YAWNING MAN, Pavement Ends

Chronique By 220 VOLTS

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YAWNING MAN, c’est quarante ans de carrière. Ils ont fondé le Desert Rock, ils ont été les précurseurs du Stoner et, en véritables pionniers, ils ont influencé toute une génération de musiciens. En plus, leur discographie, loin des standards commerciaux, est d’une grande qualité mais, évidemment, il faut aimer l’instrumental, les sons planants et le psyché.

YAWNING MAN aime mettre en avant les réverb’, les échos, les sonorités cristallines qui mettent en valeur la performance de chaque musicien. Et ces derniers font montre d’une véritable maîtrise instrumentale ; c’est même carrément la grande classe.

Sur cet opus nommé « Pavement Ends », on retrouve les dialogues entre la basse et la guitare. C’est organique, cohérent. On est une fois de plus séduit par la guitare de Bill STINSON, un brin anarchique et très certainement exploratoire mais qui nous délivre aussi des arpèges bien amenés.

Bref, même si on a quelques incursions vers des choses nouvelles, originales et modernes, YAWNING MAN reste fidèle à lui-même et à son identité sonore. Cet album ravira sans aucun doute ses fans les plus anciens et ne devrait pas laisser impassible nombre d’autres.