Yearly Archives: 2015

Heu non non, ce n’est pas une blague : pour ma reprise des concerts, ce sera en pays hardcore, na ! Si, je vais bien et non je n’ai pas de séquelles qui m’ont rendu maso !

MAFIA RD'CORE 2
MAFIA RD’CORE

C’est juste que premièrement, pour une fois, le concert n’est pas super loin de chez moi, que de deux MADBALL était vers la fin des 80’s, l’un des leaders de la scène hardcore new-yorkaise et que de trois, je suis carrément en manque de concerts !

Donc, direction cette sympathique salle de la Tannerie pour mon voyage aux pays des rappeurs metalleux !!!

Pour commencer mon voyage initiatique, ce sont les mâconnais de MAFIA ‘RD CORE qui montent sur scène devant un public très clairsemé. 

Comme vous le savez, je suis un grand spécialiste du genre (lol !!!) donc voilà mon avis de néophyte : un groupe énergique qui envoie la purée, avec un chanteur qui a bien la patate et une voix puissante.

Bon, j’ai mis un petit bout de temps à comprendre dans quelle langue il officiait, mais bon dans le style c’est plutôt bien fait et surtout supportable pour moi !!!

 

FIRST TRY 1
FIRST TRY

Allez, après une petite pause, reprise des hostilités avec un groupe de Lyon FIRST TRY. 

Heu… alors là, plusieurs manières de voir le truc : soit comme mon voisin du style « Putain, c’est méga bien ! Ca envoie ! Ils déménagent grave les deux chanteurs, C’est d’la balle, ils sont méga bons »,

soit à ma manière, directe, avec la diplomatie d’un char d’assaut : « C’est très bordélique, et musicalement et scéniquement. Que ce soit l’un ou l’autre des chanteurs, musicalement c’est pareil, ça me donne envie de me transformer en autruche pour me planquer les oreilles sous terre… Ou, plus simple à réaliser, d’aller visiter la zone fumeur !! ».

Sinon, vous avez aussi la version diplomatique : « c’est plutôt bien fait, mais encore un peu jeune tout ça ! ». 

Bon bref, pas aimé du tout !

 

La pause se termine. La salle s’est un peu remplie – il y a vers les 230 personnes – pour l’arrivée sur scène des new-yorkais.

MADBALL 2
MADBALL

Et ça part comme un taureau lâché de son box dans une arène ! MADBALL, ça déménage. Le chanteur ne tient pas en place et heu… le public non plus. Il y en a qui confondent la scène avec le plongeoir de la piscine !… Sauf que c’est pas de l’eau dessous mais des gens. Si on rajoute à ça le pétage de plomb d’un dixième qui se lâchent en oubliant qu’ils ne sont pas tout seul, on a un début de set explosif !!!

En étant objectif, c’est bien fait. Le chanteur bouge comme un diable, les autres musicos sont bien solides et j’apprécie quelques morceaux.

Après, musicalement, c’est vraiment basé sur l’énergie brute et ce mélange métal brutal et voix saccadée, ce n’est vraiment pas mon truc. En plus en live, c’est encore plus violent que sur CD.

Il a quand même fallu qu’un gros lourd ait pris ma tête pour une piste d’atterrissage pour précipiter ma sortie de l’arène. Et comme dirait Roger Glover dans « L’arme fatale » : « je suis vraiment trop vieux pour ces conneries-là » !! Donc, je me mets en retrait vers la sortie pour pouvoir voir le reste en toute sécurité.

J’ai bien fait de rester quand même car quelques minutes plus tard, c’est un gamin d’une dizaine d’années qui monte sur scène. Et il s’éclate tellement que le chanteur finit par lui demander son prénom. Cool l’américain !

MADBALL 1
MADBALL

Le concert continue avec le même schéma : voix rappée et gros métal. Moi, et ben j’ai atteints ma limite. Voilà, je voulais voir MADBALL et je les ai vus ! J’ai eu confirmation de ce que je pensais : je n’ai jamais été assez punk ou fan de thrash – et encore moins de rap – pour apprécier le hardcore, moi !

Bon, je vais me cantonner à mes groupes de hard-rock, de heavy métal, de hard-FM, de glam-rock ou de blues-rock !

C’est quand déjà ARENA à Lyon ?!!!

 

Bon voilà, c’est fini. Les fans du style sont contents et c’est ça le plus important, non ??

Chroniques Metal : Avril 2015

HARDCORE SUPERSTAR 

HCSS

Label : Gain Productions

Sortie : 27 avril 2015

Pas évident pour moi de chroniquer ce groupe car si j’en ai été très fan à leurs débuts, que j’ai aussi aimé leur virage moins sleaze et plus mélodique, à chaque nouvelle livraison j’ai peur qu’ils n’aient tournés vraiment FM.

Eh bien, ce n’est pas encore pour aujourd’hui ! Ce HCSS est dans la continuité des derniers albums et moi perso, ça me va bien. Même « Fly » leur ballade passe bien. Bref, un CD qui ne va pas reconvertir ceux qui avait décrocher et qui en même temps ne va pas décevoir les fans.

Non chérie, je ne trouve pas qu’il est quand même plus mou que les autres ! Non, je ne boude pas, je ne te parle plus, c’est pas pareil !!!
Et ce morceau que tu trouves bizarre, c’est « Touch the Sky » et moi j’aime bien. Ah ! Si toi aussi tu aimes « Growing old », je veux bien te reparler !


MESSALINE

Illusions Barbares

Label : Brennus

Sortie : 04 avril 2015

Oyé, oyé braves gens, le quatrième album de MESSALINE, le groupe de hard-rock, hard prog de Bourg-en-Bresse est arrivé ! Oyé, oyé braves gens, les textes y sont toujours dans la langue de Molière et sont toujours aussi recherchés !

La voix d’Eric Martelat est plus chantée et les morceaux tout en étant très heavy sont encore plus mélodiques, ce qui est peut-être du aux solos de Mickaël Colignon très présent sur cet opus.

Cet album est très recherché et donne une part importante aux textes car, en plus de faire du hard-rock, Messaline aime nous raconter des histoires, nous faire vivre ou revivre des aventures. Qu’elles soient ludiques ou plus graves, elle ne sont jamais oubliées au détriment de la musique. Et c’est bien là que se trouve la principale différence entre Messaline et les autres groupes de métal.

Le petit côté prog est toujours là bien-sûr en continuité avec leur précédent album. On y retrouve la présence, plus discrète cette fois-ci, de Christian Decamps le chanteur de Ange pour une messe noire. En parlant de Ange, on note aussi la participation amicale de Hassan Hajdi pour un solo sur l’un des morceaux… Heu non, je ne vais pas vous donner le titre du morceau, ceci est une chronique participative.

Enfin, si je devais décrire cet « Illusions barbares », je dirais qu’il est dans la continuité d »Eviscérer les Dieux » avec un petit virage du côté d’Absurd – à part son côté plus noir et moins festif dans les textes – et un côté plus hard dans la musique. Ah oui, chose indispensable à un groupe de hard : la ballade ! Et pour Messaline, ce sera « Mehlinn-Hâ ».

Donc voilà, Eric Martelat, Mickaël Colignon, Jaime Gonzalès et John Bailly ont encore prouvé qu’on pouvait faire du hard français différent. Bref, Messaline c’est une AOC à lui tout seul !

Du hard made in Bresse, of course ! Une différence dont on peut être fiers ! Oyé, oyé braves gens, qu’on se le dise !!


IMPELLITERI

Venom

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 avril 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Avec ce nouvel Impelliteri, on est dans du hard pour fans de Rainbow ou Malmsteen… en version qui envoie le bois.

Eh oui, Chris et les siens la jouent assez musclée sur ce « Venom ». Bon, en même temps, c’est un très bon guitariste, les morceaux sont bons et la voix de Rob Rock est parfaite pour cet exercice.

Une très bonne surprise ce CD. Heu à éviter en conduisant car c’est un coup à se retrouver pied au plancher à 220 km/h ce truc !!

Allez, coup de cœur de moi !


ZODIAC

Road Tapes – Vol. 1

Label : Napalm Records

Sortie : 17 avril 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Que dire de plus que je n’ai déjà dit sur Zodiac, une de mes mégas baffes de 2014 en hard 70, blues-hard ?

Et voilà qu’ils me reviennent avec un live ! Alors là, c’est la cerise sur le cake. C’est trop, trop bon ! Et en live c’est encore meilleur !

10 pépites à écouter très fort et sans modération !!

A recommander à tous fans de hard-rock classique et à tous amoureux de rock tout court. Heu, comment j’en fais trop ? Re-heu, non je ne crois pas, Zodiac, c’est trop d’la balle !! Et bien sûr, c’est un coup de coeur vraiment mérité. Vivement le volume 2 !!


SHAWN JAMES AND THE SHAPESHIFTERS

The Gospel according to Shawn James and the Shapeshifters

Label : Autoproduit

Sortie : 07 avril 2015

Bon OK, pas facile de donner le nom du groupe à un pote ! Mais à part ça, ce groupe de l’Arkansas c’est du lourd de lourd : de la pochette magnifique au contenu stoner mélangé à du blue-grass avec des touches psyché, à l’ambiance bien pesante à souhait.

Il faut vraiment écouter ce groupe de toute urgence !


FM

Heroes and Villains

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 avril 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Cool, je suis en terrain connu avec FM, groupe de hard FM que j’apprécie beaucoup !

Et ce n’est pas avec ce « Heroes and Villains » que je vais arrêter !

De superbes mélodies, une putain de voix magique, des morceaux qui font voir la vie en rose, des refrains qui restent en tête… Bref, du hard FM comme je l’aime, mélodique mais avec des corones !! Même les ballades ne sont pas chiantes !

Heu, plus je l’écoute plus je l’aime ce CD ! Et oui, voilà : encore un coup de cœur de moi !

En plus ce qui est cool c’est que je n’ai même pas besoin de le cacher, pas assez violent pour que ma femme me le pique ! Tout bon, ça !


KISKE  / SOMERVILLE

City of Heroes

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 avril 2015

Encore un chapitre de la collaboration de Michael Kiske (ex-Helloween) et Amanda Somerville (Avantasia), avec Mat Sinner à la basse et Magnus Karlsson à la guitare.

Donc bien sûr, c’est méga bien fait. Le mélange des genres opère plutôt bien.

Ca s’écoute très bien, c’est très bien chanté mais la bonne question est : est-ce que je vais m’en souvenir dans un mois ? Dans 15 jours ? Bon, dans une semaine ? Heu oui, je sais que pour toi c’est dans les 10 minutes, chérie !!!


58 SHOTS

You don’t mess with the Lion

Label : DP Production

Sortie : 27 avril 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

En provenance de Belfort, les 58 Shots nous livrent leur premier album. Les mecs œuvrent dans du classic rock pour les uns ou du hard 70 pour les autres.

Dans leurs morceaux, il y a plein d’influences de Lynyrd Skynyrd à Ten Years After. C’est influencé 70’s mais tout ça est bien mélangé et transformé en pur 58 Shots. Ca donne 12 morceaux de pur bonheur avec des putains de riffs, des solos percutant et une voix bien rock. Et avec tout ça, un gros son !

Le résultat est instantané, ton corps bouge des doigts de pieds aux cheveux et ça fait un putain de bien ! Les morceaux rentrent direct dans ta tête et tu n’as qu’une envie, c’est de les ré-écouter !

L’album est très homogène alors que les morceaux ne sont pas tous construits pareil, et ça ce n’est pas évident à réaliser ! Bref, pas de lassitude possible. Il y a même une ballade dans la grande tradition sudiste qui est de toute beauté.

58 Shots nous amène la preuve qu’on peut être français et faire du classic rock en anglais. Ils ont vraiment réussi leur coup car ce CD, c’est une vraie merveille et je pèse mes mots !!

Amis du style, foncez vous procurer cet album ! Pour les autres, allez-y aussi, c’est pour le bien de vos orteils !

Bien sûr pour moi, c’est un méga coup de cœur !!!


Report de STEVE 7*4

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Votre mission si vous l’acceptez est de vous rendre à Chambéry pour faire un report d’un groupe suédois totalement inconnu en France, j’ai nommé SIENA ROOT. Attention, ce concert peut s’avérer dangereux pour vous et votre entourage, leur musique pouvant s’incruster insidieusement dans votre esprit pour ne plus le lâcher.. Ce message s’auto-détruira dans les 30 secondes.

A part les vrais puristes, qui connaît réellement ce groupe ?? Pas moi, en tous cas… Pourtant, ils viennent de sortir leur cinquième album studio et ils effectuent une tournée européenne de 28 dates durant tout le mois de mars. Un peu comme d’habitude, une seule date est programmée en France !! J’ai donc une chance unique et inespérée de pouvoir les découvrir et c’est l’esprit léger et dénué de toute idée préconçue que je rejoins la capitale des Savoies.

Traditionnellement, le lundi n’est pas un bon jour pour organiser un concert. C’est même l’un des pires avec le dimanche. Mais là, divine surprise, un public honorable est présent dans la salle lorsque débute enfin le concert.

Ca ne sert à rien de payer l’autoroute pour arriver à l’heure, nous ne sommes pas en Suisse mais plutôt dans le quart d’heure savoyard avec des horaires pas vraiment respectés…. C’est donc avec 45 minutes de retard sur l’heure prévue que retentissent les premières notes.

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Une intro d’ENNIO MORRICONE (ça me rappelle un célèbre groupe américain) permet aux SIENA ROOT de traverser la salle pour rejoindre la scène. Car pour ceux qui ne connaissent pas le Brin de Zinc, les backstages ne sont pas situés derrière la scène mais à l’extérieur ! Eh oui !

La Suède est en partie connue pour la froideur de son climat et ces sympathiques suédois donnent l’impression de sortir d’un congélateur, ou d’une longue période de cryogénisation. Une sorte de retour vers le futur version métal. Vous montez dans la DeLorean avec Marty McFly pour un voyage intemporel vers le passé. Le groupe arbore un look beatnik de la fin des 60’s et du début des 70’s. Tous les musiciens portent la barbe. Le bassiste a une énorme tignasse et autour du cou le symbole de la paix cher aux hippies. Le guitariste lui a des colliers babos et une belle chemise tout droit sortie de l’armoire de son grand père. ERIK PETERSSON, le claviériste, joue sur un vieil orgue Hammond très vintage ainsi que sur un clavier Hohner de la même époque.

Et pour compléter le tableau, même le backdrop en fond de scène avec ses couleurs chamarrées rappelle l’ambiance particulière de cette période.

Formé à Stockholm à la fin des années 90, le groupe se veut classique. Mais leur rock psychédélique fleure bon la fin des 60’s avec notamment comme influence PROCOL HARUM, DEEP PURPLE, JIMI HENDRIX, CREAM, URIAH HEEP…

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Dès le premier morceau, « Between the lines » extrait du dernier album, on comprend vite le fonctionnement du groupe et la structure des morceaux. Ils sont très longs avec des passages instrumentaux proches d’une jam parsemée de nombreuses cassures de rythmes et d’envolées de guitares ou d’orgue.

Tout s’articule en effet autour d’un orgue omniprésent sur scène et d’une guitare rapide, brutale, douce, tout en n’étant jamais saturée comme ça peut l’être avec le métal.

MATTE GUSTAVSSON (le guitariste) a réussi son intégration dans le groupe, ainsi que JONAS ÅHLEN le nouveau chanteur dont le chant s’inscrit parfaitement avec l’esprit du groupe. SAM RIFFER tisse des lignes de basse énormes sur sa Rickenbaker tandis que LOVE FORSBERG frappe tout en nuances sur ses cymbales et ses toms.

Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Tantôt bluesy, tantôt hard ou rock. « In my kitchen » dépasse allègrement les dix minutes et baigne dans un climat cool, apaisant, avec un clavier aux sonorités très DOORS.

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L’intro du morceau suivant « Root rock pioneers » a plutôt « Lazy » de DEEP PURPLE comme source d’inspiration. Mais rassurez-vous, SIENA ROOT n’est pas un cover band ou un groupe qui pompe bêtement ses idées à droite ou à gauche. Ils ont habilement digérés leurs influences pour créer une musique pleine de feeling qui vous prend aux tripes…. et qui ne vous lâche qu’à la fin du concert !

Notre rockeur national chante « Allumer le feu », ADAM BOMB met le feu à sa guitare et les SIENA ROOT créent eux aussi un effet pyrotechnique lors du dernier morceau « Dreams of tomorrow ». Le haut des cymbales et des baguettes s’enflamment ainsi que le haut du clavier sur toute sa longueur. Cela symbolise à merveille cette ambiance si particulière.

Un petit « Words » extrait du premier album en rappel, morceau étonnamment court pour eux, et c’est terminé.

En gros, 1H45 de musique pour huit euros, que demander de plus ?? Moi, j’ai passé une excellente soirée. J’ai fais un flash-back dans le temps très agréable et une découverte plus qu’intéressante. Vivement une prochaine tournée avec plus de dates pour notre beau pays.

Je conclurais par le vieux dicton qui affirme que « c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ». En musique c’est pareil, de vieux ingrédients avec une touche de modernité et vous obtenez un groupe extraordinaire en live. Je n’ai plus qu’à écouter sur disque pour confirmer.

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Je ne peux pas terminer ce report sans avoir une pensée pour Ti-Rickou, le créateur et principal chroniqueur de ce webzine, qui a passé cette soirée au fond d’un lit d’hôpital…. A force de donner son amour aux autres son cœur a montré quelques signes de faiblesse. A bientôt au détour d’une salle de concert !!

 

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LORDI

Bon, retour à la case Lyon mais cette fois-ci c’est la case Ninkasi Kao à Gerland. Et à Gerland, il y a aussi le stade de foot… Ouf, coup de bol, ce soir c’est à Marseille que l’équipe va jouer !! 

Et ça c’est une putain de bonne nouvelle car je ne voulais absolument pas louper un des groupes à l’affiche ce soir !

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DIRTY PASSION

Bingo ! J’arrive juste à l’heure pour les suédois de DIRTY PASSION. Et ça commence fort ! On est dans du hard sleaze rock-hard et putain, c’est bon ! Ca joue et le Kao commence à bien chauffer. Leurs morceaux sont bigrement efficaces avec un côté mélodique.

Au niveau scénique, rien à redire non plus : une putain de bonne découverte ! Bon OK, tardive la découverte car ils ont déjà trois CD à leur actif !!

HOLLYWOOD GROUPIES 2
HOLLYWOOD GROUPIES

Bon, le temps de se rafraîchir un peu et les italiennes et italiens de HOLLYWOOD GROUPIES montent sur scène.

Heu, c’est quoi ces sales lights et ce son tout pas bon ? Pas gâtés les HOLLYWOOD GROUPIES sur ce coup-là ! Putain, c’est dommage car sur CD, c’est bien leur hard-rock classique avec une chanteuse qui se situe entre DORO et LIV de SISTER SIN ! Mais là, du coup, avec le son pourri, ça le fait moins…

En tout cas, la guitariste et la chanteuse sont très bonnes… bonnes musiciennes, bien sûr, lol !! 

Sans déconner, ça joue. Donc à revoir dans de meilleures conditions car là je suis un peu frustré. Qui a dit que c’est parce qu’on ne peut pas toucher ?!!

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LORDI

Allez dernier entracte et c’est au tour des finlandais de LORDY d’attaquer le Kao. Heu, d’entrée de jeu, la scène paraît petite pour eux et leurs énormes costumes…

Mais ce n’est pas ça qui va les empêcher de faire le spectacle ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un concert de LORDI, c’est aussi un putain de show où il se passe toujours quelque chose : des effets spéciaux, des accessoires (têtes de mort.. ), un personnage grimé en un croisement de DEE SNIDER de TWISTED SISTER et de vieille pochette de WASP… Les maquillages des musicos sont comme d’hab’ énormes.

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LORDI

Musicalement, LORDI c’est un hard-rock mélodique et efficace avec des putains de hits qui font bien sûr plus que mouche parmi le public. « Hard-Rock Hallelujah » en troisième titre, il faut avoir du lourd derrière ! Et LORDI a ce qu’il faut ! Leur prestation passe à la vitesse d’un Gloubi-Boulga avalé par Casimir. On a bien sûr le rappel obligatoire et MONSTER MAN annonce la fin des festivités. Le voyage au pays des monstres gentils est terminé.

Le retour à la réalité ne va pas être aisé.

Lorsque LORDI avaient remporté l’Eurovision, ils avaient déclaré qu’un groupe de monstres qui jouait du hard-rock et qui remportait l’Eurovision, ça pouvait faire bouger les choses. Pas sûr que ça ait vraiment fait bouger en profondeur les problèmes mais en tout cas ils réussissent toujours à nous apporter un vrai bonheur et un pur moment d’évasion. Et ça, c’est déjà énorme !

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LORDI

Le Kao se vide lentement, les stands de merch se remplissent, les metalleux encore ce soir on fait l’Europe avec un groupe suédois, un groupe italien et un groupe finlandais. Pourquoi est-ce qu’on ne ferait pas un hymne européen de hard-rock, du style « Hard-Rock Hallelujah » ? Ouais d’abord, pourquoi pas ?!!!

Un grand merci bien sûr à BASE PRODUCTIONS et plus particulièrement à ROGER WESSIER pour cette soirée !!

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LORDI

 

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Bon, direction la Capitale des Gaules, Lyon, et plus précisément le Marché Gare. Heu, j’ai du mal à me retrouver, les Halles ont été démolies et le quartier entier a été remodelé… Non, je ne suis pas perdu, juste désorienté !! Bon, la patinoire est toujours là.. Maintenant deux ou trois tours du pâté de maisons et j’arrive enfin à me garer.

Comment ça, ça sent le « j’ai raté la première partie » ? Pas faux. Mais l’important, c’est que je sois là pour le début de FREAK KITCHEN, et là pari réussi !!

Et c’est parti ! Sous les « goody, goody » du public bien présent ce soir, MATTIAS, CHRISTER, BJORN montent sur scène et le show commence. Les FREAK KITCHEN en live, c’est carrément le délire, et musical et visuel. MATTIAS nous balance une série de speachs. Euh, il n’a pas du être prévenu que les français et l’anglais ça fait trois  ! D’autant plus qu’il nous les sort en version accélérée ! En clair, il n’y a plus grand monde qui suit !

Mais bon, on comprend l’essentiel et l’essentiel c’est de délirer avec eux ! Il faut dire que leurs morceaux s’y prêtent un max ! On va bien sûr avoir droit à des morceaux issus de leurs différents albums avec entre autre un « Goody, goody » très attendu par tout le monde.

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FREAK KITCHEN, en plus d’être un groupe de putains de musiciens, c’est aussi un groupe de vrais clowns qui délirent grave. Ce soir, le délire c’est que MATTIAS va se mettre à la batterie et BJORN à la guitare. Heu, le le truc c’est que BJORN est pieds nus et que ses deux copains n’ont pas arrêté de cracher sur scène !.. Heureusement, il n’a pas du le voir !!

En tout cas, ils nous prouvent qu’il ont plusieurs cordes à leurs arcs ou… plusieurs baguettes !!!

Bref. Chacun reprend sa place et c’est reparti pour du pur FREAK KITCHEN ! Des morceaux qui groovent, qui rappent presque, qui fleurent bon le métal et qui permettent à MATTIAS de nous prouver encore une fois qu’on peut être un putain de guitariste et ne pas être chiant ni se la péter « musique prise de choux », accessible uniquement aux musiciens. Chez nos fous furieux, rien de tel : du fun et du plaisir à jouer.

Bon, on arrive à bientôt deux heures de set et malheureusement, c’est fini. On a tous le sourire-banane aux lèvres, le genre d’expression qu’il n y a qu’un concert de FREAK KITCHEN qui puisse te le donner.

Ils vont vite venir nous rejoindre au stand merchandising pour se prêter avec humour aux photos et aux dédicaces. Le petit plus qui termine cette soirée à merveille.

Le temps de dire au revoir aux copains et il est temps d’aller voir s’il n’y a pas de « madames qui attendent le bus » assises sur ma voiture, car si le quartier a changé de look, le reste n’a pas bougé !

Goody, goody les gens !

Bon c’est malin maintenant, je parle le FREAK KITCHEN couramment !!

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