Vous devez vous doutez que si je vais à Saint-Etienne le soir, ce n’est pas pour visiter la Manufacture et encore moins le stade de Geoffroy Guichard, mais bien sûr pour me rendre au Thunderbird Lounge ! Thunderbird qui, ce soir, est placé sous le signe de la new NWOBHM.
D’entrée de jeu, je sais qu’il va y avoir un peu de monde car les vestes à patchs sont bien présentes devant l’entrée. Yes ! Ca fait plaisir de voir que les gens se déplacent même un mardi ! Bon, il faut dire aussi que l’affiche est bien alléchante !
AMULET
J’ai à peine le temps de dire bonjour à James et à Elise qu’il me faut descendre pour le début du concert.
C’est AMULET qui s’y colle. Eh oui, messieurs les anglais jouent les premiers ! Et allez, flash back dans le début des 80 ! On s’y croirait ! Leur musique et leur attitude nous ramène à cette époque glorieuse et même s’ils n’étaient pas nés à cette période-là, ils en ont sans aucun doute capté l’essence.
Leurs morceaux sonnent aussi bien en live qu’en CD et ils sont méga contents d’être là ! Nous aussi !! Le public réagit bien à la fougue des english. Pour les jeunes, ça leur permet de découvrir le style, pour les anciens, ça ravive des souvenirs.
Ca bouge dans la salle surtout quand un bourreau armé d’une chaîne fait son apparition. Bon il n’a pas de chance, il y a des comiques qui vont lui piquer sa chaîne !
Le set passe méga vite. On a à peine le temps de comprendre que c’est déjà fini. Très bonne entame de soirée.
Maintenant on remonte au bar pour aller papoter avec les potes. Certains d’ailleurs me donnent l’impression de me suivre dans mes périples ! C’est dingue comme les gens ont bon goût !
SPEEDTRAP
Allez, il faut maintenant redescendre. En provenance directe de Finlande, les SPEEDTRAP !
Ils ont un point commun avec AMULET, ils sont très jeunes. Ils ont bien évidemment été bercés par la NWOBHM mais eux, ils en ont pris le côté thrash speed et l’ont mélangé. Du coup, ça donne un heavy speed thrash hyper intéressant et qui fait remuer les cheveux direct !
En plus, nos copains finlandais sont communicatifs. Le public bien sûr n’en demande pas plus et du coup, ça chauffe vraiment !
..D’autant plus que leurs morceaux sont assez variés pour qu’il n’y ait pas de lassitude. Ils puisent allègrement dans leurs deux albums ce qui donne une variété importante.
Whaouw ! Après RAVEN, ça fait du bien de constater que l’esprit des 80 est encore vivant parmi la nouvelle génération. Encore une fois, le set nous parait bien court. On prend tous une méga tarte par ces fous furieux !
Quand la lumière se rallume, on est encore sous le charme de nos nouveaux copains.
Le temps de passer jeter un oeil à leur stand – où bien sûr on retrouve les mecs d’AMULET – et de papoter un tout petit peu et il est déjà temps de nous séparer.
Je prends quand même le temps de dire au revoir à James. Je le remercie une fois de plus de faire passer ces groupes découvertes car sinon c’est seulement dans quelques années, en première partie de groupes méga connus qu’on les aurait découverts !
SPEEDTRAP
Comme à chaque fois, j’ai du mal à partir mais je sais que je reviendrait car il y a toujours une programmation d’enfer et éclectique au Thunderbird. Ce que je trouve bizarre et que je ne comprends pas, c’est juste pourquoi il n’y a pas marqué plus souvent « complet » sur la porte.
Allez see U soon my friend and long live rock’n’roll !
St-Julien en Genevois n’est qu’à 40 kilomètres, alors comment rater l’opportunité de rencontrer une légende du hard-rock lorsqu’elle pose ses valises à côté de chez vous ? Pas de choix cornélien en vue, une telle offre ne se refuse pas !
ULI JON ROTH à St-Julien, ce n’est pas une nouveauté ; notre homme a déjà fréquenté le festival Guitares en Scène comme artiste en 2013 et 2014. C’est plutôt le lieu où se déroule le concert qui est original : un Casino ! Pas le supermarché bien sûr, mais bel et bien l’endroit où certains viennent rechercher des doses d’adrénaline à la roulette ou au black jack et, accessoirement, perdre leur argent.
C’est la première fois que j’entre dans ce bâtiment alors que je passe régulièrement devant. Bon, il faut dire que les jeux d’argent, ce n’est pas vraiment mon truc, même si on y trouve une certaine jouissance. Le grand parking qui entoure le casino est presque plein, c’est bon signe !
A peine le temps de franchir les contrôles et les portes d’entrée que la lumière s’éteint. Même pas le temps de dire bonjour aux copains, quoi !
CRYSTAL BREED au Casino de St-Julien
Le public est venu en nombre pour la capacité de cette salle. Je découvre une scène et des lights dignes de ce nom pour accueillir un concert. Alors, pourquoi est-ce le premier que je voie ici ?? La capacité est de 200 à 300 personnes et l’endroit est excellemment placé. Genève n’étant qu’à 10 kilomètres, il peut donc potentiellement rassembler du monde. J’espère qu’encouragé par le concert de ce soir, d’autres suivront !!
Pour enfin parler musique et non faire des considérations sur tout et rien, rien de mieux que CRYSTAL BREED. Cette formation allemande est cataloguée heavy prog par les spécialistes du genre. Moi, je pencherais plutôt vers du prog tout court, mâtiné classique et métal pour certains passages.
CORVIN BAHN, le clavier à l’abondante chevelure blonde, occupe une place importante dans groupe. Il a joué en studio et parfois sur scène avec GAMMA RAY, UDO, KAMELOT, MOB RULES… Avec de telles références, le bonhomme est forcément bon et ça s’entend !
L’autre élément moteur de la formation est NIKLAS TURMAN, guitariste et chanteur principal. Il partage de temps à autre le chant et les chœurs avec CORVIN. Sa voix est assez haut perchée et colle parfaitement au style progressif.
Les influences comme PORCUPINE TREE se font sentir tout au long du show. Le son est excellent et met en valeur des morceaux d’une grande musicalité, souvent complexes, et qui mettent notamment en valeur les solos de guitares. « The place unknown », sorti en 2011 déjà, est pour le moment le seul CD à avoir vu le jour. Mais un petit frère serait en gestation d’après les bruits de couloir !
Je vous encourage vivement à découvrir ce groupe sur scène ou faute de mieux sur disque.
ULI JON ROTH au Casino de St-Julien
Place maintenant à l’attraction de la soirée : ULI JON ROTH. Certains points d’organisation étant un peu obscurs, je me posais quelques questions.
Eh bien dès le début du concert, j’ai mes réponses. Tout s’éclaire comme par enchantement ! NIKLAS et CORVIN de CRYSTAL BREED sont aussi des membres du groupe accompagnant ULI ce soir. Obtenir la première partie de la tournée a du être assez facile dans ces conditions ! Mais reconnaissons que ça n’enlève rien à leurs qualités.
ULI remercie le Casino et le festival Guitares en Scène. J’ai du coup là aussi une explication pour le choix de cette salle. Il y a un partenariat entre les deux !
ULI JON ROTH au Casino de St-Julien
La tournée actuelle du groupe est placée sous l’égide de SCORPIONS. ULI JON ROTH a participé de 1974 à 1978 à quatre albums studio, dont le remarquable « Virgin Killer » et un live « Tokyo tapes » entré dans la légende des meilleurs double-albums. Son apport au sein du groupe à cette époque a été primordial et KLAUS MEINE lui a même laissé le chant sur certains morceaux… chose inimaginable aujourd’hui !
Profitant d’un revival général dans l’air du temps, ULI vient de sortir un disque intitulé « Scorpions revisited ». C’est la tournée promotionnelle de cet album de reprises auquel nous assistons ce soir. Alors forcément l’accent est essentiellement mis là-dessus avec « Longing for fire », « In trance », « Fly to the rainbow » et « Dark lady » pour n’en citer que quelques-uns.
Inutile de préciser que les titres sont revisités à la sauce actuelle et ne baignent plus dans leur jus d’origine. Ce petit décrassage n’est pas dérangeant pour les puristes des années 70 car l’esprit du hard planant – avec des petites touches psychédéliques – est toujours présent dans ces relectures.
ULI reste un maître incontesté de la guitare, fortement influencé par JIMI HENDRIX. Il domine les débats ce soir avec une maestria reconnue par tout le public. Cet homme, malgré un look baba cool inchangé depuis 40 ans, est un virtuose.
Fidèle à sa carrière, il n’oublie pas le répertoire de son ancien groupe, ELECTRIC SUN, avec « Just another rainbow », ni son maître avec une reprise de « All along the watchtower ».
En véritable gentleman, il laisse les autres musiciens s’exprimer, chose assez rare pour le signaler. Le chant est essentiellement laissé à NIKLAS, ULI ne se chargeant que de quelques titres.
En véritable touche à tout, il va aussi chasser sur les terres de la musique classique. Un sens mélodique incomparable, une technicité et un feeling au-dessus de la moyenne font de ces morceaux des moments d’exception.
La vitesse d’exécution des solis ne fait pas tout… contrairement à ce que pensent certains guitaristes !
ULI JON ROTH au Casino de St-Julien
Petit bémol pour cette excellente soirée, le son. L’espace sonore est super rempli avec pas moins de trois guitares et un clavier. Il est déjà difficile en temps normal de sonoriser tout ce beau monde, alors il ne suffit pas de pousser le bouton du volume général pour avoir un travail de qualité ! Il serait préférable que le régisseur son enlève ses boules Quies avant de se mettre à la table.
Bon, j’exagère mais c’était tout de même trop fort. Dommage car pour CRYSTAL BREED, c’était parfait.
Dès la fin du concert, ULI vient presque immédiatement au stand merchandising pour échanger avec ses fans. Il est accessible et humble. Bravo !!
Et pour finir, une question : que serait devenu SCORPIONS s’il était resté dans le groupe ???
Il y a un bon moment que je ne suis pas allé au Marché Gare à Lyon. Mais là, ce n’est franchement pas le meilleur moment pour y aller : non seulement l’OL joue juste a côté pour la Champion’s Ligue mais en plus tous les alentours du Marché Gare sont en travaux.
Donc coton pour y arriver… et pour se garer aussi !
Et quand j’arrive, je vous le donne en mille, les copains de Saint-Etienne, HEAVYLUTION, ont déjà commencé à jouer.
HEAVYLUTION
Bon, je rentre directement dans leur show. Ca faisait vraiment méga longtemps que je ne les avais pas vus évoluer en live. Ils ont vraiment pris de la bouteille. Ils ont plus d’assurance et du coup ils sont plus à l’aise sur scène.
Le chanteur qui officie dans la famille MAIDEN, HELLOWEEN est très à l’aise. Perso, j’aime beaucoup sa manière de chanter.
Leurs nouveaux morceaux font mouche sur le public qui apprécie en connaisseur.
Evidemment, et comme souvent lorsque j’ai loupé le début d’un set, je trouve ça très court. Trop court même. Je me console en me disant que j’aurais forcément l’occasion de les revoir bientôt en live.
Bon, là je peux dire bonjour aux copines et aux copains. Il faut dire que même si on n’est pas 200 personnes dans la salle ce soir, la plupart des présents sont des habitués des concerts, des connaisseurs qui n’auraient pas louper les corbeaux pour tout l’or du monde. Heu… tout l’or du monde, là j’exagère peut être un peu !
Mais bon, tout ça pour dire que le public qui est devant la scène est un public de fans de hard ‘n’ heavy et qu’ils attendent de pieds ferme un groupe que la plupart d’entre nous n’ont jamais vu en live.
RAVEN
Et dans un instant, ça va être réparé ! Ladies and Gentlemen, venus du début des années 80 et accessoirement d’Angleterre, RAVEEEEEEEEEEN !!!!!
Et c’est parti ! Putain ça part fort, très fort ! Le trio n’est pas là pour la déco mais bien pour nous mettre des tartes dans la tronche !
Nous, on ne s’attendait pas à ça. On est venus voir et écouter un groupe qui a une quarantaine d’années d’existence et on tombe sur des fous furieux qui nous assènent leur NWOBHM sans relâche, sans temps mort.Leur musique, elle te prend, te transporte et quand les RAVEN prennent trois secondes de répit, c’est pour nous chauffer encore plus en nous disant qu’on est très bons !
RAVEN
Whaou, on est tous KO debout ! Et ce n’est pas fini.
Là, le bassiste se livre à un exercice pas forcément nécessaire : non pas un solo de basse mais un carnage sonore de basse ! Ca fait rigoler le guitariste et le batteur – batteur qui se cache les oreilles et feint la douleur ! Bref, du fun et de l’énergie.
Et c’est reparti dans le style « les freins, c’est pour les lâches ». Ils sont dégoulinants de sueur mais ne lâchent rien. La set list est en béton armé : des anciens morceaux aux plus récents, c’est une tuerie.
En plus, ils nous annoncent à la fin du show que dans cinq minutes ils seront au stand merchandising ! Ils sont vraiment incroyables !!
Lorsque les lumières se rallument, on a tous le même sentiment d’avoir assister à un moment rare, à un de ces concerts qu’on raconte aux plus jeunes en disant : « Moi, j’y étais ! ».Et franchement, en arrivant je n’aurais pas cru ça possible.
Pas le temps de reprendre mes esprits que c’est direction le stand merch’ où le guitariste et le bassiste chanteur sont là pour faire des photos, signer des CDs et des galettes d’un autre âge. Ils sont méga nazes mais heureux et super adorables avec les fans et n’hésitent pas à prendre des poses !
Bref, un méga happy end !!Un méga merci à BASE PRODUCTIONS pour ce moment d’exception.
Et voilà c’est malin, je ne sais plus où est ma voiture. C’est bêta, ça ! Mais je m’en fous ; c’était trop bon ! Même meilleur que dans mes souvenirs de l’époque. Putain, un concert où j’aurais eu les boules grave de ne pas y être allé !!
Ca y est, j’ai retrouvé ma voiture, il y a des corbeaux dessus… C’est bizarre, non ?!!
Date de l’Interview : 26 octobre 2015 – By TI-RICKOU
STORMHUNTER
Musicalement, c’est cool. Scéniquement, ça le fait aussi. Et humainement, ces mecs sont de vrais crèmes.Du coup, comme ils sont restés deux jours pour faire la fête au Rising Fest de Dijon, j’ai pensé que quitte à papoter, autant leur faire une interview.
Et croyez-moi, avec eux, on est dans l’interview à la Scoubidou !Bref, les STORMHUNTER, j’aiiiiime !
Bon, après une nuit courte et perturbée par le retour des groupes à l’hôtel, il faut quand même se lever pour le petit dej’. Tiens, les voisins de la chambre d’à côté ressemblent au profil d’un groupe qui jouerait ce soir… Gagné, ce sont les italiens d’ASGARD ! On papote un peu et on se dit à ce soir. Ils sont très cool et très calmes, j’ai hâte de voir en live ce que ça donne !
En attendant, comme beaucoup de métalleux qui ont dormi sur place, c’est direction le centre-ville de Dijon pour la minute culturelle… et pour goûter les spécialités locales !!! Eh oui, il ne faut pas se laisser abattre ! La balade va être de courte durée car les hostilités reprennent tôt, le premier groupe ouvrant à 14h45. Et au Rising Fest, ils sont ponctuels.
DEPHTS OF MADNESS
Donc direction la Vapeur pour, cette fois-ci, la grande salle. Je suis trop fort ! J’ai même le temps de dire bonjour aux copains et aux copines avant le début du fest !
Et pour ouvrir cette deuxième journée, ce sont les DEPHTS OF MADNESS, un groupe de Dijon, qui s’y collent. Là, on est dans la famille heavy-métal à la MAIDEN, HELLOWEEN. Les DEPHTS OF MADNESS jouent à domicile devant leur public et ils vont y aller à fond !
Le chanteur a une putain de voix et en plus, il a une présence magnétique sur scène ! Il en profite pour jouer avec le public qui apprécie. Les autres musicos assurent très bien aussi. Les morceaux sont sympas et les covers choisis font mouche.
Bref, un très bon choix pour démarrer le fest. J’ai franchement bien aimé, moi !… D’ailleurs je n’ai pas pu résister à leur demander une petite interview !
ELVENSTORM
Allez, c’est vite reparti avec un autre groupe français qui nous vient de Grenoble, ELVENSTORM. Là, on est dans du heavy-metal avec une chanteuse dont le pied de micro est clouté et surmonté d’un crucifix.
D’entrée de jeu, ils montrent qu’ils ne sont pas là pour faire du macramé. Je ne les avais pas revus depuis la sortie de leur dernier album et je constate que leurs nouveaux titres se marient bien à leurs anciens morceaux.
Ca dépote bien . Le son pas terrible en première partie de set (la chanteuse est difficilement audible) s’améliore sur la seconde… Le public qui commence à arriver rentre dans l’ambiance directement… sauf ceux qui n’aiment pas la voix bien sûr ! Donc un set trop court pour ceux qui ont aimé et trop long pour les autres.
LIZZIES
Normalement, c’était les DARKTRIBE qui devaient jouer ensuite mais comme ils ont eu de méchantes galères sur la route, ils viennent juste d’arriver. C’est donc les espagnoles de LIZZIES qui ont accepté de jouer à leur tour pour leur permettre de souffler un peu.
Les LIZZIES montent sur scène. C’est un des groupes que je ne voulais pas manquer. Heu non, pas parce que c’est un groupe de filles (même si j’aime les groupes de filles) ! C’est juste parce que c’est très bien et que je voulais les voir sur scène. Et je ne vais pas être déçu : les copines envoient le bois avec leur hard heavy !
En plus, elles assurent grave en live. Le show est sobre mais efficace. Ca bouge bien dans la fosse et le public apprécie. Les LIZZIES aussi ! Leurs morceaux, ça le fait grave en live ! Whaouw ! Un set qui passe à la vitesse d’un pot de moutarde dans un TGV ! Trop, trop court !!
Dès la fin de leur show, je fonce à leur stand merch pour leur acheter un CD, malheureusement elles n’ont que des vinyls !! Sniff, même pas juste !
Bon allez, pause réhydratation.
DARKTRIBE
Je laisse le bœuf bourguignon pour tout à l’heure et retour dans la salle pour les DARKTRIBE, groupe français des Alpes-Maritimes. Ils n’ont pas eu tant de temps que ça pour se reposer un peu de la route avant de jouer, mais sur scène ils assurent et ça ne se voit pas.
Ils sont heureux d’être là et de jouer à Dijon. Leur power métal mélodique est beau et ils le jouent bien.
Mais bizarrement, je ne rentre pas dedans. Pourtant, c’est bien fait, bien chanté.. En plus, j’aime bien leurs CDs et je voulais les voir en live, mais à un moment je décroche. Peut-être la chaleur…
ASGARD
D’ailleurs, je me rends directement au stand hydratation. Pour le boeuf bourguignon, eh ben c’est mort ! J’ai bien fait d’hésiter tout à l’heure, moi ! Au stand, je retrouve les joyeux drilles de STORMHUNTER qui sont restés cette deuxième journée pour voir jouer leur potes. Cà c’est méga fun ! Bon d’accord, eux ils ont bien compris combien s’est important de bien s’hydrater, lol !
C’est au tour de mes voisins de chambre, les italiens de ASGARD de jouer. Et là, putain d’entrée ça joue grave !
Le chanteur est un fou furieux, tout comme ses petits copains de scène d’ailleurs ! Ca démarre sur les chapeaux de roues. Leur heavy est puissant et efficace, festif et communicatif. Ca bouge vraiment dans la fosse, le public est aux taquets.
Des fans offrent même un drapeau français avec ASGARD marqué dessus au groupe qui est fou de joie ! Sur scène aussi, ça bouge de plus en plus.
Whaouw ! Mes gentils voisins se transforment en fous furieux sur scène et leurs morceaux sont vraiment bons ! Une méga bonne surprise et vraiment j’en aurais bien pris une louche de plus !!!
STORMWARRIOR
Mais bon il reste encore deux groupes à passer dont le suivant, les allemands de STORMWARRIOR. Encore un groupe que j’adore et que je voulais voir en live.
Et c’est parti pour du heavy-métal influencé par la scène allemande HELLOWEEN, RUNNING WILD et consorts.
STORMWARRIOR
Le public est chaud bouillant et du coup ça démarre à fond de train. Ca joue grave mais, encore une fois, bizarrement au fil des morceaux, ben je décroche petit à petit.
Et je suis parti. Bon, on est bien d’accord, ce n’est pas que ce soit mal fait, mais en live là ce soir, il m’a manqué un petit truc…
C’est maintenant le moment que petits et grands attendent. Tout le monde dehors pour la cartonnade ! Pour ceux qui n’ont pas suivi le report de l’an dernier, la cartonnade consiste à fabriquer une armure, un casque et une arme pour pouvoir combattre ses copains. En clair, il y existe des dingues qui passent des heures et des heures à faire de superbes costumes pour qu’ils soient réduits en miettes en quelques secondes !
Tout le monde se regroupe, musique à plein ballon et c’est… bagaaaaarrreee !!!
Et sous les chants du public qui reprend les morceaux de heavy en choeur, adieu beau casque dragon, adieu belle tête de loup, adieu très belle guitare avec fumigènes intégrés – eh oui, les chevaliers modernes peuvent avoir des guitares en guise d’arme, bananes ! Trop fun et pas long. Vive la cartonnade !!!
Yes, on s’est bien éclatés ! Maintenant tout le monde dedans – heu, je n’ai pas dit « Jacques a dit » ! Bon je déconne, il commence à faire frisquet et c’est il est un peu tard aussi alors c’est l’heure de la tête d’affiche qui sera aussi le dernier Storm quelque chose des deux jours. Eh oui, c’était la thématique du Rising Fest 2015 !
BRAINSTORM
Les allemands de BRAINSTORM montent sur scène devant une foule bien nombreuse et plus que prête à se réchauffer ! Et c’est parti pour un putain de power métal des familles ! D’entrée de jeu, ça le fait.
Le public est comme un dingue. Surtout une qui est tellement fan du groupe qu’elle organise un fest pour les faire jouer. Sans la nommer, merci Nath !! Du coup, le groupe est encore plus heureux de jouer.
Ils vont piocher dans leur nombreux CDs pour nous produire une putain de set list ! Pas de doute, les BRAINSTORM nous offrent ce soir une grosse prestation. Et là, c’est carrément la cerise sur le fest !!!
Voilà, il est très tard et j’ai de la route à faire, mais je n’arrive pas à partir. Je suis comme à la maison ici : des copains, les STORMHUNTER qui sont toujours en train de s’hydrater – trop prudents nos allemands !! – de la bonne zique, des bénévoles trop adorables…
Et le pire, c’est que je sais que l’an prochain il n’y aura probablement pas de nouvelle édition du Rising Fest car la Vapeur sera en travaux et qu’il n’y a, pour l’instant, aucun autre lieu pour accueillir le fest. Et voilà, c’est malin, j’ai les yeux embués, moi !
BILAN DE LA DEUXIEME JOURNEE
DEPHTS OF MADNESS
Très bonne découverte que ce groupe. A suivre de près.
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ELVENSTORM
Les nouveaux morceaux sont efficaces en live mais bizarrement, j’ai préféré la prestation du groupe au Thunderbird de Saint-Etienne. Mais bon, j’aime toujours !
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LIZZIES
Une méga bonne découverte en live. Les filles envoient grave. Un des bons moments du fest.
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DARKTRIBE
Je n’ai pas accroché. Bizarre. Je suis un peu déçu de la prestation live par rapport au CD. En tout cas, bonne prestation au regard des plus de dix heures de route qu’ils ont fait juste avant de monter sur scène !
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ASGARD
La baffe de la soirée. Ma découverte de la soirée. Trop top ! Vivement un CD ! Merci pour ce moment e arriverderci pronto !
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STORMWARRIOR
Heu… eux aussi, je les préfère en CD. Est-ce du au son, à la fatigue ou alors tout simplement parce que j’en attendais plus ? Mais voilà, je suis un peu déçu.
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BRAINSTORM
Eux, je ne suis pas déçu ! Très bonne prestation live. Superbe ambiance !!
Un grand merci à toute l’orga de la Phoenix Rising Asso qui, comme d’habitude, nous offre un super fest dans de bonnes conditions avec des groupes qu’on ne voit pas souvent voire jamais dans nos régions.
En plus la nourriture est très bonne, les bénévoles super adorables et ce sont de vrais passionnés. J’espère qu’on se reverra vite !Ti-Rickou en soutien pour un Rising Fest 6 !!!!
Long live rock ‘n’ roll que je transforme cette fois-ci en long live Rising Fest !!!!!