Yearly Archives: 2015

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ELFERYA

Live Report de Steve*74

Un samedi sans concert,  c’est un peu comme une journée sans cigarettes pour un fumeur : un manque s’installe… Et là, rien à l’horizon ! Mon samedi s’annonçait morose jusqu’à ce que je reçoive un mail d’un ami m’annonçant un concert à Meyrin en Suisse. Ouf, sauvé par le gong au dernier moment !

Pour ceux qui sont nuls en géographie ou qui tout simplement n’habitent pas la région, Meyrin est une charmante bourgade mitoyenne de Genève, située le long de l’aéroport. Au milieu des blocs de béton, se trouve la salle de l’Undertown qui, elle, est vraiment sympa. 

Pour un prix modique, il y a ce soir à l’affiche quatre groupes helvètes. Comme je ne connais qu’un seul de ces groupes, je pars à l’aventure.

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BORDERLINE

Pour débuter cette soirée, BORDERLINE, un groupe que je découvre. Formé en 2013, ils sont le seul groupe de la soirée à ne pas pratiquer de métal. Ils jouent un rock à tendance alternative. Différentes influences, comme du blues et un soupçon de funk, viennent peaufiner l’ensemble musical du quatuor.

Emmené par une chanteuse qui répond au prénom d’ORNELLA, la musique est très agréable et passe très bien sur scène. Lors des passages guitare acoustique et voix, on apprécie d’autant mieux le chant.

A noter une belle reprise de « White Rabbit » du JEFFERSON AIRPLANE, où quand les jeunes se souviennent de leurs glorieux aînés. Vous pourrez les soutenir ou vous faire une idée en écoutant leur tout premier CD qui vient juste de sortir. La soirée débute bien…

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DEEP SUN

Après un changement de matériel court, c’est maintenant au tour de DEEP SUN de fouler les planches de la scène. Ils sont originaires de Schönenwerd en Suisse Alémanique, ville plus connue pour ses magasins d’usine que ses groupes métal. Mais il y a un début à tout dans la vie !

Le groupe a lui aussi une chanteuse, DEBORA. Mais la ressemblance s’arrête là avec BORDERLINE. Ici, nous avons du métal symphonique avec un chant lyrique. La filiation avec des groupes comme NIGHTWISH ou WITHIN TEMPTATION se fait sentir.

Formé en 2006, le groupe a déjà sorti un album « Flight of the phoenix », ce qui donne une certaine maturité musicale à l’ensemble… Même si pour moi le clavier n’est pas trop mis en avant, caché qu’il est derrière les deux guitares.

Deuxième petit hic, le chant. La voix est à mon avis trop linéaire en live et donne une impression de répétition aux morceaux. Il faudrait que j’écoute le CD pour vérifier ou non cette impression.

Malgré tout, le public répond présent et s’éclate.

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HEADLESS CROWN

Puis c’est au tour de HEADLESS CROWN, le groupe pour qui je suis venu ce soir. Avant les premières notes de musique, je constate que tous les musiciens sont habillés en noir. Noir comme leur musique ??

Non, nous avons ici un heavy puissant aux riffs acérés qui puise ses racines dans les 80’s avec JUDAS PRIEST, SAXON et consorts comme influences. Nous avons de la testostérone !

En même temps, c’est normal puisque c’est aussi le seul combo 100% masculin de la soirée !

Ce qui est surprenant dans l’affaire c’est que STEFF, le chanteur, vient de SILVER DIRT, un groupe de hard-rock lorgnant de temps- en-temps vers le glam ou le sleaze. Avec ce changement de cap, son chant a changé. Il a évolué, il est devenu plus grave, plus sombre. Il maîtrise parfaitement son domaine et nous fait oublier haut la main son ancien univers musical..

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HEADLESS CROWN
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HEADLESS CROWN

Ce soir, les HEADLESS CROWN interprètent les titres de leur premier album qui doit sortir chez Massacre Records début décembre. Il est intitulé « Time for Revolution ». Inutile de vous dire que le label allemand ne les a pas signés par hasard.

Si l’album ressemble à la musique jouée ce soir et au clip visible sur internet, ils n’auront rien à envier aux groupes reconnus dans le style.

Formé en 2011, et après quelques changements de musiciens, le groupe se stabilise avec CARLOS à la batterie, CED et MANU aux guitares et MACK (tiens un annécien, ex TOBACCO ROAD !) à la basse.

Personnellement, j’ai préféré les trois derniers morceaux et leurs rythmes mi-tempos, je les ai trouvés plus mélodiques. Si vous voulez un conseil, continuez sur cette voie, elle vous mènera loin.

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ELFERYA

Ce qu’il y a de bien en Suisse, c’est que les horaires sont respectés par tout le monde et c’est donc à l’heure prévue qu’arrive ELFERYA, le groupe vedette de ce mini-fest. Ils viennent fêter avec le public la sortie de leur deuxième album « Eden’s fall ». 

Ils oeuvrent eux-aussi dans un registre métal symphonique avec une chanteuse aux commandes. Ici, il n’y a pas de clavier mais une violoniste pleine de fougue.

Ils ont joués avec des grands noms du style comme DELAIN, XANDRIA et même ELUVEITIE. Ils sont aussi allés en Amérique du Sud défendre leur premier album « The straight and narrow » devant un public très nombreux, comme habituellement dans ces contrées. 

Malgré cette expérience, je trouve le look des musiciens très disparate. Ca manque d’unité alors que musicalement tout est bien huilé. C’est dommage.

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ELFERYA

Le batteur est nouveau dans la formation ainsi que MELODY, la chanteuse. Dans un registre nettement moins lyrique que DEEP SUN, elle nuance bien sa voix et les morceaux s’écoutent facilement.

L’apport d’un violon est un plus lorsqu’il est utilisé en support rythmique de la guitare. Il apporte des sonorités rarement entendues dans le métal.

Avant le dernier morceau et les remerciements de rigueur, le groupe nous présente GUSTAVO SAZES, l’artiste qui a réalisé la pochette de leur disque. Ce brésilien est venu spécialement du Portugal où il habite pour l’occasion. Je vous en parle car il a aussi travaillé pour MORBID ANGEL, ARCH ENEMY ou JAMES LABRIE, c’est donc un personnage intéressant.

En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à lui, son travail mérite le détour !

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ELFERYA

En conclusion, j’ai passé un agréable moment. Et pour finir, un grand merci à YAN pour ses belles photos.

 

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Report de Steve*74

Que faites-vous quand vous êtes le samedi soir à côté de Bâle pour H.E.A.T et que le lundi il y a la Hard-Rock Session à Colmar ??? Et bien, vous vous payez un hôtel et vous restez sur place ! Surtout qu’une fois encore, l’affiche est superbe.

Ce concert se déroule pendant la Foire aux vins au Parc des expos de la ville. Inutile de vous préciser qu’il est légèrement compliqué de s’y garer…. En plus, comme c’est la première fois que je viens, je ne prends pas la bonne entrée ! Du coup, je dois traverser une bonne partie de la foire pour enfin arriver à l’arène où a lieu le concert… Et donc je rate une bonne partie d’ENSIFERUM (Serait-ce le syndrome Ti-Rickou ?!) !  Je peste d’en avoir raté une bonne partie même si je vais être franc avec vous : ce n’est pas pour eux que je suis venu à Colmar.

Les finlandais ont la difficile tâche d’ouvrir ce festival. Bien qu’ils soient le seul groupe violent de la soirée, je constate qu’ils s’en sortent plutôt bien. La fosse devant la scène est déjà en fusion et ça slamm déjà méchant.

Le folk métal viking proposé ce soir n’est pas trop agressif même si le look arboré est assez guerrier. Des traces de peinture noire sur les visages et les kilts de deux des musiciens ajoutent une note d’exotisme au spectacle. A noter une présence féminine avec EMMI aux claviers pour adoucir un peu l’ensemble de ce monde de brutes.

Ce sont les voix qui me dérangent le plus avec ces groupes, et là elles évoluent entre chants gutturaux et chants clairs (ouf !!). Je n’écouterais pas ça tous les jours mais finalement ça passe bien.

En une heure c’est bouclé. Pas de favoritisme pour ce festival, pas de rappel, tous les groupes auront une heure montre en main pour leur set.

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Le temps de dire bonjour à quelques connaissances qui ont fait le déplacement et c’est déjà au tour de W.A.S.P.P. Le backdrop en fond de scène est ancien car il annonce W.A.S.P. 1982 – 2014…

Sur la musique d’intro, le groupe se la joue star en se mettant dos au public et en ne se retournant que sur les premières notes de « On your Knees ».

BLACKIE, le patron incontesté, a un peu grossi et il ne bougera pas vraiment de tout le concert… contrairement à DOUG BLAIR, son guitariste.

De nombreux fans se pressent contre les barrières car BLACKIE est une icône du rock, grande gueule comme on les aime. Ou comme on les déteste !!

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Le son n’est pas hyper bon. Ca gâche un peu la fête car la set list est en fait un best of fait uniquement de tubes : « Love machine », « Wild child » (mon morceau préféré), « The Idol », « I wanna be somebody ».

Sur ce dernier morceau, BLACKIE fait chanter le public et applique les vieilles recettes à savoir qui du côté droit ou du côté gauche chantera le plus fort. Pas original pour un sou, mais toujours efficace !!

Les musiciens qui l’accompagnent font le boulot, mais nous sommes loin de la folie qu’il y avait au début du groupe avec CHRIS HOLMES et RANDY PIPER. Non monsieur, ce n’est pas de la nostalgie, c’est une vérité !!!

Le show se termine en fanfare avec un petit « Blind in Texas ».

Les gens autour de moi sont contents d’avoir vu un groupe qui parfois annule ses concerts un peu au dernier moment….

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Place maintenant à ACCEPT. Pour moi, ils auraient du être la tête d’affiche de ce concert, mais les organisateurs en ont décidé autrement.

Des fumigènes et des lumières aussi rouges que la pochette de leur dernier CD annoncent la venue des musiciens. La batterie est surélevée et posée sur la base à priori d’une pyramide.

Le show débute par « Stampede » issu du dernier album « Blind rage ».

Leur heavy métal mélodique n’a plus à faire ses preuves et l’arrivée de MARK TORNILLO au chant n’a absolument pas changé la donne, sa voix s’inscrivant à merveille dans l’univers musical du groupe. Les anciens morceaux crées du temps d’UDO passent comme une lettre à la poste.

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Les deux membres historiques du groupe, WOLF HOFFMAN et PETER BALTES s’entendent comme larrons en foire. Ca s’entend et ça se voit !!

« Stalingrad », « Restless and wild », et le morceau que j’attends par dessus tout : « Princess of the dawn » arrive ! C’est carré, les Flying V sont de sortie. Celle de WOLF gémit sous ses doigts experts et le public chante le refrain à tue-tête.

Nos grands-parents doivent se retourner dans leurs tombes quand retentissent les premières notes de « Fast as a shark » et sa fameuse intro polémique « Heilli Heillo ». Parenthèse historique, les paroles de ce titre proviennent d’une gentille chanson à boire allemande et n’ont absolument rien à voir avec un chant de guerre.

Le jeune public lui s’en fiche royalement et participe de plus en plus bruyamment à la fête.

« Metal heart » arrive avec son fameux intermède symphonique de la « Lettre à Elise » de Beethoven. Il est impossible de faire plus mélodique que ce passage.

Et pour conclure un show parfait, on a droit à « Balls to the wall ».

Je ne sais pas ce que vous ferez le 10 décembre prochain, mais moi je serais à la Belle Electrique de Grenoble pour revoir ACCEPT avec, cette fois-ci, une set list plus longue !

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Nouveau changement de décor pour la venue de SABATON. Comme il n’y a pas de rideau, on peut voir l’installation de la scène et des décors. En gros, ça ressemble à un tableau de guerre. Un char poussé par des roadies habillés en militaires fait son entrée sur la scène, la batterie étant mise sur la tourelle. Les pieds de micros ont un casque incorporé, des sacs de sable, des panneaux indicateurs….

Bref, toute la panoplie d’un champ de bataille.

C’est sur l’intro d’EUROPE, le fameux « The Final countdown » – ils sont suédois ne l’oublions pas – que les hostilités commencent.

C’est en formule commando, pantalon de treillis en avant que SABATON fait retentir les premières notes de « Ghost division ».

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Le public va jouer le jeu et rentrer dans l’univers proposé. Et même plus ! La fosse est en fusion et le service d’ordre ne chôme pas, c’est le moins qu’on puisse dire !

Je pensais bêtement qu’après ACCEPT ça allait être coton pour eux de faire mieux, mais je me trompais. Ce groupe a gravi petit à petit les marches qui mènent à la reconnaissance et à la notoriété et ils savent y faire.

JOAKIM BRODEN mène le groupe d’une main de maître et joue avec ses musiciens autant qu’avec nous. Ils poussent le vice jusqu’à faire semblant de discuter pour savoir quels morceaux ils vont jouer.

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Avec toute la pyrotechnie développée sur scène, il n’y a aucune place pour l’improvisation : tout doit être programmé, millimétré.

JOAKIM remercie bien entendu le public d’être venu si nombreux, et remarque aussi la qualité de la programmation de la soirée.

Du temps qu’il y est, il en profite pour faire son service après-vente en précisant les dates françaises de la prochaine tournée en 2016. Il n’a rien oublié notre bonhomme ! Si un jour il arrête la musique, il pourra toujours se reconvertir en homme d’affaire avisé !

Le heavy pratiqué ce soir par SABATON est différent de celui d’ACCEPT, moins mélodique mais nettement plus rentre-dedans, sans pour autant être agressif. Il faut écouter « Carolus rex » ou encore « Swedish pagans » pour s’en apercevoir.

J’aime bien le timbre de voix de JOAKIM. Et comme le son est excellent, je suis bluffé par la prestation de ce soir : du grand art !!! Je regarde autour de moi, et visiblement je ne suis apparemment pas le seul à le penser.

Pour le final, « Dead soldier’s waltz » et « Masters of the world » clôturent ce festival dans un déluge de feu et de confettis.

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En conclusion de cette soirée, je dirais que je ne regrette vraiment pas mon petit séjour en Alsace, moi !

Mais il faut dire que depuis des années, Colmar nous concocte des affiches de rêve. Alors, vivement l’année prochaine !

H.E.A.T.
H.E.A.T.

Live Report de Steve*74

Pendant l’été impossible d’échapper aux magazines avec des belles filles en couverture. Généralement ils nous vantent des régimes permettant (essentiellement aux femmes) de perdre quelques kilos avant d’aller parader sur les plages. Et bien moi, je vais suivre ces conseils sur ce report un peu tardif et vous livrer un report light, allégé des bavardages secondaires.

H.E.A.T. est en tournée depuis un certain temps déjà et toujours pas de dates proches géographiquement à l’horizon. Pourquoi presque tous les groupes évitent de passer par la France, mis à part Paris et encore ??? Le dernier album du groupe est un live et c’est une véritable bombe atomique. Les rater serait inhumain et impardonnable, donc direction la lointaine Pratteln en Suisse.

Pour débuter la soirée, FIRE ROSE, un groupe local de Bâle inconnu au bataillon. Formé en 2005, ils oeuvrent dans un registre hard-rock mélodique avec de petites incursions dans le heavy. Ils ont à leur actif plusieurs premières parties dont notamment SHAKRA, GRAVE DIGGER et MOLLY HATCHET. La musique n’est pas révolutionnaire, mais les musiciens assurent plutôt bien. Le chanteur PASCAL DAHINDEN essaye d’enflammer un public légèrement amorphe et visiblement venu pour H.E.AT. Un groupe prometteur et plaisant à écouter. A suivre donc.

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H.E.A.T.

Enfin le moment tant attendu arrive. Pendant la musique d’intro H.E.A.T. arrive sur scène sous les vivas d’un public réveillé tout d’un coup. ERIK GRONWALL, le chanteur arrive en courant sur les premières notes de « Point of no return ». Il gesticule dans tous les sens et n’arrêtera pas jusqu’à la fin. Quelle pêche, quelle énergie ! Il reprendra des forces de temps à autre avec une bouteille offerte par le public – et ce n’est pas de l’eau !

Ses collègues ne sont pas en reste ; JIMMY JAY à la basse et ERIC RIVERS à la guitare bougent eux aussi pas mal sur scène. ERIK au chant restant hors concours !!

La machine à tubes est lancée « A shot of redemption », « Better off alone », « Heartbreaker ». La set list est essentiellement basée sur les deux derniers albums studios et l’arrivée d’ERIK au sein du groupe. Comme avec « It’s all about tonight », les morceaux sont entraînants et donnent envie de chanter.

H.E.A.T.
H.E.A.T.

H.E.A.T. avait déjà joué en mai 2014 dans cette salle, mais avec une configuration petite salle. Depuis la notoriété du groupe a grandi et c’est maintenant devant une salle bien remplie que le concert s’effectue. ERIK nous le fait remarquer et remercie les spectateurs.

Ce groupe avec son hard rock mélodique échappé des années 80 a un potentiel très important et ils peuvent devenir énormes s’ils continuent sur cette voie.

CRASH, le batteur, nous gratifie d’un solo de batterie à l’ancienne. Cela n’apporte rien au show mais fait plaisir à son auteur et aux batteurs présents dans la salle.

Le rythme ne faiblit pas, aucun signe de fatigue sur les visages des musiciens. Pourtant ils tournent depuis longtemps maintenant. Telle une locomotive lancée à pleine vapeur, les morceaux défilent à une vitesse folle. « Living on the run » et c’est déjà terminé.

Quoi de mieux en rappel qu’un « Laughing at tomorrow » ? Je vous le demande. Tout le monde est content, les musiciens s’éclatent, le public chante, une osmose règne sur cette fin de concert.

C’est normalement terminé, mais ERIC fait une erreur en laissant sa guitare à l’autre ERIK. Il l’empoigne et commence à faire le malin avec. Alors que les autres s’apprêtent à quitter la scène, il plaque l’accord de « Rock & roll » de LED ZEP. Aussitôt un bœuf s’organise avec JONA (le clavier) à la batterie, ERIC à la basse et les deux autres tripatouillant le clavier. Certes ce n’est pas parfait, le morceau est tronqué, mais quel plaisir de voir des musiciens s’éclater sur scène. Quel groupe fait encore des boeufs de nos jours sur scène ???

Cette soirée s’achève avec une saveur toute particulière. Un concert mémorable. Nous sommes récompensés de touts ces kilomètres parcourus. Et puis le destin s’en mêle… au moment de quitter la salle un violent orage s’abat dehors et comme la voiture est assez loin, je reste au sec dedans. Et là divine surprise, les musiciens, excepté le batteur, viennent voir le public restant !

En un mot comme en cent, s’ils repassent un jour par la France, ne les ratez sous aucun prétexte !

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H.E.A.T.

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Profitant de leur concert au Thunderbird, je n’ai pas pu m’empêcher de papoter avec les BERTIE PAGE CLINIC. Ma façon à moi de vous faire découvrir mieux ce groupe hors normes.

 

 

 

Chroniques Metal : Septembre 2015

THUNDERMOTHER

Road Fever

Label : Despotz Records

Sortie : 04 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Tout droit venues de Suède pour nous distiller la bonne parole hard- rock ‘n’ roll, les filles de Thundermother nous reviennent avec un nouveau CD. La formule ne change heureusement pas : une touche Girlschool et une grosse louche de Airbourne, AC/DC.

Des morceaux nerveux qui te font bouger les cheveux sans bouger le corps et des riffs qui rentrent au plus profond de toi.

En clair, 10 morceaux de fuckin’ rock ‘n’ hard !

Un achat obligatoire pour ce CD qui redonne la pèche ! Ah oui, coup de cœur obligé !!


IRON MAIDEN

The Book of Souls

Label : Parlophone

Sortie : 04 septembre 2015

Voilà le type même d’album difficile et casse-gueule à chroniquer. Difficile parce que j’ai vu Maiden plus de dix fois en live – et bien sûr avant 90 – que j’ai adoré leurs premiers albums qui étais bien sûr des galettes vinyles, que j’étais fan d’Eddy. Et puis voilà, arrive « Somewhere in Time » auquel je n’accroche pas trop et puis « Seventh Son of a Seventh Son »… et là, je décroche vraiment.

Après je jette quand même une oreille chaque fois que le groupe sort un disque… au cas où, mais rien. Même avec l’arrivée de Blaze Bayley. Et puis, en 2000, « Brave New World » arrive et avec lui le retour gagnant de Bruce. Yes, Maiden is back ! I’m happy ! Heu… ça ne dure pas longtemps et le soufflé retombe avec la sortie de « Dance of Death » où même Eddy n’est pas top sur la pochette.

Iron Maiden continue malgré tout sur la voie ascendante de la renommée et remplit de plus en plus les stades alors que il y a longtemps maintenant que leurs albums ne sont plus vraiment au top.

Et me voilà devant le petit dernier en date qui arrive…

Et bien moi, je ne suis pas déçu. Non, je ne suis pas déçu car personnellement, je m’attendais à pire ! Il faut bien le dire, les échos que j’en avais eu n’étaient franchement pas bons : des morceaux méga longs, des influences prog… Dream Theater sort du corps d’Eddy !!

Bref, ça m’inquiétait plutôt. Mais au final, effectivement les morceaux sont à rallonge mais dans l’esprit de « Ancient Mariner », dans l’esprit aussi de « Brave New World »… même si les morceaux sont moins percutants !

Donc un LP – ou plutôt un double LP – largement supérieur à leur album précédent.

Un CD à écouter et à ré-écouter. Pas un CD facile d’accès. Après, le temps nous dira s’il en passe l’épreuve ou pas. Perso, je ne suis pas persuadé que, si Maiden fait une tournée dans deux ans, il reste des morceaux de « Book of Souls » sur la set-list…

Voilà, maintenant je vais me ré-écouter « Powerslave », lui au moins il a tenu la distance !


DIEMONDS

Never Wanna Die

Label : Napalm records

Sortie : 04 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Bien qu’ils aient déjà deux autres albums au compteur, je découvre ce groupe de Toronto avec ce « Never Wanna Die ».

Et d’entrée je me dis que si les deux autres sont du même acabit, j’ai loupé quelque chose ! Diemonds fait dans du sleaze hard-rock avec une chanteuse, et putain ! j’adore !!

Les morceaux te mettent grave la patate. En plus la voix est top. 10 morceaux de pur bonheur pour redonner vigueur à tes cheveux… sans bouger la nuque !

Une méga bonne découverte ! Et bien sûr, un coup de cœur !!!


JACKSON FIREBIRD

Shake the Breakdown

Label : Napalm Records

Sortie : 04 septembre 2015

Comment vais-je vous décrire la musique de ces deux zozos australiens ? C’est un mélange de stoner et de sleaze hard avec, parfois, un certaine ressemblance avec les premiers Danko Jones.

En tout cas, un album qui rompt la monotonie.

Bien sûr, il faut l’écouter très fort pour bien en apprécier toute l’essence. En clair, « Skake the Breakdown » est un album qui te remet la tête à l’endroit et te file une putain de pêche !

Une très bonne surprise de rentrée !!!


SACRED SEAL

Incarnation

Label : Autoproduit

Sortie : 05 septembre 2015

Les grenoblois (et grenobloise car c’est une fille qui chante) de SACRED SEAL sortent leur premier CD. Et bien sûr, la première question qu’on se pose est : dans quel style musical ce groupe se situe-t’il ?

Eh bien, je vais dire, bien que cette appellation reste pas mal réductrice pour leur musique, du heavy métal. Mais on a là du heavy métal avec chanteuse et avec des touches légères de prog’ et surtout un univers bien à eux. « Incarnation » est un CD très homogène dans les morceaux malgré les changements de tempo.

Nicky, la chanteuse, a une voix qui colle aussi bien aux passages lents qu’aux passages où elle envoie.

Un album qui nous emmène dans un autre univers, un univers qui a pour nom Sacred Seal.

Bref, un album qui fera la joie des amateurs de heavy métal, fans de Maiden et consorts ainsi qu’aux fans de voix féminines pas standardisées Girlschool.

Une bien bonne découverte que ce premier CD et une confirmation que Grenoble est vraiment un vivier de groupes de heavy métal de qualité !!


EVE’S BITE

Dive Into the Vice

Label : Autoproduit

Sortie : 07 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Lorsque que j’ai reçu un mail d’Olivier, ex-grateux de Swine Diamond et d’Erotixx District – groupe de sleaze stéphanois – m’annonçant qu’il avait monté un nouveau groupe et que ce groupe venait de sortir un EP 6 titres, je n’ai pas hésité une seconde avant de lui retourner le message suivant : « Envoies !! ». Heu… c’est après que j ai réfléchi, et s’il s’était mis à faire du black bordel mes coucougnettes, maintenant ?

Mais dès le lendemain, me voilà rassuré ; la pochette déjà est bien sleaze et c’est donc confiant que je me lance dans l’écoute.

Et là, LA baffe ! C’est vraiment très, très bon ! On est dans du sleaze hard ou du hard sleaze, voir du heavy sleaze. Les 6 morceaux sont excellents. Même l’inévitable balade est top !

Putain, j’en reste sur le cul !! On est dans le type de morceaux que j’aurais attendu de certains groupes finlandais ou suédois, du sleaze pas guimauve, du sleaze qui te donne la pêche et qui envoie le bois ! La voix d’Olivier est parfaite et les solos de guitares aussi.

Bref, cet « Dive into the Vice » enregistré avec peu de moyens est vraiment une pure pépite !!

Alors là, bravo les gars, et n’hésitez surtout pas à m’envoyer l’album qui devrait suivre, Ti-Rickou aura toujours deux oreilles pour de la zic comme ça !

Alors pour moi, c’est méga coup de cœur ! Maintenant, c’est à vous de succomber et de leur commander cette pure petite merveille !!


THE FOXY LADIES

Ignition

Label : Autoproduit

Sortie : 07 septembre 2015

Les Foxy Ladies, groupe de Lyon, sortent leur premier EP.

Pour les fans de fukin’ rock’n’roll à la Nashville Pussy avec une touche de Crucified Barbara, ça va être l’occasion de faire péter sa tirelire pour l’acheter, car c’est vraiment du tout bon.

Les filles et le garçon – eh oui, il y a un petit malin qui s’est incrusté ! – nous délivrent là une bien belle carte de visite qui vous fera bouger les cheveux sans bouger les pieds !

Un groupe à suivre en attendant l’album !


OPERATION MINDCRIME

The Key

Label : Frontiers Music

Sortie : 18 septembre 2015

Ah, ah, Opération Mindcrime, ça vous parle ? Eh oui, le nom de l’album de Queensryche ! Gagné! Et bien sûr, qui retrouverons-nous à la tête du projet ? Geoff Tate  ! Re-gagné ! Et quelle musique on a ? Allez, un petit effort ! Qui a dit du bizarre conceptuel et prise de choux ? Et bien, encore gagné.

Ce « The Key » est effectivement un concept album pas facile d’accès et assez noir. Après, je n’ai jamais été un grand fan de Queensryche
non plus, mais là, la voix rapée, les parties limite métal indus, c’est trop pour moi.

Alors bien sûr, c’est bien fait et il y a de super musiciens dont Mark Dailly, Simon Wright, Brian Tichy, etc, mais voilà, j’étais de bonne humeur et maintenant je vais devoir prendre des anti-dépresseurs, c’est bêta !!!


TANK

Valley of Tears

Label : Metal Mind

Sortie : 18 septembre 2015

Attention, on parle ici du groupe anglais issu de la NWOBHM qui nous a sorti de superbes albums dans les 80s. Personnellement, je suis fan de « Power of the Hunter », un must de hard influencé Motorhead pour l’énergie.

Bon allez, on revient en 2015 et à leur nouveau CD. Eh bien, on est dans du hard-rock heavy. Les morceaux sont sympas et la filiation avec Motorhead n’est plus perceptible.

Je retrouve quand même dans les morceaux ce que j’aimais à l’époque : des riffs et une voix claire… même si ce n’est plus le même chanteur !

Bref, bien cool de les retrouver. Du coup, je vais me remettre « Power of the Hunter » à donf !


BLACKMORE’S NIGHT

All our Yesterdays

Label : Frontiers Music

Sortie : 18 septembre 2015

Allez, on ressort les mandolines et les tambourins ! On a bien révisé la tarentelle et les farandoles ?

Alors on peut dresser le banquet car les joyeux troubadours de Richie et de Candice sont de retour avec 12 morceaux dont des covers comme « Moonlight Shadow » version tambourin (trop top…) ou « I got you Babe ». Bref, du lourd, du métal de chez métal !!!

Donc rien de nouveau à l’ouest. Blackmore continue à s’éclater dans le style médieval. C’est cool pour lui.

Heu, moi il faut que j’arrête ça, c’est trop violent pour mes oreilles, lol !!


X-SYNDICATE

Dead or Alive

Label : Booster Label

Sortie : 18 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Allez, X-Syndicate nous ressort un album et la machine à gros pains dans la tronche est aussi de retour. Le moins qu’on puisse dire c’est que leur hard funkin’ roll, tu le prends in the face !!

La voix de la chanteuse est passés à la laine de verre – ou au bourbon – dans un style Wendy O’Williams ; bref, une voix teigneuse et agressive.

Les riffs sont puissants et appuyés, le tempo est rapide, les morceaux te martèlent au plus profond de toi et s’enchaînent sans te laisser reprendre ton souffle. Et le pire, c’est que tu aimes ça !!

Pas de doute là-dessus, les morceaux de ce « Dead or Alive » sont bigrement efficaces et tu vas en re-demander ! Moi perso, quand le CD est fini, c’est plus fort que moi, je le remets et je monte même encore le volume pour être bien connecté.

Yes, j’ai réussi à ne pas ré-appuyer sur play, mais ça a été méga difficile car le funkin’ rock’n’ roll punk de X-Syndicate, c’est carrément trop bon ! Je suis méga heureux, moi. Sonné mais heureux !! Bien sûr, méga coup de cœur !!!

Attendez, je ne vous ai pas encore dit le meilleur : ces merveilleux fous furieux sont made in chez nous… même s’ils chantent en anglais ! Cocorico !!!!!!


CASABLANCA

Miskatonic Graffiti

Label : Despotz Records

Sortie : 25 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Le petit nouveau de Casablanca est arrivé. Il s’appelle « Miskatonic Graffiti ».

Allez, je vais tuer le suspect d’entrée : cet album est un vrai bijou de hard sleaze mélodique !

Les morceaux sont superbes, mélodiques et tout simplement beaux. Que l’on ne s’y trompe pas, j’ai dit mélodique, pas AOR ! On est bien dans du hard-rock mélodique avec des côtés sleaze mais avec de très belles mélodies, des refrains qu’on a envie de reprendre en chœur, des solos magnifiques. Et puis cette voix magique qui donne un côté sleaze à l’ensemble !

Bref, moi je suis sous le charme de cet album où il y a aussi de très belles ballades, pas mielleuses mais bigrement efficaces. Tellement efficaces que ça me donne envie de danser un slow, tiens… Si, c’est possible !

Un  vrai coup de cœur pour ce Casablanca que je conseille à tous les amoureux de belles mélodies et de hard-rock classieux !!!


GRAVEYARD

Innocence & Decade

Label : Nuclear Blast

Sortie : 25 septembre 2015

Fans de hard-rock 70, vous allez être aux anges, Graveyard is back et putain leur hard heavy 70 aussi.

D’entrée de jeu, c’est énorme ! Les fans de Led Zep, de Free et consorts vont s’éclater. On fait un plongeon direct – non, pas par la fenêtre, chérie ! – dans la fin 70 avec des morceaux où la guitare et la voix sont à l’honneur, où la mélodie n’enlève rien à la puissance, où les prouesses vocales et guitaristiques t’emmènent loin. Comment chérie ? Ils pourraient y rester, au loin ?!!!

Enfin bien sûr, il faut aimer le style. Moi, je suis méga fan. Et en plus, cet album est une vraie réussite !

A avoir en sa possession !! Allez, coup de cœur spécial seventies !

Heu, comment chérie ? Ca te ferait plaisir si je pouvais écouter mes seventies au casque ?! Bah voilà…


HUNTRESS

Static

Label : Napalm Records

Sortie : 25 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Huntress nous arrive des States pour nous convertir à leur heavy métal pêchu avec une chanteuse.

Et ça le fait grave ! Comment ça, « dès qu’il y a une fille au chant, je suis aux taquets ? » Bon, pas tout à fait faux ; j’aime bien les voix féminines. Mais bien sûr, je garde mon objectivité ! Si, si, c’est possible.

Et là, elle chante méga bien, la chanteuse ! Un mélange de Doro et de Wendy O’Williams. Cette voix est en parfaite harmonie avec la musique.

La musique ? Parlons-en, du heavy métal pêchu qui te fait headbanguer de la tête aux pieds (acrobatique mais possible !).

Enfin moi, je suis sous leur emprise. 10 morceaux qui font du bien et bien sûr à écouter très fort !!! Une très bonne surprise de la rentrée.

Allez, un coup de cœur bien mérité.


GLORYHAMMER

Space 1992 : Rise of the Chaos Wizards

Label : Napalm Records

Sortie : 25 septembre 2015

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Avec un nom et une pochette comme ça et le claviériste d’Alestorm dans le coup, je vais prendre mon bouclier et ma hache avant d’appuyer sur play.

Et j’ai bien fait ! En route pour l’aventure ! Combattre des dragons et fêter les victoires avec les guerriers de la guilde et les pirates gentils ! Eh oui, et oui, on est dans du power héroïque symphonique métal. Métal pirate barré à la Jack Sparo. Le genre à te faire ressortir tes boîtes de donjons and dragons, mais dans la famille guerriers joyeux et festifs ; le genre qui te rend joyeux et qui t’accroche une pure banane sur le visage !

Les morceaux sont frais et efficaces, les refrains se chantent facilement, les mélodies te portent dans l’action, bref un vrai bain de jouvence !

Un seul bémol : la descente à l’arrêt du CD est brutale car ta femme ne comprend pas forcément quand tu lui cries : « Hola, tavernière ! Une autre pinte de bière » !

Un achat obligatoire pour les fans de métal guerrier festif et un énorme coup de hache… heu, de cœur pour ma part !!

Maintenant, je vais m’expliquer avec la patronne pour avoir couper la table en deux !!!!


PLEASURE ADDICTION 

Extra Balls

Label : Shotgun Generation

Sortie : 28 septembre 2015

Les parisiens de Pleasure Addiction nous reviennent avec leur deuxième album. Et bien sûr, on va être dans du sleaze que je vais qualifier de.. mélodique.

Butcho (ex-chanteur de Watcha, pour ceux qui l’aurait oublié) a toujours sa voix magique, les morceaux sont léchés, les paroles ne sont pas niaises et les refrains se retiennent facilement. Les copines vont adorer.

Bref, un CD qui peux s’écouter partout et qu’on apprécie un peu plus à chaque écoute. Pas violent mais pas mou du genou non plus et avec de très beaux morceaux.

Allez messieurs, avec cet Extra Balls, vous avez le droit de revenir pour un autre CD !!!