TGV sur les rails, et c’est déjà la fin. Mais RYAN a une dernière surprise dans sa besace. Il fait monter une partie du public pour que les gens s’éclatent avec lui. Quasiment personne ne peut résister à son appel et c’est le bordel sur scène !

Personnellement, j’en aurais bien repris un peu de cette alchimie mais, malheureusement, l’organisation est un peu à la bourre ce qui, vous l’admettrez volontiers, est plutôt étonnant en Suisse. Il faut donc laisser la place au dernier groupe, les MIGHTY BOMBS.

Mais quelle claque j’ai prise. Je ne m’attendais pas à ça, je le reconnais. Par contre, je me pose une question : comment vont faire les MIGHTY BOMBS pour assurer, étant donné le niveau de prestation de nos copains toulousains ? En plus, nous sommes déjà le dimanche matin, et j’ai l’impression que le public commence à déserter. C’est vrai que comme disent les birmans “Il n’est jamais plus tard que minuit”, mais j’ai tendance à penser que la très jeune génération du tout début est allée se coucher.

Je suis en train de me demander même si je vais rester quand j’entends les balances. Je suis intrigué par ces deux nanas devant la scène et leur copain batteur. Ils ont l’air d’avoir de l’énergie à revendre et moi, je ne sais par quel miracle, je tiens encore debout. Alors, écoutons ce que les MIGHTY BOMBS ont à nous proposer !

Ah, ça y’est, c’est parti ! Un morceau ultra-énergique attaque : “Dizzy Love” et le public restant s’amasse devant la scène. Puis, le groupe s’arrête. Ah, c’était la balance ! Fallait prévenir ! Lol. Évidemment, il faut que le présentateur vienne sur scène pour nous les présenter. Alors, il monte sur scène en courant devant le micro pour hurler “Voici les MIGHTY BOMBS” ! Et nous voilà enfin dans le vif du sujet avec “Run and Go”.

Musicalement, nous sommes dans du garage punk qui va à fond les ballons. Sans compromis, rien que du riff, du ronflement de basse et des frappes rapides.

ONNE WAN, la guitariste chanteuse survoltée et LUCY CAT, la bassiste plus tempérée, forment un trio avec DANIEL, le batteur remplaçant pour ce concert. La chanteuse, qui s’exprime avec un accent espagnol très prononcé, est aux taquets. Ses riffs sont incisifs, tendus et percutants. Sa voix est un mélange de JOAN JETT (en version keupon, évidemment) et SUZI GARDNER, la chanteuse de L7. C’est keupon, certes, mais bien mélodique aussi. Hargneux à souhait, complètement anarchique et sans relâche.

Un sentiment d’urgence semble palpable sur scène. ONNE enchaîne les titres sans vouloir s’arrêter. Tout de rouge vêtue, elle se démarque. Elle headbangue tellement que ses cheveux longs couleur d’ébène aux mèches rouges lui tombent régulièrement sur le visage. Cela ne l’empêche nullement de chanter. Tout à fond sans s’arrêter !

LUCY n’est pas en reste non plus. Ses vrombissements de basse hypnotiques résonnent sous le chapiteau d’Arare. Elle est plus discrète mais arpente aussi la scène et reprend les refrains avec vigueur.

Cependant, c’est bien sur ONNE que tous les regards se posent, tellement elle semble s’imposer sur la scène. Si certains effluves spiritueux semblent avoir pris le dessus sur le débit de paroles de notre copine, ce n’est pas le cas sur son énergie. Et, lorsqu’elle a le malheur de se casser la figure, tel un ANGUS YOUNG au féminin, elle tourne sur le dos et continue de jouer, comme si sa chute faisait partie de sa prestation. D’ailleurs, je me demande même jusqu’à quel point elle ne l’a pas fait exprès. Cela a le don d’impressionner le public qui adoube la prestation de notre copine genevoise.

Pas de trêve, les deux compères ne lâchent pas l’affaire, bien soutenues par DANIEL et ses frappes puissantes. Ce sont des véritables furies. C’est fou l’énergie qu’elles insufflent sur scène ! Et, même si j’ai l’impression que les titres se ressemblent, je ne suis pas lassé, tellement la bonne humeur et la pêche de ONNE et de LUCY m’enivrent. Les deux guitaristes enchaînent les morceaux. Ceux de leur tout premier EP “Not On This Earth” et ceux de leur récent LP “Begin Anywhere”. Et tout ça dans une ambiance ultra fun.

Au bout d’un moment, DANIEL sort de son kit pour rejoindre les filles devant les planches et, à l’initiative d’ONNE, ils se jettent dans un pas de danse totalement improvisé. Et l’on se dit que le concert est terminé. Cependant, les voilà qui remontent sur les planches pour nous asséner plusieurs morceaux qui, encore une fois, ne font aucun compromis. Puis, c’est avec “Something to say”, que le groupe abandonne définitivement la scène.

Oui, mais voilà, les spectateurs restant, en redemandent et nos MIGHTY BOMBS reviennent une nouvelle fois pour jouer un dernier morceau non indiqué sur la set list. Ce soir, c’est une prestation sans faille que nous a présenté le groupe. Ultra-énergique, complètement sauvage et sans répit. Je suis vanné !

Si je devais résumer en une phrase la prestation des groupes de ce festival, je dirais : SPIT RECKLESS un futur très grand, ALCH3MY sacré découverte, à revoir au plus vite et MIGHTY BOMBS anarchy in Switzerland.

C’est avec un regain d’énergie que je quitte à regret le Festival rock d’Arare, en me disant que, si la programmation est aussi intéressante que celle de ce soir, j’y retournerais volontiers l’an prochain.

Report et Photos par Steve*74

Après des vacances méritées, revoilà venu le temps des concerts et des trajets parfois longs pour aller assister à ces manifestations. Cette fois ma voiture va une nouvelle fois reprendre le chemin de Morges en Suisse. C’est juste avant Lausanne pour les nuls en géographie ou ceux qui ne connaissent pas bien le pays de nos voisins et cousins éloignés.

Ce qu’il y a de bien avec eux, c’est qu’ils proposent assez régulièrement des concerts ou festivals un peu partout. Ici à Morges, le festival dure quatre jours et il est entièrement gratuit !!! Qui dit mieux ?? Personnellement, je ne serais présent que le premier soir, la programmation du jour correspondant mieux à mes goûts musicaux que les autres soirs.

Après un trajet sans histoire et une organisation qui a prévu de quoi se garer à proximité des podiums, me voici enfin dans l’enceinte où se déroulent les concerts. L’endroit situé au bord du lac Léman est charmant. Avec des arbres et de nombreux stands, c’est un endroit à taille humaine. Cela change de ceux qui sont organisés dans les champs en rase campagne…

Sur un petit podium situé à l’opposé du grand, un trio suisse répondant au nom de UNHOLY PAGODA joue à priori un métal assez fortement influencé par NIRVANA. Préférant être bien placé pour faire des photos, je ne m’attarde pas pour me diriger vers la grande scène où MANU LANVIN & THE DEVIL BLUE sont programmés incessamment sous peu.

Malgré de nombreuses apparitions du bonhomme dans la région, c’est la première fois que je le vois en live. Il était temps de réparer cette anomalie. A 21h, les lumières s’éteignent et le set peut débuter devant un parterre de spectateurs qui s’est bien rempli. J’ai bien fait d’arriver tôt !

C’est sous la forme d’un trio qu’il investit les planches avec d’entrée un registre blues-rock. Son répertoire puise allègrement dans les standards du style mais le concert va véritablement décoller avec une reprise torride d’un certain JIMI HENDRIX. MANU, au cours du morceau, descend de la scène et enjambe la barrière de sécurité pour aller dans le public. Succès garanti pour ce genre d’activité. Il renouvellera d’ailleurs l’opération deux autres fois, se faisant même porter à bout de bras une fois par le public.

Le concert a pris une autre dimension, il a conquis les spectateurs et il les maintient sous pression jusqu’à la fin pour leur plus grand plaisir. Le côté blues est de plus en plus délaissé et laisse la place à du rock qui décoiffe mais qui reste sous contrôle. Je suis sous le charme, je ne m’attendais pas à ça.

MANU calme le jeu en nous interprétant seul au chant et à la guitare une reprise de CALVIN RUSSELL avec qui il écrit le dernier album du Monsieur. Un hommage rendu à ce grand musicien et à son ex-ami. Pendant ce morceau, JIMMY MONTOUT, le batteur, se tient debout sans bouger derrière sa grosse caisse.

Après ce moment de calme et de sérénité, c’est reparti comme en 14. MANU et ses boys achèvent tout le monde avec du rock assez rentre-dedans tout en restant en communion avec un public en liesse.

C’est pour moi une vraie découverte ! Je recommande ce groupe à tous ceux qui ne le connaissent pas. Lors de son prochain passage dans la région, je ferais tout mon possible pour y être. Promis !!

Pendant que les UNHOLY PAGODA reprennent du service sur l’autre scène, je reste sagement devant celle-ci pour garder ma place au chaud. D’ailleurs cela me permet de dire bonjour à deux copains venus d’Annecy et à l’organisateur du Festiverbant, dont on vous parle régulièrement dans les reports.

Le changement de matériel ayant été fait très rapidement, c’est maintenant au tour de SIDEBURN d’entrer en action. Mine de rien, cela fait un certain temps que je ne les ai plus vu. Tout d’abord pas de changement de personnel, ce sont bien les cinq mêmes musiciens qui officient ce soir, même si MIKAEL RIFFART (un des deux guitaristes) a maintenant les cheveux courts… qu’il compense avec une belle barbe ! Une formation stable depuis plusieurs années favorise inévitablement la cohésion d’un groupe et l’entente qui règne au sein de SIDEBURN parait excellente vu du public.

Les hostilités du soir démarrent avec « Knockin’ at the wrong door », issu non pas du dernier album comme beaucoup de groupes le font souvent pour leur promo, mais du tout premier CD paru en 1997. Pourquoi pas après tout, aucune loi ne l’interdit. Ils se rattrapent rapidement dès le second morceau « Gimme a sign » qui lui est bien extrait de « Eight », le dernier rejeton discographique de nos amis suisses.

Les incontournables du groupe sont bien là avec évidemment en point d’orgue « Six feet under », un morceau phare pour eux car choisi pour faire partie de la bande-son du film « Wolverine ». La classe !!

Pendant toute la durée du set, sur un grand écran placé comme il se doit en fond de scène, des images sont projetées. Elles permettent aux spectateurs béotiens de savoir à quels albums les différents morceaux joués correspondent avec les pochettes affichées. On révise ainsi en musique le large répertoire du groupe qui en est déjà à huit disques. Sur la fin l’on verra plutôt des extraits de vidéos et même des images d’AC/DC.

En parlant de nos australiens favoris, le chanteur ROLAND PIERREHUMBERT nous annonce qu’ils vont bientôt s’envoler vers Blackpool en Angleterre pour le « Highway to Hellfest III », un festival consacré comme son nom nous l’indique aux célèbres kangourous. Et pour nous le prouver si besoin était, ils interprètent « Shot down in flames ».

Entre deux morceaux, je me retourne et je m’aperçois avec stupéfaction que les spectateurs quittent progressivement le lieu. L’heure tardive – ils débutent à 23h – et le fait que nous soyons un jeudi, y sont certainement pour beaucoup. ROLAND le remarque et remercie chaudement ceux qui restent fidèles. Il ajoute avec une note d’humour que lui, le lendemain, il ne travaille pas !!

Mais rien n’arrête le rouleau compresseur et la machine repart de plus belle au rythme des différents titres. Avec toujours des flashbacks sur des morceaux plus anciens comme « Crocodile ».

Le temps comme souvent passe vite, trop vite, et c’est déjà pour notre plaisir l’heure des rappels. La machine tourne à plein régime et déroule un rock-hard sans temps mort. Les deux guitaristes, MIKE et LAWRENCE, faisant la paire et se partageant avec bonheur les solos pendant que NICK l’australien de service de la bande épaule, sans aucune faille, son compère LIONEL à la batterie.

Alors que tout le monde pense que c’est terminé, un des programmateurs du festival empoigne le micro et nous demande si nous voulons qu’ils reviennent pour un autre titre. Inutile de vous donner la réponse !! Et c’est sur un « Highway to hell » de qui vous savez que se termine vraiment cette soirée.

Il ne me reste plus qu’à rentrer en espérant que pour moi l’autoroute sera plus calme que dans la dernière chanson.  Sinon, j’ai passé une très bon moment et vivement l’année prochaine pour de nouvelles aventures sur les terres helvétiques !

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, pas de pluie à l’horizon, il fait même presque beau donc direction le pays du fromage à trous pour la nouvelle édition (23ème déjà) du Festiverbant. Je suis super content car l’an dernier je n’y avais pas participé vu que – malheureusement – CHINA avait été annulé. Là, ce soir, pas de problèmes, les groupes que je veux voir seront bien là.

Le truc d’aller souvent à un fest, c’est qu’on sait y aller. C’est peut-être un détail pour certains d’entre vous, mais pour moi c’est vachement important. Il ne faut quand même pas que je me goure et que j’atterrisse à l’Octopode Fest car ce soir, c’est plutôt du métal énervé ! Finger in the noze, j’arrive à mon parking…. Heu, comment, il est déjà blindé !!!? Putain, je suis en avance et il est déjà complet donc soit je suis plus en retard que d’habitude soit c’est juste qu’il y a plus de monde que les autres années. Bon pas grave, les parkings, ils en ont plein les champs mais il va quand même falloir que je fasse cinquante mètres de plus, lol !!!

Pas trop de surprises sur le site, toujours la grande scène au fond, le disquaire est présent sur son stand cette année, bref si on rajoute à ça plein de copains présents, je suis en terrain connu !

SPIT RECKLESS @ Festiverbant 2019

Je ne suis finalement pas si en avance que ça car j’ai juste le temps de récupérer mon accred’ photo que les suisses de SPIT RECKLESS attaquent le premier set. Alors honnêtement, ça m’aurait vraiment fait chier de les louper. En effet, Seb 747, m’avait un report assez dithyrambique sur eux et moi je suis comme Saint-Machin, je veux surtout voir et entendre par moi-même.

Musicalement, on va dire que c’est du rock-hard moderne. C’est bien fait, c’est mélodique et d’entrée de jeu, effectivement, moi aussi, j’accroche. En plus, les musiciens assurent très bien le show ! C’est à la fois bien rôdé et très énergique. Ils sont du côté langue française de la Suisse donc au niveau communication avec le public c’est quand même très pratique.

Evidemment, ils jouent devant une grande partie d’un public déjà acquis à leur cause. On le voit, les gens connaissent les paroles et donc l’ambiance dans le public est méga cool. Et pour un groupe d’ouverture, il y a quand même beaucoup de monde !

Les SPIT RECKLESS donnent au public matière à s’amuser en leur lançant d’énormes ballons noirs ou blancs. (les fans de METALLICA, ça vous rappelle quelques chose) que le public va bien sur s’empresser de ré-expédier. Les gamins quant-à eux deviennent dingues et courent partout pour les choper.

Sinon leur set list est très sympa. J’aime bien leurs morceaux un peu cool. A un moment, le chanteur fait entonner « You make me happy » a capella au public et il y a une vraie ferveur, une vraie émotion qui circule. J’ai un bref moment l’impression de me retrouver avec le GOTTHARD de l’époque ou le CORELEONI de maintenant.

Bref, un bon moment et une bien bonne découverte live pour moi. Je vais essayer de leur faire ma petite interview.

Premier groupe fini. Entracte pour le changement de plateau avec le petit bonhomme en mousse et sa cornemuse. Cette année le Festiverband a fait appel à CELTIC et Rock’n’ROLL pour mettre un peu de musique pendant que les gens se ruent sur le risotto, les hamburgers ou la raclette.

Le temps passe méga vite. les gens sont arrivés bien en nombre et les T-Shirts CRYSTAL BALL sont légion sur le site. Il faut dire que CRYSTAL BALL en Suisse, c’est un groupe qui comme KROKUS, GOTTHARD ou SIDEBURN fait partie du paysage hard-rock et il a donc une fan base très présente. Ca saute aux yeux – et aux oreilles – avec la réaction du public quand ils arrivent sur scène.

Moi je suis méga content de les revoir car sauf erreur la dernière fois ça devait être à Guitare en Scène et ça date de quelques années déjà.

Donc bien-sûr, moi je fais partie de ceux qui rentrent directement dans leur univers. J’adore leurs premiers albums, leur hard-rock méga mélodique (non chérie, ce n’est pas mou c’est mélodique – Putain, j’aurais mieux fait de l’envoyer à l’Octopode avec Hi’Twist !). Bon ma chérie ne va pas me gâcher mon concert, moi j’adore leurs morceaux, j’adore la voix du chanteur, j’adore les chœurs.

Sur la set list, ben effectivement je préfère surtout les premiers albums mais les morceaux du petit dernier passent quand même très bien en live. Le groupe essaie de communiquer avec le public…. bon en Allemand, donc…..

Le son comme sur SPIT RECKLESS est excellent. Les lights sont très beaux. Il y a juste la température qui commence réellement à se rafraîchir, c’est bêta. Sinon, c’est vraiment un concert sans fausse note, même quand le chanteur se prend pour AXL ROSE avec changements de costumes et bandeau. Perso, j’aime bien parce qu’il se passe toujours quelque chose visuellement.

Les autres zicos ne sont pas en reste sur le côté scénique. On voit qu’on a affaire à des vieux briscards. Je suis aux anges et je ne regrette absolument pas d’avoir fait le déplacement. Bon bien sûr, comme toujours dans ces cas là, le seul problème c’est que c’est trop court. Sauf pour ma chérie qui commençait à reposer ses yeux discrètement. Heu… je ne lui ai pas encore dit que le groupe d’après c’est du blues, c’est là qu’on va rigoler !!!

Allez, petit papotage avec Seb 747, plein de copains suisses ou français qui ont fait le déplacement et qui comme moi adorent ce fest.

On attend tous le début du dernier groupe en patientant avec la cornemuse… ou pas, parce que moi perso, je vais me réfugier chez la masseuse qui assure pour le fest des massages plantaires. Et c’est complètement gratuit ! J’hallucine !

Et bon Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien. Ti-Rickou tout zen après. Je n’ai pas l’habitude de faire de la pub mais là je poste sa carte de visite et sa photo parce qu’en plus elle est adorable et qu’elle vous explique plein de choses.

Bon, zen zen zen, il faut maintenant que je rejoigne le pit photos à toute vitesse car JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS commence à jouer. Oh, je sens que ma chérie va apprécier car en plus il y a un clavier, mdr ! Donc c’est du blues saoul ; sauf erreur, ma chérie devrait déjà chercher l’autoroute la plus proche.

Et là, JESSIE LEE commence à chanter. Et putain, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a une voix terrible ! Je jette un oeil derrière moi et je me rend compte que ma femme est littéralement hypnotisée par les charmes vocaux de cette sirène ! Alors là, je n’en reviens pas. Elle est complètement envoûtée.

JESSIE LEE assure à tous niveaux. Si on rajoute à ça que son guitariste solo est vraiment excellent, que les autres musicos jouent grave, que leurs compos tiennent plus que la route, que les covers effectués le sont magnifiquement, c’est un moment assez magique. La preuve, malgré l’heure tardive et le froid qui commence vraiment à se faire sentir, les gens sont encore très très nombreux sur le site.

JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS @ Festiverbant 2019

Moi, je suis un peu dégoûté car non seulement il est très tard et qu’on a vraiment froid mais en plus je me trouve face à un dilemme : je sais qu’à la fin du set, il va y avoir une surprise et que la surprise n’est autre que le pensionnaire de tous les fest d’un côté ou de l’autre de la frontière, j’ai nommé JOHNNY GALLAGHER. J’avais d’ailleurs été méga étonné de ne pas le voir traîner à Guitare en Scène cet été.

Mais bon, j’ai vraiment trop froid et après une heure de show, c’est la mort dans l’âme que je quitte le site. Sniff.

Bon, encore une fois le Festiverbant s’est avéré un incontournable des fest de fin d’été, autant dans son organisation que dans sa qualité de programmation. Malheureusement, je sais qu’il me sera impossible d’être présent les deux derniers jours et donc je leur dis « See U next year my friends » !!!

PS : Message subliminal pour Michel….. CORELEONI !!!!!!!!!

Re-PS : l’interview des SPIT RECKLESS se fera mais lors de la release party d’EXXCITE le 21 septembre…

Report et Photos by Ti-Rickou

Lorsque j’étais au festival off de Montreux pour CORELEONI, une charmante dame m’a donné un flyer pour un autre festival, à Payerne cette fois – mais toujours en Suisse – avec bien-sûr CORELEONI à l’affiche. Plus tard, je me suis aperçu qu’en plus de CORELEONI il y aura WORRY BLAST !

C’est le 10 août, c’est gratuit. Il me reste juste à voir où se trouve exactement Payerne. Bon, c’est pas si loin que ça (lol) et en plus, les gagnants du tremplin sont les suisses de REBEL DUCK, groupe que personnellement je n’ai jamais vu en live et que j’ai forcément envie de voir.

Maintenant, il ne reste plus qu’à suivre la météo. A priori, on ne devrait pas avoir beaucoup de flotte donc c’est parti pour aller manger de la raclette, direction Payerne, tout près du lac de Neuchâtel. C’est vrai en plus, c’est bucolique, ça fait une promenade pour la famille pendant les vacances !

Bon, comme d’hab’ en Suisse, c’est très bien pensé. Il y a des grands parkings dans les champs. Euh.. à priori il a quand même beaucoup plu hier ; les champs sont bien boueux par endroit et ça risque de se transformer en pièges à voitures. Je me gare donc malin, c’est-à-dire dans un parking, mais juste sur le bord du pré… on ne sait jamais ! Maintenant, petite balade à travers champs pour rejoindre le site.

C’est bizarre, plus j’avance, plus il y a des motos. Et pas n’importe quelles motos, des Harleys accompagnées bien-sûr de leur proprio bikers. Bref, ce ne sont pas des « motards sauvages » (pour ceux qui ont vu le film), et ça ressemble fort à une concentr’. Rien de grave, parce que moi, perso, j’aime bien !

Vu que je suis arrivé une demi-heure en avance (eh oui), je peux faire le tour du site. Je regrette de ne pas avoir pris mes bottes en caoutchouc car le sol est un vrai bourbier par endroit. Qu’à cela ne tienne, le site est vraiment sympa. il y a bien sur plein de trucs pour ne pas mourir de faim – en plus les prix pas prohibitifs pour une fois (on est en Suisse, ne l’oublions pas) – des stands de babioles, des châteaux gonflables et il y a même un taureau-cheval mécanique. Je pense que ça peut être rigolo ! La scène est super belle et grande. Tout annonce que j’ai bien fait de faire le déplacement !

REBEL DUCKS

Tiens, il y a mon Steve*74 devant la scène ! Miracle, il est même arrivé avant moi. A peine le temps de papoter qu’on nous annonce l’arrivée de REBEL DUCK. Et d’entrée de jeu, ça pulse ! Leur hard-rock à l’ancienne est parfait pour ce début de journée. Contrairement à Steve, moi je les découvre pour la première fois et franchement je trouve ça très bon.

J’aime bien la voix du chanteur, leurs morceaux, eh ben c’est ce que je préfère dans le hard-rock, du hard très binaire, très bien fait et qui te donne envie de te niquer les cervicales. Le groupe utilise bien la scène, communique avec le public. Ca soir, le chanteur fête son anniversaire sur scène et on a droit au canon lanceur de confettis brillants !

Si on rajoute à ça que le son est très bon (même Steve n’a rien trouvé à y redire, lol), cela en fait une très bonne prestation. Et puis, découvrir leurs morceaux en live, c’est vraiment du bonheur pour moi.

Comme je l’avais pressenti cette soirée s’annonce très très bien. Tiens, je vais essayer de leur faire une interview, moi. Eh oui, j’ai craqué.

Bon allez, changement de plateau qui s’annonce un petit peu long. C’est le moment du seul groupe où je ne suis pas forcément emballé d’entrée, vu qu’il s’agit à priori d’un mec et sa guitare qui fait du blues. Allez, on va être fixé car ONE RUSTY BAND commence à jouer.

Bon, c’est presque un homme orchestre, il a sa guitare, une cymbale qu’il peut jouer au pied. Il est accompagné par une fille qui porte des chaussures à claquettes (oui, oui, des claquettes). Euh franchement, j’ai un peu peur que ce soit long l’histoire ! Et… ils commencent à jouer.

Putain, il a de l’énergie grave, une voix comme j’aime bien râpeuse. La fille fait presque un numéro burlesque et fait aussi bien des claquettes que jouer de la… râpe ventrale (je ne sais pas comment ça s’appelle, c’est une espèce de plastron en métal sur lequel elle gratte). Musicalement, on est dans on va dire du blues, rock barré. un peu dans le style de LITTLE BIG MAN. Ca arrache quand même sa mère-grand dans la fondue !

Il se passe visuellement toujours un truc, il y a toujours des détails rigolos. Le pied de micro est un vieux téléphone, la fille fait des mimiques et du coup, on ne s’ennuie pas une fraction de seconde, le temps passe très vite.

Allez, pause de 40 minutes avant l’arrivée de CORELEONI. Bon, là ça se remplit grave de chez grave. Les gens arrivent de partout, des bikers aussi bien que des familles, des hardos aussi. Il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse et que LEO LEONI, c’est forcément quelque chose. Effectivement, lorsque l’intro de la musique du Parrain retentit, le site est méga bien rempli. Impossible de savoir combien de milliers de personnes on est mais il y a vraiment du monde derrière moi. Les gens montent même sur les tables, qui sont quand même très loin de la scène, c’est pour dire !

Allez c’est parti ! LEO et ses copains commencent à jouer. je pense que ça va être encore un grand moment. De plus, il se murmure dans le public que NIC MAEDER, l’actuel chanteur de GOTTHARD, fête son anniversaire le lendemain et qu’il devait passer pour les rejoindre sur scène ce soir.

Pour le moment, on est dans la même config qu’à Montreux. La set list est la même, presque l’intégralité des trois premiers albums de GOTTHARD et devant un public qui connait les paroles par coeur, ça donne des moments forcément énormes.

ROMERO est comme à son habitude un putain de showman et s’amuse d’un rien. Il joue avec LEO pour lui récupérer ses médiators, mediators qu’il se met aussitôt dans la poche. Toujours prêt à faire le clown celui-là ! Le plus important, c’est qu’il est méga en forme vocalement.

LEO LEONI parle un peu en français (eh oui, même s’il est suisse, il est suisse allemand). Lui aussi est en grande forme et comme à Montreux, il sourit et s’amuse pendant tout le set. On va avoir aussi droit à un petit moment de QUEEN et au moment magique dans un rassemblement de motos, l’hommage à STEVE LEE sur « One life, one soul ». Le titre est volontairement abrégé (comme la première fois à Montreux) avec un RONNIE ROMERO qui envoie un baiser vers le ciel à la fin. Moment émotion sur le fest quelques jours seulement après la date anniversaire de STEVE (le 5 août). Les yeux de pas mal de gens sont embués. Il doit y avoir quelqu’un qui épluche des oignons… Ben ouais, un biker ça ne pleure pas !

LEO ne va pas oublier de nous faire sa guitare box avec un morceau qui va réveiller tout le monde, « Moutain Mamma ». Bon, moi je ne suis plus là. Encore une fois, la tarte monumentale, grave !

Le show est terminé, le rappel commence. Bon c’est clair, il n’y aura pas de surprise ce soir. Dommage, ça aurait été la cerise sur le cake. Un petit tour et puis le groupe vient saluer. RONNIE sort les médiators qu’il a piqué à LEO pour les donner au public. Le batteur vient donner des baguettes. Bref, une ambiance de dingue pour clore cette prestation.

Il est tard, voire très tard, et on nous annonce 40 minutes d’attente pour le dernier groupe de la soirée, les WORRY BLAST ; le temps d’aller manger local – c’est-à-dire thaïlandais, lol – de finir de craquer très facilement mes francs suisses et d’aller rigoler deux minutes devant les courageux ou inconscients qui décident d’aller faire un rodéo sur le cheval mécanique. Ce genre de truc, c’est toujours très drôle quand ce n’est pas toi qui est dessus.

Allez, il est temps de se rapprocher de la scène. Le truc étonnant, c’est que malgré l’heure tardive (environ minuit), il reste énormément de monde présent sur le site et plus étonnant encore, beaucoup de monde devant la scène. Cela veut dire une chose : c’est que la popularité de WORRY BLAST est vraiment en train de grimper.

WORRY BLAST @ Newstock Festival 2019 – Payerne (ch)

Et putain, c’est mérité ! Ceux qui ne sont pas restés peuvent s’en mordre ce que je pense car eux-aussi d’entrée de jeu, ça déboîte son papy dans la boue !

WORRY BLAST se la joue en mode « les freins, c’est pour les lâches » et ils attaquent direct avec des morceaux hard binaire que ne renierait pas AIRBOURNE. Bien-sûr, les hardos et les bikers adorent ça. WORRY BLAST, c’est un putain de groupe de live. Et dans ce genre d’exercice, ils sont purement de vrais tueurs ! Bon j’avoue moi que personnellement je ne m’en lasse pas et que même si je les ai vus un certain nombre de fois, c’est toujours un pur bonheur de les revoir. En plus, je trouve qu’ils prennent de plus en plus d’assurance et la baffe que je reçois est toujours énorme.

Et je ne suis pas le seul car ça ne désemplit pas devant la scène (sauf les familles avec des petits) et avec ce public, c’est toujours un gage de qualité. Tous les hard dies sont aux taquets. Bref, une prestation purement énorme.

Malheureusement là, vu que j’ai quand même 2h30 de route et que je n’ai pas forcément envie d’arriver chez moi pour le petit dej’, c’est la mort dans l’âme que je dois quitter le site. L’avantage, c’est que comme on est en pleine campagne, que les parkings sont loin et que le son porte, ils vont m’accompagner jusqu’à ma voiture.

En tout cas, le Newstock Festival, c’est sûr, sera une de mes priorités pour 2020 car à tous points de vue, c’est un putain de fest avec une programmation magique.

PS : j’aimerai quand même être une petite souris pour voir la tête des bikers demain devant le show d’HENRI DES ! Au moins, les programmateurs du fest ont de l’humour. See U next year my friends, long live rock ‘n’ roll !!

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