Monthly Archives: mars 2016

BLUES PILLS 1
BLUES PILLS

Allez, le périple concerts avec le versus temporis continue. Cette fois-ci, ça devrait être plus simple, vu que c’est à Lyon et plus précisément au Kao que ça se passe.

Et là, miracle ! Pas de neige annoncée, juste un peu de flotte. En plus – les Dieux du Rock sont avec moi – je suis pas du tout dans le coin des manif, ce qui est plutôt pas mal vus les événements.

Et donc, quand tous les éléments sont bons, j’arrive non seulement à l’heure mais même en avance. En ce moment il vaut mieux arrivé un peu plus tôt car avec les mesures de sécurité, j’ai déjà payé pour savoir que ce n’est pas parce qu’on est à l’heure qu’on est dans la salle quand le premier groupe débute ! Mais là, pas de problème, j’ai du être un gentil garçon, je peux rentrer et m’installer tranquillement en attendant l’arrivée du premier groupe sur scène.

SUNDER 1
SUNDER

Et le premier groupe, c’est SUNDER. Au départ, ça ne me parlait absolument pas mais en approfondissant un peu, je découvre qu’avant ils s’appelaient SOCKS et je me rappelle que j’avais bien aimé ce qu’ils faisaient.

Et bien sûr, là ça va être pareil ! Il y a tout ce que j’aime. Déjà scéniquement, ça le fait ; les musiciens n’ont pas l’air de sortir de chez Prisunic, et en plus ils ont une vraie facilité à évoluer en live.

En plus, ce qui ne gâte rien, musicalement c’est vraiment très bon ! On est dans du hard blues 70 et moi je suis franchement client. D’autant plus que leurs morceaux sont méga bons.

J’ai bien fait de ne pas être en retard sur ce coup-là. En tout cas, un groupe à suivre.

Allez, voilà une soirée qui commence plutôt très bien. Euh bon, maintenant je me retourne et je m’aperçois que la salle, non seulement s’est bien remplie mais, que ce soit sans la fosse ou au balcon, c’est même full l’histoire. C’est clair que ce soir, on ne va pas avoir froid !

WHITE MILES
WHITE MILES

Bon allez, je suis aux premières loges pour le groupe suivant WHITE MILES qui est en fin de compte un duo. Un homme à la batterie et une femme à la guitare et au chant.

Heu… j’avoue que franchement que je ne suis pas emballé à cet énoncé. En règle générale, ce ne sont pas les formations qui me font fantasmer ! Théoriquement, on est plutôt avec des amplis Orange et un son 1960….  Bref, je suis quand même prêt.

Et là, putain ce n’est pas du tout ça ! Ce sont des dingues ! On est presque dans un versus batterie guitare avec une chanteuse carrément possédée qui bouge comme une damnée et un batteur qui frappe comme un possédé !

Musicalement, on est plutôt dans du blues-rock. La chanteuse a une putain de voix et Whaouw, quelle baffe ! J’ai du mal à détacher mon regard ! Euh, non, ce n’est pas parce qu’on voit son soutif’, bande de mauvaises langues !

Mais franchement je suis sur le cul ! Ce n’est pas seulement de l’énergie brute, les morceaux sont vraiment bien construits et prenants.

Allez, maintenant il me faut reprendre mes esprits, et là, ça ne va pas être facile ! Putain, la tarte que j’ai pris ! Mais qu’est-ce que c’était bon !

BLUES PILLS 3
BLUES PILLS

Allez, on retourne dans la réalité car il ne faut pas que j’oublie que maintenant il y a le groupe pour lequel je suis venu, c’est-à-dire BLUES PILLS qui vient à son tour sur scène.

Et malgré la claque que je viens de prendre, franchement non, je ne vais pas être déçu. C’est comme je l’imaginais ! C’est grand !

Bon, il faut dire que je suis fan de leur album et que j’adore la voix de la chanteuse. Et c’est vrai que sur scène, elle est vraiment toujours aussi bonne – je parle de la voix, bien sûr ! En live, parfois, il y a des groupes qui nous déçoivent mais là, ça ne va vraiment pas être le cas. Les morceaux donnent encore mieux en live et c’est vraiment parfait.

… Sauf que certaines personnes présentes dans la salle ne devaient pas être au courant du style musical et se comportent comme s’ils étaient à un concert de brutos… Encore une fois, c’est dingue comme une dizaine d’abrutis arrive à pourrir la vie de centaines de personnes ! Enfin, il faudrait peut-être se résigner à mettre des affichettes à l’entrée comme quoi un concert ce n’est pas une piscine. Surtout que là, vu le style musical, ça fait carrément désordre.

BLUES PILLS 4
BLUES PILLS

Enfin, on ne va pas se laisser pourrir la vie et je replonge avec le groupe dans leur univers. Et c’est clair que pour cette prestation, non seulement leurs morceaux sont bons mais en plus en live, ils communiquent avec le public et dégagent une aura communicative.

Voilà, c’est fini, la salle se vide lentement. Très lentement car pour sortir on passe devant le stand merch’ qui, bien sûr, est pris d’assaut et ce d’autant plus que les WHITE MILES sont à leur stand et se prêtent au jeu des photos et des dédicaces. Et à voir le nombre de gens qui viennent les voir, ils ont gagnés pas mal de nouveaux fans ce soir !

Allez, voilà vraiment une soirée comme je les aime, trois groupes et rien à jeter, bien au contraire.

Un grand merci à Médiatone de nous avoir proposer cette affiche car je persiste et signe, ce soir c’était vraiment un concert à ne pas louper. BLUES PILLS est vraiment un groupe qui devrait dans quelques années passer dans les salles beaucoup moins intimistes.

Bon maintenant je suis naze, mais j’ai mon sourire banane.

Allez, long live rock’n’roll les copains !

SYMPHONY X 1
SYMPHONY X

Live Report by Seb 747

Choix cornélien ce soir, entre le M. FEST à Marnaz, et SYMPHONY X à Lyon. D’autant plus que pour ces derniers, c’est complet !

Mais SYMPHONY X, ça fait au moins quinze ans que je ne les ai pas vu et en plus, un bon pote a réussi à nous dégoter deux places ! Donc, direction Lyon, et plus précisément Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique (CCO pour faire simple). Ca tombe bien, la dernière fois où j’y avais mis les pieds remonte à pas mal de temps.

Avec trois groupes à l’affiche, je pars assez tôt puisqu’il faut qu’on y soit à l’ouverture. Mais, comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape : pluie d’enfer, bouchons partout, problème pour trouver la salle (je vous l’ai dit, ça fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds !), problème pour se garer…

MYRATH 1-
MYRATH

Bon, je rate en beauté MELTED SPACE – « Ti-Tickou ! Sors de ce corps ! » – mais j’arrive pile-poil à temps pour MYRATH, ouf !
Premier constat, même si le CCO a été récemment rénové, c’est toujours aussi petit, on se croirait à La Tannerie (et revoilà encore Ti-Tickou !). Mais l’adage est bien connu : « c’est dans les petits pots qu’on trouve les meilleurs onguents » ou en terme métal : « c’est dans les petites salles qu’on trouve le gros son » !

La scène est plus large que profonde, idéale pour installer le matériel de SYMPHONY X, mais à contrario laisse peu de places pour MYRATH et de surcroît MELTED SPACE.

La batterie rangée sur le côté droit de la scène, le bassiste devant, essayant de se faire une place, le clavier en plein centre, le guitariste à gauche, il reste peu de place au chanteur ZAHER ZORGATTI pour évoluer. Peu importe, les Tunisiens n’en ont cure, ils assurent ! On est pris d’entrée de jeu dans leur prog’ métal mélodique à tendance orientale.

C’est sur le titre « Jasmin » qu’ils nous mettent directement dans le sujet, puis après l’enchaînement de « Storm of lies », ZAHER ZORGATTI nous interpelle… Et en Français, s’il vous plait !  Il nous parle de sa fierté d’ouvrir pour SYMPHONY X et remercie MELTED SPACE (oui, le groupe que j’ai raté !) d’avoir ouvert le show.

MYRATH 2
MYRATH

Puis après un « Freedom back » et un « Believer » de toute beauté, où l’on découvre l’étendue mélodique du coffre de ZAHER, c’est « Wide Shut » et « Nobody’s Lie » (dédicacé à un ami mourant) qui s’enchaînent pour terminer sur un « Merciless Time ». Quel set mes aïeux ! Ils se sont donnés à fond et quelle joie pour moi de les revoir ! Belle entrée en matière.

Le temps de se rapprocher un petit peu, de jouer des coudes pour se faire une place devant, malgré deux géants mastodontes qui culminent à pas moins de deux mètres, et le backdrop de SYMPHONY X se déroule. Tiens, ils sont en train d’installer deux masques sur la batterie, bizarre… C’est vrai que la pochette de « Nevermore », leur dernier album, représente deux masques en quinconce, alors pourquoi pas ?

SYMPHONY X 6
SYMPHONY X

Pas le temps de souffler que déjà l’intro « Overture » démarre. Et contrairement à ce que je pensais, ça ne bourre pas, mais faut pas rêver, ça ne va pas tarder. JASON RULLO fait résonner sa batterie et les trois MIKE débarquent les uns après les autres. C’est sur un « Nevermore » de folie que déboule, tel un sanglier furieux, un RUSSEL ALLEN, lunettes noires vissée sur le crâne, cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval.

L’ouverture du bal commence. « Underworld » enchaîne sans temps mort. On sent qu’on a affaire à des musiciens qui ont de la bouteille. Normal, ça fait un peu plus de quinze ans qu’ils jouent tous ensemble, ces ricains !

SYMPHONY X 7
SYMPHONY X

Le son et les lights sont monstrueux.

Bon début de soirée en perspective. Et on continue par « Kiss of Fire » où la voix brute et forte de RUSSEL nous impressionne mais c’est sur la ballade « Without You » qu’il nous touche le plus par sa voix claire.

« C’est la première fois nous jouons autant de concerts sold out sur une tournée» nous dit RUSSEL. On veut bien le croire vu le nombre de personnes qui ont répondu présent à l’appel ce soir !

SYMPHONY X 5
SYMPHONY X

S’ensuit « Charon » un autre titre du dernier album. Puis sur « To Hell And Back », RUSSEL se tourne vers la batterie et se grime avec un des masques installés plus tôt. Masque noir et blanc sur le visage, il envoie du bois, comme on dit chez nous. Mélodique, mais toute en puissance maîtrisée, sa voix nous transporte.

Tiens mais que ce passe-t-il ? On nous a changé notre RUSSEL ? Non, il a juste lâché ses cheveux et mis le second masque. Rouge et noir celui-là. On passe du côté sombre de la force. Sa voix se fait plus ténébreuse. Génial ! RUSSEL est un vrai showman !

SYMPHONY X 4-
SYMPHONY X

Et encore un autre titre « d’Underworld » avec « In My Darkest Hour ». Ils ont décidé de nous faire tout le dernier ?

MICHAEL LEPOND, le bassiste depuis seize ans maintenant et MICHAEL PINELLA, le clavier des débuts, nous montrent qu’ils sont aussi en voix, avec des cœurs sublimes. JASON RULLO rend coup sur coup avec ses frappes de mule. Et MICHAEL ROMEO tout sourire, hyper content d’être là, nous prouve qu’il est un excellent guitariste, jouant souvent les yeux fermés, notamment sur un « Run with the Devil ».

Petit speech de RUSSEL juste avant « Swan Song », encore un titre du dernier album. On a même droit à un petit instrumental et à un petit clin d’œil à Star Wars.

SYMPHONY X 8
SYMPHONY X

Pour ce qui est des vieux titres, voilà que démarre « Death of Balance / Lacrymosa », titre de « V : the New Mythology » datant de 2000. Et là on, enchaîne avec deux titres que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre : « Out of the Ashes » et « Sea Of Lies », titres datant de 1996 issus de « The Divine Wings of Tragedy ». Trop fort les mecs ! Allez puiser aussi loin, je suis aux anges !!!

Et c’est déjà l’heure du rappel. « Symphonyx ! Symphonyx ! Symphonyx ! » chante le public. Putain, c’est que j’ai pas vu le temps passer moi !

Et boom, débarque « Set The World On Fire (The Lie Of Lies) », excellent titre de 2007 avec plus de cinq minutes au compteur, pour finir sur « Legend » un dernier morceau de leur album éponyme datant de l’année dernière.

SYMPHONY X 2
SYMPHONY X

Sniff, c’est déjà fini. Bon en sortant de la salle, on aperçoit les gars de MYRATH qui signent autographes sur autographes. C’est bien beau tout ça mais va falloir rentrer ; d’autant que la neige est annoncée… Bah, il suffit de mettre le « Nervermore » à fond, et on ne verra pas le temps passer !

Un grand merci à Sounds Like Hell Productions qui nous a permis d’assister à ce concert, malgré le fait que ce soit complet.

EXXCITE

EXXCITE INTERVIEW

J’ai trouvé anormal que les EXXCITE puissent se reposer tranquillement en loges sans que j’aille les embêter. En plus, ils étaient en train de délirer comme des fous avec JC JESS ! Allez les gars, Ti-Rickou va vous faire passer à table !

Interview réalisée le 04 mars 2016 – MARNAZ METAL FEST V

JC JESS 2
JC JESS

Bon, ce soir j’ai le choix entre aller sur Lyon voir SYMPHONY X ou aller à la montagne pour un fest sympa avec des groupes que je n’ai encore jamais vu. A priori, la neige n’est pas annoncée et la circulation devrait être glop dans mon sens, donc direction Marnaz.

Heu oui, pas de neige mais une putain de pluie ! M’en fous, ce n’est pas ça qui va m’empêcher d’être à l’heure ! Eh eh, et j’ai même pas mal de temps pour papoter avec les potes avant que le premier groupe n’entre en scène !

alpin
ALP’IN

Allez, les hostilités démarrent. Ce sont les locaux de ALP’IN qui s’y collent avec leur rock français influencé NOIR DESIR, RADIOHEAD et NIRVANA. Pour vous situer. Bref, que des joyeux lurons.

C’est plutôt bien fait, la voix est très bien pour le style mais bon perso c’est trop festif pour moi !

J’en profite pour aller, non pas me restaurer mais papoter avec le gratteux de NOW OR NEVER – oui, l’ex-PRETTY MAIDS !- de leur dernier album sorti il y a quelques jours.

EXXCITE 1
EXXCITE

Du coup, le temps passe vite et c’est au tour d’EXXCITE, groupe de La Roche-sur-Foron (en Haute-Savoie pour les parisiens, là où habite la dame du même nom !). C’est un groupe que je suis impatient de voir live.

Et je ne vais pas le regretter. Leur hard heavy sleaze est méga efficace en live.

J’adore la voix du chanteur et leurs compos. Ils nous délivrent un très bon set, d’autant plus que le second guitariste, OLIVIER, n’a jamais jouer avec eux et que c’était une première ce soir. Le public qui commence à être bien présent ne s’en est même pas rendu compte.

Bref, un seul défaut à cette prestation, c’est qu’elle m’a semblé trop courte !

BACKROADS 1
BACKROADS

Mais bon, il reste trois groupes à passer et le prochain ne m’est pas inconnu : ce sont mes copains de BACKROADS !! Pour ceux qui nous suivent, vous savez tout le bien que je pense d’eux, de leur boogie-rock… et de leur chanteuse à la voix magique (ça aurait pu être JANIS JOPLIN sa marraine).

Et bien ça va être encore une fois confirmé en live ! En plus le son est excellent, la scène est grande et le public participe.

Bref, toutes les conditions pour un set réussi avec une setlist basée sur leur excellent album appuyée par quelques reprises passée à la sauce BACKROADS. J’aime vraiment leur version de « Rock’n’roll » du dirigeable de plomb ! Je trouve que la voix de SYLVAINE lui apporte une putain de pêche et de rage et une originalité qui en fait une reprise loin d’être scolaire.

Bon, sniff, c’est fini. Vivement le second album !

Allez, le temps de jeter un œil au ciel pour voir si la météo ne s’est pas plantée. Cool, pas de neige à l’horizon.

IRON BASTARDS 2
IRON BASTARDS

Je retourne dans la salle pour l’entrée sur scène de IRON BASTARDS, un groupe qui nous vient de Strasbourg (pour les parisiens, c’est en Alsace !).

Ils évoluent en trio basse, guitare, batterie et font dans le fukin’ rock’n’roll ou, plus parlant pour tout le monde, du « MOTORHEAD est mon papa » ! Et là, c’est facile de remonter la filiation. Et franchement en ces temps d’hommage à LEMMY, il y a plein de reprises de MOTORHEAD faites par des groupes qui sonnent moins MOTORHEAD que les compos d’IRON BASTARDS !

Et même scéniquement, ça le fait : le bassiste chanteur, le batteur, le guitariste – heu, pour le guitariste, ça serait plutôt la période BRIAN ROBERTSON, sans les sur-chaussettes roses, of course mais avec le même côté propret et gentil garçon en décalage avec les autres membres du groupe et le son joué. Je parlais du visuel bien sûr.

Sinon musicalement, ça déménage grave ! Les fans de MOTORHEAD sont aux anges. Moi, j’adore leur morceau en espagnol, il a une putain de patate !!Je regrette qu’il n’y en est pas plus… Mais mon petit doigt me dit qu’ils devaient recommencer l’expérience sur leur prochain album…

Allez, les allergiques à LEMMY et sa bande vont pouvoir rentrer. Moi, je profite de la dernière pause pour aller faire une petite interview à EXXCITE.

JC JESS 1
JC JESS

Et c’est l’heure du dernier groupe de la soirée : JC JESS. Là, je prends la machine à remonter dans le temps et je retourne en 2009, époque où tous mes copains me parlaient de lui parce que c’était LE groupe à voir. A l’époque, alors que j’étais au festival « Guitare en Scène », j’avais du coup tanné tout le monde pour rester même s’il était très tard, et ça rien que pour le voir. Et là, comment dire ? Le chapiteau s’était vidé et le son était pourri de chez pourri. A tel point que je m’étais demandé si c’était bien le même groupe dont on m’avait tant parlé. C’était violent et presque inaudible. Bref, j’avais tenu deux ou trois morceaux avant de fuir !

Mais retour dans le présent. Depuis quelques temps, on me redit que JC JESS c’est très bien, que je devrais les voir en live, que ça a changé. A vrai dire, depuis l’épisode de « Guitare en scène », je n’ai plus écouté ce qu’il a fait. Mais bon, j’ai croisé JC JESS qui m’a raconté les conditions du set de l’époque, qu’il avait changé musicalement et que, bien sûr, c’était beaucoup mieux maintenant !

Donc je me vide la tête et je suis prêt pour le début du concert.

Heu… une chose est sûre, ce n’est pas la même chose, rien à voir ! Là, c’est vraiment bon, les morceaux sont efficaces, la voix est belle et en plus il y a un méga son. On est à l’opposé du set de « Guitare en Scène ».

En plus, ça joue grave ! Les musicos s’éclatent et le public aussi. Les filles sont presque hystériques ! C’est clair que là, on n’a pas envie de se casser ! C’est vraiment bon. Même si si je suis moins fan des morceaux plus brutaux, ça le fait.

En plus, le bassiste fait son deuxième concert de la soirée car il est aussi guitariste dans EXXCITE. Et à le voir bouger sur scène, on ne l’aurait pas cru.

Je suis même triste quand les JC JESS annoncent que c’est fini et bien sûr content quand ils reviennent pour un rappel. Rappel avec bien sûr un… allez, c’est facile… Eh oui, c’est un militaire qui gagne une tringle à rideaux ! MOTORHEAD. Le chanteur d’IRON BASTARDS est convié à la fête pour un cover très LEMMY. Allez, après un petit JUDAS PRIEST, c’est fini.

Maintenant, taïaut ! La course contre la neige a déjà commencé. Et pour l’instant, je perds !!

JC JESS FIN
JC JESS

Un grand merci à l’orga pour ce fest. Bien sûr, le fest continue le lendemain mais avec du métal plutôt extrême, donc à l’année prochaine pour la soirée rock-hard !

PS : une pensée pour tous les copains du public ou des groupes qui, comme moi, ont dû se galérer avec la pluie et la neige pour rentrer. Même sur l’autoroute, c’était chaud ! Mais bon, on est tous rentrés à bon port. Moi, c’était en écoutant BACKROADS car je ne sais pas pourquoi mais moi la neige, ça me fait chanter le blues !!

Un spécial PS : JC JESS, tu avais raison, ça a bien changé et putain, c’est vraiment bon ! L’interview, on se la fait la prochaine fois !

Chroniques Metal : Mars 2016

Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Et voici le troisième opus des anglais de The Treatment. Cet album était très attendu parce que, premièrement, Treatment c’est le groupe qui monte et que deuxièmement, c’est le premier CD avec le nouveau gratteux et le nouveau chanteur. Ce qui, dans certains cas, peut s’avérer casse-gueule.

Allez, je butte le suspect de suite : ce « Generation me » est un petit bijou !

Il y a bien sûr leur hard-rock teinté par moment de rythmique à l’australienne – leur style si particulier, quoi -, il y a des putains de morceaux qui font bouger la tête à ne plus savoir où on est, il y a aussi des morceaux avec un punch à vous la remette à l’endroit mais en vous l’arrachant !

Les deux petits nouveaux font merveille. Mitchel Emms est un putain de chanteur et l’ensemble donne un CD qui devrait faire encore franchir un niveau au groupe.

Alors, non seulement ils ne sont pas morts, mais ils sont encore plus forts ! Ne passez pas à côté de ce groupe, ils sont partis pour être énormes. Coup de foudre ! Du pur bonheur. Autrement dit, méga coup de foudre avec mention tuerie pour « Let it begin » et « Generation me ».

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Dire que je bouillais d’enthousiasme à l’idée de chroniquer cet album serait un pieux mensonge car contrairement à certains de mes potes qui craquent pour eux, je n’ai personnellement jamais accroché. Leur metal prog est pourtant bien fait, la voix est bien mais voilà, avec moi ça ne fonctionne pas… Que ce soit en CD ou en live. Je ne rentre pas dedans, trop froid, trop propre. Enfin, j’oublie tout et je me mets ce « Havoc ».

… Eh bien, désolé pour ceux qui adorent, mais pour moi c’est pareil, je n’y arrive pas. Je rajouterai trop jazz-rock à mes trop. Encore une fois, c’est méga bien fait et ça joue vraiment, mais moi je mets mon jocker.

En revanche, pour les fans, ça devrait le faire. D’autant plus que la deluxe édition est agrémentée d’un CD live « Live at Loud Park – Japan » d’octobre 2012. Bref, que du bonheur… Enfin, pour les fans.

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 18 mars 2016

Ces Ninja-là ne nous viennent pas du Pays du Soleil Levant mais d’Allemagne. Et musicalement, on est dans la tradition du heavy-metal germanique avec un fort côté Accept, mais le Accept des années 80, celui de Udo.

Donc, comme les morceaux sont vraiment prenants et que je suis bon client sur ce style, je suis facilement rentré dans ce « Into the fire ». Les morceaux pêchus sont excellents. La preuve, je me mets en mode headbanguing automatique ! En plus, ils nous ont même mis une superbe ballade sur l’album que les fans de celles de Scorpions devraient apprécier.

Enfin bref, Ninja ne révolutionne pas le style mais ça, on s’en tamponne ! Ils nous livrent en tout cas un très bon album de heavy metal et ça, c’est déjà très bien.

Bon, moi j’ai un problème, je ne peux plus m’arrêter de le passer ce disque ! C’est grave, docteur ?

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Un groupe avec Tony Hermando à la guitare, Ronnie Romero au chant, produit et mixé par Roland Grapo ? Bon, si vous suivez un tant soit peu le metal, ces noms doivent vous parler et vous savez qu’à coup sûr, on va être dans du power melodic metal.

Et c’est gagné ! Les fans de Helloween, Symphony X, Gamma Ray, etc vont être en terrain connu. Mais putain, c’est vraiment bien fait ! Les morceaux rentrent en tête et bien sûr, à la guitare ça joue grave. Sans parler de ce méga chanteur qu’est Ronnie Romero ! Blackmore a quand même dit de lui qu’il était un mélange entre Dio et Freddy Mercury, excusez du peu ! Alors, je ne sais pas si c’est exagéré mais il à vraiment une voix fabuleuse.

Enfin de toute façon, c’est un CD à avoir dans sa CDthèque, c’est sûr.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Royal Hunt nous sort un live composé de morceaux enregistrés dans trois gros festivals sur la tournée « Devil’s dozen » : Prog Power USA, Loud Parc Japon et Rockingham au Royaume-Uni. C’est le groupe lui-même qui a choisi les morceaux qui compose ce live album. Voilà, le décor est planté.

Après, comme à chaque fois dans ce genre d’exercice, les trucs qu’on peut dire c’est si l’ambiance live y est, si le choix des morceaux est judicieux, si le son est bon. La réponse aux trois est oui. Ce CD devrait plaire aux fans et peut être une bonne introduction pour ceux qui voudraient les découvrir.

Perso, je préfère les live enregistrés d’un trait au même endroit, même si certains morceaux sont meilleurs lors d’autres prestations. Mais bon, dans ce style musical les fans préfèrent souvent la qualité du son. En tout cas, cette sortie est une bonne occasion de se remette du Royal Hunt dans les oreilles !

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Label : UDR Music / Warner

Sortie : 25 mars 2016

Si un CD était attendu, c’était bien celui-là ! Blackrain a repris son destin en main, financé son bébé par pledge, enregistré ledit CD à L.A. avec Jack Douglas (excusez du peu), démarché une major, bref ils ont fait tout ce que n’a jamais fait un groupe français

Alors déjà la pochette sobre et classe – et très Blackrain – donne envie d’écouter le contenu… C’est déjà bien !

Dès que j’ai eu fini la première écoute, je suis resté assis là à analyser ce que j’avais entendu et, après deux ou trois minutes, sans réfléchir, je me le suis remis… et remis ! Bref, vous l’avez compris, cet album tourne en heavy rotation depuis ! C’est pire qu’une drogue dure ce « Released » ! Vous voulez savoir pourquoi ?

Parce que à la première écoute, j’ai eu la connexion qui s’est faite avec « Use your illusion » des Guns’n’Roses, non pas forcément musicalement mais dans l’esprit des morceaux très pêchus qui côtoient des morceaux orchestrés. Les uns et les autres sont terribles, le son est énorme, la voix de Swan est merveilleuse, enjôleuse, ou hargneuse. En tout cas terrible ! Tout comme les compos qui constituent cet album !

Alors c’est clair que ce « Released », même si bien sûr la guitare de Max n’est pas oubliée, ne va pas faire changer d’avis les metalleux purs et durs sur Blackrain mais ça, on s’en tape. Avec cet album, ils frappent très fort pour les amoureux du rock nerveux et musical, pour les fans de sleaze mélodique. Blackrain a réussi le tour de force de faire un album très mélodique, parfois très MTV, tout en étant violent et surtout, et c’est le plus important, sans se renier. Et même plus, en s’affirmant !

C’est un putain de CD qu’ils ont réussi ! Voire énorme. Et si la promotion suit, le monde entier devrait le savoir. Oui, je suis plus que sérieux. « Released » a même plus de potentiel que « Use your illusion », c’est vous dire.

Allez, je craque, je me le remets ! Bien évidemment méga coup de cœur et ce n’est pas assez fort. Et bien sûr, achat obligatoire. Une collection ne pourra être complète sans lui. Hey, les Américains, les Japonais, les Suédois, les Anglais, ils s’appellent Blackrain, ils sont de Haute-Savoie (en France, Europe) et ils viennent pourtant vous rappeler que le hard rock’n’roll n’est pas mort !!!

– Heu, chéri, tu n’es pas très objectif sur ce coup…
– Ah bon ?
– Oui les suédois, eux,ils le savent que le hard rock’n’roll n’est pas mort !!

PS : les hardos parlent aux hardos, je répète, les hardos parlent aux hardos : « Released » est un CD qui vous surprendra jusqu’au bout mais vraiment jusqu’au bouh bouh… comme un ghost quoi !!

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 25 mars 2016

Tiens, des mexicains qui font dans le heavy metal ?! Je suis curieux car ce n’est pas quelque chose que j’écoute couramment.

Alors, ça donne quoi ? Pas de mariachis, rassurez-vous ! Du heavy à influence Maiden, Judas, chanté en anglais et un morceau en espagnol. C’est très typé 80. C’est bien fait, j’aime bien la voix et les morceaux sont cool.

Heu, comment je suis passéiste ? Peut-être, mais putain que c’est bon du heavy metal à l’ancienne ! Du coup, j’ai ressorti mon moule-burnes rayé blanc et noir et ma cartouchière, sans oublier mes bracelets à clous ! Et maintenant je ressors ma guitare magique que personne ne voit, na ! Heu, comment il faut que je baisse le son ? Pas coll, mes voisins n’étaient même pas nés dans les 80s, ils ne peuvent pas comprendre !

Quoiqu’il en soit, ce « Death rider » est une bonne surprise ! En plus, j’ai vraiment aimé leur morceau chanté en espagnol. Tiens, j’ai envie d’une petite tequila, moi !!! Et viva Mexico !!!!!

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Label : Brennus Records

Sortie : 27 mars 2016

Silvertrain nous sort son dernier album. Il se nomme « Walls of Insanity » et est dispo en CD ou en galette qui craque – bref, en vinyle !!

Mais, autant le dire tout de suite, ça aurait été dommage de passer à côté !

On a là, 10 titres de hard-rock comme on l’aime, mélodique et puissant. La voix de Phil est parfaite, les morceaux ont un goût de reviens-y et on a même un morceau chanté en français.

Bref, avec ce « Walls of insanity », Silvertrain nous prouve qu’ils sont bel et bien de retour. Et ce, pour le plus grand bonheur de nos cages à miel !!! Un CD qui tourne en boucle sur ma platine et que j’apprécie de plus en plus.

A préciser que la pochette est superbe et que c’est, bien-sûr, encore plus flagrant sur le vinyl. Donc, achetez le CD pour l’écouter et la galette qui craque pour la mettre au mur !!!!