Bon, un samedisans concert c’est forcément un samedi pourri.Du coup, même si l’affiche qui m’intéresse est a plus de 3h de route, je me suis résigné. Si, si, c’est vrai ! Sauf que d’un seul coup, en rentrant de balade une petite phrase va tout changer : « Tu as vu, les STICKY BOYS viennent de poster sur Facebook, ils sont entrain de boire du Bourgogne avant leur concert ». Du Bourgogne ? Connaissant leur habitude de se plonger dans les productions locales, je fonce sur l’ordi. Ils jouent où en Bourgogne et à quelle heure ? Et là, hop en moins de quatre minutes j’apprends qu’ils jouent au BDM Live Fest à 22h et je sais même désormais où se trouve Esbarres. Donc en moins de temps qu’il n’en faut à ma femme pour trouver la sortie de la salle de bain, c’est parti, on the road again !! Conceeeert !!!!!
Bref, 1h40 après, je suis dans un petit village près de Dôle où je retrouve plein de copines et de copains de Dijon (et oui, les STICKY BOYS, on les connais bien dans le coin et on les aime !).
ANNSOBAD
Bon, j’ai loupé le premier groupe de l’affiche mais je suis juste à l’heure pour ANNSOBAD, groupe de rock pop métal de Châlon-sur-Saône avec chanteuse . Heu, c’est tout jeune, ça madame. Du coup, ils alternent covers et compos. La voix est sympa, scéniquement ils ont déjà travaillé. Après, c’est encore en cours de rodage et au bout de quelques morceaux, je vais faire un tour au bar. ANNSOBAD, ce n’est pas mauvais, juste pas mon truc, trop pop-rock pour moi en fait. Donc à revoir plus tard.
La pause au bar va être longue car maintenant c’est un tribute band à ZZ TOP qui vient sur scène. Comme d’hab’, je ne vais pas faire de report, mais là on est quand même dans un tribute qui ne fait pas les choses à moitié : costumes, moumoutes sur les guitares et bien-sûr les barbes sont là. Bref, la totale ! Quitte à faire un tribute band, FUZZ TOP y va à fond. Heu, peut-être même un peu trop à fond car il est près de minuit, qu’il reste encore deux groupes qui doivent monter sur scène et qu’ils ne s’arrête pas de jouer ! Et en plus ils en rajoutent une couche en disant que les autres groupes ne leur en voudront pas !!! Moi je suis vert car il y a vraiment plein de monde mais vue l’heure, j’ai peur que les gens ne partent à la fin de leurprestation. Et donc que les STICKY BOYS doivent se contenter de jouer devant une poignée de spectateurs…
STICKY BOYS
Mais non, j’ai sous-estimé le pouvoir des STICKY car malgré l’heure tardive la place du village, même si ça s’est un peu éclairci, reste noire de monde pour l’entrée en scène des STICKY BOYS !! Entrée en scène très ZZ TOP soit dit en passant !
Et c’est parti ! Les copains ne sont pas là pour faire de la tapisserie mais bien pour nous jouer leur putain de fukin’ rock’n’roll à la sauce STICKY BOYS. Et putain, que c’est bon !! Ils sont dans une grande forme et le public composé en grande partie de connaisseurs régit au quart de tour. Les paroles sont reprises par cœur comme un seul homme – ou femme d’ailleurs. Il y a une putain d’ambiance ! Sur scène, ça déménage grave. Le show est bien rodé mais toujours fukin’ rock’n’roll. Les morceaux de leurs deux album sont des putains de brûlots incandescents et des hymnes hard-rock’n’roll qu’on prend plaisir à reprendre en choeur.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir en live, un concert des STICKY BOYS, c’est comme être pris dans un rouleau compresseur, d’en être content et de trouver ça trop bon et bien sûr trop court.
Mais il est déjà plus d’1h30 du mat (merci le cover band !!) et on doit se contenter d’un show je pense un peu raccourci car il reste un groupe qui doit monter sur scène. Putain que c’était bon ! Allez, pour chipoter j’aurais bien aimé entendre un ou deux morceaux du prochain CD qu’il commence à enregistrer à partir de lundi. Mais bon, je patienterai !
HARMORAGE
Malgré l’heure très tardive, je veux quand même attendre le dernier groupe HARMORAGE, groupe de métal de Lyon que je ne connais absolument pas. Le changement de plateau est rapide, et c’est parti.
Heu, comment dire, c’est bien fait, les musicos sont bons, scéniquement ça le fait, mais putain c’est violent ! Surtout la voix ! Alors déjà qu’en temps normal, je suis allergique à ce genre de chose, mais à deux plombes du mat’, je craque très vite.
Et hop, le temps de dire au revoir aux potes et bien-sûr aux STICKY BOYS qui sont assaillis à leur stand merch’ et je ne suis plus là ! Comme une bonne partie du public d’ailleurs.
En tout cas, une méga bonne découverte que ce BDM LIVE. Programmation à suivre pour l’année prochaine !!
Me voilà reparti dans les contrées de nos voisins suisses. Direction l’Usine de Genève où l’association Kalvingrad nous présente THE TRAP et les SUPERSUCKERS. Comme c’est la seule date de leur tournée marathon qui passe pas loin de chez moi et que je ne les ai encore jamais vus, je m’en réjouis d’avance.
Tout commence avec THE TRAP. Ce groupe formé en 2010, venu de Genève – le groupe local donc – a ouvert pour les plus grands tels que NASHVILLE PUSSY ou plus récemment CJ RAMONE. Je me souvenais de les avoir déjà vus quelque part et donc, en fouillant dans mes archives, j’ai trouvé. Euréka ! C’était en plein hiver 2014, en première partie des NASHVILLE PUSSY… comme mon ami Steve*74 me l’a rappelé. J’avais déjà pris une claque à l’époque.
THE TRAP
Il est évident qu’avec un leader comme X-NICOX, le chanteur (un peu un BEN WARD d’ORANGE GOBLIN mais en moins grand) et ses tatouages sur tout le corps, il est difficile de ne pas s’en souvenir !
C’est CESAR et son harmonica fiévreux qui nous accueille, suivi de très près par OLIVIER et sa guitare, de FRED derrière les fûts et, oh surprise, d’une copine portant le doux nom de ONNE à la basse !
Et bang ! Ça démarre sur les chapeaux de roues ! Le groupe qui distille un mélange de rock survitaminé teinté de blues nous démontre d’entrée de jeu qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration ! Le chanteur charismatique, X-NICOX, déboule sur scène avec ses lunettes noires vissées sur les yeux et harangue les spectateurs. La bassiste, nouvelle recrue du groupe, bouge dans tous les sens. Elle ne tient pas le rôle du bassiste, qui constitue souvent à rester en retrait de la scène pour laisser la place au chanteur et/ou au guitariste. Elle est là pour en découdre… tout comme ses camarades d’ailleurs !
THE TRAP
CESAR l’harmoniciste donne le ton. Ca groove à fond les ballons ! Et lorsqu’il décide de prendre sa guitare, c’est à un véritable déluge de solis auquel nous avons droit. Le groupe retrouve un son percutant qui met la foule en émoi.
Comme nous sommes dans une version courte de l’Usine – la scène et la salle sont réduites en largeur par un gros rideau – les musiciens n’ont pas beaucoup d’espace pour bouger… d’autant plus que la bassiste ONNE ne tient toujours pas en place ! Elle fait le show à elle toute seule et dynamise le groupe. D’ailleurs, la fosse aux photographes n’a d’yeux que pour elle.
XNICOX tient régulièrement le public en haleine. Il s’impose par sa grandeur et sa voix profonde face à un public qui ne peut plus rester léthargique.
Les titres s’enchaînent les uns derrière les autres sans temps mort. Les interventions du chanteur ne servent souvent qu’à présenter les morceaux. Pas de chichis en paroles, juste du bon rock‘n’roll. C’est bluesy dans l’ensemble, mais on dérive souvent vers du stoner, voire du désert rock.
OLIVIER en bon guitariste rythmique n’hésite pas à nous balancer quelques solis lorsque son camarade tient l’harmonica et plaque des accords de feu qui soutiennent et organisent l’harmonie des morceaux. Que du bon !
Mais il ne faut pas se leurrer, lorsqu’il y a une fille dans un groupe, tous les mâles dominants font fi du reste. D’autant plus que ce soir, comme je l’ai déjà dit, ONNE fait le spectacle. Sa basse virevoltant de toute part, tournant sur elle-même, passant régulièrement au-dessus de sa tête, et terminant souvent à la verticale à la fin des morceaux.
Il est certain que lorsque le groupe quitte la scène, les spectateurs présents en ont pris plein les yeux et les oreilles. Quel spectacle ! Vivement la suite !
SUPERSUCKERS
Un petit interlude plus tard, les SUPERSUCKERS s’installent. Le groupe écume les scènes du monde depuis bientôt 30 ans et prêche la bonne parole d’un high energy rock’n’roll « sans fioritures et sans concessions » me dit la pub. Ouah chouette ! Je vais voir un super groupe. D’autant plus que j’ai déjà deux de leurs albums dans ma cédéthèque et que je les adore… Bon, ils remontent tout de même à leurs débuts, mais ça devrait le faire.
Tiens ? Bizarre, il y a une guitare sèche sur la scène. Bah, elle est branchée, donc ça devrait aller.
« Une bête de scène qui a su persister, se réinventer, s’évader (dans des albums plus country) pour toujours revenir à fond les melons ». Ouais cool. Je sens que ça va être génial ! Bon, la country je n’aime pas trop, mais « à fond les melons » Ça ! Ça me plait !
Voilà ça commence ! Et comment dire, euh… « À fond les melons » ?? Z’êtes bien sûr ? Parce que là, je doute. Bon, ce n’est que le premier morceau. Va falloir attendre le suivant. D’autant plus qu’ils n’ont pas de setlist, donc difficile pour moi de m’y retrouver. Depuis 1988, les SUPERSUCKERS, qui se sont – en toute modestie, il faut le dire – autoproclamé « Meilleur groupe de Rock & Roll du monde » jouent un rock assez difficile à classifier.
SUPERSUCKERS
Punk country western !!!! Chapeau de cow-boy, Santiags, Ray-Ban, accent texan à couper au couteau… Manque plus que le cheval et on se croirait en direct d’Austin.
Le deuxième morceau attaque et poum, redescend. Ça ne décolle pas. Que se passe-t-il ? Est-ce la bassiste de THE TRAP qui m’a tellement épaté que je n’arrive pas à me concentrer ? En tous cas, le public présent s’est fait plus nombreux et la foule est redevenue compacte. Tout le monde à l’air d’apprécier. Je dois être malade, ce doit être ça.
Ce n’est qu’à partir du troisième titre que la folie démarre. Enfin me dis-je ! Mais voilà, la guitare sèche, le côté country me déstabilise et je reste sur ma faim.
C’est EDDY SPAGHETTI qui nous explique qu’à la fin de chaque morceau ils vont dire « Cha-cha-cha » et que nous on doit gueuler « Ouhaiiiiiiiiiiiissss !!!! ». Du coup, au fur et à mesure que les titres défilent, je me laisse entraîner par cette litanie. D’autant plus que leur musique n’est pas si calme que ça malgré les apparences. Le côté punk refait surface régulièrement et les morceaux vont s’imprégner dans nos cerveaux pour ne plus nous lâcher. C’est pas pour rien qu’ils s’appellent les SUPERSUCKERS, ils n’en font qu’à leur tête !
SUPERSUCKERS
Bon, même si pour moi le côté western spaghetti est un peu chiant, la soirée s’est bien passée. C’était cool de les voir mais peut être aurait-il fallut que je les vois il y a 20 ans? Lorsque le côté country était moins présent ? Mais où est passée cette fougue, ce lâcher-prise ? Certes, ça pulse et c’est entraînant, mais c’est un genre que j’apprécie modérément. Est-ce le côté guitare sèche ? Ou la voix nonchalante et monotone d’EDDY ?
Bref un bon moment mais forcément déçu. Peut-être que j’en attendais trop, ou peut-être est-ce dû à la prestation de THE TRAP qui m’a littéralement mis sur mon arrière-train.
Bilan de la soirée :
THE TRAP : très à l’aise, en pays conquis. Ils nous ont offert un concert bien carré et dans le rythme. Ça a pulsé dans tous les sens. Comme quoi, il ne faudrait pas prendre l’Helvétie pour des lanternes ! Il est évident que je retournerai les voir… En souhaitant que ce ne soit pas dans deux ans !
SUPERSUCKERS : contrairement à mon ami Steve*74 et le public présent, j’ai moins apprécié, même si – et c’est là où ça devient intéressant – on se laisse aller dans le moov’ et que du coup on en garde un bon souvenir.
SUPERSUCKERS
Report SUPERSUCKERS vu par Steve*74
Au milieu des années 90, un bon ami à moi m’a fait découvrir les groupes punkisants de l’époque. Des noms que le temps à sanctifier comme NOFX, BAD RELIGION, RANCID, PENNYWISE… et d’autres un peu plus underground comme les BURNING HEADS, NRA ou les SUPERSUCKERS. Pour ces derniers, un album avait tout particulièrement retenu mon attention, le fabuleux « The Sacrilicious Sounds of The Supersuckers ». Un disque à découvrir à mon humble avis pour comprendre l’univers musical des musiciens à cette époque. Depuis j’ai déménagé et je ne vois plus cet ami et je n’ai, je vous l’avoue, plus vraiment suivi l’actualité de ce style musical. C’est certainement une grave erreur mais il est difficile de suivre les parcours de tous les groupes, il y en a trop !!!
N’ayant aucune idée de l’orientation musicale du groupe actuellement ou de ses changements de personnel, c’est donc l’esprit dégagé et confiant que je suis allé à l’Usine pour découvrir ce groupe sur scène.
Avec un look de cow-boys tout droit échappés d’un film de SERGIO LEONE, ils foulent la scène de l’Usine. Inutile de préciser qu’ils sont américains ! Et d’entrée de jeu, je constate que le visuel va de pair avec la musique jouée ce soir. Il n’y a pas tromperie sur la marchandise ! Nous avons affaire à du garage rock à tendance country.
Au fil des morceaux quelques réminiscences punk se font bien sentir mais les groupes typiquement punks peuvent dormir tranquilles, les SUPERSUCKERS ne chassent plus sur leurs terres, ils ont changé de galaxie. Est-ce un bien ou un mal ? Chacun peut avoir son opinion.
SUPERSUCKERS
Alors bien-sûr dans un premier temps je suis surpris, mais étant venu l’esprit dégagé, j’adhère facilement à cette musique et contrairement à mon camarade de jeu Seb 747, j’apprécie la prestation de ce soir. Et je ne suis pas le seul ! Autour de moi le public manifeste son enthousiasme de façon bruyante. Je suis rassuré !!
Seul regret de cette prestation, pas de rappel et concert un peu court. Pourtant tout le monde sait que plus c’est long, meilleur c’est ! Sans être euphorique, je sors tout de même de la salle avec le sentiment d’avoir passé une excellente soirée. S’ils repassent dans les environs, je retournerais volontiers les revoir.
Bon, lorsque j’ai vu que les copains canadiens de DLD débarquaient en France, j’était vraiment content et donc je me suis tout de suite penché sur leurs dates, dans un périmètre abordable pour moi. Et là, j’ai eu des frissons d’horreur : ça allait être très très compliqué car soit c’était trop loin (genre Bourg de Péage), soit c’était un concert privé (heu… j’ai bien pensé à taper l’incruste mais vu que je ne connaissais personne, je crois que ça se serais vu !!), soit c’était juste impossible à caler avec mon planning (pour le Brin de Zinc, par exemple… Même si Seb 747 a été tout heureux de me remplacer sur ce coup-là !).
Mais bon, je veux les voir les cousins du Québec, moi !!! Dernière possibilité, le Ninkasi. Oups ! Là, vu mon planning, ça va être très chaud, voire bouillant ! Mais tout bien réfléchi, c’est ça ou le Hellfest, alors direction le Ninkasi !
DANCE LAURY DANCE
Et en plus, ce sont les DANCE LAURY DANCE qui ouvrent ?!!! Tout est contre moi ! Putain, j’ai à peine trois quarts d’heure pour arriver et le GPS me sape le moral en me disant que j’en ai pour plus d’une heure. Voilà. Donc je sais d’entrée de jeu que je ne vais pas voir le début du set. Heu comment ? Je devrais en avoir l’habitude ?!!! Bon du coup, petit MP Facebook pour leur dire un truc du style : « Par pitié, jouez les rock star et faites traîner, les copains ! »
Et voilà, pile un quart d’heure de retard et… Hey, il y a des mecs de FLAYED devant la porte, ce n’est peut-être pas commencé ?! Heu… c’est quoi ce que j’entends ? De la musique ? DLD a commencé !!! Putain, putain, putain !!! Pas le temps de dire bonjour, je fonce et je vais directement devant la scène où DANCE LAURY DANCE est en train de jouer. Ouf, ils viennent juste de commencer !!!
Je rentre tout de suite de le bain car en plus, ils sont en méga forme et que ça bastonne sec !!!! Oh que ça fait du bien de les retrouver devant un public nombreux et qui connait les paroles de leurs morceaux par coeur. MAX, le chanteur pour les néophytes, est en grande forme et comme a son habitude fait le show…
DANCE LAURY DANCE
DANCE LAURY DANCE
…Comme d’ailleurs ses compères, PHIL, HARRY et bien sûr ALEX qui même de derrière sa batterie participe au spectacle.
Et que dire de leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de hard-rock boogie qui te font headbanger comme un dingue ! Le public est aux taquets.
Evidemment, MAX en rajoute, nous raconte le pitch des chansons – souvent interdites aux mineurs. Bref, que du bonheur ! Il y a vraiment une putain d’ambiance ce soir au Ninkasi. On est tous à fond avec le groupe. Vive le Québec et vive les DLD ! Ces mecs sont un vraie thérapie contre la morosité !
Allez, c’est déjà l’heure du rappel. Oh non, ce ne sera pas « I just want to be drunk » ! Je suis trop dégoûté ! Je suis dingue de ce morceau ! Mais bon, je ne vais pas faire la fine gueule et je profite de DLD jusqu’au bout.
Et là, c’est vraiment fini. Il faut dire qu’au Ninkasi, l’heure c’est l’heure et qu’il y a FLAYED après.
FLAYED
Comme d’hab’ (ni vu ni connu, ce n’est que la cinquième fois que je viens les voir !), j’ai pris une énorme baffe dans ma face à moi, même si bien sûr je suis un peu frustré de ne pas avoir eu mon morceau préféré. C’est vrai ça, un concert des DANCE LAURY DANCE sans ce titre, c’est comme un concert d’AC/DC sans « Highway to Hell » ou de DEEP PURPLE sans « Smoke on the Water » !
Aller direct au stand de merch’ pour leur dire bonjour et papoter un peu avec eux. Ah oui, je leur achète aussi un petit EP sorti en tirage très limité exprès pour cette tournée ! Et cette fois, ils ont bien compris que leurs CD, il ne fallait pas les faire venir par la Poste ! Non, pas la tête !!
Bon, on est encore en train de papoter quand FLAYED commence après un rapide changement de plateau. Les viennois nous mettent tout de suite dans l’ambiance avec leur hard-rock 70 avec clavier.
FLAYED
FLAYED
C’est drôle, la dernière fois que je les ai vus c’était déjà avec DANCE LAURY DANCE. Et comme la dernière fois, je trouve qu’ils ont vraiment franchi un nivaux. Et musicalement et scéniquement. C’est hyper efficace et leurs morceaux sont des tueries en live ! En plus ce soir, ils jouent à domicile ou presque et donc ils sont particulièrement motivés.
Bon bien sûr, il ne faut pas être allergique au son du clavier. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma femme dès le début, moi !! En tout cas, moi je suis client. J’aime vraiment la voix de RENATO, le chanteur et j’aime leurs morceaux.Bref, que du bonheur again pour finir cette soirée.
Avant de partir, je passe dire au revoir aux DLD et je leur souhaite bonne chance pour le Hellfest où ils se produisent deux jours plus tard (Grrr, mon envoyé spécial me dira plus tard qu’ils ont vraiment mis le feu là-bas et qu’en plus ils ont joué mon morceau préféré !). Je leur dis à très bientôt et que de toute façon, si tu ne viens pas à TI-RICKOU, c’est TI-RICKOU qui viendra à toi Ah oui, il faut quand même aller au Canada ! Et en hiver, c’est juste impossible, trop froid pour moi… même avec beaucoup d’antigel… et de DANCE LAURY DANCE !!
Après 4 albums et 10 ans d’existence Crazy Lixx nous sort (enfin !) son album live. Le CD a été enregistré au Bang Your Head Festival de Balingen en 2015. Moi perso, je suis content car le sleaze des suédois, j’adore !
… Et c’est plus facile pour chroniquer un live car du coup, il ne reste qu’à dire si le son est bon : il est bon, voire très bon. Si on entend bien le public ? La réponse est oui mais que ce n’est pas gênant pour l’écoute. Si la tracklist est bien choisie ? La réponse est encore oui : les 14 morceaux donnent une parfaite image de ce que fait Crazy Lixx. Et en plus, il y a mes morceaux préférés !
Ah oui, une autre question : est-ce qu’Andreas Eriksson à la guitare, çà le fait ? La réponse est une fois de plus oui et ce n’est pas un militaire qui gagne la tringle à rideau de ma sœur. Bon, on arrête les questions. C’est juste un putain d’album live d’un putain de groupe de sleaze comme on l’aime ! Et bien sûr, c’est un coup de cœur ! Long live Crazy Lixx, un groupe qui fait du bien dans les esgourdes.
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TRICK OR TREAT
Rabbits Hill – Part.2
Label : Frontiers Music
Sortie : 08 juillet 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
J’avoue que je suis très content, et impatient même, d’écouter ce nouvel album des italiens de Trick or Treat car j’apprécie énormément ce groupe et que j’avais vraiment aimé leur album précédent. … Et que le petit nouveau, c’est « Rabbits Hill – pt 2 ». Yes, la suite !!! Déjà, la pochette est trop délire, dans le style lapin démoniaque sorti d’un « Sacré Graal » des Monty Python, mais version destroy of course !!
Le contenu ne va pas me décevoir non plus : du métal power epic comme je l’aime, inspiré et mariant douceur et puissance et nous emmenant le temps de l’écoute dans un autre univers. Et cette voix ! Je craque carrément ! Oui c’est vrai que je suis un bon client pour ce style mais là, en plus, c’est vraiment bien fait et les morceaux sont homogènes. Bref, je repars en suivant le lapin blanc pour péter la gueule à la méchante reine !!!
Bien sûr, un coup de as de cœur !
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DARE
Sacred Ground
Label : Legend Records
Sortie : 15 juillet 2016
Lorsque j’ai découvert Dare – sous l’insistance de mes potes – il y a bien longtemps maintenant, j’ai été conquis aussi bien par leurs albums plus hard-rock que par leurs albums plus FM. Ils avaient tous un point en commun : les morceaux étaient magnifiques, beaux à faire fondre un petit hardos. Et puis, leurs deux derniers album les ont fait basculer de l’autre côté de la force AOR. Surtout le dernier. De l’AOR moyennement inspiré. Et si on pleurait, c’était d’ennui. Donc, c’est avec une anxiété non feinte que je me lance dans l’écoute de ce petit dernier… « Sacred Ground »… Va t’on retrouver de la pêche, du mordant, bref un peu de hard-rock ?
Heu… Bon voilà, il est un petit peu plus rock que le précédent. J’ai dit un tout petit peu ! Un peu plus inspiré (il n’y a pas grand mal !). Le côté positif, c’est que les morceaux sont beaux et que ta belle-mère ne va pas hurler « Vade Retro Satanas ».
Du coup, il n’y a plus qu’à attendre leur prochain opus… mais à ce rythme-là, on aura un CD de hard rock à la Dare en 2030 !
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VALIENT THORR
Old Salt
Label : Napalm Records
Sortie : 29 juillet 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Voilà ce dont j’avais besoin pour un retour de vacances, un nouveau CD de Valient Thorr !! Du stoner hard-rock de ces fous furieux d’américains. Rien qu’avec la pochette, je retrouve la banane.
Et let’s go pour une écoute à fond les ballons pour couvrir le bruit des tondeuses à gazon et autres travaux effectués par mes voisins. Putain, Ca fait du bien ! Cette énergie, cette puissance, cette folie !! 11 morceaux de pur bonheur qui te ramonent les cages à miel et te te remettent la tête à l’endroit !
Ce « Old Salt » est du pur bonheur en barre. Et que dire de la voix de Valient himself à part : foncez sur cet album, c’est une tuerie ! Bien sûr, album coup de cœur… dans ta tronche, of course !
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ZODIAC
Grain of Soul
Label : Napalm Records
Sortie : 29 juillet 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Et voilà le nouveau CD des hard-rockers stoner doom allemands de Zodiac.
Je bute le suspect d’entrée : c’est une putain de tuerie ! Ce « Grain of Soul », c’est du hard comme je l’adore à l’ancienne, à une époque où les morceaux étaient épiques, musicaux, mélodiques et puissants, où les chanteurs avaient une méga voix, où les guitares pouvaient être à la fois incisives et belles à faire fondre un iceberg.
Avec ce CD, Zodiac devrait plaire à tous les fans de hard 70, Sabbath, Zeppelin et consorts. En plus, la prod’ sur cet album devrait même plaire à ceux pour qui le son est important. Moi de toute façon, je n’ai qu’une hâte, c’est de me le remettre ! Je ne l’ai pas encore dit, mais c’est un putain de coup de cœur… mais vous l’aviez compris.