J’ai pris l’habitude de faire des interviews dans les loges du BDZ et, il faut le dire, j’ai aussi pris l’habitude de faire des interviews de BUTCHO quand je le croise avec un groupe différent.
Donc évidement, je n’ai pas pu me retenir sur ce coup-là et j’ai fait une interview de BUTCHO et de YANN ARMELLINO !
Mais je n’avais pas pensé qu’on aillait autant s’amuser !
Entretien réalisé le 06 octobre 2017 au Brin de Zinc de Barberaz
YANN ARMELLINO & EL BUTCHO
Entretien réalisé le 06 octobre 2017 au Brin de Zinc de Barberaz
Je suis méga content, YANN ARMELLINO et EL BUTCHO repassent dans la région. Euh… ça tombe le jour des LORDS OF ALTAMONT à Annecy… Bon, pas grave, les LORDS je les ai vus il n’y a pas longtemps et je peux déléguer, trop fort ! Euh… ça tombe aussi le jour de l’anniversaire de ma chérie…
Euh, chérie, je t’invite à un concert pour ton anniv’, ça te branche ?
Tu ne vas quand même pas me refaire le coup de m’emmener à un concert de blues tout mou pour mon birthday ? »
Non, non, c’est BUTCHO. »
Trop fort Ti-Rickou ! Voilà comment on se retrouve en direction de Chambéry et on est même très très en avance. Tellement en avance que des copains devant nous, nous apprennent que les portes n’ouvrent pas avant trente minutes. Ca nous laisse donc plus d’une heure pour aller manger. Comme Franck Molin, l’ancien sondier du BDZ, a eu la méga bonne idée d’ouvrir un resto-studio d’enregistrement juste à côté et que je ne suis pas un sauvage du genre capable de faire manger un sandwich à ma chérie pour son anniversaire, je l’emmène au K7 parce qu’on a largement le temps !
Le temps de déguster un méga plat du jour à l’indienne, je papote avec Franck qui me propose de visiter la partie studio d’enregistrement et…. je jette un coup d’oeil sur l’heure et… je reporte ladite visite pour plus tard pendant l’entracte parce que là, le concert a du pas mal commencé !!!
FURY AGE
Donc retour ventre à terre au Brin de Zinc. Louper la moitié du show d’un groupe alors qu’on est juste à côté, ben… ça c’est fait !
FURY AGE, un des groupes de MARKUS FORTUNATO est déjà en train de jouer devant pas mal de monde. Je me précipite bien sûr pour faire des photos. Les lights sont cool, le son est bon, MARKUS et les siens sont en train de terminer un morceau.
J’arrive juste pour le morceau où c’est SANDRA BARRANCO, la batteuse, qui chante. Et heureusement car non seulement j’aime beaucoup ce morceau mais qu’en plus je trouve que ça sonne vraiment bien et qu’elle a pris de l’assurance… Comme le reste du groupe d’ailleurs.
Je remarque une bonne progression depuis la dernière fois où je les ai vus. En plus, MARKUS est en forme et se rattrape du dernier concert où je l’ai vu avec ÖBLIVION en s’amusant à me tirer la langue ! Le groupe est méga content de jouer au BDZ et d’ouvrir pour YANN et BUTCHO. Et bien-sûr le public présent participe à l’ambiance !
Du coup, ça a été assez court pour moi. C’est déjà la pause ! Je déconne avec les copains et refile au K7 pour visiter le studio d’enregistrement. Putain, c’est classe. ! J’espère qu’il enregistrera beaucoup de groupes… de métal, of course !
YANN ARMELLINO & EL BUTCHO
Allez, je ne vais pas me faire avoir deux fois, je fonce au Brin de Zinc où YANN ARMELLINO et EL BUTCHO sont en train de monter sur scène. D’entrée de jeu, je me dis que les musiciens avec eux me parlent. Euh c’est normal, je les ai déjà vus plusieurs fois. Il s’agit des musiciens du groupe JESUS VOLT. Bref, que du beau monde ce soir ! Ca part déjà bien. Mais comment pourrait-il en être autrement avec EL BUTCHO en frontman ? Comme à son habitude, il met le public tout de suite dans le bain. En plus d’y avoir des morceaux, il va y avoir du show !
L’alchimie avec YANN ARMELLINO est parfaite. YANN aussi assure le spectacle. Les morceaux de leur album sont parfaits pour ça. De plus, ils nous expliquent que tel morceau est fait à la manière de VAN HALEN, tel autre à la manière de STEVIE WONDER…. Bref, ils sont amoureux du hard 80 et ils s’en inspirent et putain, ça sonne !
BUTCHO quitte la scène pour deux morceaux instrumentaux où YANN va démontrer, s’il besoin en était, quel guitariste il est.
Alors que BUTCHO se prépare à remonter sur scène, YANN cherche un tabouret (bien caché le bougre !) car ils vont nous faire une partie en semi-acoustique. Moment ambiance. Le public est bien-sûr content et il a de quoi l’être ! Le show est vraiment top, composé de leurs propres morceaux où ils s’amusent parfois à intégrer des covers, « Lick it up » de KISS, par exemple.
Evidemment, dans ces cas-là, le temps passe à la vitesse de ma grand mère en rollers dans la cuisine. Il est déjà temps de se quitter. Ah oui, j’avais oublié de vous dire qu’à un moment donné, BUTCHO remercie CHRISTOPHE GODIN qui est présent dans la salle. Je ne vous dis pas pourquoi, allez regarder l’interview qui suivra !
Allez, c’est terminé. On se retrouve tous à papoter, on a enlevé le micro des mains de BUTCHO – surtout qu’il y a du AC/DC en fond – car la dernière fois qu’il était en concert au BDZ avec HELLECTROKUTERS, ils se sont mis à faire des covers pendant une heure ! Nous on était contents, mais bon ! De toute façon, là, il ne va pas pouvoir le faire car je pars dans les loges avec le groupe pour une interview (la troisième avec trois groupes différents pour BUTCHO ! Si, si !). Bon, je ne vous dirais pas que c’est une interview à voir mais… quand même, lol !!
Lorsque je redescend, il est temps de dire au revoir aux copains. Bah oui ! Je récupère ma femme et ma fille qui sont en train de délirer avec CHRISTOPHE GODIN ; CHRISTOPHE à qui nous disons « à demain » car il sera présent au BEAST IN BRESSE de Bourg-en-Bresse. où AUREL OUZOULIAS, son batteur dans MORGLBL se produira avec SATAN JOKERS. CQFD. Pour la suite, vous le saurez dans mon prochain report.
Allez, c’est pas tout. Maintenant il est très très tard, j’ai deux heures de route et un concert tout à l’heure !
Long live rock’n’roll !!!
YANN ARMELLINO & EL BUTCHO
PS : c’est pas un anniversaire cool, ça ?
Re-PS ; un grand merci à Thomas le patron du Brin de Zinc qui nous accueille toujours avec le sourire et toute sa gentillesse.
Re-PS du PS : merci Franck pour la découverte de ton resto (le K7, pour ceux qui auraient oublié) et la visite de ton studio !
Bon, je voulais vraiment voir VITAL BREATH pour la sortie de leur album et je voulais aussi voir ALIEN ENCOUNTERS. Donc la date au Jack Jack est parfaite pour moi. Pas la peine de me taper deux heures de route ! Heu… sauf que quelques jours avant la date, les ALIEN ENCOUNTERS ont été obligés de déclarer forfait suite à un problème de gorge du chanteur !! Là du coup, je regrette de ne pas être allé au BDZ de Chambéry !
Mais bon au moins, je vais voir VITAL BREATH et découvrir un groupe car c’est E. RAISED qui remplace les ALIEN au pied levé.
Je connais le Jack Jack, facile d’y aller, facile pour se garer donc j’arrive bien-sûr… à la bourre ! En plus, la salle est en travaux et il faut que je trouve l’entrée… Sans compter que je dois m’inscrire pour pouvoir boire. Et donc, comme de juste, les E. RAISED ont déjà très bien commencés quand je pénètre dans la salle.
Première impression, ils sont jeunes. Deuxième impression : ils font une intro de morceau mais quand j’arrive, rien. L’intro est très longue… Heu, ce n’est pas une intro ? C’est un morceau ?!!!! Bon, c’est prog’, voire un petit peu prog’ métal (léger le métal – en revanche, le prog’, on le sent bien !). Instrumental.
Et d’entrée, ce n’est pas mon truc. Pas que ce soit mal fait mais c’est une ambiance trop calme et technique pour moi. Ca ne me touche pas. Plus basé sur les notes qu’ils jouent que sur la mélodie.
Bon, comme je l’ai dit plus haut, les musiciens sont jeunes et le groupe est lui aussi très jeune. C’est déjà cool qu’ils aient pu venir jouer.Allez, je rejoins les copains au bar en attendant le changement de plateau. Mais arrive vite l’heure de re-rentrer dans la salle.
Malheureusement, ce n’est pas la foule des grands jours. En même temps, on est en milieu de semaine et il y a plein de concerts en ce moment mais c’est dommage car cette salle est superbe. En plus, c’est mieux pour les groupes de le faire devant plein de monde ! VITAL BREATH méritait vraiment plus de people…
Mais bon, tant pis pour les absents, VITAL BREATH commence et je suis aux taquets d’une part parce que j’ai apprécié leur album et d’autre part parce que j’ai hâte de voir ce que ça va donner en live !
Et c’est parti ! Le son est bon et le groupe est très content de jouer devant un public qui est là pour eux. Et ils le montrent ! Ils communiquent avec le public.
Les nouveaux morceaux passent hyper bien en live. « Welcome to my world » rend très bien. « The trust » (leur morceau single vidéo) est sublime.
La voix de JEROME PONSOLLE, le chanteur passe aussi bien en live qu’en studio, FRANCOIS « BOOM » BRISK est impérial derrière ses fûts, WAYNE LOEULLET à la guitare est toujours précis dans ses solos. Le bassiste, CHRISTOPHE BLANC-TAILLEUR, forme avec BOUM une rythmique solide.
Bref, ils nous délivrent un set sans prise de tête. La setlist passe très bien et ils arrivent à nous emmener avec eux dans leur univers.
Un seul bémol, c’est que nous ne soyons pas plus nombreux pour en profiter car c’est clair, VITAL BREATH est un groupe à découvrir. Malheureusement, c’est le genre de groupe qui risque d’être plus apprécié à l’étranger que sur ses propres terres… Enfin, nous on est là !
A la fin du concert, je vais papoter un peu avec eux, question de poursuivre un peu la soirée mais vient vite le temps où je dois dire au revoir aux copains et copines. Je repars donc… mais avec l’album de VITAL BREATH à donf dans la voiture !!
Tout fan de glam-rock sleaze, style Motley Crue, Faster Pussycat, Guns ‘n’ Roses et consorts rêvait du retour de L.A. Guns avec Philip Lewis et Traci Guns réunis. Eh bien, c’est fait ! Et ça donne « The missing peace ». Bien sûr, je me jette dessus comme un mort de soif sur une pinte de mousse bien fraîche !
Et putain, ça décoiffe sa mère-grand en charantaises ! L’alchimie fonctionne à nouveau ! Les deux compères ne sont pas là que pour dire bonjour, ils nous ont fait un album qui reprend les éléments des trois premiers albums avec une énergie et un son de maintenant, c’est-à-dire moderne. Leur collaboration donne comme avant des putains de morceaux et même plus.
Cet album est une petite merveille de sleaze énergique avec de superbes ballades et des morceaux qui vont te décoller les racines à force de headbangs sauvages. La guitare est toujours magique. Et que dire de la voix de Phil Lewis ? Elle est toujours top et je trouve même que, sur cet album, il est encore meilleur. Bref, ce retour va encore plus loin que mes rêves les plus fous. Il n’est pas là uniquement pour permettre des tournée de réformation mais pour nous apporter notre dose de hard sleaze comme ils savent si bien le faire.
Re-putain les mecs, vous m’avez bigrement manqué ! Bien-sûr, coup de coeur à faire frémir mon cardiologue. Album à avoir en urgence, la lumière est au bout. Long live rock ‘n’ roll and sleaze for ever ! I’m happy !
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ROBIN BECK
Love is coming
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
La toute première fois où j’ai entendu Robin Beck, c’était avec son premier album. J’ai carrément craqué pour sa voix chaude et puissante, les morceaux hard FM. Depuis, je continue à quêter ses dusqies, même si, au fil du temps, c’est devenu plus AOR que hard FM. C’est donc avec plaisir que je découvre le nouveau né de Robin Beck, « Love is coming ».
Et bien sûr, on est dans du AOR, hard FM, super bien produit avec des morceaux qui rentrent tout de suite dans nos cages à miel et nous font du bien à l’âme. Heu, oui c’est possible ! Elle a toujours sa voix chaude comme de la braise. Les 12 morceaux alternent ballades et morceaux plus pêchus. C’est bien équilibré. J’adore « Girl like me » et son solo de guitare de la mort qui tue.
Une bonne nouvelle : Robin Beck is back !
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BIGFOOT
Bigfoot
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
On accueille un petit nouveau en provenance de Wigan en Angleterre : Bigfoot.
D’entrée de jeu, je sais que je vais aimer. Gros son, grosse prog’ et du hard metal mega bon. Le truc important, c’est que la voix du chanteur est top. Les morceaux ont des changements de rythme et putain, ils sont excellents ! En plus, ils ont tellement d’influences discrètes dans leur musique qu’on ne peut pas les cataloguer.
Il y a une superbe ballade, « Forever alone », avec un mega solo de gratte et une voix de chanteur sublime, une ballade bien hard-rock qui se rajoute à la longue liste fournie par le hard-rock (la contribution love !!).
Un superbe album à posséder et à écouter d’urgence ! Je suis sûr que même les anges headbanguent en l’écoutant. Pour ma part, j’ai le coup niqué mais les oreilles réjouies !! Allez, je me le remets, les chœurs et les refrains sont trop bons ! Bien sûr, un putain de coup de coeur pour un putain d’album ! Ouah, quelle découverte, I’m very happy !
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PHANTOM V
Play II win
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Retour des allemands de Phantom 5 avec entre autres Claus Lessmann au chant et Michael Voss à la six cordes. La pochette de ce « Play to win » est sublime, un échiquier avec une reine maléfique morte ou blessée à mort et un enfant, arbalète à la main qui la regarde du style « tu t’es vue quand t’es morte? ». C’est ce genre de pochettes qui me fait presque regretter les galettes qui grattent pour la taille de la pochette !!!!
Passons au contenu ; du putain de hard-rock mélodique comme on savais très bien le faire dans les années 80. Vous vous dites peut-être : « Alors quel est l’intérêt de cet album ? ». Eh bien l’intérêt de ce « Play to win » c’est que les morceaux sont du même niveau que la pochette : sublime.
Du hard comme on l’aime, qui fleure bon le Scorpions, Jaded Heart, Bonfire et consorts. La voix de Claus est sublime, la guitare de Michael est vraiment sublime. Les morceaux sont excellents, le son est superbe. L’album s’écoute d’une traite et a un putain de goût de reviens-y. Bref, c’est une petite bombe cet album !
Pour les fans de Gotthard, etc. Un album à avoir d’urgence pour le bien de ses esgourdes. Et pour moi, c’est bien évidemment un méga coup de foudre… heu, je voulais dire coup de coeur !
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REVOLUTION SAINTS
Light in the Dark
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Si vous aimez Journey, Night Ranger, Y & T, vous allez vous trouver en chemin familier. C’est du hard-rock mélodique classieux et les Revolution Saints le font méga bien.
Bien-sûr, c’est très bien produit et le son est très bon. Il y a plein de mélodies, des solos millimétrés, une superbe voix. Les morceaux te donne envie de reprendre le refrain à tue-tête, même si tu n’es pas sous ta douche. « Freedom » en est le parfait exemple. C’est cool ces albums qui te font bouger les cheveux tout seuls ! … Bon, le niquage de nuque, c’est moins cool, mais c’est trop bon !
Laissez-vous hypnotiser par les yeux de la chouette. En plus, la version Delux a 4 bonus tracks et des bonus DVD méga cool. Bien-sûr, c’est un coup de coeur Ti-Rickou.
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EUROPE
Walk the Earth
Label : Frontiers Music
Sortie : 20 octobre 2017
On ne présente plus les suédois de Europe car même les allergiques au hard-rock les connaissent. Bon, il faut dire aussi que leurs hits continuent à passer en radio. Eux, ils ne se reposent pas sur leurs lauriers en profitant de leurs royalties, ils continuent à sortir des CDs et à faire ce qu’ils aiment, sans se soucier de savoir si ça va marcher ou pas.
Et ce « Walk the earth » en est la preuve car le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas orienté radio ! Il est, comme le précédent, très hard-rock. Plutôt Deep Purple moderne avec des morceaux parfois même sombres. Il est clair que ceux qui recherchent une ambiance « Final countdown » vont être déçus. En revanche, si vous voulez un bon album de hard-rock, vous allez être ravis. C’est en plus mega bien fait et mega bien produit ! Donc, si vous êtes fans de Rainbow, Sabbath, Purple en version moderne, ça devrait vous plaire.
Report by Steve*74 et Seb 747 – Photos : Denis Charmot
Il y a quelques années de ça, JOE DASSIN nous vantait dans une chanson à succès « l’Eté indien ». Cette année l’été indien, comme une partie de la société, est en grève. L’automne est en avance sur le calendrier et nous avons plutôt de la pluie et du froid que du soleil… Aussi lorsqu’un concert pointe le bout de son nez à l’horizon, l’esprit pluvieux fait place au soleil… surtout si à l’affiche vous avez les STICKY BOYS ! Alors, comme souvent ces derniers temps, direction la Suisse pour aller à l’Undertown de Meyrin.
Pour une fois, nos cousins suisses sont en retard sur l’horaire annoncé. Eh oui, tout fout le camp ma brave dame, même les institutions…. Nous avons donc du temps libre pour visiter la place – vide à cette heure-ci – située devant la salle. Chou blanc pour nous : c’est moderne certes mais il n’y a rien à voir ni à en attendre, à part attraper un bon rhume car la température est fraîche.
DASHING DIVAS
Quand les DASHING DIVAS arrivent sur scène, la salle est loin d’être pleine. C’est dommage pour les groupes qui vont se produire ici ce soir. Amis métalleux, bougez-vous car il y a souvent une bonne programmation dans cette salle et il serait dommage qu’elle ferme ou qu’elle arrête de programmer des concerts métal !
Mais revenons à nos moutons avec les DASHING DIVAS. Non, non, ce n’est pas la marque de produits cosmétiques, mais bel et bien un power trio franco-suisse, groupe formé en 2013. Nos fringantes divas ont déjà pas mal bourlingué dans la région en assurant une petite trentaine de concerts. C’est donc un groupe soudé et cohérent que nous voyons aujourd’hui.
DASHING DIVAS
Le premier morceau est un instrumental qui nous plonge tout de suite dans leur univers. Contrairement à beaucoup d’autres formations, ils ne revendiquent aucune influence. Leurs inspirations viennent du hardcore 90’s mêlées à du psychobilly. En gros sur des riffs à tendance psyché, vous rajoutez un zeste de hardcore avec une ambiance flirtant bon le grunge. Difficile de définir vraiment le style pratiqué par nos trois énergumènes.
DASHING DIVAS
La guitare et le chant sont assurés par un seul homme, JULIUS MAXIMUS. Ce nom d’artiste sonne comme un empereur romain. Pour le porter, il faut élever son jeu de guitare vers les cimes afin de ne pas paraître ridicule. Chose faite aisément par notre homme, même si techniquement il ne revendique pas sur sa page web un super niveau. Eh oui, il existe des musiciens avec un ego non hypertrophié…. (je viens de me faire quelques amis, là !). Il est efficace, sympathique et c’est largement suffisant.
DASHING DIVAS
Il est aidé dans sa tâche par JAZEY JACKSON à la batterie, et le remuant PAUL DORY à la basse. Les morceaux défilent sans à coup et de façon énergique. C’est bien fait et agréable à écouter. Le morceau de fin, qui est lui-aussi un instrumental, est peut-être le seul bémol de cette setlist. Pas qu’il soit mauvais, mais à mon humble avis, on ne termine pas par un instrumental.
Pendant l’entracte au lieu d’acheter des esquimaux comme au cinéma, nous, nous allons au stand merchandising visualiser de probables dépenses. Pour vous raconter ça, je laisse la place à mon compère Seb 747.
Comme souvent lorsque nous faisons des virées ensemble, mon partenaire de virées me laisse la main pour finir les reports. Bon, comme j’ai oublié mon appareil photo, j’ai pu me concentrer sur les groupes. Ça ne devrait pas être trop difficile, mdr !
BORN AGAIN
À peine le temps de jeter un œil au merchandising des STICKY et de me poser l’éternelle question « T-Shirt or not T-Shirt ? » que les premières notes de BORN AGAIN résonnent dans l’Undertown.
Les Bisontins ne sont pas venu pour faire de la figuration, et ça se voit. Pour avoir jeté une oreille sur leur premier album, je sais déjà que ça va dépoter.
Comme dirait Ti-Rickou : « ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! ».
BORN AGAIN
THIERRY, le chanteur, a une belle voix caverneuse. Elle est à la limite de ce que je peux écouter mais j’apprécie le côté compréhensible des paroles. Pour une fois qu’un chanteur à la limite de l’extrême ne grogne pas plus qu’il ne chante, ça fait plaisir à entendre. Il faut dire ici qu’avant d’être dans BORN AGAIN, il officiait au sein de BROKEN EDGE, un groupe thrash, alors ça laisse des traces.
CHRIS SAVOUREY à la guitare nous envoie des riffs à la JUDAS PRIEST et consorts. Cet homme est particulièrement connu dans le paysage métal français. Il est l’heureux papa de trois albums solo sous son nom et a participé à des groupes comme HEAVENLY, SILVER DIRT ou encore KARELIA. Excusez du peu, le CV du bonhomme est impressionnant ! CHRISTOPHER, le bassiste, et PICH, le batteur, font une sacrée paire rythmique.
BORN AGAIN
Le fait est que même s’ils se sont formés l’an passé, nous avons affaire à des jeunes vétérans qui, à mon humble avis, n’ont plus le temps ni l’envie de jouer les midinettes. D’où le côté un peu rentre- dedans du groupe. Plus de fioritures, aller à l’essentiel, surtout vocalement, telle pourrait être la devise de BORN AGAIN. Ce mélange détonnant de hard-rock classique et de virulence vocale à tendance à me fasciner. En plus, les refrains sont faciles à retenir et traînent encore au fin fond de votre cerveau plusieurs heures après.
Le son, excellent au demeurant, est massif, voire abrasif. C’est « coup de boule balayette » plutôt que « câlins et bisous ». Nous ne sommes pas dans le pays des Bisounours ici. Ça pulse grave, ça bourrine vocalement parlant… et ça surprend musicalement. Quand vous vous prenez des brûlots tel que « Betrayal », ou « Deal with the Devil », ou pire encore « Preachers of the Night » dans les cages à miel, il y a de quoi rester sourd pendant plusieurs heures.
BORN AGAIN
Pour terminer le show, ils assènent « No class », une reprise de MOTORHEAD. On pourrait citer ce groupe comme parrain pour son influence sur BORN AGAIN ainsi que BLACK SABBATH pour certains riffs lourds.
Nous ne sommes pas nombreux ce soir et, même si on pourrait reprocher aux BORN AGAIN un côté trop brutal (un peu plus de mélodie serait selon mon goût personnel, le bienvenu), ils ont su par leurs coups de butoir déboîter les nuques des spectateurs présents.
On reprend nos esprits en allant taper la discute avec THIERRY qui, de prime abord, parait impressionnant mais qui est en fait un musicien tout à fait abordable.
STICKY BOYS
Mais pas le temps de s’attarder, voilà que les STICKY BOYS montent sur les planches.
Impossible de rater une miette de ce concert, notre rédacteur en chef, fan absolu du groupe, nous en voudrait. Et comme nous ne voulons pas d’ennuis avec lui (mdr), nous courons vite devant la scène dès les premières notes du trio. Pour ne rien oublier, nous ferons le report des STICKY BOYS à deux, l’union faisant la force parait-il.
STICKY BOYS
Dès les premières notes, on sent que les garçons ne sont pas là pour cueillir des fleurs. Que nous soyons une vingtaine ou une centaine, ils lâchent les freins. Et les hits ? En veux-tu ? En voilà ! De « She won’t let me in », tiré de leur dernier album « Calling the Devil », à « Better Days », en passant par « Ready to go », ils y sont tous passés. Des plus anciens tels que « Bang that head », « Big thrill » ou « Bad reputation » aux plus récents, comme « The future in your hands », « Girls in the city », « Calling the Devil », tous sont acclamés par le public de connaisseurs.
STICKY BOYS
Et voilà qu’on secoue la tête de « droite à gauche, de haut en bas » comme dirait Dora l’exploratrice. C’est monstrueux ! Les morceaux défilent à une vitesse phénoménale. En plus, comme la setlist est dans leurs têtes, il m’est bien impossible de me souvenir de tous les titres joués ce soir.
Le vieil adage « c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes » sert d’annonce à ALEX KOURELIS, le guitariste chanteur leader (j’en passe et des meilleures) pour annoncer sans le nommer le morceau suivant. Les connaisseurs vont vite reconnaître une reprise de CLASH. Titre un peu surprenant je trouve et étrange pour l’univers musical des STICKY… même s’il ne dépareille pas trop.
STICKY BOYS
ALEX n’a de cesse de haranguer le public présent avec des « Ca va, Genève ? » entre chaque morceau. Il est super content d’être là et ça se lit sur son visage. TOM BULLOT, le batteur complètement frappé, assomme l’Undertown à grands coups de charleston et soutien ses camarades en n’hésitant pas à doubler les chœurs. JB CHESNOT à la basse, campé sur ses deux jambes, assure les chœurs tout en exhortant, lui aussi, les Meyrinois.
« Fat boy Charlie » clôt ce show monumental.
STICKY BOYS
A peine les dernières notes distillées que les STICKY BOYS se présentent à leur stand sans passer par les loges. Il est toujours agréable de constater la disponibilité de certains musiciens. Nos douleurs cervicales redoublent lorsque nous leur parlons, tellement ils sont grands… Et pourtant, nous ne sommes pas des nains, lol !!
Comme d’habitude, les absents ont eu tort de rater cet excellent concert dans la ville du créateur du web. Vivement le prochain !!!