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Report by SEB 747 – Photos de STEVE*74

La veille au soir, le rédac’ chef m’envoie un texto pour me dire que je dois me rendre au Brin de Zinc pour un concert. “Mais c’est que j’ai piscine, moi !”. “Oui, mais moi, je dois couvrir le Rising Fest de Dijon et je pars en avance, donc tu n’as pas le choix !”.

Bon, ben du coup, je prends mon copain Steve*74 au passage, et zou ! direction Barberaz pour aller assister au concert de THE EMPIRE STRIKES. La piscine ce sera pour plus tard ! Lol.

Euh… en revanche… ôtez moi d’un doute : c’est bien à un concert que nous allons et pas à une énième rediffusion de L’Empire contre-attaque de Star Wars ?! Non, non, c’est bel et bien un groupe. Ils sont finlandais, originaires d’Helsinki, et combinent le passé, le présent et l’avenir du rock ’n’ roll. En voilà une belle promesse !

La titine, pardon la voiture, rassasiée, nous voilà en route pour le BdZ. La pluie et le vent se sont invités mais cela ne nous empêche pas d’arriver à l’heure. “Octobre glacé, fait vermine trépasser” dit le proverbe. Ah, c’est pour ça qu’on se gèle dehors ! Du coup, pas le temps de tergiverser, on rentre de suite dans la salle. C’est qu’il ne faudrait pas attraper un coup de froid tout de même.

L’antre du BDZ est clairsemée en ce mercredi soir, mais il n’y a que des passionnés venus écouter ce qu’on à nous présenter les Finlandais.

Et maintenant, un peu d’histoire… du groupe, évidemment. Ceci afin de mieux connaître THE EMPIRE STRIKES. Composé de TOMMI TUORINIEMI à la guitare et au chant, de TOPI TARKKI à la lead guitare, de OTTO HAAPANEN à la batterie et de PAAVO KUUKASJARVI à la basse, le groupe a commencé en 2012 et a publié deux EP. “La principale raison de faire de la musique comme la nôtre est que c’est ce que nous voulons faire.” disent-t-ils. Comme le fait d’intituler leur premier album “1983” parce qu’ils sont tous nés cette année-là ou d’avoir comme logo la couronne d’Angleterre juchée sur un poing américain, par exemple ? Après avoir sorti “High Tide” leur 2nd full length il y a deux ans, c’est le 6 septembre dernier qu’ils viennent de publier leur nouvel LP, “Charm”. Et ce soir, ils sont venus nous le présenter.

Une petite intro de type western retentit dans le Brin de Zinc, pendant que les quatre musiciens s’apprêtent à monter sur scène. Ce soir, c’est leur toute première date en France, mais pas leur dernière. Ils iront secouer les nuques de nos voisins bâlois le lendemain (ils sont déjà venus en Suisse il y a quelques années), avant d’aller remuer les chevelus parisiens et lillois avant de retourner chez eux après un bon mois de tournée promotionnelle hors de leurs frontières.

TOMMI, le tatoué de la bande, chapeau vissé sur la tête, veste verte au couleurs du groupe, attaque de suite avec sa voix nasillarde et légèrement plaintive.

Musicalement, nous sommes dans une veine de rock vraiment bon et solide, du genre de ceux que fabriquaient, à l’époque, les anciens mais avec un nouveau paysage sonore, en version 2.0 ! On décèle même, une petite (vraiment toute petite) touche hair metal des 80’s avec un versant plus musclé par moments, un peu dans l’esprit High Energy Rock’n’Roll…

Malgré un début de set un peu lent, notamment avec certains titres tels que “Tiggerlilie”, ou “Theme from Rocky”, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les morceaux coulent comme un reblochon bien mûr et s’enchaînent sans temps mort. La musique des finlandais parle d’elle-même.

Pas de set list sur le sol, tout est dans la tête. Et aussi dans le portable de PAAVO qu’il a montré à l’ingé son. Celui-ci présente le plus souvent les morceaux et TOMMI, que l’on sent plus timide, annonce les titres qu’il interprète avec brio.

OTTO est un batteur qui maintient le groupe avec énormément de groove. C’est lui qui donne le ton et lance ses potes en frappant ses fûts comme un dément. TOPI sort des solos de toute beauté. Il se déchaîne sur sa guitare et bouge dans tous les sens. Une vraie attitude de guitar hero. Pas si simple de le prendre en photos ! PAAVO est plutôt la force tranquille du groupe. Lui aussi insuffle le groove, pendant que TOMMI chante avec son accent anglais si particulier, rempli de spleen et d’énergie à la fois. Un sacré contraste quand on l’entend ! Même s’il parle peu pendant le set, il ne cesse de nous remercier entre les morceaux.

De temps en temps, TOMMI s’essaie au français. “Meurci beucoup le Brain deux Zang ?”. “Comment vous dites ?” (en anglais dans le texte). “Ah ! Le Brin de Zinc ! Je me sens un peu moins stupide, maintenant !”. “Meurci !”. Évidemment, il reçoit les ovations du public.

Si l’on devait nommer une liste des influences du groupe, elle serait longue comme le bras. D’ailleurs, lorsqu’on leur demande d’attribuer une étiquette de genre à leur musique, ils racontent avoir inventé le terme «rock’n’roll régressif», ce qui est une blague à 50% bien sûr, mais toujours vraie à 50%. Certes, ils n’ont pas réinventé la roue, mais ils l’utilisent comme bon leur semble.

Lorsque TOMMI enlève son chapeau, les morceaux deviennent plus virulents et le High Energy Rock‘n’roll refait surface. On ne voit quasiment plus son visage, caché derrière ses cheveux longs.

Il n’est pas facile de se rappeler de tous les titres joués ce soir. En tout cas, THE EMPIRE STRIKES aiment jouer du bon vieux rock et çà se fait ressentir dans l’antre du Brin de Zinc. Certains titres me reviennent en tête, notamment cette impressionnante cover de THE FLAMING SIDEBURNS, un groupe de garage rock finnois, “Save Rock’n’Roll” ou ce morceau proche des débuts d’ELTON JOHN, “Blinded by the Light”.

TOPI qui accompagne souvent TOMMI sur tous les titres, reprend les choeurs avec ferveur d’une voix surprenante. En effet, non seulement elle accompagne les refrains, mais elle les approfondit. Une voix relativement aiguë qui contraste avec celle de TOMMI et rend encore plus agréable les morceaux.

“Voici un titre de notre tout dernier album, sorti il y a deux semaines maintenant, à peu près ”, nous dit PAAVO, « Amor Por La Vida Hasta La Muerte ». Ce titre chanté en anglais et en espagnol est interprété avec fureur.

THE EMPIRE STRIKES a tout ce qui est nécessaire pour devenir un groupe de rock exceptionnel : l’énergie, le ton, la longueur, une qualité incomparable, une mélodie inégalée et une capacité à moderniser des accords accrocheurs classiques.

PAAVO se trompe de morceau en nous annonçant “Black ‘n White TV”, interprété plus tard dans le set. C’est ça, ne pas avoir de set list. Lol !!

Le groupe nous annonce que c’est bientôt la fin de leur show avec la chanson “The end” qui a un sens tragique et grandiloquent. Un morceau plus tard, le groupe quitte la scène. Cependant, comme souvent au Brin de zinc, le public ne l’entend pas de cette oreille et réclame un nouveau titre. Les musiciens remontent donc sur scène. “Vous en voulez un autre ?”, nous demande TOMMI. “Encore un, deux, trois ?” réplique PAAVO.

Et c’est reparti à toute vapeur ! Tout le monde sur scène est à fond. L’esprit High Energy Rock’n’Roll est de retour. On en prend plein les esgourdes. Et voilà, fin du concert.

Réellement ? Et bien non ! C’est qu’on en reprendrait bien encore un peu de cet Empire finlandais. Alors, après une énième réclamation du public, nos nouveaux copains remontent une ultime fois sur les planches pour nous jouer les derniers morceaux de la soirée, en donnant tout ce qu’il leur reste d’énergie. Ils finissent lessivés, et nous aussi. Autant laver son linge sale en famille. Mdr.

Et voilà, la soirée se termine, les yeux remplis d’étoiles. Encore une fois, nous avons passé un bon moment avec une super découverte. N’hésitez pas une seule seconde à faire le déplacement si vous avez la chance de les voir passer pas trop loin de chez vous. C’est un conseil d’ami, car cet Empire Finnois contre-attaque !

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, me voilà de retour à Barberaz. Mon copain Steve*74 m’accompagnant comme d’habitude pour faire le photographe. Et pour faire quoi, vous posez-vous la question ? Eh bien, pour un concert évidemment ! En effet, ADAM BOMB, la légende du glam sleaze, a décidé de jeter l’ancre pour revenir faire une petite halte au Brin de Zinc – là où il est toujours bien accueilli – durant sa longue tournée d’été. C’est sa dernière date en France. Après être allé secouer les nuques des Lyonnais et des Bretons (Nantes et Henon), il vient remuer l’arrière-train des chambériens.

L’artiste, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a une véritable vie de bohème : il tourne au niveau mondial sans agent, sans tourneur, sans label. Qui a dit sans argent aussi ? Qu’il se dénonce sur le champ ! Non mais, ce que vous pouvez être mauvaises langues ! Depuis quelques années, il affiche une volonté de marquer son indépendance face aux grandes maisons et à l’industrie du disque en général. C’est lui qui est au volant de son propre camion et il vend sa musique en tournées. Il y a même sa fille qui s’occupe de son merchandising. Il reprend la philosophie “Do It Yourself” du punk et du hardcore new-yorkais de la fin des 70’s.

Etant donné que je l’ai vu un nombre incalculable de fois – euh sept pour être tout à fait exact – je sais plus ou moins à quoi m’attendre. Le report devrait être facile. Mais on ne sait jamais à quoi s’attendre avec ADAM BOMB.

Les portes ouvrent dès 20h30 et, peu de temps après, ADAM sort du BDZ pour faire faire un tour à son fauve. Oui, d’accord, c’est un adorable caniche qui s’appelle Pip, mais c’est moins rock ‘n’ roll dit comme ça. Suivis peu de temps après par ses musiciens.

Tiens, il a encore changé d’associés. Au moins, nous avons de la chance, il a trouvé un bassiste et un batteur pour sa tournée européenne. Je l’ai déjà vu arriver sans batteur et mon copain Steve*74 l’a déjà vu arriver tout seul. Montrant au groupe de première partie 2, 3 accords “et c’est parti”.

Nous patientons tranquillement dans la salle, en nous remémorant les concerts et festivals que chacun a fait durant cet été.

Ah revoilà ADAM BOMB qui se promène parmi les spectateurs. Il doit être en train de vendre des tickets de sa tombola. Yes ! Cette fois-ci, il y a un T-shirt et deux CD à gagner. Pour un euro le ticket, on ne va pas se faire prier !!

Le temps passe à une vitesse folle et il est déjà 22h passées quand le groupe décide enfin de monter sur scène. Sauf que notre ami ADAM veut une photo de groupe et demande à mon ami Steve de les aider. Muni du smartphone d’un membre du groupe, il monte sur scène, prend une photo puis leur propose de faire la même chose avec son appareil, histoire d’avoir une meilleure qualité d’image. A la grande satisfaction d’ADAM qui approuve.

Allez, il est temps de commencer. LEO, le jeune nouveau batteur lillois, donne le tempo et c’est parti pour un « I want my heavy metal » du feu de dieu ! KONRAD KOZZY KOZERAWSKI – Kozzy pour les intimes – le nouveau bassiste, possède le look et l’attitude idéal du rocker, en accord avec ADAM BOMB qui est dans une forme olympique. D’ailleurs, il ne tarde pas à allumer un fumigène à sa guitare, malgré un problème de briquet récalcitrant.

L’osmose entre les trois protagonistes semble parfaite. LEO du haut de ses dix-huit ans met une ambiance de folie.

“I’m a Voodoo Child”, nous dit ADAM. Et voilà la première cover du JIMMY HENDRIX EXPERIENCE qui arrive. Notre ami guitariste nous fait une petite démonstration. Il joue avec son instrument derrière la tête, joue avec les dents et sa langue. Complètement dingue !

Au bout d’une petite demi-heure et quelques covers de plus, le groupe fait une pause pour revenir dans quinze minutes. ADAM nous le promet. « En attendant, n’oubliez pas d’acheter des billets de tombola ! », nous rappelle le chanteur guitariste.

Comme promis, c’est au bout d’un quart d’heure que le groupe remonte sur scène.

Avant de le voir, je m’inquiétais de savoir si la nouvelle mouture pouvait me plaire, la précédente m’ayant vraiment impressionné l’an passé. Eh bien, ce soir je suis servi. C’est un incroyable trio ! Encore meilleur que l’ancien. KOZZY va se frotter au public, joue à côté d’ADAM, ce qui n’était pas souvent le cas durant la première partie, en osmose totale avec LEO qui joue de la batterie debout et n’a pas peur de frapper sur ses cymbales enflammées.

« C’est dur d’avoir une certaine hygiène en tournée. Je garde souvent les mêmes fringues », disait ADAM lors d’une récente interview. Alors qu’il avait un bon quart d’heure pour se changer (comme certains chanteurs le font), il a toujours les mêmes vêtements. En tout cas, ses fringues flashy font leur effet, tout en adéquation avec ses guitares.

ADAM est resté le même, ses guitares sont remplies de lumières qui brillent et clignotent de partout et il en joue d’une façon impressionnante. Il suffit de le voir interpréter le « Eruption » de VAN HALEN pour s’en rendre compte. Ce soir, nous avons droit à un beau spectacle de pyrotechnie. ADAM discute beaucoup entre les morceaux : « J’ai un nouveau line-up », nous dit-il en le présentant. « J’ai rencontré LEO lorsqu’il avait 10 ans. Et maintenant il est batteur et il joue avec moi. C’est plutôt cool ».

Les classiques que sont « Pure s.e.x. » et « Rock Like Fuck » sont présents ce soir, tout comme « Je t’aime baby » et son refrain incontournable non destiné aux âmes sensibles ou aux mineurs.

Est-ce le charme des nouveaux venus ? Progressivement, certaines filles font leur apparition devant la scène. Le bassiste jusqu’ici assez froid, devient plus souriant. Étrange tout ça…

« Je t’aime Barberaz, merci beaucoup », nous répète souvent Adam. Et en français dans le texte, s’il vous plaît ! D’ailleurs, il essaiera très souvent de parler en français, même si l’on sent la difficulté.

Le temps passe trop vite, même s’il se fait tard et si la majorité d’entre nous travaillons le lendemain, je suis sûr que personne ne regrette d’être venu.

Les covers sont toujours de la partie mais interprétées avec maestria à la sauce ADAM BOMB : du JOHNNY THUNDERS avec lequel il a joué tous les soirs pendant dix semaines d’affilée dans un bar de Stockholm en 1988, un titre des BEATLES, un autre des DOORS… Il ratisse large ce soir. C’est sur un « Deuce » enflammé de KISS, pour qui il a auditionné à l’âge de seize ans, et juste après un « Rock ‘n’ roll all night » du même groupe que se finit ce concert. Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de titres de son répertoire ce soir.

Comme il est plus facile de discuter en français et que ça fait plus de trente ans qu’on ne pratique plus l’anglais, nous avons parlé avec LEO. Celui-ci regrette – en tant que fan comme nous – le répertoire mais il nous explique qu’ils ont peu de temps pour répéter ensemble car ils sont constamment en tournée. Si bien que si lui connait bien un titre, ce n’est pas forcément le même que KOZZY connaît, et vice-versa. En tout cas, j’espère que l’an prochain, en “Twenty twenty” comme l’a dit souvent ADAM ce soir, ce soit toujours les mêmes musiciens qui l’accompagnent. Croisons les doigts !

Pendant qu’ADAM part avec un spectateur – a priori, chercher de quoi passer une bonne nuit, au désespoir de sa fille qui lui dit “Au revoir, Papa”, tout en étant morte de rire – pour nous, il est temps de rentrer, tout en se remémorant sur la route, le vieux répertoire d’ADAM BOMB. A l’année prochaine ADAM !

Label : Heavy Psych Sounds – Sortie : 04 octobre 2019

8e album pour ce groupe originaire de Grèce. La pochette donne le ton, du heavy psyché 70 !!! Putain, j’ai hâte de découvrir ce « Great Hallucinations », moi !

D’entrée de jeu, les grecs t’attrapent, te retournent et t’ e…. te retournent la tête avec leur heavy venu tout droit des 70 mais revu et corrigé pour 2019. Du Black Sabbath qui n’aurait pas vieilli et qui aurait grandi sur une île grecque, élevé par des parents hippies carrément allumés, fans de Kyuss, Monster Magnet et Motorhead. Putain, la voix d’Ozzy n’est pas loin ! Et leur univers est fabuleux. Je suis loin, sur une plage en train de manger du poisson frais et de fumer des cigarettes mal roulées en regardant la mer danser. Bon, il y a aussi des poissons volants multicolores qui font joujou au-dessus ! Heu… là, je suis peut-être parti un peu loin mais c’est de leur faute aussi Monsieur le Juge, leurs morceaux m’ont mis la tête à l’envers et quand ça a été fini, je me suis retrouvé avec un sourire banane pendant longtemps !! Heu, comment j’ai droit à un dépistage de produits stupéfiants ? Est-ce que ça détecte du putain de heavy psyché car si c’est le cas, je vais être positif à donf !!!

Forcément, album coup de cœur à découvrir d’urgence !! Ah oui, la prochaine fois que je vais en Grèce, je veux de la musique original grecque mais du Nightstalker, pas du sirtaki pour touristes, moi. Je veux du c’est bon pour mes esgourdes !!!

Label : Argonauta Records – Sortie : 04 octobre 2019

Le premier qui pense « nom de merde, groupe de merde » sort directement jouer sur l’autoroute car les norvégiens nous ont déjà délivré des albums de très bonne facture. La pochette est très kitch dans le style film d’horreur de série Z mais bon, ça donne envie !

Et d’entrée, on part pour les 70’s avec un hard-rock psyché doom, une voix très « Ozzy est mon copain », des morceaux qui te font voyager sans être obligé de gober des champignons qui font rigoler. Alors bien-sûr, la prod’ sonne datée. La voix est en retrait, les guitares sonnent saturé, les riffs sont lourds et puissants. L’atmosphère est elle-aussi très pesante, très Black Sabbath, mais c’est ça qui est bon ! On peut leur mettre plein d’étiquettes car ils ont plein de bonnes inspirations.

En tous cas, c’est un album indispensable pour tous fans du style et pour tous ceux qui trouvent que toutes les prod’ ont le même son. Kal-El ne te laissera pas indifférent car soit on adore, soit on déteste. Pas de milieu. Pour ma part, c’est évidement le premier cas et c’est donc un album coup de cœur. Of course. Allez, je peux maintenant ouvrir les rideaux et éteindre l’encens. Heu… chérie ? Qu’est-ce que tu fais avec une corde ???!!!!

LABEL : Autoproduit – Sortie : 05 octobre 2019

Vous aimez le hard-rock qui vous file la banane, qui pulse, qui sent le rock et blues mais moderne quand même ? Alors les Dog ‘n’ Style vous ont entendu !

Ce disque est plein de morceaux de fucking rock ‘n’ roll qui vont régaler tes voisins parce que tu vas (forcément) écouter ça à donf’ !! J’adore la puissance mélodique qu’ils dégagent, la voix est nickel et les paroles sont en anglais et sympas. Bref, le genre de disque que perso je me passe en boucle, un CD coup de cœur à découvrir d’urgence. Ah oui, j’ai oublié de vous dire : ils sont français en plus !!!

Label : Frontiers Music – Sortie : 11 octobre 2019

Je crois qu’il n’est plus nécessaire de présenter Eclipse, le groupe de Erik Martensson. La seule chose à faire, c’est de parler de leur nouveau CD, « Paradigm ».

On est bien-sûr dans du hard-rock classieux, tendance FM. FM mais pas mou (bon d’accord chérie, pour toi c’est toujours trop mou !!). C’est bon, c’est bien fait, bien produit… Heu normalement quand je mets ce type de phrases, ça veut dire que je n’en ai rien à dire, ni en mal ni en bien et que je me suis limite fait chié. Ce n’est pas forcément faux mais, dans ce cas précis, si. Les morceaux sont magnifiques, très mélodiques. La voix est superbe, les solos sont d’une finesse mais tu ne t’emmerdes pas. Tu peux même l’écouter en roulant sans risque de t’endormir. Pour conduire, c’est parfait.

Alors bien-sûr, les fans de heavy vont détester mais pour les fans de FM et de AOR, ça va être la fête du string ! C’est un excellent album que je conseille à tous les fans de Dare et consorts. Pour les autres, ben c’est simple, allez jouer sur l’autoroute ! Bref, c’est mon coup de cœur FM !

Label : Napalm Records – Sortie : 11 octobre 2019

Les new yorkais de Life of Agony sont de retour avec un nouveau CD ! Eh oui ! C’est bizarre parce que normalement, je ne suis pas fan de ce metal moderne mais eux j’aime bien. Et donc je me lance dans l’écoute de ce Sound of Scars avec un a priori favorable.

Et voilà, je rentre direct dans leur univers ! Ils m’emmènent dans leur monde un peu sombre avec des morceaux variés, puissants… Et cette voix !! Cet album est vraiment très bon. Ils continuent sur leur lancée sans tomber dans une routine quelconque. J’ai du mal à choisir des morceaux plus que d’autres. Vraiment. Plus je l’écoute, plus je l’aime. Qui a dit que je n’étais pas ouvert au metal moderne ? Quand il y a une vraie voix et que c’est fait comme ça, pas de problèmes, j’adopte !! Allez, album coup de coeur Ti-Rickou ! Les fans, vous pouvez investir sans risque et pour les autres, jetez une oreille et vous serez agréablement surpris.

Label : Frontiers Music – Sortie : 11 octobre 2019

Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, c’est juste le groupe de Ronnie Romero (ex-Rainbow, MSG, Coreleoni, etc) au chant, de Magnus Karlsson (Primal Fear) à la guitare, basse et claviers et de Mike Terrana (Rage, Axel Rudi Pell) à la batterie.

Ces trois-là nous distillent un bon vieux hard-rock à la Dio, Rainbow, un hard-rock classieux soutenu par la frappe de Mike Terrana, les envolées guitaristiques de Magnus et la putain de voix de Ronnie qui magnifie l’ensemble. C’est dingue ce mec, tous les disques où il apparaît sont énormes ! Et il est énorme ce chanteur avec son timbre un peu Dio, un peu Steve Lee, le reste à lui. Il est facile et vrai. Il met dans sa voix cette émotion qui manque à un Jorn Lande ou à Jeff Scott Soto. Et encore une fois, ça marche !

Comment je ne suis pas objectif, moi ? Ce n’est pas de ma faute si c’est la plus belle voix du metal à ce jours et que c’est une crème doublé d’un putain de frontman. Ah, j’en fais beaucoup ? Je ne crois pas, non. La preuve, cet album est magnifique grâce à ce truc spécial qu’il met quand il chante, cette implication irremplaçable ! Magique, il est magique.

Bon, il n’y a pas que Ronnie, ça joue à mort et ce n’est pas chiant, pas mou. Bref, c’est un superbe album qui vient ce positionner comme mon album préféré tous styles confondus de 2019 tout simplement. C’est donc un monstrueux coup de foudre ! Même ma mère-grand l’aime, c’est vous dire ! Comment chérie, ma grand-mère est morte depuis longtemps ? Oui mais si elle était en vie, elle l’aurait aimé, c’est sûr !

Fans de Rainbow, de hard à l’ancienne, foncez sur cet album. A star is born, il s’appelle Ronnie Romero et si tous les guitaristes le veulent, ce n’est pas pour rien !!! Putain, j’ai les poils qui se dressent (j’ai dit, les poils !).

Label : Heavy Psych Sounds – Sortie : 11 octobre 2019

Alors dans la famille hard doom, je voudrais les anglais de Alunah. Ah, tu ne l’as pas ? C’est un groupe qui fait du hard doom à la 70 avec du coup ce côté kitch, gentillet qui cache une face malsaine, une musique qui t’endors avec un côté inoffensif. Mais le chat, lui, ne s’y trompe pas, il a les poils qui se hérissent et il devient noir.

Les bougies s’allument toutes seules et un signe étrange et flippant apparaît sur le sol pendant que la voix de la chanteuse hypnotise. Des forces noires sont en action, le crucifix tombe du mur. Bref, ça fout quand même la trouille à mère-grand, catcheuse de son état, et à sa petite-fille pourtant bercée à Mayhem et consorts. Là, c’est plus terrifiant, pas de voix d’outre-tombe mais une douceur candide qui cache forcément quelque chose, pas de déversement de riffs saturés mais des notes lancinantes.

Allez, je rallume la lumière. Le chat est redevenu blanc, tout va bien. Un disque que tu apprécies encore plus à la deuxième écoute car tu n’es plus surpris et que tu as moins peur. Album à conseiller quand même aux initiés du genre !! Heu chérie, tu peux sortir du placard, c’est fini. La fée Carabosse est partie avec sa sique envoûteuse !!!

Label : Frontiers Music – Sortie : 11 octobre 2019

Michael Sweet (Stryper) nous revient avec un nouveau bébé appelé « Ten ». Pourquoi « Ten », bah c’est son 10e album tout simplement ! En plus, il y a un morceau portant sur les 10 commandements. Pour cet album, Michael a invité des copains : le chanteur Todd La Torre (Queensrich), le batteur Will Hunt (Evanescence), le bassiste John O’Boyle et les guitaristes Joel Hoekstra (Whistesnake, Night Ranger), Jeff Loomis (Arch Enemy, Nevermore), Marzi Montazeri (Exhorder, Philip H. Anselmo & les Illégaux), Gus G. (Firewind, Ozzy Osbourne) et Andy James. Voilà pour le casting. Mais, comme tout le monde le sait, ce n’est pas parce qu’on a des bons joueurs que l’équipe gagne le match. Il ne me reste donc plus qu’une chose à faire : écouter ce « Ten ».

Bon déjà, le son et la prod’ sont parfaits. Et la musique ? Ben, c’est du heavy metal, du style « Dio est mon papa, na » !!! Les morceaux sont sympas, bien joués, bien faits, bien chantés, tout bien. Peut-être un peu trop bien du coup, c’est trop propre, trop pensé. Il n’y a pas de folie, de tripes, de je ne sais, du truc en plus qui fait d’un bon album un chef d’œuvre. Il ne manque pas grand-chose mais voilà, je ne suis pas sûr de m’en rappeler le mois prochain. Dommage car c’est un bon album et il y a deux titres que j’aime plus que les autres. Heu, comment je chipote ?!!!

Label : Massacre Records – Sortie : 18 octobre 2019

Les punk-rockeurs scandinaves de Psychopunch sont de retour !! Et leur punk rock festif aussi.

Le moins que l’on puisse dire après l’écoute de ce « Greetings From Suckerville », c’est qu’ils sont en forme… et inspirés !! Les morceaux sont courts mais efficaces. Tu as envie de chanter les refrains avec eux, de vider des pintes avec tes potes dans une taverne en délirant un max, question d’oublier tes problèmes. Alors attention, c’est festif mais pas mou du genou. Ca pulse quand même ta mère-grand dans le Saint-Marcellin ! Ce n’est pas du punk à roulettes, bien propre et taillé pour MTV. Là, c’est plutôt sale et imbibé de houblon. Bref, tout ce que j’aime dans ce courant.

Un groupe et un album à découvrir d’urgence pour un croisement des Ramones, de Hanoï Rocks et des Pogues !! Bien-sûr, c’est un album coup de cœur de Ti-Moi !!!

Label : Argonauta Records – Sortie : 25 octobre 2019

Vous êtes fans de riffs envoûtants et hypnotiques, de doom stoner, de Black Sabbath et consorts ? Lowburn devrait vous combler au-delà de vos attentes. Après Battleore, Tomi Mykkänen et Henkka Vahvanen ont monté Lowburn. Depuis ils continuent à nous abreuver de leurs morceaux mêlant stoner, doom et psyché avec une voix râpeuse à souhait qui résonne parfaitement dans cette ambiance musicale.

En plus, leurs morceaux ne sont pas redondants pour un sou, pas de point faible dans ces 4 morceaux. Du pur bonheur doom stoner. Un album à conseiller à tous les fans de Clutch et autres consorts et c’est un album coup de cœur. Voilà, c’est à vous de les découvrir, moi je me fais une omelette aux champignons et je retourne dans le désert !!!

Label : Massacre Records – Sortie : 25 octobre 2019

Le groupe de heavy metal allemand avec chanteuse Velvet Viper nous revient avec un nouveau CD. Eh oui.

Oui, c’est bien typé metal germanique, un côté Doro aussi. Oui, c’est carré, bien fait, sans fioritures. La voix est superbe. OK, je ne suis pas objectif dès lors qu’il y a une fille au micro et que je suis bon public dans ces cas-là. Mais, là encore, ça passe bien avec la musique. La preuve, j’ai le headbanguing automatique qui s’est déclanché ! Moi, j’aime bien ce côté doom dans le heavy. Dommage qu’il n’y ait pas une prod’ plus puissante. Sinon rien à redire. Plus qu’à le ré-écouter très fort pour ne plus entendre la tondeuse des voisins !!!

Label : Massacre Records – Sortie : 25 octobre 2019

Cathubodua… heu… pas un nom facile que ces belges ont choisi ! Et en plus on ne pense pas forcément qu’ils oeuvrent dans du metal symphonique avec chanteuse. Tiens, je viens de perdre la moitié des lecteurs !!

Les autres, fans de Nightwish, Tarja et consorts, vous avez bien fait de rester car vous allez vous régaler avec ce disque. La voix est superbe, les compos sont très belles. Il y a tout ce que j’aime dans ce courant. Après, ce qui fait la différence entre ce « Continuum » et tous les autres albums qu’on a écoutés bah, c’est la qualité des morceaux. Cet album s’écoute avec grand plaisir. Je conviens que le chant lyrique peu en agacer certains mais, pour ma part, je trouve qu’il est parfaitement dosé. Il en est de même pour les passages doux qui alternent avec des titres plus metal pour créer au final une très bonne harmonie.

La relève est là ! Le symphonic metal n’est pas mort !! Comment c’est bien dommage, chérie ??!! Pour ma part, c’est un vrai coup de cœur pour cet album made in Belgium !!

LABEL : Autoproduit – SORTIE : 02 juin 2018

Les suisses de Spit Reckless vous présentent leur nouveau né, il s’appelle « Heat Maker » et contient 11 titres.

C’est un album de… allez hard-rock mélodique ou de hard FM moderne. Un peu dur de leur mettre une étiquette. En tout cas, c’est varié ! On passe de la belle ballade FM à un morceau binaire qui t’arrache ta tête à toi. Les morceaux se suivent mais ne se ressemblent pas. Le point commun entre eux c’est que c’est du rock et que c’est méga bien fait. En plus, ça joue grave ! La voix est superbe, chaude, envoûtante ou rocailleuse selon les morceaux.

Moi, j’ai craqué pour ce groupe helvète qui s’inscrit sans problème dans la ligne des Gotthard, Sideburn, Worry Blast et consorts en prenant une voix un peu plus rock. C’est vraiment un album qui vous fera taper du pied et vous redonnera la pêche sans le noyau. Bien sûr, c’est un coup de coeur.