Monthly Archives: juin 2016

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SWEET LEOPARD

Bon allez, ce soir direction Belley et plus particulièrement le Réservoir (ex Espace Robert Rameaux) pour une soirée organisée par l’association Now or Never et Méga Productions. Et c’est une putain d’affiche qu’ils nous ont concoctée ce soir ! Jugez vous-même : les italiens de SEVENTH VEIL et les glam- rockeurs tchèques de SWEET LEOPARD.

Donc il n’y a pas à tergiverser, il faut que je sois à l heure ! Heu si, si, c’est possible… Et je le prouve ! J’arrive même en avance. De toute façon, j’avais une sécurité : toute la dream team du webzine est présente ! Et, miracle, on arrive à peu près en même temps (hé, hé, on est tous à l’heure, c’est pour vous dire la motivation !). On peut même papoter un peu, ce qui est rarement le cas.

Bon, j’ai même le temps de dire bonjour aux italiens et de caler une interview avec les tchèques (heu, vous remarquez que sur ce coup-là, y’en a qu’un qui bosse ?!!).

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SWEET LEOPARD

Heu, je viens de me rendre compte qu’il y avait un groupe de petits jeunes qui jouait des covers sur scène. Désolé les gars mais comme la salle est super bien insonorisée et que j’étais à l’extérieur, je n’ai pas fais gaffe… et mes petits copains non plus d’ailleurs ! Enfin, ils ont fini de toute façon…

Du coup, on se précipite pour le début des SWEET LEOPARD. Je ne veux pas en louper une miette, moi ! Et d’entrée, je sens que je ne vais pas être déçu. Rien qu’à leur entrée sur scène, ça s’annonce grand. Et putain, ça va l’être !! Ces mecs sont carrément barrés ! Ces ont de purs rock’n’roll men ! Ils ne font pas le show, ils sont le show.

C’est un spectacle permanent : le batteur est un fou furieux qui ne tient pas en place, le guitariste et le bassiste sont aussi bien allumés et le chanteur est un putain de frontman. Tout ce petit monde est carrément rock’n’roll. D’autres diront obsédés par le sexe et l’alcool.

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SWEET LEOPARD

Et c’est bien sûr pareil avec leur musique, du sleaze hard aux paroles interdites aux mineurs. L’ensemble me fait bien-sûr penser à STEEL PANTHER, en moins parodique. En plus, leurs morceaux sont des putains de brûlot, de véritables bombes atomiques qu’on reprend à tue-tête avec le groupe.

Le public présent est aux anges ! SWEET LEOPARD enchante tout le monde, non seulement par leurs morceaux mais aussi par leur prestation scénique, leur joie de jouer et par leur manière de communiquer avec nous… A l’image du batteur qui a appris deux mots en français « la bière » et qui les répète dès que l’occasion se présente… même quand elle ne se présente pas d’ailleurs !!

Bref, j’ai du mal à vous décrire réellement ce que j’ai vécu pendant leur set. Allez, malheureusement c’est fini.

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SWEET LEOPARD

Mais bon, je n’ai pas le temps d’être triste car Paco, l’organisateur de la soirée et mon interprète pour ce soir, me dit de le suivre pour faire l’interview des SWEET LEOPARD en anglais – pas en tchèque, bananes !  

Et qui c’est qui va passer dix minutes avec ces mecs fous furieux ? C’est moi !!!! Dommage pour mes petits copains du webzine, je compatis… Même pas vrai !!! Non STEVE et SEB, pas de passe-droit, fallait bosser votre anglais, les copains !!… Heu d’accord, ça s’applique à moi aussi !

Allez, je suis quand même gentil, je posterai bientôt cette interview à ne manquer sous aucun prétexte !!

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SEVENTH VEIL

Bref, reprenons. Juste le temps de la finir cette interview et de faire quelque photos (mais que faisaient STEVE et SEB pendant ce temps ?!) et c’est reparti. C’est au tour de SEVENTH VEIL de monter sur scène. Et comme on dirait au théâtre, changement de décor. Fini le sleaze fun, place à du hard-rock technique et classe.

Eh oui, les italiens c’est un tout autre style. Rien à voir. Alors c’est sûr qu’au début, le choc est violent. Attention, pas que ce soit mauvais bien-sûr mais le changement d’ambiance est total. En revanche, une fois qu’on rentre dans leur monde, pas de problèmes, c’est méga bien fait, méga technique. Le chanteur a une voix superbe et les musicos sont des virtuoses.

Mais imaginez, on est passés de STEEL PANTHER à DREAM THEATER. Heu, pourquoi je pense à DREAM THEATER ? Pour la technicité des zicos et pour les solos des instrumentistes. Ah oui, le solo de gratte au troisième morceau, ça fait bizarre comme effet… Même s’il est bon ! Pareil pour le solo de batterie, ça me fait toujours bizarre le côté démo.

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SEVENTH VEIL

Sinon, effectivement, SEVENTH VEIL c’est très carré sur scène et ils sont très rodés. Leurs nouveaux morceaux sont très bons, leur hard-rock est très recherché, très mélodique et leur set est très bien ficelé. En plus, le son est franchement bon !

Je trouve personnellement que c’est encore meilleur que lorsque je les avais vus en première partie de SISTER SIN. Et puis, ils ont aussi travaillé leur look et ça donne un effet sympa. Comment ça, je suis futile parfois ?!! Pas faux, mais un concert c’est aussi un spectacle et si c’est pour ne pas en avoir, autant écouter le CD dans son salon ! Enfin bref, leur set se termine et on a passé un très bon moment, cette fois encore.

Bien sûr, après le concert, petit tour au stand de merch’ où les groupes nous attendent pour faire des photos et signer leurs CD. Bien-sûr, les SWEET LEOPARD ne peuvent s’empêcher de délirer…  surtout le batteur (eh oui, je balance !).

Bon même s’il n’est pas trop tard, il faut y aller. Sniff !! Le temps de prendre congé des potes et de PACO – ainsi que du directeur du Réservoir – de le remercier encore pour cette soirée et pfff, je ne suis plus là !!! Bon, c’est triste mais beaucoup moins quand on a le CD de SWEET LEOPARD à écouter dans la voiture pour le chemin du retour ! « I was born for rock’n’ro-o-o-ol « !!!

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SEVENTH VEIL

Bilan de la soirée vu par SEB 747

SWEET LEOPARD : les glameux tchèques m’ont surpris. J’avais des à priori un peu négatifs et ils se sont avérés plus que positifs. Le côté fun sans prise de tête, c’est ce que j’aime. En plus d’un chanteur qui aime le hockey sur glace, je suis complètement conquis.

SEVENTH VEIL : dans le style vocal, je préfère les suisses de THE ORDER. Ils sont moins maniérés. Par contre, musicalement c’est très pro, carré. C’est un bon groupe mais trop sérieux pour moi.

Bilan de la soirée vu par STEVE*74

Tout d’abord, bravo à la municipalité de Belley pour la salle. D’autres devraient s’en inspirer et programmer autre chose que de l’accordéon quand ces lieux existent déjà.

Pour débuter, les tchèques de SWEET LEOPARD. Ils oeuvrent dans un style glam très années 80. Musicalement, j’adore leur CD, mais ce soir la magie n’opère que partiellement. Le son est un peu fluet. La guitare, trop en dedans, est trop aigrelette dans les solos. Et pour clore le tout, le chanteur n’est pas toujours juste. C’est dommage, car ils s’éclatent sur scène et communient bien avec le public. On dirait du STEEL PANTHER en plus fun.

Place ensuite aux italiens de SEVENTH VEIL. Et là, comme par miracle, le son devient excellent. Les musiciens ont un niveau technique largement supérieur à SWEET LEOPARD. Il faut dire que les lascars ont déjà trois CD à leur actif. Leur hard-rock moderne comme ils le définissent, est intéressant mais pas emballant. Et puis, sur un set d’une heure pourquoi avoir placé des solos de guitare et de batterie bien trop longs ?

Pour conclure, si SWEET LEOPARD avait eu le son de SEVENTH VEIL, la soirée aurait été grandiose… Mais je suis un brin tatillon.

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SEVENTH VEIL

La conclusion de Ti-Rickou

Hé, hé, je les ai fait bosser un peu mes deux copains ! Non mais, il n’y a pas de raisons !

Bon voilà, maintenant vous avez la preuve, si besoin en est, que devant le même événement, les personnes peuvent en avoir une perception différente selon leurs affinités, leurs goûts musicaux ou leurs attentes. J’espère qu’on pourra reproduire l’expérience (en inversant les rôles, why not ?) car le but de ces reports, c’est avant tout de donner envie de découvrir les groupes… Et donc différents avis peuvent aider – heu, ou pas ! – à vous de voir.

En attendant, un grand merci à  STEVE et SEB pour leur participation à cet article ainsi qu’à leur concours au webzine.

En tout cas, je persiste et signe, SWEET LEOPARD c’est vraiment une énorme découverte et vivement le prochain album !! Et SEB étant de mon avis, deux contre un, on gagne !!!!

PS : Heu STEVE, pour les prochains reports de glam sleaze, tu seras exempté !! On a une remplaçante, on sait qu’elle sera objective (enfin, surtout s’ils sont beaux gosses, n’est-ce pas MEL ? Lol !!).

Long live rock’n’roll, les copains !

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RAKEL TRAXX

Heu non, je n’ai pas déménagé à Besançon, ni à Monbeliard ! Je n’ai pas non plus de relation avec Rémy le programmateur musical du Baracat’ ! C’est juste que ce fourbe a toujours le don de programmer des groupes que je veux voir – ou revoir – et que je suis faible !!!!

Bon, vous l’avez compris, ce soir c’est direction Saint-Maurice Colombier et plus précisément le Baracat’. Ti-Rickou maisoooooon !!

Là, il faut que j’assure car il y a trois groupes et que forcément ça va commencer à l’heure. Et je ne veux pas rater le premier groupe car, dixit Rémy, c’est très bien et ça devrait me plaire. Voilà, c’est malin, je me suis mis la pression et du coup j’arrive à me perdre à Saint- Maurice Colombier ! Si, si, je ne déconne pas, j’ai suivi le canal dans le mauvais sens !!

VINCE RED
VINCE RED

Bon, même pas grave, j’avais de la marge et non seulement je ne suis pas en retard mais en plus j’ai même le temps de dire bonjour aux RAKEL TRAXX qui prennent le frais en terrasse et de dire bonsoir à Rémi et à Hervé (qui sont surpris que je sois à l’heure !) avant que VINCE RED monte sur scène.

On va commencer tout en douceur, en acoustique ; guitare et caisse à savon, un guitariste chanteur et une chanteuse accompagnés par un gars à la caisse à savon. Du rock, folk. C’est plutôt agréable et bien fait. J’aime bien la voix. On sent que c’est jeune comme projet et qu’ils se cherchent encore un peu mais en tout cas, c’est une formation à suivre.

Après une demie-heure d’un set vraiment très intéressant, c’est la pause. Je vais en apprendre plus sur VINCE RED. Entre autres qu’il était le guitariste de LIPS ADDICTION, un groupe de hard FM (leur EP 4 titres est par ailleurs très sympa).

Je profite de la pause pour re-papoter avec les RAKEL. Ils m’annoncent que je vais avoir leur nouvel album à écouter ! D’ailleurs, vous aussi vous pouvez ! En l’achetant dès maintenant, vous aurez un lien pour le télécharger et lorsque le CD sera dispo vers le 11 septembre normalement – avec une marge d’heure marseillaise de six mois bien-sûr (lol !), vous le recevrez.

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DRENALIZE

Bon, c’est à DRENALIZE de jouer. Je suis impatient de les voir en live après la tarte que m’a mis leur album. Tiens, il n’y a pas le bassiste et c’est donc le chanteur qui s’y colle. Mais bon, au moins ils sont là et ils jouent ! Après pour le jeu de scène du chanteur, c’est sûr que c’est beaucoup moins pratique.

Allez, on ne s’arrête pas sur ce point de détail. Leurs morceaux sont toujours aussi bons et en live ça le fait, même si ce soir exceptionnellement le son n’est pas vraiment au top.

Sinon scéniquement, on sent que c’est encore en rodage. Mais je ne me fais pas de soucis, ça viendra à force de tourner. En tout cas, le public, bien présent, prend une bonne dose de hard-rock classieux délivré par de jeunes musicos qui ont la niaque.

Allez c’est fini. Je ne regrette pas d’être venu moi ! Une confirmation de ce que je pensais, DRENALIZE est un groupe qui, s’ils continuent sur ce chemin devrait allez loin.

Evidemment, à la fin de leur set, j’en profite pour les coincer pour une petite interview. Je sais, je suis trop bon !! Et pendant que j’y suis, j’enchaîne avec une interview de VINCE RED (et dire que certains pensent que je fais le webzine juste pour avoir des places gratos !!).

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RAKEL TRAXX

J’enchaîne direct avec les copains de RAKEL TRAXX qui ont débuté leur set. Comme d’hab’ sur les chapeaux de roue ! Heu comment ça avec le nombre de fois où je les ai vus, ce n’est pas grave si j’en loupe un morceau ?! Ben si parce qu’en plus c’est la première fois que je les vois avec leur nouveau bassiste. Il est tout neuf puisque ce n’est que son deuxième concert avec eux. En plus, on va avoir droit à des nouveaux morceaux et le sleaze du soleil, je n’en ai jamais assez, moi !

Bonne nouvelle, le petit nouveau s’est très bien intégré et en plus bizarrement, il n’est physiquement pas trop éloigné de TRIXTER. Les nouveaux morceaux sont très bons et le groupe n’est visiblement pas perturbé par ce changement de line-up.

Donc, rock ‘n’ roll party au Baracat’ ou comme d’habitude, l’ambiance est très bonne. Le public s’éclate sur les morceaux fun des RACKEL TRAXX qui ont bien fait de passer puisqu’ils mettent le feu !

On a droit à un petit cover de SLADE ou de QUIET RIOT pour certains. Leur « Cum’ on feel the noize »  est quand même plus dans l’esprit de QUIET RIOT, il faut bien l’avouer !

Voilà en gros une heure de set hard-rock ‘n’ roll qui déchire. Les RAKEL TRAXX ont encore prouvé qu’ils sont un groupe sur qui on peut compter pour l’avenir de notre musique. Perso, j’ai vraiment hâte de l’écouter leur petit dernier et de vous en faire partager la chronique.

Allez, il est déjà tard. Le temps de papoter avec les groupes au stand de merch’, de prendre congés de Rémy et des patrons du Baracat’, de leur dire combien je suis content d’avoir été ici pour ce dernier concert avant les vacances et voilà, il est grand temps de « in the road again » car comme vous allez finir par le savoir, le Baracat’, c’est très bien mais c’est très, très loin !!!!!

Une spéciale dédicace aux copines Patricia et Jocelyne ainsi qu’à Angus que j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir.

Ah oui, n’oubliez pas le nouveau bébé des RAKEL TRAXX, il s’appelle « Dirty dollz » ! …Et ses papas se portent bien.

Long live rock’n’roll !!!

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ANA POPOVIC 5
ANA POPOVIC

« La mission de ce soir si vous l’acceptez, Ti-Rickou, est de vous rendre à la Cave à Musique de Mâcon pour le concert de la guitariste serbe de blues ANA POPOVIC, d’arriver à l’heure, de faire un report sur ce que vous entendrez et de faire des belles photos de la guitariste prodige. Si vous tombez en panne d’essence sur la route, vous ne pourrez en aucun cas compter sur l’aide du webzine. Attention, il n’y aura pas de première partie, vous devez donc impérativement être à l’heure ».

Heu… dit comme ça, ça fait presque flipper ! Mais même pas peur donc let’s go to Mâcon. Première partie de la mission exécutée les doigts dans le nez. Je suis à l’heure et même en avance (ben quoi ?) et il valait mieux car même si ce n’est pas sold out, c’est très bien rempli et plutôt de cinquantenaires donc plutôt compliqué pour se faufiler devant eux. Mais qu’importe, je suis en mission pour le webzine !!!

Et donc, quand ANA POPOVIC et ses musicos entrent en scène, je suis prêt.

Et c’est parti pour du blues comme je l’aime. La dame fait dans du blues plutôt rock, du blues qui fait bouger (oui c’est possible, chérie). Bien-sûr, on va avoir droit à des morceaux de ses différents albums mais aussi des morceaux du petit dernier en date. Et il faut reconnaître que ces nouveaux morceaux passent très bien en live et qu’ils ne sont pas mou du genou.

ANA en live, ça dépote grave et visuellement ça le fait. Je suis pour ma part toujours admiratif devant son toucher… de guitare, bananes ! En plus, jouer de la guitare de cette manière en robe et en talons hauts, ce n’est pas courant. Et avec ce type de talons il faut une certaine dextérité pour ne pas se planter avec les pédales de distorsion. ANA est non seulement à l’aise avec ses doigts, mais aussi habile avec ses pieds ! 

Elle est bien accompagnée car la partie rythmique fait plus que le job : le bassiste et le batteur envoient du lourd ! Seul bémol, l’organiste a un son un peu fort. Ce qui est un peu dommage car on est surtout là pour la guitare… Et pour la guitariste aussi, je le concède !

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ANA POPOVIC

Moi, je suis sous le charme, je ne vois pas passer le temps. Cà fait plus de deux heures qu’elle joue pourtant lorsqu’elle nous annonce qu’elle va nous jouer le dernier morceau. C’est un morceau écrit et joué avec JOE BONAMASSA. Elle précise que ce soir JOE n’étant pas là, c’est elle qui le fera. Fausse joie des non-anglophiles qui ont compris que JOE is back !! Heu… bizarrement, c’est l’un des morceaux que j’aime le moins ; trop blues jazz MTV, blues à la BETH HART. Je préfère quand elle envoie le bois, moi !

Allez, c’est bel et bien fini. Il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise. C’était juste carrément trop bon !

Mais bon, c’est pas tout, j’ai une mission à finir, moi ! Je vais donc rejoindre ANA à son stand de merch’ pour faire quelques photos. Trop dur ma life ! Aïe, pas la tête chérie, c’est pour le webzine ! Tu ne vas quand même pas faire la gueule pour une fois que ce n’est pas avec des barbus et des chevelus avec qui je vais papoter !!

Bon allez, il se fait presque tard, il faut partir. Heureusement, j’ai le CD d’ANA POPOVIC pour me rendre la route moins longue.

Bilan du concert

Encore une grosse prestation de ANA POPOVIC et des siens. ANA est une des trop rares guitarwoman du circuit, et putain c’est bien dommage.

Heu, comment chérie ? La prochaine fois, c’est un concert d’un groupe de thrash métal que je couvre ? D’accord. Si c’est les brésiliennes de NERVOSA !

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ANA POPOVIC

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Label : Napalm Records

Sortie : 03 juin 2016

Ah cool, les Brésiliennes de Nervosa ! Mais attention, elles ne sont pas là pour vous montrer leurs strings mais plutôt pour faire saigner vos oreilles car dès les premières notes de cet album, on sent bien qu’avec cet « Agony », elles sont passées à la vitesse supérieure !

On est toujours dans du trash metal mais plus dur, plus méchant. Du genre à ne pas faire écouter à belle-maman… sauf si on veut qu’elle écourte son séjour bien sûr ! Même pour moi, c’est un peu violent quand même. Comment chérie, je ne sais pas ce qui est bon ? En tout cas, je viens de faire une heureuse !

Enfin, si vous aussi vous aimez le trash qui déboîte et envoie le bois, vous y trouverez votre bonheur. Pour les oreilles sensibles, l’écoute peut se révéler périlleuse !


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Label : Frontiers Music

Sortie : 03 juin 2016

C’est toujours avec grand plaisir que je retrouve Jorn qui, pour moi, est une des plus belles voix du hard-rock actuellement.

Ce « Heavy rock radio » est composé de reprises de standards (Hôtel California, Rainbow in the dark, Stombringer, etc) et de titres moins connus mais très variés allant de Deep Purple à Journey, de Black Sabbath à Iron Maiden.

Alors bien sûr, le côté intéressant c’est l’interprétation de Jorn. Impérial sur Dio, Back Sabbath, Deep Purple. Le choix des titres est surprenant et original. Après, personnellement, je ne vois pas forcément l’intérêt de la chose mais bon, quoiqu’il en soit, Jorn confirme qu’il est très à l’aise sur un large registre… Et qu’il a toujours une putain de voix.


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Label : Napalm Records

Sortie : 03 juin 2016

Fans de doom, j’ai une bonne nouvelle pour vous, Candelmass est de retour ! Et pour fêter ses 30 ans d’existence, ils nous proposent un EP 4 titres…

Oui, vous avez bien lu : un 4 titres. C’est court. Surtout si, comme c’est le cas ces 4 titres sont bons ! Mais bon, mieux vaut 4 titres de Candelmass qu’un album 20 titres de truc machin chose !!

Heu comment, monsieur le grincheux, ce n’est plus le même chanteur ? Pas faux, mais celui-là le fait bien aussi (je tiens à rassurer les fans, ce n’est pas Axl Rose !!). Les morceaux sont bien dans l’esprit et ça le fait. Et pour moi, c’est une bien bonne nouvelle !!


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Label : Frontiers Music

Sortie : 03 juin 2016

Un nouveau CD de Dan Reed Network, ça toujours plaisir. Bien sûr, on est toujours dans une fusion funk, pop, hard-rock, FM avec un gros son.

Les morceaux sont toujours inspirés mais bien évidement à conseiller aux plus ouverts d’entre nous. Dan Red Network est vraiment un groupe à part et personnellement, j’aime beaucoup leur univers musical.


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Label : Pure Steel Records

Sortie : 03 juin 2016

Cool, un voyage gratuit au pays des elfes et des chevaliers ! Pas besoin de prendre son passeport ni d’attacher sa ceinture, notre commandant de bord se nomme Krossfire et est originaire de Bulgarie. Il nous fera faire le voyage grâce à du prog power metal musclé.

C’est très mélodique et on entend bien le côté power metal. La voix est parfaite pour l’exercice, les morceaux sont inspirés, les rythmiques sont entraînantes.

Le voyage ne sera pas monotone et nous fera parcourir de beaux paysages musicaux. Des accélérations et des choeurs bien placés rendront ce voyage agréable. Nous prévenons cependant les passagers ayant le mal du symphonique prog’ à la Symphony X, Rhapsody of Fire et consorts de prendre un autre vol. Krossfire vous souhaite un bon voyage musical avec son « Shades of darkness ». Attention, la vue de dragons ailés peut être un effet secondaire…


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Label : Frontiers Records

Sortie : 03 juin 2016

Fans de gros riffs, de voix agressives, passez votre chemin ! Là on est dans du melodic-rock, hard FM, AOR avec de belles mélodies, une superbe voix.

Un CD parfait pour écouter en voiture ou en fin de soirée. Heu, comment chérie ? C’est un coup à s’endormir mon truc ?!! Heu, moi je le trouve cool, ce « One Step over the Line » !


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Label : Pure Steel Records

Sortie : 03 juin 2016

Pour bien préparer ses prochaines vacances en Espagne et ne pas stresser de peur de n’avoir à écouter que du flamenco, Zarpa groupe de heavy metal espagnol chante dans leur langue et nous livre leur nouvel opus « Dispuestos para atacar ».

Et pour être franc, on est bien loin du folklore flamenco ! Ici, c’est de bon vieux heavy metal qu’il s’agit, du heavy avec des influences Vierge de Fer mais période deux premiers albums… avec bien sûr la touche Zarpa ! La langue ibère apporte un charme et les compos font mouche.

Une bien bonne découverte pour pas plus cher qu’un guide de voyage, que demander de plus ? D’accord une sangria !!


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Label : Frontiers Records

Sortie : 03 juin 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Avec Withem, on est dans du metal prog avec une inspiration à chercher du côté de groupes tels que Symphony X, Dream Theater, Circus Maximus et consorts.

Et le résultat est un album très intéressant. Les morceaux sont sympas, mélodiques et agréables. J’aime beaucoup la voix du chanteur et la variété des morceaux. Ce « The unforgiving road » devrait plaire aux amoureux du style.

C’est vraiment une bonne surprise. Du coup, je lui mets un coup de cœur. Ca faisait un bout de temps que je n’avais pas craqué comme ça pour un album de metal prog. I’m happy !


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Label : Napalm Records

Sortie : 17 juin 2016

Heu, un groupe Allemand qui chante en Allemand sur Napalm Records, pas sûr que j’ai les oreilles assez résistantes ! Mais bon, ils ont 15 ans de carrière et fait 10 albums, alors je peux bien prendre le risque de jeter une oreille sur ce double best of… Et puis, Ti-Rickou même pas peur (heu si un peu quand même !).

Eh ? Et bien, j’ai flippé pour rien, ce n’est même pas violent. C’est du folk médiéval un poil métal et c’est surtout méga bien ! J’ai cru au début que c’était l’effet de surprise, mais non, les morceaux sont méga beaux, la voix est ensorcelante, l’atmosphère des compos nous fait voyager avec un petit côté arabisant, médiéval dans certaines compos.

Bref, ce Best of m’a permis de découvrir Saltatio Mortis et c’est une putain de bonne découverte ! Qui leur vaut bien un coup de cœur !!! Heu non, je ne déconne pas, j’ai vraiment craqué !

Et du coup, ça amène la morale du jour : méfiez-vous des idées reçues ! Mea culpa !!


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Label : Brennus Music

Sortie : juin 2016

Je découvre ce groupe de rock métal parisien avec leur deuxième opus, « The promised land ». Et tout de suite, une mise en garde aux fans de hard and heavy traditionnel, aux amateurs de hard FM, ce CD n’en est pas.

On est plutôt dans du rock métal moderne, un peu sombre avec par moment une grosse voix qui arrive et repart vite. Heu, vous ne comprenez pas pourquoi je le chronique ? Mais parce que c’est bien fait ! J’aime bien la voix, les morceaux sont complexes mais s’écoutent bien, le son est vraiment bon. Il y a des gros riffs et des beaux solos en plus.

Voilà, si vous voulez découvrir d’autres facettes de notre musique, jetez une oreille attentive sur ce « Promised land ».

PS : la grosse voix ne fait même pas peur, lol !!


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SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

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DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

SLEEKSTAIN 1-
SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur « Mama’s Dead Body », un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

SLEEKSTAIN 3-
SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit « Dead Scared ». Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album « Hard » datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

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SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels « Call Me God » et « Shoot », les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : « Ace of Spades ». Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

SLEEKSTAIN 6-
SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !