Monthly Archives: octobre 2017

LORDS OF ALTAMONT

Report by Seb 747
Photos : Seb 747, Philippe Favre, Steve*74

Depuis le temps que j’assiste à des concerts, j’ai parcouru dans la région des milliers de kilomètres aussi, lorsqu’un concert à Annecy se présente, c’est une joyeuse et agréable surprise. Enfin une date où je n’aurais pas à regarder ma montre et calculer l’heure à laquelle je vais rentrer ! Ce soir les LORDS OF ALTAMONT sont annoncés au Brise-Glace d’Annecy, je ne vais donc pas rater cette occasion !!

Donc, direction les bords du lac de la « Venise des Alpes ». Pour ceux qui ne le savent pas, la salle se situe juste en face du lac et il n’est pas aisé de se garer là-bas. Il faut arriver relativement tôt pour avoir une chance de caser sa voiture sur le parking, pourtant assez grand. Donc, à peine le temps de récupérer mon compère Steve*74 sur la route, que nous voilà déjà au Brise-Glace. Cool, au moment où on arrive, une voiture nous laisse sa place. Que demande le peuple, si ce n’est peut-être, un excellent concert ?!

Le temps de dire bonjour aux copains, qui sont relativement nombreux ce soir, et on entre dans la salle. Euh, c’est moi où on dirait le brouillard de Londres ? Il y a une tonne de fumée et on n’y voit pas à deux mètres. Du coup, on préfère ressortir, histoire de respirer et de dire bonjour… aux copines ce coup-ci !

THE SORE LOSERS

Je n’ai pas le temps de papoter trop longuement car des premiers accords résonnent, et un « Bonsoir ! We are the SORE LOSERS ! » semble sortir littéralement des murs. Ce soir, les seigneurs ont emmené sur leurs grosses motos les flamands de THE SORE LOSERS.

« Rencontrez les véritables enfants du rock, les derniers témoins de la révolution, les nouveaux radjas du rock. », telle est la définition que j’ai trouvé sur le net pour décrire la musique du groupe.  Créé en 2009, ce quatuor est composé de JAN STRAETEMANS (voix/guitare), CEDRIC MAES (guitare), KEVIN MAENEN (basse) et ALESSIO DI TURI (batterie). Le nom du groupe s’inspire du film culte du même nom, réalisé par JOHN M. McCARTHY en 1997.

Et dès les premières secondes, je comprends ce que cela voulait dire. Les belges enflamment littéralement le Brise-Glace. Pas d’enlisement dans la banquise, le réchauffement climatique de nos flamands surprend d’entrée de jeu un public aux abois. On en prend plein les mirettes. Les malheureux perdants (traduction de leur nom) ont du caractère à revendre ! Leurs chansons sont courtes, électriques et hyper-énergiques. Nous passons un bon moment de rock’n’roll.

Les SORE LOSERS n’ont pas froid aux yeux. Ils nous délivrent un set à la vitesse d’un TGV. Pas le temps de se remettre d’un titre, qu’une autre déflagration vous arrive en pleine tronche. Ils font mariner un son à la LED ZEPPELIN dans une attitude à la RAMONES voire aux LORDS OF ALTAMONT. C’est excellent, et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Il faut dire que JAN est un sacré frontman ! Il n’hésite pas à tomber la guitare pour juste hurler dans le micro, puis à changer d’instrument pour nous assommer avec un riff qui déboîte. Ses compagnons de route ne sont pas en reste et la configuration de la scène nous permet d’apprécier longuement les frappes massives d’ALESSIO. La rythmique que KEVIN assure est sans encombres. Il harangue les annéciens en n’hésitant pas à prendre les cœurs.

THE SORE LOSERS

« Dirty little pretty things », que nous a fait chanter JAN, est un morceau que j’ai beaucoup apprécié. Cette énergie punk, distillée sous les riffs criminels de CEDRIC, est tout bonnement monstrueuse ! « Dirty ! » « Pretty ! » « Little ! » « Things ! » ces mots résonnent encore dans mon crâne lorsque j’écris cette chronique.

Nos copains flamands ont tout donné et, personnellement, j’ai beaucoup apprécié. Si vous aimez la musique brute, lascive et excitante, alors voici peut-être simplement votre nouveau groupe préféré. Jetez simplement une oreille à leur tout dernier opus appelé « Skydogs ». Enregistré dans les conditions du live, par DAVE COBB, il vous en dira long sur ce groupe en devenir.

LORDS OF ALTAMONT

A peine le temps de se remettre de ce terrible show que déjà 45 minutes sont passées et déjà derrière nous. Il est temps pour les seigneurs d’Altamont de monter sur scène. Le rideau s’ouvre sur des lights psychés et un JAKE « The Preacher » CAVALIERE, chant et claviers (comprendre orgue Farfisa), déjà aux taquets.

Six ans, quasiment jour pour jour, que j’attendais de revoir le gang. La dernière fois, c’était exactement au même endroit, mais pas avec les mêmes membres et déjà j’avais pris une claque. Il faut dire aussi, qu’il y a trois ans, la moitié du line-up a changé. Donc, c’est une sorte de redécouverte pour moi.

Et je ne vais pas être déçu. Les nouveaux membres, que sont DANI « Sin » SINDACO à la guitare, STEVEN « Knuckles » VAN DER WERFF à la batterie et ROB « The Garbageman » ZIMMERMAN à la basse, ne sont pas là pour enfiler des perles, et cela se voit ! Ils font rugir leurs instruments, potards à 11 et nous balancent un rock garage sévèrement burné.

Ce soir, les Californiens reviennent brûler les planches pour défendre leur dernier opus « The wild sound of the Lords of Altamont ». Et avec eux c’est back to the sixties dans des territoires explorés autrefois par IGGY et ses STOOGES et les MC5, voire par moments les QUEENS OF THE STONE AGE.

Bon, manque de bol, les copines qui dansent régulièrement derrière eux durant leur show, ne sont pas là ce soir. Sniff. Bah, ce n’est pas grave, ils pourront plus se lâcher !! D’ailleurs, c’est le moment pour une partie du public de se télescoper joyeusement les uns les autres. Ils enchaînent des pogos, de plus en plus violents. Certes dans une ambiance festive… à part quelques abrutis déjà bien imbibés dont j’aurais préféré qu’ils arrêtent de se jeter contre la barrière.  Quand j’ai parlé de se lâcher, je parlais du groupe, pas du public !! C’est qu’après, ça se complique pour faire les photos. Mdr !

Ames sensibles s’abstenir ! La puissance apocalyptique dégagée par ces fracassants californiens fout un merdier incroyable en live. Tel une horde de bikers, les LORDS OF ALTAMONT démarrent au quart de tour ! Chaque membre possédant sa veste à patchs avec leurs surnoms, nous avons bien à faire à une bande de motards. Manque plus que les Harleys sur scène.

JAKE, le bougre, sous ses lunettes noires que n’aurait pas renié la mouche présente sur l’album « Fly on the wall » d’AC/DC, n’a toujours pas perdu en énergie et en classe sur scène. Son jeu de scène si expressif, est absolument jubilatoire. Les annéciens, qui ont eu le courage de rester présents contre la barrière, dont moi-même, n’en perdent pas une miette. Votre serviteur headbangue sans retenue tout en essayant de rester debout. Mais, tel le roseau face à la tempête, je plie mais ne rompt pas ! Il est hors de question que je rate une seule partie du set de nos californiens adorés. D’autant plus, que le « prédicateur » des LORDS, vient chanter tout près de nos têtes. Moi, je suis comme un fou. Je kiffe grave !

LORDS OF ALTAMONT

Ce soir, nous avons droit à une violence sonique incendiaire brute de décoffrage. Ici, pas de solo inoubliable ni de hit, le beat primitif et garage des LORDS est enflammé et asséné à sec ! Quand je vous disais que le Brise-Glace était en feu !

Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis. Il est diabolique d’efficacité, c’est tout simplement divin.

Les comparses de JAKE abattent un travail remarquable et se chargent d’instaurer l’ambiance. Que ce soit ROB, placide bassiste qui plaque des accords puissants, ou bien DANI, qui décoche des riffs vrombissants tout en allant asticoté son leader lorsque celui-ci se déplace avec son orgue, ou bien encore STEVEN qui grâce à sa frappe, fait vibrer les cloisons, tout est excellent. Perso, je trouve que le groupe n’a rien perdu en énergie depuis la dernière fois où je les ai vus.

Le leader naturel prend toute la lumière, d’où les lunettes noires d’œil de mouche qui l’empêche de voir sa setlist. Il se démène comme un fou, se déplace avec son orgue, monte dessus, vient jouer à deux centimètres de nos têtes, lorsqu’il ne nous le met pas carrément sur nous. Et le voilà qui vient me piquer mon appareil photo et s’amuse à prendre des photos à ma place !! Les rôles sont changés, je vais finir par venir chanter à sa place si ça continue, lol  ! 
Je suis agréablement surpris de constater que, malgré les années, le charisme du gaillard n’est pas prêt de le quitter, de même que son talent et celui de ses nouveaux compagnons d’armes qui le suivent depuis trois ans.

LORDS OF ALTAMONT

Bon, il est temps pour nos seigneurs de terminer leur set, mais pas sans un rappel du feu de dieu qui termine d’exploser l’auditoire.

Fin. Comment ça fin ? À peine le temps de sortir de la salle, que nous voyons les LORDS, accoudés à leur stand de merchandising, tout comme nos amis du plat pays. Ils n’hésitent pas à discuter avec leurs fans et prendre des photos, sourire aux lèvres… Et ça, ça n’a pas de prix ! JAKE, offre même à deux die-hard des vestes en jean qu’il a lui-même porté à plusieurs reprises, en expliquant la signification de chaque patch. Un grand monsieur, sans hésiter !

Excellent concert ce soir avec la belle découverte d’un excellent groupe belge et la confirmation que les LORDS OF ALTAMONT, mettent le feu à tous leurs concerts.

Un grand merci au Brise-Glace pour cette excellente soirée et un gros big up à Philippe Favre pour ses photos en renfort. Merci l’ami !

LORDS OF ALTAMONT

J’ai pris l’habitude de faire des interviews dans les loges du BDZ et, il faut le dire, j’ai aussi pris l’habitude de faire des interviews de BUTCHO quand je le croise avec un groupe différent.

Donc évidement, je n’ai pas pu me retenir sur ce coup-là et j’ai fait une interview de BUTCHO et de YANN ARMELLINO !

Mais je n’avais pas pensé qu’on aillait autant s’amuser !

Entretien réalisé le 06 octobre 2017 au Brin de Zinc de Barberaz

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Entretien réalisé le 06 octobre 2017 au Brin de Zinc de Barberaz

Je suis méga content, YANN ARMELLINO et EL BUTCHO repassent dans la région. Euh… ça tombe le jour des LORDS OF ALTAMONT à Annecy… Bon, pas grave, les LORDS je les ai vus il n’y a pas longtemps et je peux déléguer, trop fort ! Euh… ça tombe aussi le jour de l’anniversaire de ma chérie…

  • Euh, chérie, je t’invite à un concert pour ton anniv’, ça te branche ?
  • Tu ne vas quand même pas me refaire le coup de m’emmener à un concert de blues tout mou pour mon birthday ? »
  • Non, non, c’est BUTCHO. »

Trop fort Ti-Rickou ! Voilà comment on se retrouve en direction de Chambéry et on est même très très en avance. Tellement en avance que des copains devant nous, nous apprennent que les portes  n’ouvrent pas avant trente minutes. Ca nous laisse donc plus d’une heure pour aller manger. Comme Franck Molin, l’ancien sondier du BDZ, a eu la méga bonne idée d’ouvrir un resto-studio d’enregistrement juste à côté et que je ne suis pas un sauvage du genre capable de faire manger un sandwich à ma chérie pour son anniversaire, je l’emmène au K7 parce qu’on a largement le temps !

Le temps de déguster un méga plat du jour à l’indienne, je papote avec Franck qui me propose de visiter la partie studio d’enregistrement et…. je jette un coup d’oeil sur l’heure et… je reporte ladite visite pour plus tard pendant l’entracte parce que là, le concert a du pas mal commencé !!!

FURY AGE

Donc retour ventre à terre au Brin de Zinc. Louper la moitié du show d’un groupe alors qu’on est juste à côté, ben… ça c’est fait !

FURY AGE, un des groupes de MARKUS FORTUNATO est déjà en train de jouer devant pas mal de monde. Je me précipite bien sûr pour faire des photos. Les lights sont cool, le son est bon, MARKUS et les siens sont en train de terminer un morceau.

J’arrive juste pour le morceau où c’est SANDRA BARRANCO, la batteuse, qui chante. Et heureusement car non seulement j’aime beaucoup ce morceau mais qu’en plus je trouve que ça sonne vraiment bien et qu’elle a pris de l’assurance… Comme le reste du groupe d’ailleurs.

Je remarque une bonne progression depuis la dernière fois où je les ai vus. En plus, MARKUS est en forme et se rattrape du dernier concert où je l’ai vu avec ÖBLIVION en s’amusant à me tirer la langue ! Le groupe est méga content de jouer au BDZ et d’ouvrir pour YANN et BUTCHO. Et bien-sûr le public présent participe à l’ambiance !

Du coup, ça a été assez court pour moi. C’est déjà la pause ! Je déconne avec les copains et refile au K7 pour visiter le studio d’enregistrement. Putain, c’est classe. ! J’espère qu’il enregistrera beaucoup de groupes… de métal, of course !

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Allez, je ne vais pas me faire avoir deux fois, je fonce au Brin de Zinc où YANN ARMELLINO et EL BUTCHO sont en train de monter sur scène. D’entrée de jeu, je me dis que les musiciens avec eux me parlent. Euh c’est normal, je les ai déjà vus plusieurs fois. Il s’agit des musiciens du groupe JESUS VOLT. Bref, que du beau monde ce soir ! Ca part déjà bien. Mais comment pourrait-il en être autrement avec EL BUTCHO en frontman ? Comme à son habitude, il met le public tout de suite dans le bain. En plus d’y avoir des morceaux, il va y avoir du show !

L’alchimie avec YANN ARMELLINO est parfaite. YANN aussi assure le spectacle. Les morceaux de leur album sont parfaits pour ça. De plus, ils nous expliquent que tel morceau est fait à la manière de VAN HALEN, tel autre à la manière de STEVIE WONDER…. Bref, ils sont amoureux du hard 80 et ils s’en inspirent et putain, ça sonne !

BUTCHO quitte la scène pour deux morceaux instrumentaux où YANN va démontrer, s’il besoin en était, quel guitariste il est.

Alors que BUTCHO se prépare à remonter sur scène, YANN cherche un tabouret (bien caché le bougre !) car ils vont nous faire une partie en semi-acoustique. Moment ambiance. Le public est bien-sûr content et il a de quoi l’être ! Le show est vraiment top, composé de leurs propres morceaux où ils s’amusent parfois à intégrer des covers, « Lick it up » de KISS, par exemple.

Evidemment, dans ces cas-là, le temps passe à la vitesse de ma grand mère en rollers dans la cuisine. Il est déjà temps de se quitter. Ah oui, j’avais oublié de vous dire qu’à un moment donné, BUTCHO  remercie CHRISTOPHE GODIN qui est présent dans la salle. Je ne vous dis pas pourquoi, allez regarder l’interview qui suivra !

Allez, c’est terminé. On se retrouve tous à papoter, on a enlevé le micro des mains de BUTCHO – surtout qu’il y a du AC/DC en fond – car la dernière fois qu’il était en concert au BDZ avec HELLECTROKUTERS, ils se sont mis à faire des covers pendant une heure ! Nous on était contents, mais bon ! De toute façon, là, il ne va pas pouvoir le faire car je pars dans les loges avec le groupe pour une interview (la troisième avec trois groupes différents pour BUTCHO ! Si, si !). Bon, je ne vous dirais pas que c’est une interview à voir mais… quand même, lol !!

Lorsque je redescend, il est temps de dire au revoir aux copains. Bah oui ! Je récupère ma femme et ma fille qui sont en train de délirer avec CHRISTOPHE GODIN ; CHRISTOPHE à qui nous disons « à demain » car il sera présent au BEAST IN BRESSE de Bourg-en-Bresse. où AUREL OUZOULIAS, son batteur dans MORGLBL se produira avec SATAN JOKERS. CQFD. Pour la suite, vous le saurez dans mon prochain report.

Allez, c’est pas tout. Maintenant il est très très tard, j’ai deux heures de route et un concert tout à l’heure !

Long live rock’n’roll !!!

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

PS : c’est pas un anniversaire cool, ça ?

Re-PS ; un grand merci à Thomas le patron du Brin de Zinc qui nous accueille toujours avec le sourire et toute sa gentillesse.

Re-PS du PS : merci Franck pour la découverte de ton resto (le K7, pour ceux qui auraient oublié) et la visite de ton studio !

Bon, je voulais vraiment voir VITAL BREATH pour la sortie de leur album et je voulais aussi voir ALIEN ENCOUNTERS. Donc la date au Jack Jack est parfaite pour moi. Pas la peine de me taper deux heures de route ! Heu… sauf que quelques jours avant la date, les ALIEN ENCOUNTERS ont été obligés de déclarer forfait suite à un problème de gorge du chanteur !! Là du coup, je regrette de ne pas être allé au BDZ de Chambéry ! 

Mais bon au moins, je vais voir VITAL BREATH et découvrir un groupe car c’est E. RAISED qui remplace les ALIEN au pied levé.

Je connais le Jack Jack, facile d’y aller, facile pour se garer donc j’arrive bien-sûr… à la bourre ! En plus, la salle est en travaux et il faut que je trouve l’entrée… Sans compter que je dois m’inscrire pour pouvoir boire. Et donc, comme de juste, les E. RAISED ont déjà très bien commencés quand je pénètre dans la salle.

Première impression, ils sont jeunes. Deuxième impression : ils font une intro de morceau mais quand j’arrive, rien. L’intro est très longue… Heu, ce n’est pas une intro ? C’est un morceau ?!!!! Bon, c’est prog’, voire un petit peu prog’ métal (léger le métal – en revanche, le prog’, on le sent bien !). Instrumental.

Et d’entrée, ce n’est pas mon truc. Pas que ce soit mal fait mais c’est une ambiance trop calme et technique pour moi. Ca ne me touche pas. Plus basé sur les notes qu’ils jouent que sur la mélodie.

Bon, comme je l’ai dit plus haut, les musiciens sont jeunes et le groupe est lui aussi très jeune. C’est déjà cool qu’ils aient pu venir jouer. Allez, je rejoins les copains au bar en attendant le changement de plateau. Mais arrive vite l’heure de re-rentrer dans la salle.

Malheureusement, ce n’est pas la foule des grands jours. En même temps, on est en milieu de semaine et il y a plein de concerts en ce moment mais c’est dommage car cette salle est superbe. En plus, c’est mieux pour les groupes de le faire devant plein de monde ! VITAL BREATH méritait vraiment plus de people…

Mais bon, tant pis pour les absents, VITAL BREATH commence et je suis aux taquets d’une part parce que j’ai apprécié leur album et d’autre part parce que j’ai hâte de voir ce que ça va donner en live ! 

Et c’est parti ! Le son est bon et le groupe est très content de jouer devant un public qui est là pour eux. Et ils le montrent ! Ils communiquent avec le public.

Les nouveaux morceaux passent hyper bien en live. « Welcome to my world » rend très bien. « The trust » (leur morceau single vidéo) est sublime. 

La voix de JEROME PONSOLLE, le chanteur passe aussi bien en live qu’en studio, FRANCOIS « BOOM » BRISK est impérial derrière ses fûts, WAYNE LOEULLET à la guitare est toujours précis dans ses solos. Le bassiste, CHRISTOPHE BLANC-TAILLEUR, forme avec BOUM une rythmique solide.

Bref, ils nous délivrent un set sans prise de tête. La setlist passe très bien et ils arrivent à nous emmener avec eux dans leur univers.

Un seul bémol, c’est que nous ne soyons pas plus nombreux pour en profiter car c’est clair, VITAL BREATH est un groupe à découvrir. Malheureusement, c’est le genre de groupe qui risque d’être plus apprécié à l’étranger que sur ses propres terres… Enfin, nous on est là !

A la fin du concert, je vais papoter un peu avec eux, question de poursuivre un peu la soirée mais vient vite le temps où je dois dire au revoir aux copains et copines. Je repars donc… mais avec l’album de VITAL BREATH à donf dans la voiture !!

 

Chroniques Metal : Octobre 2017

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 octobre 2017

Tout fan de glam-rock sleaze, style Motley Crue, Faster Pussycat, Guns ‘n’ Roses et consorts rêvait du retour de L.A. Guns avec Philip Lewis et Traci Guns réunis. Eh bien, c’est fait ! Et ça donne « The missing peace ». Bien sûr, je me jette dessus comme un mort de soif sur une pinte de mousse bien fraîche !

Et putain, ça décoiffe sa mère-grand en charantaises ! L’alchimie fonctionne à nouveau ! Les deux compères ne sont pas là que pour dire bonjour, ils nous ont fait un album qui reprend les éléments des trois premiers albums avec une énergie et un son de maintenant, c’est-à-dire moderne. Leur collaboration donne comme avant des putains de morceaux et même plus.

Cet album est une petite merveille de sleaze énergique avec de superbes ballades et des morceaux qui vont te décoller les racines à force de headbangs sauvages. La guitare est toujours magique. Et que dire de la voix de Phil Lewis ? Elle est toujours top et je trouve même que, sur cet album, il est encore meilleur. Bref, ce retour va encore plus loin que mes rêves les plus fous. Il n’est pas là uniquement pour permettre des tournée de réformation mais pour nous apporter notre dose de hard sleaze comme ils savent si bien le faire.

Re-putain les mecs, vous m’avez bigrement manqué ! Bien-sûr, coup de coeur à faire frémir mon cardiologue. Album à avoir en urgence, la lumière est au bout. Long live rock ‘n’ roll and sleaze for ever ! I’m happy !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 13 octobre 2017

La toute première fois où j’ai entendu Robin Beck, c’était avec son premier album. J’ai carrément craqué pour sa voix chaude et puissante, les morceaux hard FM. Depuis, je continue à quêter ses dusqies, même si, au fil du temps, c’est devenu plus AOR que hard FM. C’est donc avec plaisir que je découvre le nouveau né de Robin Beck, « Love is coming ».

Et bien sûr, on est dans du AOR, hard FM, super bien produit avec des morceaux qui rentrent tout de suite dans nos cages à miel et nous font du bien à l’âme. Heu, oui c’est possible ! Elle a toujours sa voix chaude comme de la braise. Les 12 morceaux alternent ballades et morceaux plus pêchus. C’est bien équilibré. J’adore « Girl like me » et son solo de guitare de la mort qui tue.

Une bonne nouvelle : Robin Beck is back !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 13 octobre 2017

On accueille un petit nouveau en provenance de Wigan en Angleterre : Bigfoot.

D’entrée de jeu, je sais que je vais aimer. Gros son, grosse prog’ et du hard metal mega bon. Le truc important, c’est que la voix du chanteur est top. Les morceaux ont des changements de rythme et putain, ils sont excellents ! En plus, ils ont tellement d’influences discrètes dans leur musique qu’on ne peut pas les cataloguer.

Il y a une superbe ballade, « Forever alone », avec un mega solo de gratte et une voix de chanteur sublime, une ballade bien hard-rock qui se rajoute à la longue liste fournie par le hard-rock (la contribution love !!).

Un superbe album à posséder et à écouter d’urgence ! Je suis sûr que même les anges headbanguent en l’écoutant. Pour ma part, j’ai le coup niqué mais les oreilles réjouies !! Allez, je me le remets, les chœurs et les refrains sont trop bons ! Bien sûr, un putain de coup de coeur pour un putain d’album ! Ouah, quelle découverte, I’m very happy !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 13 octobre 2017

Retour des allemands de Phantom 5 avec entre autres Claus Lessmann au chant et Michael Voss à la six cordes. La pochette de ce « Play to win » est sublime, un échiquier avec une reine maléfique morte ou blessée à mort et un enfant, arbalète à la main qui la regarde du style « tu t’es vue quand t’es morte? ». C’est ce genre de pochettes qui me fait presque regretter les galettes qui grattent pour la taille de la pochette !!!!

Passons au contenu ; du putain de hard-rock mélodique comme on savais très bien le faire dans les années 80. Vous vous dites peut-être : « Alors quel est l’intérêt de cet album ? ». Eh bien l’intérêt de ce « Play to win » c’est que les morceaux sont du même niveau que la pochette : sublime.

Du hard comme on l’aime, qui fleure bon le Scorpions, Jaded Heart, Bonfire et consorts. La voix de Claus est sublime, la guitare de Michael est vraiment sublime. Les morceaux sont excellents, le son est superbe. L’album s’écoute d’une traite et a un putain de goût de reviens-y. Bref, c’est une petite bombe cet album !

Pour les fans de Gotthard, etc. Un album à avoir d’urgence pour le bien de ses esgourdes. Et pour moi, c’est bien évidemment un méga coup de foudre… heu, je voulais dire coup de coeur !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 13 octobre 2017

Si vous aimez Journey, Night Ranger, Y & T, vous allez vous trouver en chemin familier. C’est du hard-rock mélodique classieux et les Revolution Saints le font méga bien.

Bien-sûr, c’est très bien produit et le son est très bon. Il y a plein de mélodies, des solos millimétrés, une superbe voix. Les morceaux te donne envie de reprendre le refrain à tue-tête, même si tu n’es pas sous ta douche. « Freedom » en est le parfait exemple. C’est cool ces albums qui te font bouger les cheveux tout seuls ! … Bon, le niquage de nuque, c’est moins cool, mais c’est trop bon !

Laissez-vous hypnotiser par les yeux de la chouette. En plus, la version Delux a 4 bonus tracks et des bonus DVD méga cool. Bien-sûr, c’est un coup de coeur Ti-Rickou.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 20 octobre 2017

On ne présente plus les suédois de Europe car même les allergiques au hard-rock les connaissent. Bon, il faut dire aussi que leurs hits continuent à passer en radio. Eux, ils ne se reposent pas sur leurs lauriers en profitant de leurs royalties, ils continuent à sortir des CDs et à faire ce qu’ils aiment, sans se soucier de savoir si ça va marcher ou pas.

Et ce « Walk the earth » en est la preuve car le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas orienté radio ! Il est, comme le précédent, très hard-rock. Plutôt Deep Purple moderne avec des morceaux parfois même sombres. Il est clair que ceux qui recherchent une ambiance « Final countdown » vont être déçus. En revanche, si vous voulez un bon album de hard-rock, vous allez être ravis. C’est en plus mega bien fait et mega bien produit ! Donc, si vous êtes fans de Rainbow, Sabbath, Purple en version moderne, ça devrait vous plaire.