Tagged: WTR MAG

TAK MATSUMOTO GROUP, TMG 2

TAK MATSUMOTO GROUP, TMG 2
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 2 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 06 décembre 2024

Souvent, j’admire la pochette d’un disque et j’en fais la promo. Là bah, je dois dire que je ne l’aime pas : trop de rouge tue le rouge. Il y a ce qui semble être une tenue de Samouraï donc c’est soit un groupe soit un musicien Japonais. TMG, c’est-à-dire TAK MATSUMOTO GROUP, c’est le groupe du guitar hero Tak MATSUMOTO. Pour cet album, il est accompagné d’un line-up de killers. Jugez plutôt : Jack BLADES à la Basse, Eric MARTIN au chant et Matt SORUM à la batterie. Rien que ça !

Et tous ces braves gens réunis, ça donne quoi ? Euh, comme dirait quelqu’un que je connais, c’est dansant. Et ce n’est pas totalement faux. En tout cas, c’est bizarre pour un petit hardos. OK ça joue, OK c’est bien fait mais c’est dansant. Et puis, c’est peut-être trop propre, trop net, trop pop pour moi, trop d’instrumentalisation. Bref, je raccroche au solo de guitare.

Riens, il y a un morceau avec BABY METAL et un autre avec LISA… Bon. Je mets 2 pics à ce « TMG II » par respect pour M. MATSUMOTO qui est un musicien que j’adore. Maintenant, il ne me reste plus qu’à appuyer sur la touche stop et à pleurer.  

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

BERNARD LAVILLIERS chantait il y a quelques années en arrière « On the road again ». Cette chanson est faite pour moi car me voilà à nouveau sur la route pour aller assister, vous l’aurez deviné, à un concert. Ce soir, mon compagnon de concert habituel, Seb 747 ayant déclaré forfait, je pars seul une fois de plus vers le Brin de Zinc et pour écouter du Blues Rock. Oui,  cela change un peu de style mais dans la vie il faut avoir l’esprit ouvert et apprécier à leurs justes valeurs les bons musiciens.

Pile à l’heure, LANCE LOPEZ et ses compères traversent la salle pour rejoindre la scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le seul accès pour eux. LANCE  effectue une tournée européenne de 15 dates, essentiellement en Allemagne, avec une seule programmée en France ! Et en plus, c’est la dernière avant de retourner aux USA. Impossible de ne pas y assister. L’occasion de le voir ne se représentera peut-être pas de sitôt…

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

C’est sous la forme d’un trio que, ce soir, ils vont jouer. Après une intro relativement longue, le set démarre. Et tout de suite le Blues Rock chaud et chaleureux retentit dans un BDZ bien rempli. Le jour férié de la veille ou le début de semaine n’ont pas entravé le nombreux public du jour. Comme quoi un bon groupe attire du monde malgré certains grincheux qui prétendent le contraire ou invoquent la fatigue…

Très rapidement, tout le monde admet sans contestation possible que LANCE, chapeau texan sur la tête, maîtrise très bien son instrument. Les solos sont nombreux et les notes défilent rapidement sous des doigts hyper agiles. Il assure aussi le chant et se permet de réaccorder sa guitare tout en continuant de jouer et en chantant ! D’ailleurs, certainement sous l’effet de la chaleur des projecteurs, il réaccordera plusieurs fois ses guitares mais ces fois-là, il le fera entre les morceaux.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Il a à sa disposition 3 guitares qu’il va utiliser suivant le style des chansons. En effet, il ne fait pas que du Blues Rock pur et dur, non. Il s’aventure aussi vers des registres plus Blues ou Country avec l’utilisation d’un bottleneck qu’il emploie avec talent.

En Français, il nous dit sa satisfaction d’être en France. Bon, ensuite il parlera en Anglais avec un accent prononcé. Je comprends quand même l’essentiel de ses interventions orales et notamment le fait, qu’au début de sa carrière, il a beaucoup joué avec LUCKY PETERSON et surtout BUDDY MILES (un batteur exceptionnel, malheureusement décédé aujourd’hui qui a joué avec des musiciens prestigieux comme JIMI HENDRIX pour ne citer que lui. Sur un CV c’est la classe !).

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Plus le concert avance dans le temps, plus LANCE LOPEZ se lâche. Les morceaux deviennent très longs, plus de 10 minutes, et LANCE se lance alors dans des improvisations pendant que sa rythmique, certainement habituée suit sans aucuns soucis. Le bassiste, la casquette vissée sur la tête, reste imperturbable, il est impassible, restant tranquillement dans son coin sans jamais esquisser le moindre sourire. Le batteur est un peu plus démonstratif visuellement. Tous les deux viennent de Nashville. LANCE, lui, est né en Louisiane à Shreveport avant de migrer à Dallas au Texas.

Au fil des titres, on ressent bien les influences qui ont façonné son jeu de guitare : STEVIE RAY VAUGHAN, BB KING. Il leur rend un hommage appuyé avant d’entamer un Blues bien lent, à l’ancienne avec un solo où chaque note résonne bien et est bien perceptible avant la suivante. En revanche, le morceau va lui aussi s’étirer pour une bonne dizaine de minutes avec malgré tout des variantes dans le tempo. Renseignement pris auprès d’amis à la fin du concert, ce morceau aurait duré plus de 14 minutes. Ce qui est assez rare pour du Blues mais qui permet beaucoup de subtilités et de digressions musicales dans le titre.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Pour compléter ses influences, il n’oublie pas de nommer aussi ZZ TOP et BILLY  GIBBONS. D’ailleurs sur « El paso sugar », on peut reconnaitre de larges extraits du célèbre trio texan. Sinon le répertoire pioche allègrement dans sa nombreuse discographie, 10 albums dont 2 live en 20 ans de carrière. Il ne chôme pas notre bluesman ! L’inspiration est palpable chez lui et ne lui pose pas de problèmes, il a ça dans le sang.

Après plus de 2 heures de show, LANCE LOPEZ quitte la scène avant de revenir pour, vous vous en doutez, un rappel. Un rappel, hyper long lui aussi et qui va finir d’achever un public conquis depuis longtemps et qui ne s’attendait pas à un concert de 2h30 ! Tout le monde est resté stoïquement à sa place sans bouger ni se plaindre de la longueur du show et ça c’est vraiment un signe de communion et de plaisir partagé.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Quelle prestation ! Rarement vu un musicien dégageant autant de feeling, il fait corps avec son instrument. Il vit et respire la musique. Et quelle simplicité et gentillesse au stand merchandising. Il mérite plus de reconnaissance auprès des Français et des programmateurs souvent trop frileux. Comme souvent les absents ont eu le tort de ne pas venir.

Merci à Thomas et au BDZ de nous proposer de telles soirées.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
https://wtrmag.com/
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

BLACK STONE CHERRY et AYRON JONES aux Docks

BLACK STONE CHERRY et AYRON JONES aux Docks
https://wtrmag.com/

Lorsque j’ai vu la date de ce concert, je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté. BLACKSTONE CHERRY et AYRON JONES font une date chez nos voisins helvétiques à une heure et demie de chez moi, je ne vais pas me priver ! Mon copain Steve*74 étant de la partie, non pas pour prendre des photos mais juste pour le plaisir, c’est à deux que nous promenons nos guêtres aux Docks de Lausanne.

L’ouverture des portes étant assez tôt, nous ne tardons pas à prendre la route pour ne pas arriver en retard. En Suisse, ce n’est pas comme en France, l’heure c’est l’heure. Ils ne connaissent pas le quart d’heure savoyard, lol. Pour le trajet, même si ce n’est pas la première fois que je me rends là-bas, je n’ai pas vraiment la route en tête. Mais pas besoin de GPS, quand on en a un vivant à côté de soi ! A notre arrivée, nous trouvons de la place, même s’il y a du monde déjà garé, dans un petit parking pas très loin du lieu où se déroule le concert. Reste plus qu’à faire la queue et rentrer aux Docks.

Sur place, nous croisons plein de copains de chez nous. C’est marrant de voir arriver autant de monde de notre contrée venus en force à Lausanne. Étonnamment, le concert n’est pas plein. Il y a du monde, mais les gradins ne sont pas ouverts. Heureusement, la scène est suffisamment haute pour qu’on puisse voir comme il se doit les musiciens.

A l’heure prévue sur le ticket, AYRON JONES et son groupe déboulent sur scène. Enfin, surtout le bassiste, TYRONE LOVELACE et son stetson en peau de taureau, remonté comme, je vous le donne en mille : un coucou Suisse ! « How you do ? We’re gonna make some Rock ‘n’ Roll for you », nous dit de suite AYRON avant de démarrer « Boys From the Puget Sound ». Outre l’énergique TYRONE, AYRON est accompagné de MATTHEW “DREADLOCKS” JACQUETTE à la guitare et le massif MALACHI JOHNSON à la batterie.

Alors que le premier titre tire à sa fin, AYRON qui jusqu’ici était plutôt en retrait, commence timidement à s’approcher du bord. Il entame tambour battant « On Two Feet I Stand ». Il est vrai que l’on ne peut pas être au four et au moulin et AYRON JONES est souvent derrière son micro. Il ne peut donc pas arpenter la scène et solliciter le public, comme TYRONE qui lui vole carrément la vedette.

Durant « Supercharged », le leader fait chanter le public en se tenant, une nouvelle fois, au bord de la scène. Lunettes noires sur le nez, casquette de rappeur sur la tête et T-shirt classique de THE MISFITS, AYRON reste un peu timide quand même. Il faut dire que les trois musiciens qui l’accompagnent ne se ménagent pas quand il s’agit d’envoyer des bombes d’énergie pure vers un public qui en redemande.

Ce n’est qu’à partir de “Filthy” qui suivait un “Otherside” un peu lent, que le leader quitte enfin ses lunettes noires et vient se frotter au public et aux dreadlocks de MATTHEW, qui ne se séparant pas de son sourire et va à l’encontre des fans. “Blood in the Water” qui sera suivi de “Mercy” a le don de faire exploser la foule et de mettre l’ambiance. Ces deux titres ainsi que le précédent sont beaucoup plus énergiques que ceux du début et l’on voit enfin, serais-je tenté de dire, AYRON se lâcher. En véritable pile électrique, TYRONE attire toujours autant l’attention en sautant de partout et parcourant de long en large et de travers la scène, qui ne semble pas assez grande pour lui. “Take Me Away” clôt le set avant l’arrivée de BLACK STONE CHERRY.

Une fois les instruments rangés et les éléments de batterie changés, le groupe revient pour saluer le public une dernière fois. Et qui, une nouvelle fois, vole la vedette ? TYRONE bien entendu ! Il a même décidé de se faire une petite séance de crowdsurfing au détriment de la sécurité un peu surprise. Trop fun ! Et dire qu’il paraît qu’il est grand-père !

.

Le temps de débriefer avec les copains, nous en croisons d’autres. C’est fou comme le monde est petit. A 21h40, les photographes reviennent devant le crash barrière, ça ne va pas tarder à commencer. Effectivement, cinq minutes plus tard le « Hells Bells » d’AC/DC retentit dans les docks, et c’est carrément en courant que débarque sur scène les membres de BLACK STONE CHERRY.

…Enfin, surtout BEN WELLS, le guitariste rythmique/solo à la chevelure blonde et STEVE JEWEL Jr, le brun bassiste aux cheveux longs. CHRIS ROBERTSON, le vocaliste qui tient lui aussi la guitare rythmique, arrive plutôt calmement alors que JOHN FRED YOUNG est déjà installé derrière sa batterie.

Et c’est parti avec d’entrée de jeu le hit incontournable « Me and Mary Jane » et sa talk box. Ouah ! Là, ils attaquent fort ! D’autant plus que BEN et STEVE ne se ménagent absolument pas en courant régulièrement de partout. « Burnin’ » et « Again » font tomber les derniers réfractaires au South Rock de BLACK STONE CHERRY. CHRIS et sa voix légèrement rocailleuse font fondre de bonheur les fans déjà à fond derrière le groupe. BEN et STEVE ne se sont toujours pas calmés, ils échangent leurs places régulièrement et headbanguent comme des fous furieux. Impossible de rester de marbre face à cet engouement ! On ne peut que hurler les refrains et secouer notre chevelure.

Après « Out of Pocket », le récent single qui va devenir un incontournable des futures setlist du groupe, voilà que CHRIS fait dos au public pour commencer l’excellent « Blind Man ».  L’interprétation de ce titre, sous les rapides chevauchées de JOHN FRED, nous montre à quel point le Rock Sudiste coule dans les veines du chanteur. Les titres suivants « Nervous », « Like I Roll » et « Hell and High Water » continuent de groover dans les Docks de Lausanne. Nos copains du Kentucky savent y faire pour mettre le public dans la poche.

BEN, aux faux airs de DUFF McKAGAN, prend souvent la parole à la place du chanteur qui est plus discret. Il faut dire que c’est une vraie pile électrique et que c’est lui qui imprime le show. CHRIS, baseball cap sur la tête, T-Shirt “In Utero” de NIRVANA, bras droit tatoué d’un joli JIMY HENDRIX et sa superbe voix démontre à qui de droit que le Rock Sudiste vient aussi de la rue.

« Cheaper to Drink Alone » fait bouger le public comme jamais. Il est 22h25 quand, au beau milieu du morceau, CHRIS, STEVE et BEN disparaissent de scène pour laisser la place à JOHN FRED. Les cavalcades de descente de toms montrent à quel point ce dernier est un véritable showman, tenant pendant au moins cinq bonnes minutes un public en haleine. S’ensuit les excellents « In My Blood », « When the Pain Comes » et le tout nouveau « Screamin’ at the Sky » tiré du récent album éponyme. Pas de repos pour les braves puisqu’on continue avec « White Trash Millionaire » et l’imparable « Blame It on the Boom Boom » où le chanteur fait participer le public. Mes poils se dressent tout seul et mon échine frémis dans cette superbe ambiance lorsque les « Blame It on the Boom Boom » sont repris en chœur par le public qui ne s’arrête plus une fois le titre terminé. Durant le morceau, j’aperçois TYRONE qui chante comme un fou les refrains alors qu’il est sur le côté au bas des planches. Complètement folle cette soirée !

Pour finir en beauté, CHRIS échange sa guitare avec la basse de STEVE pour le fameux « Lonely Train » Il est 23 heures et c’est déjà la fin. Le groupe salue le public et s’en va. Les traditionnels “Oh oh oh” font revenir BEN et CHRIS sans sa gratte pour débuter l’éblouissante ballade fédératrice « Peace Is Free ». Alors que JOHN FRED et STEVE reviennent sur scène pour continuer le titre, CHRIS va communier au plus près de ses fans en descendant des planches pour aller chanter au milieu du public. Tout bonnement incroyable !

Ça y est, le show se termine en toute beauté. Quelle prestation nous ont fait les gars du Kentucky. Absolument faramineux.

C’est en écoutant en boucle le dernier album « Screamin’ at the Sky » que nous rentrons tranquillement dans notre contrée avec des rêves plein la tête. Un grand merci aux Docks de Lausanne pour ce magnifique concert… et à charge de revanche pour la prochaine accred’ photos.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Incoming search terms:

  • noie duckwalk mail: @

DEMON BITCH, Master of Games

DEMON BITCH, Master of Games
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Gates of Hell Records

Sortie : 29 novembre 2024  

Direction Détroit aux USA pour aller à la rencontre de DEMON BITCH. J’adore plein de groupes de cette ville donc j’ai hâte de savoir dans quel style ils officient… J’espère que ce n’est pas du brutos avec une grosse voix.

Yes, on est dans du Heavy Speed ! J’aime bien la voix très variée, un peu à la JUDAS ou à la KING DIAMOND. Les morceaux sont bien dans le mélange Heavy et Speed Metal. Il y a des solos de guitare bien cool et des variations de styles. Bref, ce que j’aime. Et pourtant, ce n’est pas forcément le style que j’écoute le plus, mais là, j’accroche vraiment.

Bonne découverte cet album et je lui attribue 4 pics. Non, chérie, tu ne me le piques pas celui-là ! Si, si, j’aime bien et non, ce n’est pas trop violent pour moi. M’enfin !

VOODOO CIRCLE, Hail to the King

VOODOO CIRCLE, Hail to the King
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : AFM Records

Sortie : 29 novembre 2024

Retrouvez cette chronique ici

« For those about to rock, are U ready ??!! ». Prêts, il faudra l’être pour recevoir cette énorme baffe de la part du groupe Allemand VOODOO CIRCLE et de leur septième album. Après trois ans d’absence, ils reviennent et on peut dire que ce n’est pas pour faire de la figuration.

De l’énergie, il y en a à revendre avec la voix puissante et accrocheuse de David READMAN et les riffs de guitare et de basse épiques de Mat SINNER et d’Alexander BEYRODT qui te feront forcément lever de ton siège et bouger la tête. Cet album te fera croire que tu es un invisible mauvais garçon que tout le monde regarde, craint et respecte.

Il va falloir prendre son temps au regard de la longueur de certains morceaux. En témoigne, par exemple, le titre « Black country » qui fait en tout pas moins de 7mn12. Mais cette longueur n’est pas un problème au contraire au vu de la qualité musicale et des sensations que le morceau provoque. On va pouvoir profiter à fond et en redemander ! On retrouve aussi un hymne à la fraternité qui surmonte tous les problèmes et toutes les adversités, un peu comme dans une armée ou un club de bikers que rien ne pourra arrêter. Fraternité évoquée dans le titre « all for one ».

Êtes-vous prêts à intégrer la grande famille des Aigles de la Route (si vous avez chopé la référence à un certain film post apocalyptique avec des grosses voitures) ? Si c’est le cas vous aller adorer le titre « Sound Of Eagles », idéale pour une longe balade en voiture ou à moto ou une entrée de boxeur vers le ring . On se croirait sur une longue route désertique des Etats-Unis, solitaire et inarrêtable. On se sent roi à la vie à la mort, et cela dès la pochette qui en jette un max. Je sais que les amateurs de tatouages de mauvais garçons comme moi y ont pensé. Pas la peine de mentir.

Au niveau des thèmes abordés, l’album parle principalement du groupe en lui-même en évoquant bien sur leurs influences venues de groupes mythiques comme WHITESNAKE, DEEP PURPLE, RAINBOW et LED ZEPPELIN en y apportant tout de même une touche de modernité. On y retrouve un style de Hard Rock intemporel que les vieux de la veille ont connu et adoré, et que les jeunes loups comme moi prendrons plaisir à écouter encore pendant des années.

Tout ce que je peux vous conseiller, c’est simple : Take your time relax and enjoy. Stay Bad boys for life, Outlaws for ever Bea****.