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Commentaires fermés sur RONNIE ROMERO, Live at Rock Imperium Festival
Chronique By TI RICKOU
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RONNIE ROMERO – Live at Rock Imperium Festival
(CD + DVD)
Label : Frontiers Music
Sortie : 23 mai 2025
Le fait est que je n’aime pas, mais alors pas du tout, faire des chroniques sur un live. En effet, quoi raconter à part des trucs comme : « si le son est bon », « si la set list est bien », « si c’est un vrai live », etc. Je ne trouve personnellement pas forcément des choses à dire.
Sauf que là, il s’agit de RONNIE ROMERO, le chanteur numéro 1 en ce moment. De MSG à RAINBOW en passant par CORELEONI et les FERRYMEN, il est partout, tous les plus grands le veulent. Et pour ma part, je trouve ça très mérité. Bon, j’avoue que je suis loin d’être impartial et objectif sur ce coup, c’est mon chanteur favori. Et j’assume.
Ceci étant dit, le son issu du Rock Imperium est très bon, le choix de la set list avec des morceaux de son premier album solo et un cover de DIO, « Rainbow in the Dark » est mega efficace.
Donc, vous l’aurez compris, si vous êtes fan de RONNIE, foncez, vous ne serez pas déçus. Et si vous ne le connaissez pas, foncez aussi, vous aurez un bon aperçu des capacités vocales de ce monsieur qui, en plus d’être un putain de chanteur est aussi un super frontman. Bref, pas de discussion, c’est 4 pics.
Ah oui, j’allais oublier : en plus du son, vous aurez l’image car il y a un DVD joint.
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Commentaires fermés sur PRIMAL AGE, Until the Last Breath
Chronique By TI RICKOU
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PRIMAL AGE – Until the Last Breath
Label : WTF Records
Sortie : 23 mai 2025
Euh… mais PRIMAL AGE, c’est du Hardcore ! Oups, j’ai rippé, chef ! Pourtant j’avais bien aimé ce que j’avais écouté en premier lieu, moi…
Bon, Ti-Rickou en mode « les freins, c’est pour les lâches », go ! Et d’entrée de jeu, ça ramone les cages à miel sévère. C’est puissant et musicalement, c’est bien lourd. il y a des chœurs puissants et la batterie bastonne en mode frappes de karaté accélérées.
Après, évidement, la voix… bah, ça crie vraiment, mais soyons honnêtes, ça matche super bien avec le style et je n’oublie pas que c’est moi qui me suis mis à vouloir chroniquer un album de Hardcore.
Si je fais abstraction de la voix, ben c’est finalement plutôt sympa. On a même envie de hurler avec eux. Bon c’est clair que c’est un scud à réserver plutôt aux fans de sons plus extrêmes, mais c’est bien fait. Alors si vous en avez le coeur, laissez parler votre côté brutos. « Hey, chérie, je pose un CD sur le coin de la chaîne, il ne faut pas me le piquer, celui-là, lol ! Du coup, pour être objectif, comme c’est bien mais pas mon style, 3 pics. Pour du Hardcore ? Si, si, c’est possible !
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Commentaires fermés sur MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
Vendredi 02 mai 2025 à Mozac (63)
Et me revoici sur les routes pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci, je me rends en Auvergne pour une date unique en province de MICHAEL SCHENKER dont je suis un fan absolu. Ca va aussi me permettre de découvrir une salle que je ne connais pas : l’Arlequin de Mozac.
J’avais calculé mon temps de route en pensant prévoir large mais le sort en a décidé autrement et j’ai dû affronter un vent à décorner un bœuf tout du long. Sans compter qu’il y a pas mal de Fangios sur la route et que je me suis fait peur plusieurs fois.
Report et Photos : HI’TWIST
Evidemment, je suis en retard et même très en retard. J’apprends en arrivant que j’ai loupé GUTS (dont j’ai eu de très bons échos) et le groupe de Hard Mélodique allemand HUMAN ZOO dont on ne m’avait dit que du bien. Bref, on est en plein entracte. Comme dirait TI-RICKOU, les Dieux du Metal m’ont abandonné ce soir !
Premier constat : il y a beaucoup de monde (au moins 700 personnes à vue de nez).
Deuxième constat, il y a une très bonne ambiance. Beaucoup de vieux briscards du Hard ont fait le déplacement dont, à ma grande surprise, pas mal de Lyonnais. Je retrouve aussi des copains qui étaient au Frontiers en même temps que moi.
MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
Pas trop le temps de papoter, le grand MICHAEL SCHENKER et son groupe, venus nous interpréter un répertoire issu de la période où le guitariste jouait dans UFO monte sur scène. Et là, tu es tout de suite dans le bain.
Comme il n’y a pas de pit photos et qu’il faut donc les prendre de la foule, je préfère me caler dans un coin et ne plus bouger. Mais bon quoiqu’il en soit, on a droit aux éclairages (pourris) blancs et pour les photos c’est mort. Enfin quand je parle des éclairages blancs, c’est uniquement sur MICHAEL SCHENKER. Est-ce que c’est délibéré, là est la question. Ca fait bizarre de le voir avec son bonnet moumoute alors qu’il fait super chaud.
MICHAEL SCHENKER a beau avoir vieilli, son jeu de guitare est toujours là. Sa dextérité, son sens de la mélodie, oh lala ! Le chant est assuré par le Suédois ERIK GRONWALL, ex-chanteur de H.E.A.T et qui a travaillé également sur le dernier album de SKID ROW.
Le groupe attaque sur « Natural Thing » (avec ce qui est probablement l’un de meilleurs riffs jamais entendu) et ça tape direct dans le mille. MICHAEL SCHENKER nous montre clairement que ce soir, ça va envoyer du lourd et qu’on va passer une soirée inoubliable !
Dès le 4e titre, la salle déjà survoltée est en feu avec la reprise de « Doctor Doctor » ! Ce show, c’est une machine à baffes.
Quand arrive « Love to Love », un morceau hyper mélodique d’anthologie, le chant d’ERICK GRONWALD est génial. C’est vraiment un super chanteur. Il s’éclate sur scène et apporte beaucoup de vitalité au show. On a un peu l’impression que, pour lui, c’est un rêve de gosse de chanter avec MICHAEL SCHENKER, il sourit, il est communicatif et il chante divinement bien en plus. ERIK adapte les chansons qu’il interprète et c’est un 18/20 pour lui.
MICHAEL SCHENKER nous rejoue les morceaux d’un des meilleurs live de tous les temps : « Strangers in the Night » avec son jeu de guitare fantastique. Il y a une clarté et une perfection presque inconcevables dans ses choix mélodiques.
Et puis le répertoire… entendre « Only You Can Rock Me », « Doctor Doctor », « Mother Mary » et « I’m a loser » provoque une émotion palpable dans le public. J’en ai la chair de poule. « Lights out » est fabuleux, « Shoot Shoot », « Rock Bottom », chanté avec conviction par ERIK GRUNWALD…. On a droit à la cavalerie. Ces chansons interprétées avec ce son de guitare… c’est vraiment magique.
Le groupe a une bonne rythmique et tous les musiciens sont d’un excellent niveau, même si le bassiste a l’air bien fatigué. Je constate que tous, quel qu’ils soient, sont très prévenants avec MICHAEL, un MICHAEL détendu et souvent souriant, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. Le public est emballé, en communion. Tout le monde s’éclate. Les mecs miment même les solos ! C’est chouette d’avoir un public aussi réceptif.
A un moment, ERIK GRUNWALD descend dans le public et continue à chanter assis sur la scène. C’est un excellent frontman qui va chercher le public. Il est clair qu’avoir à sa disposition un répertoire comme celui-ci, rempli de certaines des plus belles chansons de l’histoire du Hard Rock, c’est une expérience qui doit être fabuleuse et on le sent heureux de la vivre.
On a droit à un petit « rappel » (les gars ne sortent même pas de scène) de deux titres et c’est sur « Too Hot To Handle » que se termine le set.
En résumé, MICHAEL SCHENKER et ses comparses nous ont offerts un show d’une heure trente pendant lequel je n’ai jamais eu envie de regarder ma montre. Comme il fallait s’y attendre vu qu’il y avait un Meet and Greet (à 200 euros me semble t’il) avant le concert, les musiciens ne sont pas venus au stand merch’ mais tant puis, je me suis quand même trouvé deux beaux T-Shirts ! Classe !
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Commentaires fermés sur MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Mercredi 30 avril 2025 à Rubigen (Suisse)
Après le Frontiers Rock Fest, je m’octroie deux jours de repos bien mérités à Milan. Et c’est donc mercredi 30 que je reprends la route pour la Suisse alémanique et le canton de Bern pour aller voir le concert de MAGGIE REILLY dans une salle mythique, le Mühle Huntikzen.
Report et Photos : HI’TWIST
Je pense que beaucoup d’entre vous vont se demander : « Mais qui c’est, MAGGIE REILLY ? ». Je vais donc faire un petit point culture : MAGGIE n’est autre que la chanteuse écossaise qui a ému le monde entier avec le célébrissime « Moonlight Shadow » et le « To France » de MIKE OLDFIELD. Ca vous en bouche un coin, hein ? Je dois avouer que je ne connais pas trop sa discographie mais rien que pour entendre ces titres en live, ça vaut le coup de faire plusieurs heures de route.
MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Enfin, pour l’instant, alors que j’ai du passé par les montagnes pour prendre la direction de Bern, je suis coincé par les travaux autour du lac de Thoune. Tout est bloqué, saturé. Ca commence à sentir le roussi cette histoire. Quand j’arrive enfin au Mühle Hutzinken, j’ai évidemment loupé la première partie. Grrr !
Ca me laisse un peu de temps pour prendre la mesure de ce lieu incroyable. Le Mühle Huntziken est à l’extérieur un chalet typique de Suisse alémanique mais à l’intérieur, c’est un vrai musée vivant. C’est rempli de bric et de broc de choses accumulées comme une Peggy la cochonne, un Spiderman, une pin-up, de vieux instruments, des monstres, des trucs du Seigneur des Anneaux… Je suis comme un gosse en découvrant tout ça ! En plus la salle a une config’ avec 2 balcons, ce qui permet de se déplacer partout. J’adore ! Le choix de bière est hallucinant et il y a de super alcools. Je découvre aussi des alcôves. Perso, si je devais choisir entre deux dates à 100 km d’écart, c’est ici que je viendrais ! En plus, le coin est magnifique.
Mais revenons à nos moutons. Ce soir, la date a fait complet et je dois me faufile donc comme je peux pour prendre des photos. Un des photographes est sympa et me laisse la place à un moment, sinon je dois me résoudre à en prendre de la table de mixage.
Premier constat : Maggie a toujours la même voix limpide et enveloppante. Elle a bien sûr pas mal changé mais c’est normal, il y a plus de 40 ans qui sont passés.
Je découvre son univers. Elle chante des airs un peu celtiques et un peu soul. Pour ceux qui ne le savent pas ou qui l’aurait oublié, Maggie a travaillé sur le clip « Under the gun » du groupe gothique SISTER OF MERCY. Et après trou noir, j’avoue que j’avais décroché complet.
C’est bizarre au vu de sa discographie importante (elle a sorti pas moins de 13 albums solos, sans compter sa collaboration à de nombreux albums).
Le concert est vraiment bien. Maggie est une sacrée chanteuse. Elle a toujours la même passion et le même plaisir de chanter. En plus, elle s’est entourée de très bons musicos qui nous font de bons petits solos. Je passe un moment de grâce porté par cette voix angélique. Le public, lui, danse mais reste sage d’autant plus qu’il fait très très chaud et qu’on est bien serrés.
MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Je m’aperçois qu’il y a plein de places assises et je me rends compte que certains mecs regardent le match de foot sur leur portable pendant que leurs femmes s’éclatent. C’est rigolo.
MAGGIE REILLY va nous interpréter pas moins de 19 titres dont 5 de MIKE OLDFIELD (« Foreign Affair », « Family Man », « To France », « Blue Night » et évidement « Moonlight Shadow ») et un de CABO BELLE , « Stones throw from Nowhere ». C’est magnifique et très glamour en même temps, le temps est comme suspendu.
MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Elle va nous faire un rappel avec « Don’t look back » et « Cam Ye O Er Frae France », et sort de scène sous les acclamations du public heureux d’avoir assisté à cette date. Quant à moi, je ne regrette pas mes kilomètres de galère pour venir ici !
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Commentaires fermés sur ELEINE au Rock n’ Eat
Mercredi 30 avril 2025 à Lyon (69)
« Chérie, ce soir je vais voir ELEINE ». « Euh, c’est qui celle-là ? Je la connais ? ». « C’est bon chérie, ELEINEc’est une chanteuse suédoise qui fait du Metal Symphonique mais, vu que ce n’est pas trop ta tasse de thé, je vais aller la voir tout seul au Rock n’ Eat. ». Et toc ! Du coup, je décolle pour le Rock n’ Eat Live, salle emblématique de Lyon, en cette veille de 1er mai. C’est cool parce que demain matin je n’aurais pas besoin de mettre le réveil.
Report et Photos : LOLO SIXTY NINE
Devant la salle, il y a un gros tour bus. Ca fait bizarre, on attendrait plutôt ce genre de bus devant une salle bien plus imposante. Je rentre dans le Rock n’ Eat et, à ma grande surprise, le premier groupe a déjà commencé à jouer alors qu’ils devaient démarrer à 20h. Pour l’instant, la salle n’est pas super remplie mais bon, c’est normal.
SINHERESY au Rock n’ Eat
La première partie se nomme SYNHERESY. Je découvre ce groupe italien fondé en 2009. Sur scène, il y a un chanteur et une chanteuse en plus de la guitare, de la basse et de la batterie. On rentre direct dans un style à la AMARANTHE du début. La chanteuse a une belle voix et j’accroche bien. En revanche, j’accroche bien moins sur le chanteur d’autant plus que je trouve qu’il n’apporte finalement pas grand-chose au combo.
Si les influences AMARANTHE sont pas mal présentes, sur certains morceaux les riffs de guitare me font penser à du ORDEN OGAN. On voit que le groupe a été bien inspiré par ces deux groupes.
SINHERESY au Rock n’ Eat
Ce qui est dommage, c’est que la chanteuse manque d’un poil de charisme…
Le point fort de ce groupe, c’est indubitablement la guitariste Alice CHIARA qui a commencé à travailler avec SINHERESY il n’y a pas super longtemps. Elle est très charismatique et elle emmène largement le public. Je crois qu’on a été nombreux à penser que c’est elle qui porte le plus le groupe. On pourrait presque penser que c’est son groupe. En tout cas, première partie sympa.
KLOGR au Rock n’ Eat
Le groupe d’après c’est KLOGR, un groupe italo-américain fondé en 2010. En discutant avec un fan du groupe, j’ai appris qu’ils viennent de la petite ville de Capri (c’est fini). Ils œuvrent dans du Metal alternatif.
Moi, ils me font pas mal penser à SOUNDGARDEN, ALICE IN CHAINS, toute cette vague de Seattle, mélangé à du TOOL. On reste dans du bon gros riff de bucheron, un bon gros Rock, quoi. Eux aussi, c’est la première fois que je les vois en live.
KLOGR au Rock n’ Eat
Le chant est clair et c’est avec cette voix qu’on reconnait un peu la voix d’ALICE IN CHAINS et de SOUL GARDEN : c’est à la fois léger et planant mais ça envoie le bois mais ce n’est pas violent. C’est sûr que ce groupe plairait moins aux fans de Heavy ou du Hard FM. Moi, je trouve que ça tranche avec la première partie et avec ce qu’on va avoir avec ELEINE et je trouve ça bien d’avoir cette coupure de style.
Bref, KLOGR c’est une petite découverte sympa.
Vu que ce soir je conduis et que j’ai bu une bière en arrivant, je me resigne à boire de l’eau pendant l’entracte. Oui, je suis sage !
ELEINE au Rock n’ Eat
ELAINE monte sur scène et on entre dans le vif du sujet pour le We shall remain Tour 2025 ! « We shall remain », c’est le nom de leur dernier album sorti en 2023. J’ai hâte de les découvrir en live car j’aime beaucoup cet album alors que je ne suis pas, à la base, un fan de Metal Symphonique.
Petite parenthèse : l’album est sorti sur Atomic Fire Records, qui est le nouveau label de l’ancien dirigeant de Nuclear Blast, Marcus STEAIGER. Ils ont signé sur ce label en 2022.
J’ai déjà eu l’occasion de voir ELAINE par deux fois – en première partie de SONATA ARCTICA au CCO de Villeurbanne et en première partie de MIRATH au même endroit – et j’avoue que je n’avais pas plus tilté dessus que ça à l’époque mais leur dernier album m’a donné envie de les revoir.
ELEINE au Rock n’ Eat
ELAINE commence avec « Enemies », un titre de leur album « Dancing in Hell » qui date de 2020. C’est un bon titre, accrocheur et c’est sympa pour commencer le set.
Dès le deuxième titre, ce sera l’album que je voulais écouter en live ! Et on va être gâtés parce qu’ils vont nous jouer 6 titres de « We shall remains » qui, pour la petite histoire, est un album très efficace ; 36 mn pour 10 titres, on ne fait pas mieux dans la concision. Je me dis qu’avec un peu de chance, ils nous feront la totalité de l’album.
Mais non, raté. Le troisième titre est « Ava of Death » de « Dancing in Hell ». Du coup, il y a des riffs efficaces. On est d’ailleurs plutôt dans le gros riff.
ELEINE au Rock n’ Eat
Le chant de Madeleine LILJESTAM est mélodique et lorsque Rikard EKBERG, le guitariste (fondateur du groupe) chante lui aussi, son chant est puissant et il assombrit l’atmosphère. C’est sympa. Parfois son chant n’est pas loin du Death et il nous rappelle la scène Dark Metal norvégienne. Rikard est d’ailleurs habillé dans ce style et lance des regards impressionnants ce qui amène une touche guerrière dans l’univers d’elfes d’ELAINE. Il amène vraiment un truc et, grâce à lui, on n’est pas dans un groupe Sympho banal.
Sur scène, Rikard et Madeleine emmènent bien le public. En plus, Rikard est un super guitariste et on a des bons plans de guitare.
ELEINE au Rock n’ Eat
Je trouve que les titres sont bien accrocheurs et le public se met bien dans l’ambiance. Les titres s’enchaînent et la set list fait la part belle à « Dancing in Hell » et « We shall remain ». Sur tout le concert, il n’y a que « Sanity » qui soit issu d’un autre album (« Untill the end »). Ils nous la jouent juste après un titre que j’aime particulièrement : « We are Legion ».
On s’approche de la fin du set. La chanteuse commence à remercier tous ses fans et trouve génial qu’ils soient là. Je profite de ce moment pour me retourner et je vois que la salle s’est effectivement bien remplie et tout le monde à l’air ravi du show. Pour ma part, je me pose une petite question : comment se fait-il qu’il n’y ait pas de bassiste ?
Et c’est déjà le dernier titre, « We shall remain » que tout le public reprend, comme il se doit, en chœur. EALINE nous a offert une très bonne prestation et ils quittent la scène sous les ovations du public.
ELEINE au Rock n’ Eat
Après le concert, Je vais faire un tour au merch’ et je vois qu’ELAINE a un super merch’ avec de beaux T-Shirts et des CD dédicacés. En plus, les prix sont corrects et les fans ont de quoi se régaler. Là, je ne résiste pas à poser la question du bassiste qui me turlupine depuis tout à l’heure. On m’explique qu’il y a eu un communiqué en février sur le départ du bassiste et du batteur. A ce jour, seul le batteur a été remplacé. Ce qui fait que je n’ai pas ressenti le manque de basse, c’est parce qu’il y a deux guitares qui en plus permutent sans arrêt tous les deux. Et même si l’un des guitaristes fait les yeux méchants sous ses grands cheveux, il a une tête gentille et on sait que ce n’est que pour le show qu’il joue le gros méchant. En tout cas, c’est pas mal. Ca donne vie au show et ça génère une vraie interaction avec le public.
En résumé, je dirais que si ELAINE n’est pas dans le style de Metal que j’écoute le plus, ils ont un vrai potentiel et je pense qu’il faut s’attendre à les voir dans des salles plus grandes dans les années à venir.