Yearly Archives: 2014

MICHAEL SCHENKER ANNECY 1
MICHAEL SCHENKER

 

Allez c’est parti ! Changement de décor total vu que ce soir c’est direction Annecy, sa vieille ville, son lac et bien-sûr le Brise-Glace… Qui n’est pas un bateau pour éclater la glace du lac mais bien une salle de concert ! Et comme ils ont eu la brillante idée d’y faire passer MICHAEL SCHENKER ce soir, il était hors de question que je loupe ça !

Dès mon arrivée, je sais qu’il va y avoir du monde : c’est marqué « complet » sur la porte. La preuve, encore une fois, que le hard-rock de qualité, ça peut attirer les foules.

Bon, je vais avoir le temps de contempler un peu cette affiche car les portes ne vont pas s’ouvrir avant 20h30. Et je vous confirme qu’au bord du lac, l’air est un peu frais !! Allez, on va bien être content de  se réchauffer !

MAXXWELL 3
MAXXWELL

 

Et pour nous y aider, on va avoir droit à une première partie. Je ne vous cache pas que je n’étais pas forcément d’un enthousiasme débordant en apprenant qu’il y avait un groupe en plus…

Surtout que pour moi, MAXXWELL c’était surtout un bon café et pas forcément un groupe de hard-rock suisse ! Et putain que j’avais tort ! Car d’entrée, c’est énorme ! Du hard-rock classique comme je l’aime avec une touche moderne, des petits côtés à la GOTTHARD mais avec un côté « j’ai des grosses couilles » plus prononcé.

Les morceaux tirés de leurs trois albums sont justes énormes ! Le groupe a une putain de présence sur scène et je viens de tomber amoureux de la voix du chanteur. Mais comment est-ce que j’ai pu passer à côté de ce groupe, moi ? Quitte à me répéter, je trouve ça purement énorme !!

En plus le chanteur parle français et j’aime bien son sens de l’humour. Et je ne sais pas ce que j’ai fait au batteur et au guitariste, mais ils n’arrêtent pas de me tirer la langue, lol !

Allez c’est sûr, cette soirée va me coûter du pognon : hors de question que je reparte sans leur bombe atomique de  CD, moi !

Bon, les lumières se sont rallumées. Mes voisins et moi, on est encore sur le cul. C’est clair que je ne m’attendais pas à prendre une baffe pareille avec un groupe que je ne connaissais pas en première partie de MICHAEL SCHENKER ! Voilà une soirée qui commence bien !

Euh, vue la clientèle du concert ce soir, je ne vais pas m’amuser à bouger de ma place car c’est clair que j’aurais du mal à revenir…  Comme je vous l’ai déjà dit, le Brise-Glace est tout simplement full.

Mais putain, on a tous eu raison de venir ! Devinez par quel putain de morceau MICHAEL  et les siens commencent le concert ? « Doctor, doctor » !!! Et oui ! Ils ont tellement de morceaux d’anthologie qu’ils sont capables de commencer par cette bombe atomique !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 4
MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

Et c’est parti comme la dernière fois où je les ai vus, il y a deux ans. C’est monstrueux ! MICHAEL SCHENKER est en grande forme. Il a le sourire. DOOGIE WHITE est toujours très à l’aise dans les morceaux de UFO et de SCHENKER. FRANCIS BUCHHOLZ et HERMAN RAREBELL sont eux-aussi méga contents d’être là et de jouer ces bombes. On a l’impression d’assister à une réunion de copains qui viennent pour s’éclater !

Les petits changements par rapport à la set list d’il y a deux ans ? On n’aura pas droit à « Holiday » ce soir. Pas forcément une mauvaise idée. Non pas que je n’aime pas ce morceau, loin de là mais perso, j’avais trouvé DOOGIE un peu à la peine sur ce titre.

On va avoir droit à un titre du nouvel album (prévu pour mars) qui pré-augure un album dans la même lignée que le dernier. Et ça c est vraiment une bonne nouvelle !

Sinon, que dire de plus à part que quand MICHAEL SCHENKER est en forme et qu’il joue comme ça, c’est vraiment un des tout meilleurs guitaristes au monde. Son putain de touché, son feeling … C’est purement grandiose ! Comment je ne suis pas objectif ? Bien-sûr que si ! Et en plus, je n’ai même pas dit que contrairement à pleins d’autres, il ne se contente pas d’être un guitariste de solos car il est aussi un putain de compositeur ! Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 7
MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

Je ne vais pas vous faire un détail de la set list mais il faut quand même bien dire que les répertoires de UFO, MSG et bien sûr SCORPIONS seront à l’honneur.

D’ailleurs, devinez par quel morceau ils vont nous achever après le rappel ? Un « Blackout » d’anthologie qui frappe entre les deux yeux tout autant que lorsque c’est KLAUS MEINE et les siens qui le jouent. Remarquez c’est un peu normal. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, on a quand même trois ex-SCORPIONS sur scène ! On est loin du tribute band ou d’un de ces groupes qui continuent à tourner sous les noms qui ont fait leur renommée avec beaucoup moins de membres d’origine qu’eux.

Et voilà, le concert est fini. Je suis dans un état d’épuisement total. Ce concert clôture quand même pour moi une série de cinq dates sur sept jours ! Mais putain, quel bouquet final à ce feu d’artifice !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 3
MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

S’il y a vraiment un groupe des années 80 à aller voir encore, au moment où METALLICA, MAIDEN et SCORPIONS remplissent les salles, c’est vraiment celui-là ! … Mais c’est peut-être aussi parce que SCORPIONS fait les têtes d’affiche de tous les festivals en ce moment qu’on était aussi nombreux ce soir….

Mais on s’en tape, parce que c’était peut-être plein ce soir, mais que c’était amplement mérité !

Allez, c’est vraiment fini, il faut ressortir au froid. Le temps de papoter avec les copains mais aussi avec le directeur de la salle – qui prend le temps de demander aux gens s’ils ont bien aimé le concert – et  je commence a avoir les orteils qui gèlent.

Mais d’un seul coup, qui est-ce qui essaie d’aller à son mini-bus ? Oui, c’est le groupe qui sort, MICHAEL en tête. Il prend quand même le temps de signer un autographe et s’en va très vite après. Le seul qui va se faire piéger, c est DOOGIE WHITE qui se prête au jeu des dédicaces et des photos… jusqu’au moment où les agents de sécu viennent lui rappeler que le mini-bus  n’attend que lui pour démarrer.

Merci messieurs, ça fait plaisir ! … Sauf à ceux qui sont partis chercher un truc en haut, c’était pas le moment (n’est-ce pas Steve ?!).

Bon, vous l’avez compris, une méga soirée avec le MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK et avec une découverte musicale énorme avec MAXXWELL.

 

Chroniques Metal : Décembre 2014

Label : Brennus Music

Sortie : 02 décembre 2014

La troisième partie du triptyque de Renaud Hantson and co sur ses addictions est sortie.

Bon, la forme a un peu changée car on est dans un format opéra-rock, ou je devrais plutôt dire opéra rock-métal avec une narratrice. Et bien sûr, une histoire !

Dans cette troisième partie, ce sont les addictions sexuelles de Renaud dont il est question. Vu le titre, ce n’est pas forcément une surprise ! D’entrée de jeu, à l’écoute, ce volet est plus accessible car un peu moins glauque et sombre que les précédents opus. Attention, on n’est quand même pas dans le disque à mettre pour faire la bringue avec ses potes le 31 décembre, mais il y a quand même des morceaux qui donnent envie de chantonner le refrain même si bien sûr le sujet est assez comment dire, sérieux.

Les Satan Jokers ont fait appel à quelques copains et copines dont Virginie Gonçalvès (Kells), Jo Amore (Nightmare), Christophe Godin, Patrick Rondat, etc.., et la narratrice n’est autre que Brigitte Lahaie ! – les amateurs de films de sport devraient savoir qui c’est, lol. Une bien bonne idée de l’avoir prise pour la narration de ce « Sex-Opera ».

Tout comme, de manière générale, l’ajout des sus-nommés car forcément ça apporte de la fraîcheur. En plus, ils sont parfaitement utilisés sans dénaturer les morceaux et ils apportent vraiment leur pierre à cet édifice qu’est « Sex-Opera ».

Pour ma part, j’avais plutôt été mitigé sur le dernier album et ben là pas du tout ! Je retrouve même vraiment l’esprit de Satan Jokers car c’est plutôt d’un hymne d’espoir qu’il s’agit plutôt que d’une introspection. Les morceaux sont très facilement mémorisables et on a envie de se les ré-écouter en lisant les paroles. Le choix des invités est parfait.

Bref, une excellente surprise que ce « Sex-Opera ». Un parfait cadeau de Noël pour, quand même, les plus ouverts d’entre nous !

En plus, avec l’album, il y a un DVD « La grande illusion » sur – bien sûr pas le Père Noel et ses rennes  – mais Renaud  et ses copains donc sur Satan Jokers.

Intérêt de la chose allez-vous me dire ? Ben déjà, il est avec le CD ! En plus, il y a pas mal d’images d’archives. Il y a des intervenants dont notre tonton préféré, Tonton Zézé, pour un document qui fera plaisir aux fans de la première heure et qui fera mieux découvrir Satan Jokers aux nouveaux.


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Label : Frontiers Music

Sortie : 05 décembre 2014

Les canadiens de Harem Scarem sont de retour avec un nouveau CD. Maintenant, il reste à savoir si c’est une bonne nouvelle, musicalement parlant bien-sûr !

Et bien moi, le hard-rock mélodique de ce  » Thirteen » me va très bien. On a toujours des morceau très bien construits et le chanteur a toujours une putain de voix. On a aussi de belles mélodies…

Euh, en général quand je pars comme ça, ça veut dire que c’est assoupissant à souhait, qu’on est dans du mielleux à en faire des gâteaux…

Eh ben là, pas du tout ! On est bien dans du hard FM AOR, mais je reconnais que c’est beau et bien fait !

Comment ça, toi tu ne peux pas et t’as les cages à miel qui ont collé ?

Vous l’avez sans doute compris, un CD réservé aux amateurs de hard FM, of course !


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Label : Frontiers Music

Sortie : 05 décembre 2014

Heu non, je ne chronique pas un énième best of quelconque de Foreigner ! Ce CD est un live enregistré à Atlantic City le 03  et 04 octobre.

Bon d’accord, ce disque est assez basé sur le « 4 » et leurs morceaux les plus connus.. D’où le terme « best of ».

Donc quel est l’intérêt réel de m’être des sous là-dedans ? Bah, c’est méga bien fait : la set list est top, le groupe est très en forme, les interprétations sont elles-aussi au top et Kelly Hansen a une putain de voix.

Bref, une bonne occasion de se ré-écouter ou de découvrir des morceaux de légende. Un parfait cadeau de Noël… Sauf si le destinataire est un fan de Pantera évidemment !

Allez, c’est rare pour un live : coup de cœur de Ti-Rickou !


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Label : Frontiers Music

Sortie : 05 Décembre 2014

Non, ce n’est pas un CD de Blaze, mais bien un CD de Nigel Bailey, le frontman de Three Lions ! Bon, je vérifie que l’allergique au hard FM ne soit pas dans les parages et je monte les potards à bon niveau !

Ce CD, moi, je l’adopte direct ! Certes, c’est du hard FM mais de haute volée et avec en plus des corones !!

Les arrangements sont superbes et les morceaux magnifiques à l’image de « In the name of the King ». Il y a aussi des morceau plus pêchus comme « Long way down » et « Bad réputation ». En plus, je suis fan de la voix chaude et puissante de Nigel.

Un CD où il n’y a rien à jeter. Même la pochette est très belle !!


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Label : Autoproduit

Sortie : 18 décembre 2014

Quand un jeune groupe m’envoie leur musique pour que je l’écoute, j’ai toujours une certaine appréhension, mais là, dès les premières notes de Sweet Needles, j’ai été méga content qu’ils m’aient contacté !

Ces jeunes parisiens sont dans le glam sleaze et les « Guns sont mes copains » et leur morceaux sont méchamment bons. Ca joue grave ! Les compos sont efficaces et le chanteur a une voix parfaite pour ce répertoire.

Fans des Guns et consorts, ruez-vous sur ce EP ! Une vraie baffe et une bouffe d’air frais dans ce style. Merci messieurs et bien-sûr, vivement le CD car du coup, c’est vraiment trop, trop court !!! Bien-sûr méga coup de cœur de Ti-Rickou. Je ne manquerai pas de vous suivre !


ARCH ENEMY 1
ARCH ENEMY

Retour à la case Transbordeur. Et là je ne veux pas me faire avoir ; j’arrive donc vraiment de bonne heure. D’autant plus que je sais qu’il y a quatre groupes à l’affiche.

Dès que je rentre dans la salle, je m’aperçois d’un truc cool : le décor n’a pas changé depuis hier, le Transbo va être cette fois encore full ! Ce qui prouve quand même aux détracteurs que le métal est porteur quand les affiches sont bien pensées et cohérentes.

Visiblement, il n’y a pas que moi qui aurait pu dormir ici, je vois pleins de têtes qui étaient déjà là hier ! Il y a quand même une clientèle un peu plus métal car ce soir l’affiche est quand même un poil plus… brutale !

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DRONE

J’avais un peu peur avec le premier groupe DRONE que je ne connaissais ni d’Eve – ni d’Adam d’ailleurs. Eh ben non. Bon, ils oeuvrent quand même dans un métal un peu musclé mais il n’y a pas de méchant monsieur qui vomit dans le micro. Donc je peux rester ! En plus, c’est plutôt bien fait et rien que ça, c’est déjà une bonne surprise !

Allez, première pause qui permet de refaire la soirée d’hier et de se ré-hydrater avant de retourner dans la salle bien chauffée. A tous le sens du terme !

hell 03
HELL

Ca y est, c’est le moment que perso je ne voulais pas rater, l’arrivée de anglais de HELL. Ca ne vous dit rien ? Pour les moins de trente ans, c’est plutôt normal. Sinon pour les autres, leur guitariste était le guitariste de SATAN.

Putain, qu’est-ce que j’ai bien fait d’être là, moi !! Alors, musicalement on est dans du heavy-metal avec des relents de JUDAS et des faux airs à MERCYFUL FATE. Si, si ! Je le pense. Et j’assume !

Visuellement et scéniquement, ce sont de vrais dingues ! Le chanteur troque la robe de bure de moine qu’il avait endossé pour le début du show contre une tenue à la Jésus-Christ avec une couronne d’épines sur la tête ! C’est un fou ! C’est vraiment un fou furieux ! Il va se même se flageller sur scène !!

Ils sont dans leur univers à donf, et moi j’hallucine ! Et en plus, ça joue vraiment. Je suis très réceptif à cette musique. En plus, ils communiquent bien avec le public et la salle commence à être en ébullition.

Vous vous doutez bien, du coup, que je vais regretter que ça s’arrête !

ARCH ENEMY 6
ARCH ENEMY

Je vais d’autant plus les regretter que c’est maintenant au tour d’ARCH ENEMY de monter sur scène. Dire que je suis un fan absolu de ce combo serait un honteux mensonge.

A vrai dire, j’ai même un peu peur car la dame sur la scène prend une voix qui me rappelle une certaine scène de l’Exorciste ! Comme je suis un petit garçon sensible, je tremble !

Pourtant, bizarrement, les premiers morceaux passent plutôt bien. De toute façon, beaucoup mieux que sur CD. Bon, il faut dire que je m’étais vraiment préparé psychologiquement et que c’est peut-être pour cette raison que ça m’a paru plus sympa !

ARCH ENEMY 4
ARCH ENEMY

En plus sur scène, y a rien à redire. Scéniquement, c’est bien fait. Les musiciens, et la chanteuse en tête, ont une bonne présence.

Dans la salle, ça commence à bouger furieusement. Ca slame grave et je vois des gens nager sur la foule. En plus, la sécurité des barrières – qui n’est pas celle de la salle – a la bonne idée de les re-balancer sur la foule au lieu de les évacuer sur les cotés , Du coup, ça devient un pur jeu !!

Là, va y avoir du sang sur les murs, c’est sûr !!!… Gagné !!!

Le son devient de plus en plus fort, les morceaux de plus en plus violent. Et là, je crois que je fais – comment dire ? – une opération unilatérale de téléportation vers la zone fumeur !! Courageux mais pas téméraire. En plus, j’ai les oreilles qui me font mal. Bref, je suis trop vieux pour ces conneries-là !

Bon, j’ai quand même tenu pas mal de temps. Du coup mon attente sera moins longue !

KREATOR 4
KREATOR

Et là maintenant, c’est au tour de KREATOR de débouler sur scène. Alors là c’est clair, ils ne sont pas venus faire de la dentelle ! Y’a un gros mur de lights de chaque côté et la batterie est sur-élevée ce qui dégage la scène.

On va d’abord avoir droit à des images en noir et blanc projetées sur un écran avant bien-sûr une explosion et l’apparition de leur monstre.

Et c’est parti ! On passe direct en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! On est dans du thrash métal old school et, comme dirait quelqu’un, ça déménage les cages à miel ! Tonton Zézé, si tu nous lis…

KREATOR 8
KREATOR

L’ambiance dans la salle est toujours un petit peu au n’importe nawak mais là au moins ça bouge. Je ne me rappelais pas que KREATOR jouait aussi fort. En live, ça envoie méchamment ! La double caisse fonctionne au max.

Moi, c’est clair que je vais apprécier les morceaux un poil plus calmes ! Je viens de me rappeler pourquoi j’avais du mal avec le thrash, moi !

Bon allez, il fait franchement méga chaud et là, il faut que j’aille faire un tour… au bar.

Heu tiens, c’est quoi, ça ? Ca me rappelle un truc ce morceau. On dirait « The number of the beast » version survitaminée. Yes ! Retour dans la salle à toute vitesse où effectivement l’ambiance est à son paroxysme sur ce cover de la Vierge de fer.

Bon, de toute façon on en est presque vers les 1h30 de show et ça ne devrait plus tarder. Et oui, gagné ! C’est aussi ça la magie d’internet : c’est qu’à peu de choses près, on connait d’avance le déroulement d’un concert.

Je ne sais pas pourquoi, mais d’un coup, je me sens vraiment très fatigué, moi. Faut pas déconner non plus, je ne me referai pas ça tous les soirs ! Mais au moins, on ne pourra pas me dire que je ne suis pas ouvert..

Le temps d’expliquer ça aux copains et le bar est bien vide. C’est le moment de partir, je remonte vers la sortie. Tiens, c’est qui ces gens au comptoir de merch en train de récupérer les T-shirts de HELL ? Yes, j’ai trop de chance ! En plus, ils sont méga contents de savoir que je suis venu ce soir parce qu’ils étaient sur l’affiche. Et moi du coup, je termine cette soirée en beauté !

Les dieux du hard-rock sont toujours avec moi ! Oh yeah !!!!

KREATOR 7
KREATOR

skid row 1
SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

skid row 6
SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

skid row 3
SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

saxon 10
SAXON

Les lumières s’éteignent, « Long way to the top » d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur « Motorcycle Man » !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

saxon 3
SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a « Princess of the night », « Crusaders », « Power and Glory », « Heavy metal thunder », etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur « Wheels of steel » et « Denim and leather ».

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

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SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

saxon 8
SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

Report de Steve 7*4

Je n’ai pas fait d’études de météorologie mais je peux vous affirmer qu’il y a en ce moment un anticyclone musical au-dessus de la ville de Chambéry. J’ai l’impression de passer une bonne partie de mes soirées dans la capitale du duché de Savoie et ce depuis plusieurs semaines déjà !

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Vous l’avez compris, j’ai repris mon bâton de pèlerin et direction La Ravoire (à côté de Chambéry) pour, une fois n’est pas coutume, un concert de blues avec POPA CHUBBY.

Trouver l’Espace culturel Jean Blanc est d’une facilité déconcertante. Si vous prenez la bonne bretelle de sortie, tout est indiqué. Ce n’est pas si courant ! Dommage que la rue où se situe la salle soit barrée dans un sens et que le parking soit largement trop petit… A l’intérieur la salle est moderne, belle, avec une grande scène, mais – car il y a toujours un mais – elle est uniquement équipée de places assises. Pas de parterre devant.

Pas non plus de première partie. POPA CHUBBY, accompagné d’un bassiste et d’un batteur, entre sur scène. Je ne sais pas si dans sa jeunesse il a abusé des CHUPA CHUPPS, son père tenant un magasin de confiserie, mais il a aujourd’hui du mal à marcher. Il va d’ailleurs passer tout le concert assis, ne se levant qu’à de rares occasions pour effectuer un solo.

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Né dans le célèbre quartier new-yorkais du Bronx en 1960, le petit TED HOROWITZ se tourne très jeune vers la musique. C’est à travers des ROLLING STONES qu’il découvre le rock et le blues. Ensuite, il puise son influence dans les 60’s avec comme maîtres à penser CLAPTON et HEBDRIX. Le blues lui ouvre son cœur… et les portes du succès quand, en 92, il gagne un grand concours organisé à travers tous les USA et sponsorisé par une radio. Ce qui lui ouvre des portes ! La même année, il participe dans la foulée au Festival Blues de Long Beach. Sa carrière est véritablement lancée en 1991 lors de la parution de son premier album « It’s time Chubby time ». Entre temps, il change de nom pour POPA CHUBBY qui est tiré d’une expression argotique américaine « pop a chubby » que l’on peut traduire par « avoir une érection » !!! Tout un programme…

Dans une ambiance assez intimiste au niveau des éclairages, le premier morceau nous donne le ton de la soirée. Du blues-rock certes, mais pas celui que les noirs du Mississippi jouaient au début du siècle dernier. Ni celui des bluesmen plus proches de nous, comme JOHNNY WINTER pour n’en citer qu’un. Non, le bonhomme aborde le blues à une sauce très personnelle. Il puise ses influences dans le blues bien-sûr, mais aussi dans le rock, le jazz, la pop, le hard-rock… Ensuite le tout est passé à la moulinette et ressort sur disque, comme sur scène, avec des directions musicales différentes d’un album à l’autre, mais toujours avec des riffs aux sonorités assez agressives pour le style.

Ce soir, il va survoler son immense répertoire. En bientôt vingt-cinq ans de carrière, il a sorti presque trente albums studio. Qui dit mieux ?? Une vraie boulimie de travail !

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La traditionnelle reprise d’HENDRIX en début de concert, un morceau du nouvel album « Rock on bluesman » épique et puissant, des morceaux que je ne connais pas (désolé mais je n’ai pas toute sa discographie chez moi !), POPA CHUBBY passe d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante. Ses solos fiévreux sont longs mais pas démonstratifs. Et surtout ils restent efficaces et gorgés de feeling ! La preuve en image avec sa Stratocaster de 1966 qui n’a plus une seule trace de peinture. Sa voix, qui n’est pas hyper puissante, est agréablement rocailleuse.

Je connaissais la reprise du « Ace of spades » de Motorhead  mais pas celle de « Dirty deeds done dirt cheap » d’AC/DC  jouée de façon très personnelle en mid-tempo. Ensuite retentit « Hallelujah ». La messe est dite, c’est le dernier morceau.

Le public, qui jusqu’ici est resté plutôt calme, redemande un autre morceau. Ca fait pourtant plus de deux heures que le concert a commencé ! Moi qui pensait me coucher tôt et bien c’est raté ! Je comprends mieux maintenant pourquoi il n’y avait pas de première partie.

Ce dernier morceau est à l’image des autres, très long mais pour une fois c’est un instrumental. Sur une rythmique très jazzy, POPA CHUBBY est en solo permanent ou presque dans un registre plutôt rock.

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Après un break qui aurait du annoncer la fin du morceau, les voilà repartis de plus belle avec un solo du bassiste. Puis le batteur qui ne veut pas rester en reste y va lui aussi du sien, accompagné ensuite par POPA qui s’est mis derrière une deuxième batterie. Un échange improvisé entre les deux voit le jour. Même si il a l’air de s’éclater derrière sa batterie, pour moi il est clair que POPA est franchement meilleur à la guitare !

Les premiers rangs du public ont enfin quitté leurs sièges et sont debout. Il était temps car le concert se termine après un dernier accord !

Ensuite c’est le rush vers le stand merchandising, où POPA dédicace son dernier CD qui se vend comme des petits pains. A tel point que les retardataires doivent se rabattre sur les affiches car le stock de CD est épuisé !! Et moi qui ai oublié de prendre les miens pour les faire signer ! Va vraiment falloir que je me fasse des pense-bêtes !

Au final, une bonne soirée avec de bons musiciens, même si ça manquait un peu d’ambiance. En même temps, entre un jeu de lumière très soft et pauvre en couleurs, des musiciens qui ne bougent pas et un public assis, pas évident de créer une ambiance chaude !

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POPA CHUBBY en grand professionnel donne tout ce qu’il a au public. Il a réussi à capter l’attention des spectateurs avec un blues tout terrain. Bravo à lui et à bientôt pour de nouvelles aventures avec encore des tonnes de disques pour notre infatigable stakhanoviste du blues made in USA !