Yearly Archives: 2015

Chroniques Metal : Août 2015

FEAR FACTORY 

Genexus

Label : Nuclear Blast

Sortie : 07 août 2015

Les vacances c’est cool, presque trop cool donc pour rompre la monotonie, je me mets le nouveau CD des américains de Fear Factory. Eh oui, je vis dangereusement car les gars, ils n’ont pas changé ! C’est toujours du métal indus très très pêchu !

Mais bizarrement, ça passe toujours bien grâce à leur alternance de grosse voix et de chants mélodieux. Les samples eux-aussi passent bien d’ailleurs.

Bon, ce n’est quand même pas un album à se mettre avant d’aller se coucher, mais pour rouler sur l’autoroute à 3 h du mat’, c’est parfait, on ne risque pas de s’endormir !!!

Je déconne mais dans le genre, c’est très bien fait !… Même si moi je n’arrive pas à comprendre tant de colère.. Ca doit être un truc du genre « le chanteur s’est fait volé ses bonbons quand il était petit et lorsqu’il s’en souvient, il est très en colère et hurle très fort » !!

Enfin bref, ça reste quand même plus pour les fans de métal post- apocalypse !!

Heu, en fin de compte, ça passe bien… mais pas longtemps !

Comment, je n’y comprend rien dès que ça envoie un peu ? C’est pas mon truc, moi je n’aime pas. Tiens chérie, je suis trop bon, je te l’offre ! …Bien sûr à condition que tu l’écoutes au casque !!!


CAID DECEIT

Babilonia la Grande

Label : Sounds of Metal Productions

Sortie : 08 août 2015

Steve*74

Comment vous ne connaissez pas ce groupe ??? Rassurez vous, c’est normal car il a cessé d’exister en 1988 !

Ce power trio franco-espagnol ou basque pour faire plus simple est né en 1984. Presque 30 ans après, ils nous offrent ce disque posthume qui est une compilation de différents enregistrements effectués par les musiciens à l’époque.

La première partie composée de 5 titres est de loin la meilleure. Le style pratiqué est du pur heavy métal comme on pouvait en faire en ce temps-là. Deux de ces titres sont connus des spécialistes car sortis sur la compilation « Descarga Norte ». Ces titres auraient mérités un meilleur sort car il y a de la qualité et du potentiel. Surtout que le chant en espagnol n’était pas pénalisant, pensez par exemple à Obus ou Baron Rojo. La qualité sonore de cette démo est bonne et donne envie d’entendre d’autres morceaux.

Après deux inédits studio, les choses se gâtent un peu avec 7 morceaux live. La qualité des enregistrements n’est pas au top de la technologie. Le chant, de qualité moyenne, est mixé trop en avant et envahit l’espace sonore. La guitare est loin derrière ce qui est dommage.

Je ne sais pas si ce document rend hommage aux musiciens mais il reste cependant un témoignage intéressant de ce que pouvait donner le groupe à ses fans.

Caid Deceit, malgré des qualités évidentes, fait partie des nombreux groupes a avoir raté l’opportunité de percer et de monter les marches qui mènent au succès.

En conclusion, ce disque est avant tout destiné aux collectionneurs ou aux aficionados du heavy espagnol.


PRAYING MANTIS

Legacy

Label : Frontiers Music

Sortie : 21 août 2015

Le nom de Praying Mantis doit parler aux plus anciens d’entre nous, à ceux qui ont connu les années fastes des 80, car ils nous ont sorti un putain de brûlot, un pur chef-d’oeuvre. « Time tells no Lies »est un album qui reste un must incontournable. Après, ben plus rien pendant presque 10 ans et en 91, retour de la mante religieuse avec toujours les frères Troy aux commandes. Depuis, ils sortent régulièrement des CDs… Surtout pour le marché japonais où nos copains nippons sont des grands fans !

Ce « Legacy » continue la série. On est toujours dans du hard-rock mélodique, bien fait, bien joué et agréable à écouter.

Il y a de superbes ballades, mais bon il manque le petit truc qu’ils avaient en 81 : le mélange de morceaux pêchus et de ballades, et surtout des morceaux qu’on a envie de hurler à tue-tête. Sur cet album-là, on est très proche du AOR.

Mais bon, ça reste un CD très achetable pour les fans du style et du groupe. Pour les autres, découvrez-les plutôt avec leur premier album.

En tout cas moi, je viens de prendre plus de trente ans. C’est malin ! Ah oui, on a toujours une superbe pochette. Voilà un truc qui ne change pas !!!


LYNCH MOB

Rebel

Label : Frontiers Music

Sortie : 21 août 2015

Le dernier CD de Lynch Mob, groupe du guitariste George Lynch est arrivé. Pour ce « Rebel », il s’est entouré de pointures : Jeff Pilson à la basse, Brian Tichy derrière les fûts et Oni Logan au chant.

Et le résultat, allez-vous me dire ? Heu.. on va dire qu’on est dans du hard-rock avec un son moderne et qui groove. Si, si, la basse elle donne un côté groove ! Et il n’y a ni gros riffs ni des rythmiques qui envoient le bois. En revanche, il y a une belle ballade « The Ledge »..

En clair, si vous êtes fan de George Lynch, faites-vous plaisir, sinon…


POP EVIL

Up

Label : eOne Music

Sortie : 21 août 2015

Up est le cinquième album des américains de Pop Evil et bien sûr, on est dans du hard-rock moderne classe.

Ce « Up » est parfait au niveau des compos. Evidemment, il faut aimer le côté moderne de leur métal, mais moi j’ai bien apprécié cet album. Mention spéciale à « Footsteps » malgré des côtés très calibrés pour les radios. J’apprécie leur univers, la voix du chanteur et la diversité des morceaux.

Pour amateur de hard moderne, of course !


ROYAL HUNT

XIII – Devil’s Dozen

Label : Frontiers Music

Sortie : 21 août 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Cool ! Royal Hunt is back pour leur 13e album. Et avec DC Cooper au chant. Je suis trop content ! Je vais très vite savoir si j’ai raison de l’être..

Allez hop pour 8 morceaux !

Bon, on est toujours dans du hard-rock avec des touches progressif et symphoniques. Bref, on est dans du pur Royal Hunt.

Les morceaux sont inspirés et rentrent directement dans la tête. On a envie de les chanter avec eux. Heu, d’accord messieurs les voisins, je chante faux, moi !

Bon retournons à ce « Devil’s Dozen » qui est vraiment la bonne surprise de cet été. Ils on retrouvés tous leurs pouvoirs. Je suis vraiment sous le charme.

Je l’avais dit dès le début, Royal Hunt is back et je rajoute : « et de quelle manière » ! Le putain de solo sur « A Tear on the Rain », trop bon ! Et cette voix !!

Vous l’avez compris, ce CD est un achat obligatoire à faire ce mois-ci !! Et bien sûr, un coup de cœur. Bien mérité !


KADAVAR

Berlin

Label : Nuclear Blast

Sortie : 21 août 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Cool, voilà le nouvel album de Kadavar ! Et Kadavar, j’aime beaucoup. Donc vite en écoute !

Eh bien, je ne suis heureusement pas déçu. Ce « Berlin » est tout bonnement magique.

Bien sûr, on est dans du stoner doom mais toujours avec une bonne louche de hard heavy 70 mais leur touche personnelle rend les morceaux très actuels. Les morceaux sont très diversifiés et ça ne tournent pas l’album au monotone. Bref, pas chiant du tout.

Ce « Berlin » est vraiment une petite bombe avec des missiles bien diversifiés et sur lequel ça joue grave. Et cette voix !!! Je suis vraiment sous son emprise.

Pas de surprises si je vous dis que cet album est coup de cœur !!!! Voilà amis stoners, un achat obligatoire !!!


GHOST

Meliora

Label : Loma Vista Recording

Sortie : 21 août 2015

Voilà le troisième album des satanistes suédois. Il faut dire que contrairement à beaucoup, je n’avais pas du tout accroché aux deux premiers. Je vais donc écouter ce nouvel opus en essayant d’en faire abstraction…

Heu… ben c’est pareil : du rock 70 avec des touches de métal et des touches de pop… Et là, les touches de pop sont vraiment audibles !

Si on rajoute à ça des chœurs qui donnent à l’ensemble un côté pompeux ç souhait, on se retrouve dans une sorte de soupe insipide avec parole satanique et musique pour fans des Beatles. Avec en plus une production assez faible.

Alors ok, c’est bien joué, ils se sont créés leur univers mais franchement, de là a crier au génie… A part être un sataniste convaincu… Et encore. Car là on est dans du Satan mode guimauve du style « Si tu n’est pas sage, tu iras en enfer manger des fraises Tagada et boire du Coca » ! Maman, j’ai peur ! Trop méchants !!

Bref, ce « Meliora » ne va vraiment pas me faire changer d’avis sur Ghost. Après si, leur musique est diabolique… diaboliquement chiante !!!! Et comme dirait Blasphème : « Magie noire, elle est dans le placard » (à balais !) !

Je n’oublie pas quand même que leur musique leur sert à faire des messes, heu… des shows live très visuels.

Donc en résumé, pour les fans du groupe vous pouvez l’acheter, vous ne serez pas déçus.

Voilà, je suis content, je viens de me faire plein de nouveaux copains !!!


BUTCHER BABIES

Take it like a Man

Label : Century Media Records

Sortie : 21 août 2015

Euh !!! C’est quoi ce truc ?!! On m’a fait une blague ou quoi ?

En tout cas, elle n’est pas bonne la blague ! C’est une horreur intégrale : ça hurle, c’est brouillion, ça part dans tout les sens.

Bref, désolé pour les fans mais pour moi c’est une énorme bouillie musicale !

Allez, j’arrête le carnage ! Je ne peux pas décrire le style mais franchement, la seule chose que je veux c’est arriver au bouton stop !!! Trop vieux pour ces conneries-là !

Heu, ce doit être une blague de ma femme, ou un CD pour elle… Voilà, c’est ça.


BON JOVI

Burning Bridges

Label : Mercury

Sortie : 21 août 2015

Bon allez, courage ! Bon Jovi nous ressort un CD et je vais donc l’écouter. Heu… pourquoi j’ai besoin de courage ? Ben tout simplement parce que depuis des années le hard FM brillant et inspiré des 80’s a fait place à un rock AOR guimauve pour radios FM.

Mais bon, je vais peut-être avoir une bonne surprise…

Heu oui, c’était bien « peut-être » car malheureusement on est dans des morceaux certes bien faits, bien chantés, mais surtout chiants à mourir !! Du sucre de chez sucre ! Du rock barbe à papa que rien qu’à l’écouter, je me sens devenir diabétique !

Bref, aucun sursaut malheureusement.

Le rock c’est ma religion et ma religion est bonne !


BUCKCHERRY

Rock’n’Roll

Label : F Bomb Records

Sortie : 21 août 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Les américains de Buckcherry sont de retour ! Et leur fuckin’ rock ‘n’ roll aussi !

Ce « Rock ‘n’ roll » n’a pas volé son nom : du sleaze hard-rock qui te donne envie de bouger et de chanter à tue-tête, des morceaux qui donnent la pêche même si le ciel est gris et que tu vas au taff.

En plus, les ballades ne sont pas niaises, même pas envie de les zapper. De toute façon, le morceau d’après va te faire bouger les cheveux grave !

Comment je ne suis pas objectif avec ce groupe ?!!

Si, je suis objectif ! Ce « Rock ‘n’ roll », il est très Buckcherry et Buckcherry fait toujours des putains d’albums sans prise de tête. En plus, je suis fan du chanteur et de leurs compos. Heu… d’accord, pas objectif !!!

Méga coup de cœur ! Et je me le remets à donf, ça fait du bien à ma nuque !


THE MURDER OF MY SWEET

Beth out of Hell

Label : Frontiers Music

Sortie : 21 août 2015

The Murder of my Sweet est un groupe suédois et il s’agit de leur troisième album. Les deux premiers étaient inspirés des vieux films noirs et dotés d’un côté symphonique avec une chanteuse. Sur leur deuxième opus, ils avaient mis trois morceaux qui donnaient déjà la nouvelle direction qu’allaient prendre leur troisième CD. Bon enfin, le troisième c’est celui-là !

Donc, toujours des extraits de dialogues de films dans leur musique symphonique métal avec chanteuse. Tout ça pour ça ? oui mais heu, je voulais planter le décor !

OK alors, version télégraphique. La chanteuse a une méga voix, les morceaux sont beaus, les arrangements sont bons, le thème bien suivi.

Par contre, pas sûr qu’ils vous tiennent éveillé la nuit sur l’autoroute des vacances !

– Heu, comment ? En bref, c’est chiant ?
– Non, c’est beau… mais calme.
– Non, je n’ai pas dit « mou du genou, chérie » !!!! Écoutes, c’est superbe !!!

… Ah, tu ne peux pas, tu dors ?!!


SOILWORK

The Ride Majestic

Label : Nuclear Blast

Sortie : 28 août 2015

Hey, hey ! Si, si, c’est bien moi Ti-Rickou qui m’y colle ! Et même pas peur ! Bon, il faut avouer que j’ai entendu le groupe en live il n’y a pas longtemps et que j’ai trouvé ça non seulement supportable mais qu’en plus je dois dire que j’ai bien aimé. Donc action touche play et réactions.

Et là, ça commence très fort : ils te martèlent la tête avec en prime la grosse voix et ça dure un bon bout de temps avant que n’arrive la partie mélodique. En clair, avant les bisous les pains dans la tronche !

Et ce CD a plus de pain à distribuer que de bisous ! Le côté death est bien plus mis en avant que le côté mélodique. C’est bien plus agressif qu’en live.

Je ne craque pas car les parties melodiques des morceaux sont sympas, mais c’est vraiment… comment dire… violent !!!

Ce CD là, pas de problème, je vais faire un prêt longue durée à ma femme ! Pas mauvais mais trop violent. Je veux des bisous, moi ! Heu… comment ? Oui, Calimero Ti-Rickou !


MOTORHEAD

Bad Magic

Label : UDR

Sortie : 28 août 2015

Malgré son état de santé et son âge, Lemmy remet ça et nous sort un nouvel album du monstre indestructible qu’est Motörhead.

Depuis le début du groupe, ben Motörhead c’est Motörhead ! Ils ont leur son, leur univers, ils ont poussé des générations de musiciens à jouer plus fort qu’eux. Le groupe référence dans les 80’s en puissance sonore quoi !Alors chroniquer un album du groupe c’est assez simple : on ne peut le comparer… qu’à lui-même – à part la période 1982 à 1987 où le groupe a fait des albums un poil (un petit poil) différents !

Ils appliquent toujours la même recette : du Motörhead !!! Grosses basse, voix de Lemmy passée à la vodka et solos qui te massacrent la tête.

Et là, pas de changements.

Même diminué, Lemmy fait parler la bête, et même sur un cover des Rolling Stones, ça finit par sonner Motörhead. Bref, un assez bon cru qui  bastionne bien plus que ce que à quoi je m’attendais. Le père Lemmy en a encore dans les tripes !

Après bien sûr, ce n’est pas cet album qui va changer les choses. Ceux qui détestaient continueront à détester et ceux qui adoraient  adoreront encore.

Bref, un partout, balle au centre. Au moins, ça fait des munition pour une autre campagne de concerts, une occasion de plus de voir la légende du métal en action. Peut-être la dernière… ou pas car avec Lemmy Killmister tout est possible… tant que c’est rock ‘n’ roll !!


Report de Steve*74

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Pendant que certains se prélassent en Italie (n’est-ce pas Ti-Rickou ?!!), moi je visite les stations de ski. Deux jours après RIVAL SONS me voici de retour à Morzine pour TOTO cette fois ci. Oui, j’ai sciemment raté BETH HART. Pour l’avoir vu l’année dernière, j’avoue humblement que c’est une erreur. Mais parfois il faut savoir faire des choix dans la vie… car je n’ai pas encore le don d’ubiquité.

J’arrive vers 16 h et c’est déjà l’enfer pour se garer ! Le manque de places est d’ailleurs le seul point noir de ce festival. Sinon il y a toujours autant de monde dans les rues. Pour une fois, je profite du temps libre pour me balader et découvrir les nombreux stands éparpillés un peu partout. Deux ou trois achats plus tard, je pars à la recherche d’un bar avec de la place. Il faut dire que malgré l’altitude il fait encore une douce chaleur et les terrasses affichent complets.

Le jour de la tête d’affiche, il n’y a qu’un seul artiste de programmé. Donc à l’heure indiquée (la Suisse n’est pas bien loin) et après les éternels remerciements à la municipalité, à Harley France et aux différents sponsors, le concert peut débuter.

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La place devant la scène est noire de monde. En comparaison, il y a nettement plus de spectateurs que pour RIVAL SONS mais il faut dire que la musique proposée ce soir est nettement plus accessible au grand public. Pas besoin de réviser ses Hard-Rock Mag’ car tout le monde connaît au moins une chanson du groupe. C’est bien pour le groupe mais j’ai un mal fou à me rapprocher de la scène pour faire mes photos. Mais comme je suis têtu, après quelques coups de coudes et quelques pieds écrasés me voici enfin prêt et en bonne position !

L’histoire de TOTO n’est pas une mauvaise blague racontée aux gamins mais l’histoire d’un super groupe fondé à Los Angeles par des musiciens de studio en 1978. DAVID PAICH (clavier, chant), STEVE LUKATHER (guitare), BOBBY KIMBALL (chant) et les frères PORCARO (clavier, batterie), las de jouer la musique des autres, décident de s’associer et de monter un groupe. Au début des années 80, ils décrochent le jackpot avec l’album « Toto IV » et ses hits internationaux. Depuis le groupe multiplie les disques et les tournées avec un groupe à géométrie variable autour des membres fondateurs.

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Comme souvent, le dernier album en date est mis en avant dès le début du show. Sur les trois premiers morceaux nous avons la primeur d’avoir deux nouveautés « Running out of time » et « Burn ». Des titres très agréables à écouter avec tout de suite de belles voix, de belles mélodies et un rythme assez rapide pour eux. Le chanteur de ce soir est JOSEPH WILLIAMS. Après avoir enregistré deux albums en 1986 et 1988, il réintègre TOTO après vingt-cinq ans de break pour un live en 2014 et reste présent pour le 14e disque du groupe sorti cette année.

Dans le groupe tout le monde chante à tour de rôle ou presque. « I won’t hold your back » est chanté par STEVE PORCARO et le résultat est à mon avis moyen moyen. Non, il ne chante pas faux mais sa voix est un peu fluette et manque de puissance. STEVE LUKATHER s’en tire légèrement mieux ainsi que DAVID PAICH, même si nous sommes loin du son et des voix léchées des versions originale. Heureusement que derrière nous avons un duo de choristes pour soutenir un peu le bateau avant qu’il ne tangue trop.

Oui, je suis un peu dur mais c’est tellement bon sur disque que j’ai du mal à admettre qu’avec l’âge les voix perdent puissance et justesse, surtout en live. WILLIAMS, lui, relève le défi sans souci. C’est de toute évidence le grand gagnant vocalement parlant.

Ensuite, ils commencent à attaquer les classiques et les tubes s’enchaînent « Hold the line » et « Pamela ». L’enthousiasme monte d’un cran dans le public. Même les néophytes reconnaissent les airs, c’est dire !!

Nous sommes loin du death ou du heavy métal. La musique de TOTO est avant tout du pop-rock lorgnant de temps en temps sur le hard-rock. En un mot comme en cent, c’est du rock FM !

Ce soir le sonorisateur a fait du bon boulot et le son est très bon, ce qui pour ce style de musique est important.

Sur scène, il y aussi la présence de LENNY CASTRO aux percussions, un monstre dans son style. Il a joué avec les plus grands (les RED HOT, SLASH, STEVIE WONDER…). Sa présence rehausse, enrichit et complexifie considérablement la rythmique pour mon plus grand plaisir. Il est agréable de voir et d’entendre de tels musiciens et comme les autres ne sont pas non plus des manchos, le niveau musical est vraiment excellent.

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En mars 2015, MIKE PORCARO nous quittait définitivement et allait retrouver son frère JEFF au paradis des musiciens. LUKATHER prend la parole pour un vibrant hommage aux deux frères disparus et leur dédicace la chanson « The road goes on ». L’ambiance intimiste de ce morceau et son caractère émotionnel chavire le public. Des téléphones portables allumés ou des briquets s’agitent aux bras des spectateurs créant une ambiance magique.

Le premier single extrait du dernier album « Orphan » est placé en fin de liste. Il passe vraiment bien en version live et mérite sa place dans la set list. Avec un riff tranchant et des chœurs qui rehaussent la mélodie le morceau passe comme une lettre à la poste. Du bon rock FM.

Chaque groupe connu a dans son répertoire des chansons incontournables que tout le monde attend et espère avec impatience. TOTO ne déroge pas à la règle. Comment ne pas interpréter « Rosanna » et « Africa » en rappel ?? Des titres plusieurs fois disques d’or à travers le monde et joués des milliers de fois à la radio.
Les versions de ce soir de ces morceaux mythiques sont revues et corrigées, leur apportant un grand coup de lifting. Elles sont rallongées… pour notre plus grand plaisir ! Un adage populaire affirme que plus c’est long plus c’est bon, eh bien ce soir cette expression reflète la vérité.

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En conclusion, un concert sans faute de la part de musiciens chevronnés. Peut-être a t-il manqué un peu de dynamisme à certains titres, mais je chipote. Autour de moi les gens sont heureux et ont passé un agréable moment. Que demander de plus ??

Eh bien, un feu d’artifice ! Les dernières notes ont à peine fini de retentir que déjà les premières fusées illuminent le ciel. Tirées depuis une montagne avoisinante, cette soirée se finit dans une apothéose de lumières et de fête. La nuit s’annonce longue….

Je ne peux finir ce report sans adresser moi aussi des remerciements aux organisateurs et à la ville pour ces trois jours de ouf. Continuez comme cela les gars et si possible, gardez-le gratuit ce fest !!

Report de Steve*74

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RIVAL SONS

Après une canicule de huit jours et une température flirtant avec les 38°, quoi de mieux qu’un petit tour à la montagne pour s’oxygéner et se rafraîchir un peu ? Donc direction Morzine pour les Harley-Days !

Petite piqûre de rappel pour ceux qui découvrent cette manifestation, les Harley-Days sont tout d’abord une énorme concentration de motos de la célèbre marque américaine. Vous pouvez admirer de superbes motos à chaque coin de rue, des bikers lookés et tatoués mais aussi des touristes en short venus en famille déambuler au milieu des nombreux stands présents en ville. Tout ce beau monde cohabitant de façon paisible et amicale dans une ambiance festive. Même la maréchaussée se met au diapason en se tenant en retrait, c’est dire !!

Mais ce long week-end est aussi et surtout l’occasion pour moi d’assister à des concerts gratuits en plein air sur la place du village !!! Oui, j’ai bien dit gratuit, et pas avec une programmation faite avec des groupes de seconde zone. Non non, cette année pour la 5e édition de ce festival, nous avons droit à RIVAL SONS le samedi, BETH HART le dimanche et TOTO le lundi !

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SOFAI

Pour débuter cette soirée de samedi, SOFAI, un groupe que je ne connais pas. SOFAI, c’est une chanteuse guitariste qui nous délivre un rock parfois teinté de blues. Elle possède une belle voix chaude qui colle bien à la musique. Entre des morceaux issus de ses deux albums studio (le troisième étant en préparation) je reconnais quelques classiques du rock dans la set-list comme les ROLLING STONES par exemple.

Le groupe qui l’accompagne assure vraiment bien… et un peu plus tard lorsqu’elle présente ses musiciens je comprends mieux pourquoi ce groupe groove tant.

Le bassiste JANNICK TOP est surtout connu pour sa participation à MAGMA. Un des deux guitaristes est CLAUDE ENGEL qui lui aussi a joué au début des 70’s avec MAGMA, et ensuite comme requin de studio pour MORT SCHUMAN, VERONIQUE SANSON, JOHNNY HALLIDAY, etc etc… L’autre guitariste BASILE LEROUX a joué pour HIGELIN, SOUCHON, EDDY MITCHELL, CELINE DION etc etc…. CLAUDE SALMIERI, le batteur n’est pas en reste car il a aussi accompagné de grands noms de la variété française et je ne vous parle pas du saxophoniste…

J’arrête là les détails car la cour est pleine !

La mini-jupe sexy de notre chanteuse ayant fait monter la température de quelques degrés dans les premiers rangs du public masculin, c’est devant une foule conquise que le groupe nous délivre une partition sans faute et de haute volée, ce qui n’est pas surprenant étant donné leurs CV. La nuit commence très bien, vivement la suite !

Pendant que les techniciens s’activent pour changer le matos, le gentil organisateur monte lui aussi sur scène pour remercier un peu tout le monde. Le maire pour l’accueil qui lui même remercie le directeur de l’office de tourisme qui lui même remercie……. Sympathique mais un chouille long !

Et pour finir on appelle sur scène un astronaute, PATRICK BAUDRY. Ce soir il représente une œuvre de charité pour les enfants. Vous pouvez y participer en achetant un ticket de tombola. L’heureux gagnant aura la chance de gagner une guitare Fender dédicacée par TOTO. Ce n’est pas rien !!! Les bikers ont aussi un cœur derrière leurs blousons en cuir !!

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RIVAL SONS

Enfin, les lumières s’éteignent, la musique d’intro retentit, le public crie. RIVAL SONS arrive sur scène et ce qui me surprend d’entrée ce sont les looks des musiciens.

JAY BUCHANAN le chanteur fait penser à un baba échappé des 70’s avec son look hippie et ses pieds nus. SCOTT HOLIDAY, le guitariste ressemble plus à un motard avec sa barbe, une casquette en cuir et des lunettes rondes rétro. Le bassiste ROBIN EVERHART ressemble à un autrichien avec son chapeau tyrolien et son bouc blond. Le clavier (dont je ne connais pas le nom, désolé) me fait penser à un mormon avec lui aussi un chapeau et une longue barbe frisée comme on n’en fait plus. Par contre rien de spécial à dire sur le look du batteur MICHAEL MILEY !

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RIVAL SONS

Les californiens attaquent sans round d’observation avec un hard rock qui puise son inspiration, ses racines dans les 70’s. Les spécialistes qui donnent un nom à tout appelle cela du « Revival 70’s ». 

Donc pas de nouveauté à attendre ce soir, mais plutôt des riffs sentant bon LED ZEPPELIN et les DOORS pour n’en citer que deux. Les plus âgés reconnaîtront par ci par là des idées et des mélodies déjà utilisées par de glorieux ainés. Les plus jeunes, ceux qui n’ont pas écouté les vieux vinyls de leurs pères découvrent cette musique d’un autre temps avec joie.

Ne croyez pas en lisant ces quelques lignes que nous avons affaire à un groupe sans génie, sans originalité, sans créativité. Non ! RIVAL SONS synthétise ses influences pour nous en proposer la quintessence.

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RIVAL SONS

Le dernier album est tout de suite mis en avant avec les trois premiers morceaux joués par le groupe ce soir, « Electric man », « Good things » et « Secret ».

Le seul petit bémol de cette soirée est un son pas vraiment au rendez-vous. Comme trop souvent malheureusement, la basse sature ainsi que la grosse caisse et le tom basse. C’est plus que dommage car les musiciens se donnent à fond sur scène.

Entre deux morceaux, JAY demande aux roadies de poser une moquette devant son pied de micro, car n’oublions qu’il est pieds nus…. N’ayant plus qu’à se concentrer sur sa musique, il rentre encore un peu plus dans son trip avec sa voix légèrement éraillée. Un croisement entre un ROBERT PLANT vitaminé et un PAUL RODGERS de FREE.

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RIVAL SONS

« We’re I been », « Open my eyes », les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Le petit côté folk des disques s’estompe au profit d’un rock revival efficace et direct.

Je ne vois pas le temps passer car c’est déjà la fin du show. Heureusement nous avons droit à un rappel avec un « Keep on swinging » de folie et là c’est définitivement terminé.

RIVAL SONS confirme sur scène son statut de futur grand groupe. S’ils passent par chez vous ne les manquez pas !

Pendant que les spectateurs quittent la place, c’est l’occasion de donner rendez-vous à des amis pour le concert de TOTO dans deux jours. La vie est vraiment dure !!!

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RIVAL SONS

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THOMAS SILVER

Pendant que beaucoup de mes copains commencent à regarder comment rejoindre Barcelone pour retrouver des milliers de copains, moi c’est direction le pays des pizzas et des pâtes pour des vacances bien méritées sous le signe du far niente. Bref, plages et visites culturelles au programme. Sauf qu’au bout de quelques jours, j’ai une idée : « Euh, chérie, tu ne voudrais pas aller respirer le bon air frais, un peu plus au nord, au bord d’un lac en hauteur ? Comment, tu crois que c’est un piège ? C’est bien mal me connaître ! Le lac, il y est bien, ainsi qu’un petit village fortifié sympa… Aïe, bon d’accord, il y a bien un petit fest pas loin sous le signe du glam sleaze… Non, pas la tête !!! »

NOUNOURS

Bon, ouverture des portes à 18 h, j’arrive à 13 h 30. Là, si je rate le début, ça ne sera vraiment pas de ma faute. Euh, heureusement qu’on est passés repérer le site de jour car il est placé en plein milieu des oliviers, des vignes et des figuiers, et la nuit je n’aurais pas forcément imaginer un fest au milieu de nulle part. Bon, à part un signe très distinctif : il y a un énorme ours blanc en peluche planté en haut d’un poteau. Il a du faire quelque chose de mal dans une autre vie, lui !

Allez, je marque le lieu sur le GPS et on a le temps d’aller faire un tour au lac du Trasimeno. Je tiens toujours mes promesses, moi ! De toute façon, l’ouverture des portes est prévue à 18 h 30. Je suis trop bon !!

Bon, pour être sûr de ne pas être en retard, à 18 h 30 pile, on y est. Et comme il n’y a encore que deux autres voitures sur le parking, je suis sûr qu’on n’est pas en retard. On me remet le running order et là, oh surprise, le premier groupe ne sera plus à 19 h mais à 20 h 45. Soit ça a changé, soit ma chérie à moi n’a rien compris à ce qu’on lui a expliqué ! Bref, étant donné qu’il y a six groupes qui doivent monter sur scène ce soir, on ne va pas se coucher de bonne heure !

Tiens c’est cool, il y a THOMAS SILVER qui arrive avec ses valises, ses nombreux chapeaux et ses sangles de guitare. Trop top, je vais pouvoir assister au check sound. J’en profite pour faire la connaissance du lieu et des organisateurs. Mes copains des SMOKIN’ KILLS ne sont pas encore arrivés mais ce n’est pas grave car j’ai l’impression d’être au paradis du petit hard rocker. Le lieu est magique. La scène est montée entre deux oliviers, il y a des tables installées à l’ombre et le bar est bien achalandé. C’est vrai qu’avec cette chaleur, il faut penser à s’hydrater – en tout cas, c’est ce qu’ils n’arrêtent pas de dire à la télé ! Et là du coup, on va avoir du temps pour le faire !

Le temps passe piano piano mais c’est super cool.

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MONSTER MASH

Sur le running order, il est marqué que si les groupes mettent trop de temps pour leur mise en place, ce temps leur sera retenu sur leur temps de passage.

Malgré ça, les MONSTER MASH, premier groupe italien à ouvrir le bal, commencent avec un bon quart d’heure de retard. Et là je commence à voir poindre les 2 h du mat pour la fin du concert, moi !

Les membres du groupe sont jeunes et ils arrivent grimés en personnage de films d’horreur. Putain, leur sound test va leur faire perdre du temps sur leur présence en scène ! Ah mais ce n’est plus le sound test ? C’est commencé ?!!! Allez, andiamo.

Les copains et la copine (il y a une fille au chant) oeuvrent dans un style sleaze horror. C’est assez bien fait mais dommage que le son de la chanteuse ne soit pas un peu plus fort. En tout cas, ils essaient d’avoir leur univers.

En plus, ils vont nous faire un cover d’ALICE COOPER et un cover d’HANOI ROCKS. Ils ont bon goût les petits ! Tout ce qui faut pour me mettre de bonne humeur. Ce groupe-là est jeune mais à suivre.

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SMOKING KILLS

Le changement de plateau va être court et ce sont mes copains de SMOKIN’ KILLS qui vont monter sur scène. Comment vous ne connaissez pas les SMOKIN’ KILLS ? Alors allez lire les anciens reports de Ti-Rickou et surtout celui au Thunderbird Lounge de Saint-Etienne et vous y verrez tout le bien que je pense de ce groupe et qui explique en partie ma présence ici ce soir.

Et putain, d’entrée de jeu je sais que j’ai bien fait d’être là, moi ! Sur une grande scène, ça déménage !!! Les morceaux de leur nouvel EP sont très bons et ils sont particulièrement en forme ! On ne dirait pas qu’ils viennent juste de se taper au moins six heures de route pour arriver. Eh oui, l’Italie c’est grand et Gênes, ce n’est pas franchement la porte à côté.

Les SMOKIN’ KILLS  de toute façon, c’est plein de générosité à l’image du chanteur qui descend dans le public pour mieux communiquer et le faire participer.

Je ne l’ai pas encore dit, mais il y a eu un petit changement au niveau du groupe : l’ancien bassiste est parti et il a bien sûr été remplacé. Perso, je trouve qu’ils n’y ont pas perdu au change et je l’adopte tout de suite moi, le petit nouveau !

Moi de toute façon, je ne suis pas objectif, je les adore les SMOKIN’ KILLS et je prends une grosse tarte in the face ! Whaaa !! Comme quoi une demi-heure, ça peut être vraiment court. Mais bon il reste encore quatre groupes et le temps est compté.

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SPEED STROKE

Allez, on continue avec un autre groupe italien qui cette fois-ci nous vient de Bologne. Je ne les connais pas et je n’ai pas eu l’occasion d’aller voir ce qu’ils faisaient avant. Mais bon, ils vont avoir des difficultés à me faire oublier les SMOKIN’ KILLS car j’en suis encore tout sonné.

Euh… putain, ça part fort ! Voire très fort ! Putain, c’est méga bon ! SPEED STROKE c’est du sleaze et c’est méga méga bien fait avec un putain de chanteur, des musicos qui assurent grave.

J’arrive juste à pousser un Whaou, c’est génial ! J’adore leurs morceaux ! Je me demande juste comment je suis passé à côté de ce groupe qui a déjà un album à son actif.

Le chanteur a débarqué sweat à capuche sur la tête, très théâtral, bref bien rôdé. Bien sûr le sweat avec la chaleur, il ne l’a pas gardé longtemps, mais c’était une super bonne idée en intro. En plus d’avoir une putain de voix, il faut dire que c’est aussi un putain de frontman.

Bon, encore une fois, une demi-heure ça peut passer méga vite et là c’est sûr j’en aurais bien repris une bonne grosse louche de plus !! En tout cas je suis vraiment content d’être venu et de les avoir découverts.

POLLUTION 1
POLLUTION

Bon, encore un changement de plateau rapide. Heureusement car là on est déjà à une demi-heure de retard sur le planning et qu’on est déjà pas loin des minuit. Mais ce qui est cool, c’est qu’on est méga bien et que c’est toujours une sensation irréelle de faire un fest dans ces conditions. Trop, trop bien.

Allez, un petit caffè ristretto et une petite boisson au houblon et c’est reparti.

Là, on va faire dans les deuxièmes locaux de la soirée avec les POLLUTION, organisateurs du fest, qui montent sur scène. Et là, effectivement, après les baffes que je viens de prendre, le changement est un peu rude.

On est plus dans le groupe de copains qui fait de la musique pour s’éclater. Que ce soit visuellement ou musicalement, c’est moins carré. J’ai beaucoup de mal à rentrer dans leur hard plutôt FM et la voix du chanteur ne m’y aide pas forcément. Je crois que là le temps va me paraître un peu plus long…

Euh non, pas forcément car ils sont là pour s’éclater et ils y vont même à fond !

Ils vont finir leur set en faisant monter les trois groupes d’avant avec eux sur scène pour un cover d’anthologie plein de fun et de rock’n’roll. Comme on aime dans ce style de musique, quoi ! Un très très bon état d’esprit ! Le public de plus en plus présent s’éclate comme un seul homme et du coup le temps passe très vite là aussi.

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TERRORHAWKS

Juste le temps d’aller faire un petit tour pour arroser les oliviers et là surprise le parking est non seulement full mais les gens continuent à arriver alors qu’il est plus de minuit.

Et on repart pour un nouveau groupe cette fois-ci moitié néo-zélandais, moitié suédois : les TERRORHAWKS. Là, on est dans du hard-rock sleaze avec un chanteur qui a superbe voix. C’est méga bien fait. En revanche, les morceaux ne sont pas tous forcément homogènes. Du coup, on a l’impression qu’ils cherchent encore un peu leur style propre.

Attention, c’est quand même très bien fait mais je ne sais pas, il me manque le petit quelque chose pour que j’accroche plus. A moins que ce ne soit l’heure tardive qui m’empêche de rentrer à fond dans leur prestation…

Et pourtant comme je le disais plus haut, c’est très pro et j’aime bien la voix du chanteur. Mais bon, rien à faire. Je crois que je vais aller boire un café pour essayer de reprendre des forces avant THOMAS SILVER.

THOMAS SILVER 3
THOMAS SILVER

Ca y est ! Il est plus d’une heure du mat’ et le moment que j’attendais arrive ! THOMAS SILVER, ex-HARDCORE SUPERSTAR monte sur scène avec son nouveau groupe.

Euh, c’est quoi ce délire ? Qu’est-ce qu’il fout là, ADAM BOMB ? Comment, ce n’est pas ADAM BOMB ? Il a un chapeau, les cheveux longs frisés, une chemise et un gilet… Ce n’est pas mon THOMAS SILVER ! Il avait des tresses indiennes et des tatouages apparents lors du sound check ! Ah si, c’est bien lui… Mais dans un look très ADAM BOMB !

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THOMAS SILVER

Bon, trêve de plaisanterie, c’est parti et là c’est pour moi de la pure découverte car on va avoir droit à ses nouveaux morceaux, ceux de l’album qui va bientôt sortir. C’est bien sûr moins fou furieux que les HARDCORE mais dans un style hard sleaze, c’est bien sympa.

Tiens, il y en a qui vont attaquer leur deuxième concert d’affilée…. Eh oui, il y a une partie du line up en commun entre TERRORHAWKS et THOMAS SILVER. De toute façon, on sent que les deux groupes sont très proches vu que THOMAS n’était pas loin de la table de mixage pendant le concert de TERRORHAWKS et que là, c’est l’un des membres dudit TERROHAWKS (qui n’est bien sûr pas sur scène avec lui) qui veille au grain.

Mais bon, de toute façon le son est très bon, ce qui n’est pas forcément courant dans un fest avec des balances très courtes, et en plein air en plus!

On a droit à un cover de BILLY IDOL. Marrant d’ailleurs car le BILLY en question passe ce même soir pas trop loin à Lucca en Toscane et que j’ai eu un choix cornélien à faire. Mais bon, je ne regrette pas d’être là car sa voix est vraiment envoûtante. Il est trop content d’être là et de jouer. En plus, ses morceaux passent très bien.

Tiens, tout le monde sort de scène sauf lui. Il commence un unplugged. Tiens je connais ce morceau et la foule aussi : c’est WILD BOYS !!! La foule est en délire ! Mais bon, ça ne va durer que quelques secondes. On n’aura pas plus de HARDCORE SUIPERSTAR pour ce soir. Ce n’est pas le but de ce show. Comme beaucoup de musiciens qui ont quitté un groupe, THOMAS SILVER veut tourner la page. Il est difficile de décrire l’émotion que je ressens, ce que je vis là, c’est le genre de chose qui arrive rarement.

Les musicos reviennent et le concert se termine avec encore de nouveaux morceaux. Il est maintenant plus de 2 h 30 du matin, il n’y aura pas de rappel. Le show et la soirée sont vraiment finis.

Le temps de me faire signer ma set list et de papoter avec THOMAS SILVER, de dire à bientôt aux SMOKIN’ KILLS et à SPEED STROKE et je tente de mettre la main sur Daniele l’un des organisateurs du MOONSHINE FEST pour le remercier de la soirée. Ca ne va pas être facile car nos copains italiens ont déjà embrayés sur la troisième mi-temps qui s’annonce déjà sévère.

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THOMAS SILVER

Mais bon, moi j’ai encore plus de 2 h 30 de route à faire et il est temps de partir. Bien qu’il ne soit pas facile de partir d’un tel endroit avec cette odeur d’oliviers, ce petit vent frais et tous ces gens super sympas !

Le souvenir me hantera pendant très longtemps de cet endroit avec tous ces gens qui ont repris « Wild Boys Running Wild » avec une incroyable ferveur.

Allez tiens, je vais aller me l’écouter dans la voiture sur mon CD … Ah mince, impossible, ma femme a juste oublié de le remettre dans la voiture !!! Il aura fait plus de 1500 bornes sans pouvoir être signé ! C’est bêta quand même !! Pauvre petit CD, j’espère qu’il ne va pas se suicider dans ma platine de désespoir.

Allez, le MOONSHINE FEST c’est fini. C’était mon premier festival champêtre en Italie ; ça fait loin,  mais putain ça valait le coup !

Chroniques Metal : Juillet 2015

TRACER

Water for Thirsty Dogs

Label : Mascot Records

Sortie : 24 juillet 2015

Tracer nous vient d’Australie mais eux, ils ne font pas dans du hard boogie à la AC/DC ou Airbourne. Eux, ils oeuvrent plutôt sur les ruines fumantes du grunge, avec un côté moins Prozac, une grosse louche de stoner et une bonne dose de hard actuel. Bref, pleins d’influences passées efficacement au shaker.. Avec bien sûr la sauce maison Tracer !

Le résultat est un CD qui s’écoute avec plaisir. 10 morceaux à écouter très fort.

Tracer, un groupe qui monte et qui prouve qu’au pays des kangourous, on peut encore nous surprendre.


SYMPHONY X

Underworld

Label : Nuclear Blast

Sortie : 24  juillet 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Les américains de Symphony X sont de retour ! Eh oui, c’est bien le groupe de Michael Romeo qui oeuvre dans un registre « Malmsteen est mon copain » donc métal prog, métal symphonique et qui nous a déjà livré de superbes pépites par le passé.

C’est donc avec impatience que je mets leur nouveau CD « Underworld » dans ma platine.

Et ? Eh bien, je ne suis ni surpris, ni déçu, bien au contraire. Les morceaux sont très inspirés, toujours bien sûr prog, symphoniques métal avec des touches de power métal et ça donne méchamment envie d’aller combattre des monstres marins.

Bref, du métal sophistiqué mais pas chiant. Le must !!

Un très bon cru cet album. Allez, un coup de cœur bien mérité !


ON TOP

Topless

Label : Toil Records

Sortie : 09 juillet 2015

En provenance de Philadelphie, j’ai le plaisir de vous présenter le EP 4 titres de On Top.

4 titres de hard-rock nerveux qui t’attrapent par les cheveux et te font bouger les orteils avec une voix nerveuse et agressive. 4 morceaux pour découvrir ce groupe et leur univers.

Eh bien moi, je suis acquis à leur cause ! De toute façon, je ne peux pas faire autrement, leur EP passe en boucle, il refuse de s’arrêter !

Heu, comment je n’ai pas parlé des morceaux ?Bah si, on est dans du hard-rock moderne puissant avec une voix chantée assez agressive.

Bon, si vous ne voyez pas de quoi je parle, ce n’est pas grave, il faut juste que vous alliez écouter !
Moi, j’ai bel et bien craqué, et pas que sur la pochette !!


DIRTY ACTION

Best of – Vol. 1

Label : Red Stone Records

Sortie : Juillet 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Heu, comment ça Dirty Action ça ne vous parle pas ?!

Et si je vous dit que le groupe est composé de trois ex-Pink Rose, ex-Attentat Rock avec en plus un putain de chanteur du nom de Tommy Karlson ? Là ça vous parle plus, hein ?

Vous êtes impatients de savoir la suite et vous avez bigrement raison, cet album est un pur petit bijou de hard-rock-sleaze sans prise de tête.

C’est fun et efficace avec des refrains qui te restent en tête et que tu as envie de reprendre avec eux. Les morceaux tapent fort et sont bien mis en valeur par une grosse prog’ et les solos sont bien dosés. Bref, le pur bonheur d’un petit Rickou !

Un grand merci messieurs de revenir à nous de telle façon !

Bon, c’est malin, maintenant je fais « yeah, yeah » tout le temps !! Bien sûr, CD coup de cœur !!