Monthly Archives: juin 2018

Encore une fois, la Coupe du Monde de foot bat son plein. Entre les favoris qui ne sont pas au rendez-vous, ou notre équipe de France qui a du mal à séduire (même si on sait ce qu’elle a fait depuis : CHAMPION DU MONDE !!!), mon cœur balance. Bah, rien de tel qu’un concert pour se remettre les idées en place. Et quoi de mieux qu’une grosse pointure ? De qui allons-nous parler en ce lieu vous demanderez-vous ? Eh bien des danois (qui ne jouent pas ce soir… au foot bien-sûr) de VOLBEAT.

Conscient du peu de places pour se garer dans les environs, nous décidons de partir de bonne humeur et de bonne heure aussi. La route ne pose pas de problèmes, si ce n’est une canicule qui a décidée de nous suivre le long de notre trajet. Et de plus, il n’y a pas de clim’ dans notre véhicule ! Bah, un peu de chaleur ne fait de mal à personne. Arrivés sur place, nous trouvons, miraculeusement, une place pour nous garer. Que demander de mieux ? Un bon concert, et puis c’est tout, non ?

Cinq minutes plus tard, et une bonne réhydratation, nous voici devant la Belle Electrique. Le temps de jeter un œil au splendide et fructueux merchandising de VOLBEAT, qu’il est déjà l’heure pour le groupe d’ouverture d’entamer les hostilités.

FANGCLUB @ La Belle Electrique – Grenoble

La première constatation que nous pouvons faire, est que la lumière n’est pas au top. Sur fond rouge, elle me surprend. Mais il est vrai, que cela sied bien à la musique du groupe. Le chanteur guitariste nous présente ledit groupe en nous indiquant qu’ils viennent d’Irlande. Son accent, très « roots », ne me fera pas comprendre son nom. Ce n’est qu’après la prestation de VOLBEAT et le petit tour au merchandising que je le découvrirai. Il s’agit de FANGCLUB. Et, comme le chanteur STEVEN KING nous l’a dit, ils viennent de DUBLIN. Formé en 2013, le trio irlandais – composé, outre STEVEN, de KEVIN KEANE à la basse et de DARA COLEMAN derrière les fûts – a sorti un album l’an passé. Et il est venu nous le présenter ce soir.

Les musiciens sont très motivés et, malgré le peu de place laissé sur la scène, tiennent bien un public avide de découvertes. Leur musique est, selon moi, un peu dépassée. Non pas que cela soit mauvais, bien au contraire, mais un peu moins de dépression dans le timbre de voix ne serait pas pour me déplaire. Le côté grunge de leur musique fait un tabac sur le jeune public, et laisse un peu plus dubitatif l’ancien qui semble rester en retrait.

Quand la reprise de NIRVANA est entamée en fin de set, le public se remue et chante le refrain en chœurs. STEVEN est le fils caché de KURT COBAIN, même look, même couleur de cheveux, même instrument mais peut-être pas la même dose de talent… du moins pour le moment. C’est une bonne entame de concerts auquel nous avons eu droit, même si je reste plus dubitatif que le reste du public.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Évidemment, devant le parterre qui se sature, la pause boisson rafraîchissante se fera plus tard. À peine le temps de jeter un coup d’œil derrière moi, qu’il ne reste quasiment plus de places. Heureusement que les copains sont là pour vous garder votre place au chaud quand, au loin, on repère des potes qu’on n’avait pas vu depuis des lustres !!

Mais pas le temps de papoter des heures, les lumières s’éteignent et VOLBEAT s’apprête à entrer en scène. La fosse est prête à remuer son popotin. L’intro du groupe qui retentit dans la Belle Electrique est « Born To Raise Hell » de MOTORHEAD. Grenoble hurle son bonheur lorsque débarque les musiciens sous les lumières qui illuminent la scène.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Le public conquis d’avance s’enflamme dès les premières notes de « The Devil’s Bleeding Crown » et s’emporte sur l’incontournable triptyque « Heaven not Hell / A Warrior’s Call / I Only Want to Be with You ».

Du coup, me voilà relégué sur le côté de la scène. La place qui était mienne, s’est vite remplie de pogoteurs. Les fans sont en feu. Ils transpirent à grosses gouttes, et les verres de bières se vident avant même d’êtres bus. Les bousculades se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les titres s’enchaînent. C’est une gageure de rester debout parmi cette abondance de fans surexcités.

Une vingtaine de minutes plus tard, MICHAEL POULSEN sort la guitare acoustique pour nous faire un petit « Sad Man’s Tongue », précédé par un petit medley d’ANTHRAX. Ce petit intermède permet aux pogoteurs de se calmer un peu avant de repartir de plus belle étant donné que MICHAEL, en vrai renard rusé, avait gardé sa guitare électrique sur lui. Les riffs de ROB CAGGIANO, complétent superbement le morceau.

Forcément, le public enchaîne les pogos en totale liberté et démarre même un circle pit. C’est de la folie dans la Belle Electrique ! Le crowd-surfing fait aussi son entrée et ne ménage pas les membres de la sécurité dans une ambiance très bon enfant.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Quoi qu’il en soit, je dois coûte que coûte terminer ce report, et, n’écoutant que mon courage, continue de jouer des coudes pour me faire une bonne place devant la scène. Malgré les quelques coups reçus.

La Belle Electrique est en complète ébullition. Le courant passe bien entre le public et le groupe, qui s’amuse à torturer ses fans avec leurs hits incontournables. Que du bonheur ! Des souvenirs de Genève, où je les avais vus en Octobre 2016, me reviennent en boucle. La scène, beaucoup plus petite, est moins bien décorée, mais suffisamment pour laisser au public un agréable souvenir. Perso, je me délecte de ses inoubliables titres boostés par des refrains énormes hyper groovés.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

« Doc Holliday » est le dernier morceau joué par le groupe avant un petit rappel composé de trois inéluctables titres et sur lesquels MICHAEL fait monter la jeune génération de métalleux sur scène. Il montre même ses accords à une petite fille béate d’admiration. Le smile qui ne quitte pas son visage prouve à quel point ces musiciens sont cools.

Il est temps pour ceux-ci de quitter la scène et pour nous de  regagner nos pénates, non sans avoir fait un petit tour au merchandising bien dévalisé.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Lorsque j’ai vu que VINNY APPICE (batteur de BLACK SABBATH période Mob Rules, DIO… Holy Diver !!) passait en Europe, j’ai été un peu dégoûté de voir qu’il ne passait pas dans la région Rhône- Alpes et je ne me suis pas intéressé à la forme de sa prestation. En revanche, quand j’ai vu qu’il faisait un stop à Lyon, j’ai été mega content bien-sûr et j’ai mieux regarder l’affiche.

Il ne fait pas une clinic (démo batterie et parfois mini-concert) mais un concert avec des titres de DIO, SABBATH et HEAVEN AND HELL. Pas d’indication sur les musiciens qui l’accompagnent. Heu, en clair, c’est un cover band. Bon, avec un membre du groupe mais dans le cas présent, c’est le batteur.

Je ne fais pas dans le cover band mais quand il y a un membre d’origine, ça se réfléchit. Perso, j’aime beaucoup les albums où il a joué. Mob Rules est mon préféré de BLACK SABBATH, période DIO et Holy Diver est mon album préféré de DIO. En plus, sur l’affiche, c’est ARCHANGE qui assure la première partie et ça se passe au Rock ‘n’ Eat Live.  Peux pas résister ! Je suis faible.

Même un lundi, il y a du monde qui a fait le déplacement. Une partie parce qu’ils ont vu BLACK SABBATH sur l’affiche et qui aime les tribute et l’autre partie, comme moi, parce qu’ils aiment VINNY APPICE (à pas confondre avec son frère, le grand et l’unique CARMINE APPICE, l’un des plus grands batteurs de rock-hard).

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Le stand merch’ de VINNY annonce la couleur : il ne signe pas plus de deux CD ou vinyles ramenés de la maison, il ne fait pas de selfies et il interdit les photos avec lui hors scène… sauf si elle est prise avec son Polaroïd… à cinq euros la photo ! Les baguettes et les peaux de batterie signées sont à vendre, bien-sûr ! Au moins c’est clair, c’est une tournée alimentaire. Il faut évidement qu’il vive le monsieur car ça fait quand même un bon bout de temps qu’il n’a pas joué dans un groupe qui cartonne. Le dernier, c’est KILL DEVIL HILL, un tout nouveau groupe. Quant à son dernier CD en date, il l’a fait avec son frère CARMINE sous le nom de APPICE SINISTER. Et, même si je le trouve excellent, cet album n’a pas connu le succès d’un Heaven and Hell. C’est la dure vie d’un musicien pro que de faire des concerts dans des stades et quelques temps après jouer dans des clubs. Enfin, je verrai dans quoi je mets ma contribution après le concert.

ARCHANGE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Pour le moment, c’est ARCHANGE qui ouvre la soirée. Je suis content de les revoir en live. La dernière fois, c’était pour la release party de ÖBLIVÏON au Jack Jack de Bron. Tiens, DAVID AMORE, le batteur est caché sur le côté de la scène. Il joue sur sa batterie et pas sur la batterie de VINNY qui est déjà installée au fond et au milieu de la scène. Du coup, DAVID est  relégué dans un coin de la scène. Voilà, il est puni !

ARCHANGE va jouer en mode serré, restons groupier (prononcer groupire). MARKUS FORTUNATO ne peut pas comme à son habitude courir et bouger partout mais ça ne va pas l’empêcher de faire le show. Lui et PACO FRANCISCO PEIRO, l’un des guitaristes sont très joueurs.

Le groupe est très soudé et s’adapte très vite à la scène. Le hard heavy de leur album est parfait pour le public qui s’éclate sur leurs morceaux. Ca joue, ça communique avec le public. DAN PALLAS, le chanteur est bien en phase avec ses copains. Moi perso, j’aime sa voix un peu scorpionisante par moments, à la KLAUS MEINE. Je trouve que ça va parfaitement avec les morceaux.

Voilà, ARCHANGE n’a pas loupé sa sortie. Très bonne prestation de MARKUS et ses doigts magiques, mais bon je suis fan. Pas de ma faute ! 

Bon, c’est fini. C’est l’heure de la pause. J’adore le Rock ‘n’ Eat Live car il y a des fumoirs et que tu n’es pas obligé de sortir pour prendre ta dose de nicotine !!

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Le temps de se réhydrater tout en papotant avec les copains et c’est au tour de VINNY APPICE de rentrer sur scène. Il est accompagné par PIERO LEPORAL (ULI JON ROTH) au chant, LORENZO CARANCHI (BLAZE BAYLEY) à la six cordes et BAREND COURTOIS (BLIND GUARDIAN) à la basse. Bref, du beau monde pour cette soirée « DIO est mon ami ». Plein de souvenirs me reviennent car pour moi, la première fois que j’ai vu VINNY, c’était sur la tournée Holy Diver. Mob Rules n’est pas oublié non plus. C’est un véritable best of de DIO avec des morceaux où VINNY l’a accompagné plus quelques intrus de BLACK SABBATH où ce même VINNY a seulement dû jouer avec eux en live.

Le public, en grande majorité, est heureux de les entendre. Moi, je dirais que c’est bien fait, que tous les musiciens connaissent leurs  morceaux. Bon, bien-sûr c’est mega dur de chanter à la place de RONNIE JAMES DIO, même si le chanteur ce soir a une belle voie (j’aurais bien vu JOE AMORE, le chanteur de NOW OR NEVER et d’ÖBLIVÏON dans ce projet, moi !!). Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, je m’y attendais. Je suis là pour voir VINNY APPICE derrière ses futs et je ne suis pas déçu. Il est énorme !!!! 

Pour le reste, je dois être à part car pour moi ce n’est pas forcément un morceau en lui-même que j’aime, c’est la façon dont il est joué, vécu, chanté, interprété. Et là, c’est bien fait et les morceaux sont toujours aussi bons à entendre mais il me manque un truc, la voix de DIO, la puissance du son… Bref, ces trucs qui font d’un morceau un must.

Je le redis, les musiciens qui accompagnent VINNY sont loin d’être des bras cassés qui jouent pour faire la fête avec leurs potes, mais moi je les zappe un peu et je me concentre sur VINNY et sa putain de frappe, son air heureux de jouer et surtout sa facilité à le faire ! J’en oublie presque qu’il y a des musiciens avec lui, lol !

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, la soirée hommage à DIO approche de la fin. Je suis content d’avoir revu VINNY APPICE derrière une batterie, moi !

Allez, c’est fini. Je passe au merch’ pour faire dédicacer deux CD (bon d’accord, j’ai un peu triché en en faisant signé un autre par un copain !). Je me rappelle encore la tête de son frère CARMINE quand je lui en ai fait signer soixante cinq !! Je ne peux malheureusement pas papoter beaucoup avec VINNY car les copains sont impatients. Je décide de me payer une photo Polaroïd avec lui (ma participation à son oeuvre). Heu, elle est mini riquiqui ma photo !!! Sniff !

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Un petit papotage de rigueur avec les copains, histoire de savoir qui a aimé et qui n’a pas trop aimé. Sans surprise, les fans de SABBATH et de tribute ont dans l’ensemble aimer le show, et moi comme quasi tout ceux de ma génération, on aurait préféré juste une clinic batterie…

Bon allez, c’est l’heure de dire au revoir et merci à Cédric, Mike et Pedro et de foncer dans la voiture pour écouter Holy Diver et Mob Rules. Là, c’est parfait, na ! Désolé pour les amoureux de l’exercice mais à part VINNY APPICE à la batterie (qui nous a encore prouvé ce soir qu’il reste un grand batteur), ce n’est quand même pas pareil !!!!!

Message de Ti-Rickou :

je dédie ce report à CHRISTOPHE TONNERIEUX, batteur de CHEMICAL WEDDING et ex-ARCHANGE qui nous a quitté quelques jours après ce concert.

R.I.P. my friend. 

Tof Tonnerieux

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Report et Photos par Steve*74

En 1875, devant les crues de la Garonne, Mac Mahon le président français de l’époque prononça « Que d’eau, que d’eau ! ». Ces quelques mots sont devenus historiques. En ce moment en France, les inondations n’épargnent personne et les rayons de soleil sont plus que rares. Alors quand un concert pas loin de chez vous pointe son nez, l’occasion est belle. Rien de tel pour se changer les idées et avoir au moins un rayon soleil dans le cœur.

En ce dimanche matin, direction Perly en Suisse. Cette commune limitrophe de la frontière française, n’est pas trop éloignée de chez moi et en plus aujourd’hui ROB TOGNONI est à l’affiche de ce concert. J’ai bien dit dimanche matin car le début des festivités démarre à midi pile, précision suisse oblige. Ce n’est certainement pas un horaire très catholique pour moi qui suis plus habitué à finir tard dans la nuit les différents concerts auxquels j’assiste habituellement.

Mais ici, c’est différent, c’est un contexte plus familial et festif. Sous une grande halle se dresse une scène avec devant une multitude de tables où sont… attablés tous les auditeurs du jour. Les publicités placées au-dessus de la batterie ne font pas très rock, mais l’endroit est plutôt bucolique et il règne une ambiance détendue. Autre particularité, le show est scindé en trois parties avec des pauses permettant notamment aux musiciens de manger et de se reposer.

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

ROB TOGNONI est né en Australie et plus précisément en Tasmanie, d’ailleurs il revendique le nom de « Diable de Tasmanie ». Même si vous ne connaissez pas cet animal, vous connaissez j’en suis sûr sa représentation ! C’est celle des 2 cornes placées sur le haut de la tête, comme vous pouvez le voir notamment avec AC/DC. Mais ROB m’a confirmé de vive voix qu’il revendique la paternité de ce symbole. 

Notre bonhomme pratique à travers le monde un rock blues depuis plus de trente-cinq ans, c’est vous dire l’expérience qu’il peut avoir. Il a joué ou ouvert avec les plus grands du genre comme ROY BUCHANAN, ZZ TOP ou encore STEVIE RAY VAUGHAN pour ne pas tous les citer. Il cumule les honneurs avec en point d’orgue la représentation officielle de l’Australie au mariage royal du Prince danois ou encore dans un tout autre domaine joué en Allemagne pour un match de coupe du monde de football. 

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Donc, c’est tout sauf un novice que nous avons aujourd’hui la chance de voir sur scène à Perly. Il est accompagné de deux musiciens et c’est donc sous la forme d’un power trio qu’il va interpréter un large éventail de son énorme discographie.

Pour faire simple, on va dire tout de suite que son style oscille entre un mélange de ZZ TOP et de rythmiques proches parfois d’un AC/DC, mais dans un registre plus blues que hard-rock. On sent aussi au fil des titres, une influence puisée dans le jeu du grand JIMI HENDRIX. Nous aurons d’ailleurs droit à une reprise de « Hey Joe » avec comme son illustre auteur une partie du solo faite avec les dents !! Quand on aime, on ne ménage pas sa dentition !!

Puisque j’en suis au rayon des reprises, je ne peux passer sous silence sa formidable reprise d’un morceau de RORY GALLAGHER, idéalement exécutée et qui nous rappelle combien RORY nous manque toujours autant !

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Les amateurs d’un blues acoustique peuvent aller se rhabiller, ici c’est énergique à souhait, pas de temps mort. ROB se démène pour faire bouger un public assis mais réceptif. Quelques personnes viennent danser devant la scène sur les morceaux plus rock et contribuent à mettre de l’ambiance pour le plus grand plaisir des trois musiciens.

ROB, toujours souriant ne relâche pas la pression et distille encore et toujours des morceaux toujours aussi pêchus avec ce zeste de blues qui fait la différence.

En plus de la guitare, il assure le chant. Il possède une voix suffisamment puissante pour envoûter les auditeurs du jour. D’un autre côté, c’est bien car chanter du blues avec une voix fluette ça ne le ferait pas.

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018
ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Ses deux compères du jour assurent une rythmique sans faille qui lui laisse le champ libre pour nous délivrer des solos survoltés. C’est vraiment un set énergique que nous délivre ROB TOGNONI. Il ne ménage pas sa peine avec toujours des riffs ravageurs exécutés avec conviction qui vous prennent aux tripes. Il utilise à bon escient sa pédale wha-wha pour rajouter si besoin était du feeling et du groove. Pendant ses nombreux solos, sa Fender vibre, gémit, frémit, en un mot comme en cent, elle nous chatouille les sens.

Une autre de ses influences vient en droite ligne du boogie, il ne peut pas le renier… Un boogie volubile et groovie à souhait où l’ombre d’un ZZ TOP semble parfois planer au-dessus du morceau. Des titres ce cet acabit donnent irrésistiblement envie de bouger et de battre la mesure en rythme.

Les deux pauses sont pour nos musiciens l’occasion de recharger les batteries avant de repartir batailler pour le sprint final. ROB en musicien et homme averti laisse ses deux acolytes jouer à tour de rôle un long solo de batterie suivi d’un de basse. Le public apprécie à juste titre cette prestation. Avec des musiciens de la trempe de ROB, le blues-rock n’est pas prêt de s’arrêter et ce, pour notre plus grand plaisir.

Après un rappel endiablé, il pose sa guitare avant d’aller au stand merchandising où il dédicace les CDs mis en vente aujourd’hui. Ensuite, il ira se promener vers les grosses motos américaines garées un peu plus loin. C’est là que je pourrais échanger quelques mots avec lui.

Pour résumer, j’ai passé un excellent début d’après-midi avec un homme charmant mais qui est surtout un remarquable guitariste. Si vous ne connaissez pas allez jeter une oreille sur ses disques, vous ne serez pas déçus !!

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

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KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Aller à la montagne quand il neige, que c’est verglacé et qu’il pèle grave, ce n’est pas un truc qui me motive, mais aller à la montagne quand il fait vingt-huit degrés, là c’est méga cool… surtout quand c’est pour le MetalGresifest !! Et puis, cette année, l’affiche  alterne des groupes que j’aime et des groupes que je vais me faire une joie de découvrir.

Je vais donc essayer d’être à l’heure. On ne rigole pas, René ! Bon, il y a pas mal de voitures garées, c’est un bon signe pour les orga et l’ambiance. Il y a plein de copains dehors, cool, je ne dois pas être en retard. Sauf que – oui, tu peux rigoler René – si ! J’ai loupé le premier groupe EYEZERY. Oups, une découverte que je ne ferai pas aujourd’hui !! Enfin, pas en live. Chronique du EP bientôt normalement !!

Tiens, ils ont changé la scène de place et l’ont mis à l’opposé de la salle. Pas con !

Je me place pour BLACKBIRDS qui sera donc ma première découverte de la soirée. C’est un groupe qui vient de Gap, donc je risque de ne pas avoir beaucoup l’occasion de les voir en live. Tiens, ils ont une chanteuse. Irait on vers du metal symphonique ? Non, pas du tout. On va dire qu’ils œuvrent dans du rock metal. En tout cas, c’est bien fait. Ils communiquent bien avec le public et leurs morceaux sont agréables. J’aime bien la voix de MELINE, la chanteuse des BLACKBIRDS  qui resplendit dans sa robe rouge. J’aime aussi l’univers du groupe.

En plus, le son est bon. Est-ce du au fait d’avoir changé la scène de place ou au travail de l’ingénieur son (ou les deux), en tout cas le son est meilleur que sur les éditions précédentes et pour ce style, c’est vraiment important. Je dois dire que je suis bien content d’avoir vu les BLACKBIRDS en live, moi ! Ce fest commence bien !

Bon, première pause papotage en plein air avec les potes. C’est vrai qu’on est bien, là. Il fait bon. Ca fait du bien, même si dans la salle il fait chaud mais que ça reste respirable.

GENERAL CLUSTER @ MetalGresifest 2018

Allez, j’y retourne ! Je vais enfin découvrir les grenoblois de GENERAL CLUSTER en live. Je dis enfin car il y a une véritable malédiction avec eux, je n’ai jamais réussi à les voir en concert ! Et ce n’est pas l’envie qui m’en manque au vu des échos méga positifs que j’en ai eu. Sans compter que, en plus, je suis friand de stoner.

Cette fois-ci, c’est la bonne. Et ça attaque fort ! Directement les baffes dans ma tronche sans préliminaire !! Whaou ! Putain ! C’est bon et efficace. Sa déboîte carrément sa grand-mère en ski ! Leurs morceaux sont de véritables tueries, du stoner comme je l’aime ! C’est mélodique, c’est puissant, j’adore ! 

La fin du set me voit donc heureux mais là, j’ai un peu chaud. Je profite de la pause pour me réhydrater. Cool, deux groupes que je vois et que j’aime.

JC JESS @ MetalGresifest 2018

Allez, je suis réhydraté. J’y retourne pour un groupe que je n’ai pas vu en live depuis vachement longtemps, lol !!! Ceux qui lisent le webzine régulièrement ont compris. Pour les autres, c’est le groupe qui ouvrait pour le concert des THUNDERMOTHER au Rock’n’Eat Live de Lyon et c’est juste mon dernier report en date. Donc, pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, c’est JC JESS qui monte sur scène. Et JC JESS, c’est du heavy metal mélodique avec un super guitariste qui chante en anglais. Ils sont en promotion de leur nouveau CD qui est sorti en début d’année.

Ils ont l’habitude de la scène et comme ils jouent pas trop loin de chez eux, ils sont aux taquets. Heu, qu’est-ce je peux dire d’autre que je n’ai pas déjà dit ? Ah oui, ABEL, le bassiste, ne joue pas avec sa chemise porte-bonheur qui est maintenant en Suède sur les épaules de la guitariste de THUNDERMOTHER. Ben oui, elle a craqué dessus (on parle bien de la chemise !!). Mais bon, ABEL est fort et même sans sa chemise festive, il peut jouer !!

Bon, j’arrête mes délires. JC JESS délivre une bonne prestation qui est appréciée par le public de plus en plus nombreux dans la salle (on est déjà environ 200). Whoua, content de les avoir revus ! Eux aussi vont avoir une chronique tardive de leur album à venir… enfin dès que Steve*74 l’aura finie. Non, non, Steve, pas de pression ! 

Retour à la case bar et papotage avec les copains pendant le changement de plateau.

Là, il faut bien boire et s’hydrater car c’est au tour des suisses de WORRY BLAST de jouer et qu’on va transpirer grave ! Yes, je suis aux taquets car les groupes de hard-rock suisses, j’aime et WORRY BLAST, je suis carrément fan. C’est le moment d’aller faire le kangourou. Headbanguing obligatoire ! 

Et ça part comme j’aime. Leur hard-rock binaire à la AIRBOURNE, AC/DC et consorts me met sur ressorts et mes cheveux bougent tout seuls. Leurs morceaux sont de petites pépites de hard-boogy, surtout ceux des deux premiers albums. Mais rassurez-vous, même sur leur dernier il y a encore une influence. Faut pas déconner non plus en poussant mémé sur une luge en chocolat !!

Les WORRY BLAST ont tout compris. Leur set est énergique, visuel, participatif. Ils font tomber une pluie de faux dollars à leur effigie sur la scène et ils bougent ! Bref, encore une grosse baffe pour moi ! J’ai bien fait de boire avant (heu… de l’eau bien-sûr ! La vodka, ça ne désaltère pas, lol !). Encore un très bon set de nos copains suisses.

Retour à la case c’est bon. Comment ? Le Perrier commence à manquer ? Pas grave, tant qu’il y a du jus de houblon !! Heu, la bière ça ne désaltère pas, bande de bananes !! 

JADED HEART @ MetalGresifest 2018

Allez, retour dans la salle pour JADED HEART. C’est marrant, la dernière fois que je les ai vus en live, c’était ici même il y a trois ans… Depuis, il y a eu un album que j’ai beaucoup aimé et j’ai hâte de les revoir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, JADED HEART est un groupe allemand fondé en 1994 et qui fait du hard-rock mélodique. Ils ont sorti fin mars un excellent album (avec une pochette géniale d’un bad clown avec un couteau) dont j’ai hâte d’écouter les morceaux en direct live.

JADED HEART en live, c’est efficace et vraiment bien fait. Ils ont une grosse expérience et ça se voit. En plus, une bonne partie du public est venu pour eux donc l’ambiance est bonne.

Le son reste toujours bon. Ca fait plaisir. Je rentre du coup encore plus facilement dans leur univers que la dernière fois. Mais c’est peut-être du aussi à la set list… Enfin, je suis content. J’aime la voix du chanteur, JOHAN FAHLBERG et je me suis habitué à ce line-up.

Du coup, je préfère cette prestation à celle d’il y a trois ans. 

JADED HEART @ MetalGresifest 2018

Bon, dernière pause. Je voulais de l’eau mais plus de Perrier pour de bon cette fois-ci. C’est fou, non ? Obligé de boire de la bière, lol !! En tout cas, il faut bien s’hydrater car ça va encore remuer sa mère- grand dans le Génépi ! Heu, non mon copain, la vodka c’est pas une eau russe !

Bon allez, j’y retourne. Tiens, il y a du changement dans la salle, les premiers rangs sont squattés par des filles !! Eh oui, du hard heavy sleaze avec des beaux gosses sur scène, ça marche sur les copines ! Alors que soyons honnêtes, nous, on s’en fout, même quand ce sont des suédoises, on veut être devant quand même !!

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Le dernier groupe, et pas des moindres vu que c’est la tête d’affiche, monte sur scène : KISSIN’ DYNAMITE !! Là, je suis direct en hyper espace Mr Spock. J’adore les KISSIN ! Leurs morceaux donnent envie de bouger, de sauter, de chanter (heu, attention à ta cheville, chérie !). C’est puissamment festif et ce n’est pas les copines qui me vrillent les oreilles et me niquent les pieds qui diront le contraire !!!

Les KISSIN DYNAMITE, le live ils aiment et ils maîtrisent. En plus, c’est leur début de tournée donc ils ont la pêche ! HANNES BRAUN a un putain de charisme et… les cheveux au vent. Heu, comment c’est le ventilo ?! Leur jeu de scène est à la fois fun et esthétique et il y a une vraie recherche scénique.

Bon, c’est fini ou pas ? Dans le doute, le public se met à scander tout ce qu’il peut. Yes, il y a un rappel ! Le chanteur met sa cape rouge (pas la même que la dernière fois que je les ai vus, moins épaisse et moins chaude. Pas fou, le roi !!), prend un spectre et c’est parti pour le morceau que les copines en général et ma femme en particulier attendaient, « I will be King. Et là, c’est la folie douce ! Mes oreilles vrillent again ! Whaou, ce morceau, c’est de la dynamite comme dirait Ovomaltine ! Ils auraient pu s’arrêter là mais ils sont gentils. ils veulent qu’ont redescendent un peu avant de terminer, on a donc droit à du rab ! Bah, on prend.

Bon là, c’est vraiment fini. Sniff, trop bien les KISSIN DYNAMITE !

Bien-sûr tout le monde se regroupe au stand merch’ (tout petit stand pour les KISSIN’ avec seulement deux CDs !!) où ils ne vont pas tarder – surtout le chanteur – à venir pour faire des photos, signer et papoter… comme tous les groupes du fest, d’ailleurs. Voilà qui termine en beauté cette édition 2018 du MetalGresifest. Vivement 2019 !!

Un grand merci à l’orga pour leur prog’ et pour ce fest rafraîchissant. Et bien sûr à l’année prochaine my friends !!! Heu… problème les copains : quelqu’un sait où est la touche « stop » sur ma femme ? Elle chante « I Will be King » à tue-tête dans la voiture et pour conduire, là c’est pas facile !!!!!

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

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Chroniques Metal : Juin 2018

Label : Frontiers Music

Sortie : 08 juin 2018

Les fans de metal mélodique lyrique comme After Forever, Edguy, Kamelot, Avantasia, Virgo, Shaman, Epica, Andre Matos, Trillium, etc connaissent bien Amanda Somerville. Elle a en effet chanté avec tellement de monde et ce, grâce à sa voix très particulière !

Elle nous revient avec un album symphonique pop metal de bonne facture… Evidemment, si on aime le style beau et dansant des morceaux qui mettent en valeur la voix. C’est bien-sûr un CD pour les fans de belles voix, de belles mélodies avec des touches de metal symphonique.

Parfait pour les fins de soirée quand…. tu veux que les gens partent ou s’endorment ! Heu non, chérie, écoutes bien, c’est…..

Ben, elle est passée où ?!!! Donc, après un test live en direct et la disparition subite de ma femme, je peux affirmer que c’est un CD qui ne convient pas à toutes les oreilles !!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 08 juin 2018

Refuge, ce nom ne doit pas forcément vous dire quelque chose. En revanche, si je vous dis : Peavy Wagner, Manni Schmidt et Chris Efthimiadis, ça devrait plus vous parler… surtout si vous connaissez le groupe allemand Rage ! Ah voilà, vous y êtes !

Ces musiciens ont en effet été partie prenante sur les 5 albums préférés de la critique, eh oui ! Ils se sont donc retrouvés pour rigoler et Refuge est born dans la foulée.

Heu, je ne suis pas un fan ultime de Rage, donc j’y vais prudemment dans mon écoute.

Et c’est une bonne surprise ! C’est puissant, speed et mélodique. Direct, ça passe bien, je suis happé par leur univers. Il y a même des touches de metal épique dans leurs morceaux ! Plus j’avance dans mon écoute et plus j’apprécie le contenu de cet album.

Je préfère vraiment Refuge à Rage, moi (pas la tête !!!) ! Allez écouter, c’est vraiment très bien. En tout cas pour moi, c’est une très bonne surprise et un coup de coeur inattendu pour des ex-Rage !!

Oups, je crois que maintenant il va me falloir aller m’excuser pour le volume auprès de mes nouveaux voisins ! 

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Label : Frontiers Music

Sortie : 08 juin 2018

D’entrée de jeu, on est dans la famille hard-rock mélodique, voire FM. Tiens, je connais la voix. On dirait Joe Lynn Turner… Ben, gagné, c’est bien lui qui chante ! Heu, comment je n’ai pas bossé ma fiche ? Pas faux mais ça prouve que je suis capable de reconnaître Joe Lynn Turner à l’aveugle ! Bon, OK, j’adore sa voix !

Et encore une fois, ça marche. Après, en ce qui concerne les morceaux, bah c’est bien fait, bien joué, agréable à écouter mais encore une fois, je suis pas sûr que je vais m’en rappeler dans une semaine. 

C’est le type même du CD casse-gueule à chroniquer car oui, c’est bien fait mais il n’y a pas grand-chose à dire de plus. C’est loin d’être une bouse mais c’est loin aussi d’être l’album de l’année. Pas de compos qui ressortent vraiment mais de belles mélodies et surtout la voix de Joe Lynn Turner. Rien que pour ça, les fans de Rainbow et Deep Purple pas allergiques au FM limite AOR, vont se précipiter.

Je terminerai comme un prof qui note la copie d’un élève surdoué : “Fait pour être fait. Vraiment dommage avec son potentiel. Peut vraiment faire mieux”.