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Commentaires fermés sur JOEL HOEKSTRA, BRANDON GIBBS au Brin de Zinc
Dimanche 15 octobre 2023 à Barberaz (73)
Report et photos : STEVE*74
Aujourd’hui et ce n’est pas courant, j’ai un gros dilemme : vais-je aller au Brin de Zinc ou vais-je rester chez moi pour assister au quart de finale de rugby entre la France et l’Afrique du Sud ? Etant fan de rugby, j’hésite – surtout que cet événement n’a lieu que tous les 4 ans – mais voir et écouter JOEL HOEKSTRA n’arrive pas non plus tous les jours. Alors direction Barberaz et replay un peu plus tard pour le rugby !
Faire des concerts le dimanche n’est pas toujours une chose aisée et certains potentiels spectateurs renâclent à y aller à cause de la semaine de travail qui débute quelques heures plus tard. En revanche, pas de travaux sur les tunnels de la voie rapide à Chambéry donc je gagne plusieurs minutes et j’arrive tranquillement devant la salle.
Ce soir, il y a une première partie. C’est un duo acoustique qui se nomme THE SPIDER ACCOMPLICE. Il est composé d’un homme, ARNO NURMISTO à la guitare, et d’une femme, VK LYNN à la guitare et au chant. La parité est ainsi respectée. Ils viennent des Etats-Unis et plus précisément de Los Angeles. Au cours des cinq dernières années, ils ont accumulé les récompenses avec pas moins de 12 Los Angeles Music Critic’s. Alors soit ils sont hyper pistonnés soit ils sont bons, lol !
La première chose qu’on remarque, c’est la magnifique tignasse rose de VK LYNN. Ensuite passer du rock électrique à de l’acoustique ce n’est pas évident pour tout le monde. Ce soir, ce sera à peu près une fois sur deux de l’acoustique avec deux guitares ou de l’acoustique à une seule guitare, VK LYNNE délaissant son instrument au profit du chant.
Ca commence bien avec une reprise de SKID ROW « I remember you ». Une bonne partie du public connaissant ce titre, cela démarre fort. Pour le deuxième morceau, elle pose sa guitare et communique avec le public en nous disant qu’elle parle peu le Français. Ce n’est pas grave, le plus important étant bien entendu la musique !
Plusieurs disques sont déjà sortis mais aucun n’est signé par un label, ils sont en auto-production. Difficile dans ces conditions de reconnaitre les titres joués aujourd’hui. VK LYNNE qui en est certainement consciente, veut nous faire plaisir et termine une chanson par le refrain de « Dansons sur le pont d’Avignon » !!! Incongru car je ne pensais pas ce titre connu des américains… Autre originalité, elle garde ses médiators en réserve dans son soutien-gorge, ce qui impressionne tout le monde. Et c’est une chose que je n’avais personnellement encore jamais vu !
Le show se termine avec « Atmosphere » et « Butterflies in the beehive », extraits tous les deux du premier effort vinylique du combo.
Pour résumer, j’avais bien aimé les titres écoutés sur internet en version rock mais là ce soir, j’ai un peu de mal même si c’est bien joué et qu’ARNO maîtrise parfaitement son instrument. Je pense qu’il faut absolument que je les revoie dans une configuration électrique pour apprécier à leur juste valeur ces musiciens. Ce style d’acoustique est très restrictif à mon avis. Du coup, je suis un peu inquiet pour le duo suivant.
Angoisse vite envolée. Le duo sait y faire fort d’une grande expérience de la scène. Il faut dire que le CV de ces messieurs est impressionnant. JOEL HOEKSTRA est surtout connu pour sa participation à WHITESNAKE mais il a aussi des albums à son nom, joué avec ICONIC ou encore REVOLUTION SAINTS pour ne pas tout citer. BRANDON, lui, s’est fait connaitre en 2015 avec l’album de DEVIL CITY ANGELS mais aussi car il remplace de façon épisodique BRETT MICHAEL dans POISON quand ce dernier n’est pas disponible.
La dernière fois que j’ai vu WHITESNAKE, c’était en Suisse dans une salle bondée et là, ce soir, être à moins de deux mètres de JOEL HOEKSTRA, c’est totalement improbable pour moi. Nos deux compères du jour jouent de la guitare, ce qui étoffe le son et fait des rythmiques quand un solo pointe le bout de son nez.
BRANDON va chanter presque toute la set-list et ne laissera le micro à JOEL qu’à de rares occasions. Ils vont assurer une prestation sans faille, même pour moi qui ne suis pas particulièrement attiré par l’acoustique.
Le répertoire du duo pioche allégrement dans tous les groupes avec lesquels ils ont joué. Le premier temps fort sera « Every rose has its thorm » de POISON, bientôt suivi par d’autres standards. BRANDON fait à lui tout seul le spectacle, il met de l’ambiance avec une visible bonne humeur. Il n’hésite pas à descendre de scène pour aller se frotter de plus près au public. JOEL, lui, est nettement plus statique et se concentre sur son instrument.
Les personnes présentes venues au BDZ pour voir ce deuxième duo acoustique ne regrettent absolument pas d’être là. Pour les reprises de WHITESNAKE, ils connaissent les paroles et les musiciens n’ont pas besoin de les encourager à chanter !! C’est d’ailleurs avec le classique et immédiatement reconnaissable « Here I go again » que nos lascars finissent le show.
Terminé ? Non, car évidement tout le monde en redemande ! Et c’est reparti avec un autre WHITESNAKE, « Love ain’t no stranger » de l’album « Slide it in », paru il y a tout de même 40 ans !! Comme le temps passe…
Un des avantages du Brin de Zinc est de pouvoir rencontrer les musiciens à la fin du concert. Il est alors possible de faire des photos, dédicaces ou encore bavarder un peu – et pour ceux qui maîtrisent l’Anglais, avec les musiciens. Malgré un pédigrée énorme, JOEL HOEKSTRA et BRANDON GIBBS se prêtent eux-aussi à ce rituel, pour notre plus grande joie. Il est agréable à l’heure du Meet & Greet d’avoir encore ce genre de rencontres.
Merci à eux et à Thomas de nous proposer de si belles rencontres. Je ne regrette pas d’être venu, surtout que la France a perdu son match d’un tout petit point !!
Amis et amies branchés Sleaze, allez vite piquer le maquillage de votre sœur et crêpez-vous les cheveux dare-dare car High-School Motherfuckers est de retour et que, comme tout le monde le sait, HSM ça ramone même dans le trom’ !
Donc volume à donf’ et c’est parti pour 7 titres de pur bonheur ! Bon quand je dis 7 titres, ce sont en fait 5 morceaux à eux et trois covers (Dogs d’Amour, Last of the Teenage Idols et Ramones). Et comme je l’espérais, ces morceaux c’est Noël avant l’heure pour tout petit sleazeur. Le cover de « Drunk Like Me » des Dogs d’Amour est une pure tuerie. Qui à part HSM reprendrait un morceau de ce groupe ?!
Les compos sont sur le même moule et n’ont pas à rougir de se retrouver sur la même galette. Comment ça, je ne suis pas impartial ?!! Ce n’est quand même pas de ma faute si les copains parisiens nous ont encore sorti un putain d’album de Sleaze comme je les adore !
C’est donc forcément un album coup de cœur. Et vive les New York Dolls, les Dogs d’Amour et bien-sûr les High-School Motherfuckers !!!!!! Heu papa, dis-moi, ce n’est pas le groupe dont tu refusais que je porte le blouson à l’école ? Et au fait, ça veut dire quoi Motherfuckers ?
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SERENITY
Nemesis AD
Label : Napalm Records
Sortie : 03 novembre 2023
Album coup de cœur W.T.R.
On retrouve les Allemands de Serenity et leur Symphonic Metal classieux avec un nouveau CD : « Nemesis AD ». Alors là, déjà, je suis sûr que je viens d’en perdre sur l’autoroute la plus proche. Et c’est dommage car le symphonique quand c’est fait comme ça, c’est beau, beau et puissant, puissant et mélodique. Et que dire de cette voix à part qu’elle est superbe, magnifique, magique.
Mais bon, je comprends que les amoureux de gros riffs, de grosses voix n’y trouvent pas leur bonheur (d’ailleurs, je profite que ma femme ne soit pas là pour l’écouter !!). Perso, j’adhère à donf’ et cet album est à mon avis un must du genre. Tout y est. Les morceaux sont top, la prod’ aussi. Rien à dire, juste à apprécier.
Allez, c’est tellement beau que je me le remets ! « Chéri, je suis rentrée ! ». Heu… ou pas. J’ai fini sur le gong, moi ! C’est en résumé un album que je vous recommande hautement et c’est forcément un coup de cœur !
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A&MORE
Legacy
Label : Lion Music Record
Sortie : 03 novembre 2023
Coup de coeur Ti-Rickou
Est-il encore nécessaire de présenter les frères Amore, David le batteur et Joe le chanteur qui ont officié des décennies dans Nightmare et des groupes comme Öblivion, Kingcrown et Now or Never ? Bon, Joe a fait une petite infidélité à son frère avec sa participation au Joe Stump’s Tower of Babel et David est parti du côté d’Archange mais les deux frangins ont un CV long comme le bras. Et là, ils ont décidé de faire leur album à eux, comme ils veulent, à leur façon sous le nom A&More.
Et, je vous le dis tout de suite, ils auraient eu tort de s’en priver au vu du résultat ! OK, ce n’est pas une révolution musicale, il n’y a pas de dérapage dans le gros black qui tâche – que nenni ! On est bien dans du pur Hard Heavy comme je l’aime et je retrouve la voix magique de Joe, chaude et puissante, qui fait penser à celle de Ronnie James Dio. Mais pas que, car Joe a sa propre texture de voix et elle est parfaite pour sublimer ces morceaux.
Ok, je ne suis pas objectif, parce que – au cas où vous auriez un doute – je suis fan des frères Amore et je suis mega content d’avoir cet album entre les mains. C’est toujours un énorme plaisir d’avoir à écouter un album avec Joe au chant. Il est pour moi l’un des meilleurs chanteurs de Metal en France.
Joe et David ont réussi leur coup avec le recrutement des musiciens qui les accompagnent, Vincent Agar et Fabrice Lacourt. Vivement du live ! Heu, pour ceux qui trouve que c’est trop typé 80’s et Dio, pas de problème, allez chercher votre bonheur en écoutant Vomitaryyyyyyy ! Moi j’aime et je leur mets un coup de coeur !
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SEVENTH CRYSTAL
Infinity (EP)
Label : Frontiers Music
Sortie : 03 novembre 2023
Coup de cœur W.T.R.
Les hard-rockeurs suédois de Seventh Crystal sont de retour avec un EP nommé « Infinty ». Déjà, la pochette est sublime. C’est un bon début.
Après, ce EP prend la suite de « Wonderland », donc pour ceux qui l’ont apprécié, pas de mauvaise surprise. On prend la même recette et c’est aussi bon. Pour ceux qui ne les connaissent pas, c’est du vrai Hard Rock classieux, mélodique, mega bien fait, mega beau, mega prod’, mega son… Non chérie, pas mega chiant !!!!!
Je rentre vite dans leur univers. C’est agréable. Il y a un slow, « Rival », que je trouve trop beau. Voilà. Le seul défaut de cet album est à mon avis qu’il est trop court. Sniff. Coup de cœur obligé.
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SVARTANATT
Last Days On Earth
Label : The Sign Records
Sortie : 03 novembre 2023
Album coup de cœur W.T.R., en course pour le disque de l’année !
En regardant la pochette, on se dit que Svartanatt est un groupe mexicain ou américain branché Rock Sudiste. Eh bah non. Il s’agit d’un groupe… suédois ! Eh oui. C’est leur troisième album et ils font du Classic Rock Hard.
C’est mega bon et ce « Last Days on Earth » va encore me le prouver. Ils sont en grande forme, les solos pètent en feux d’artifice, la voix chaude matche à donf’ avec la musique. Les morceaux ont des changements de rythme qui t’emmènent loin, très loin dans les années 70, ces années où les groupes s’éclataient avec leurs potes sans prise de tête, juste pour le fun.
Ouah, c’est mega trop bon ! Tiens, la Suède ressemble à la Californie ! Si, si, c’est possible, surtout avec ce soleil de plomb. Alors bien-sûr, si vous aimez les Molly Hatchett, Blackfoot et plein de groupes du style, foncez sur ce petit bijou ! Bien-sûr, album coup de cœur.
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GRAVEN SIN
Veil of the Gods
Label : Svart Records
Sortie : 03 novembre 2023
Album coup de cœur W.T.R.
Pas besoin de passeport, ni même d’accrocher votre ceinture, pourtant je vous emmène en Finlande pour le premier album de Graven Sin : « Veil of the Gods ». Déjà la pochette donne envie de découvrir le groupe. Bon début. Et musicalement, allez-vous me dire ? Eh bien, on est dans du Heavy Metal chargé de Doom. Voilà, j’ai tout dit, lol !!!
Pas évident de décrire leur style car effectivement c’est du Heavy avec un petit côté Doom. Mais je vous rassure, le côté Heavy est bien plus présent et cet album devrait plaire à beaucoup. La voix est superbe, puissante et chaude, les morceaux sont magnifiques, mélodiques avec parfois cette ambiance bien Doom comme sur le sublime « Bloodbones ».
Bref, une mega découverte pour moi. Et en plus, avec cet album, on peut aller en Finlande tranquille, on ne va pas se geler les couilles, il nous tiendra chaud. Alors forcément album coup de cœur.
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TEMPLE BALLS
Avalanche
Label : Frontiers Music
Sortie : 10 novembre 2023
Album du mois, en course pour l’album de l’année !!!
Yes, yes, yes, qui c’est qui est content ? C’est Ti-Rickou ! Et pourquoi je suis content ? Parce que les Finlandais de Temple Balls sortent un nouvel album et Temple Balls moi je suis mega fan. Et là, rien qu’en regardant la magnifique pochette, avec une panthère dans la neige, je ne sais pas pourquoi mais je sens que je ne vais pas être déçu.
Et qui c’est qui a gagné ? C’est moi ! Sur ce “Avalanche”, il y a tout ce que j’aime dans cette musique, du Hard Rock pêchu, classieux, une voix chaude, puissante, des mélodies qui affolent ton cerveau et te niquent la nuque. Il y a du Whitesnake, du Heat, etc dans leur musique. Temple Balls reprend les vieilles recettes et en fait un nouveau plat.
Putain, c’est beau ! Qu’est-ce qu’il est bon cet album… et là, je suis impartial. Ca faisait longtemps que je n’avais pas pris une grosse baffe comme ça ni que je m’étais autant niqué la nuque ! Si vous aussi vous aimez le Hard Rock classique mega bien fait, foncez sur cet album, vous n’allez vraiment pas le regretter. Alors évidement, album du mois voire plus.
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HUGO’S VOYAGE
Inception
Label : Frontiers Music
Sortie : 10 novembre 2023
Premier album pour Hugo’s Voyage, groupe de Hugo (ancien chanteur de Valentine). Si leur musique fait penser à Journey, c’est normal. En effet, ce groupe a commencé sa carrière en tant que tribute band à Journey.
Là, ils ont grandi et font désormais leurs propres compos. Et, même si l’inspiration est bien présente, elle n’est pas pour autant dérangeante, d’autant plus que c’est bien fait ! Tout amateur d’AOR va y trouver ce qu’il aime, des morceaux bien léchés, de la musique qui te dit « Tu es en Californie cheveux au vent et tu roules devant to ». Alors bien-sûr, c’est de l’AOR, pas de gros riffs, mais bon, on serait hors sujet.
Hugo’s Voyage a bien retenu ses leçons et nous sort là un très bon album du genre.
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SECRET SPHERE
Blackened Heartbeat
Label : Frontiers Music
Sortie : 10 novembre 2023
C’est déjà le 10e album studio pour les Italiens de Secret Sphere ! La pochette est magnifique et donne la couleur musicale, du Power Metal à la sauce italienne. Pour ceux qui ne le savent pas, Secret Sphere est, avec Labyrinth et Rhapsody Of Fire, un des leaders du genre.
Et il va encore une fois nous le prouver avec 11 titres de haute volée ! Alors bien-sûr, les allergiques du genre comme mon copain Serge ne vont pas virer leur cutie pour cet album. En revanche, les aficionados du genre vont se régaler. C’est bien chanté, bien produit et le voyage dans leur univers est agréable. Bref, ce « Blackened Heartbeat » est plutôt un bon cru.
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DGM
Life
Label : Frontiers Music
Sortie : 17 novembre 2023
Coup de cœur Ti-Rickou
Parfois, quand je vois arriver un album d’un groupe que j’aime, je suis déjà mega content car il y a peu de chance que je sois déçu. C’est la raison pour laquelle j’arbore un sourire banane quand je découvre le nouveau CD des Italiens de DGM. Eux et leur Progressif Metal, j’adore.
Alors go rapido pour écouter ce « Life » ! Eh bon, je butte le suspect, c’est du Metal Prog’ de grande classe, mega bien fait, bien joué et pas chiant du tout. Ca ne tourne pas à la démo, ce sont de vrais morceaux structurés, avec une voix superbe.
Putain, il est mega bon ce « Life » ! 10 morceaux entre 4 et plus de 6 minutes pour notre plus grand plaisir. Il est clair que les fans du style et du groupe vont adorer et que ceux qui détestaient le groupe avant ne devraient pas aller acheter l’album. Je pense que c’est bien dommage pour eux car c’est vraiment un grand album. Je vais d’ailleurs le ranger pas loin de l’album de ARK « Burn the sun », voilà. Forcément album coup de cœur !!!
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THE MANIKINS
Swedish Woods
Label : Lövely Records
Sortie : 17 novembre 2023
Vous êtes fans de punk-rock ? De son sale fait dans un garage, bref de Punk Rock Garage ? Alors, restez là, je vais vous parler d’un groupe suédois, The Manikins, qui évolue dans cette catégorie.
Ce « Swedish Woods » évolue dans ce style avec quand même un côté Punk très présent. Bien-sûr, le son est crade, l’ambiance très « enregistrée dans le garage de papa dans les seventies ». Normalement, ce n’est pas ma tasse de thé, mais là, bizarrement, je me suis laissé emporter par leurs morceaux… dont certains pourraient être en BO dans un film de Tarantino.
Bien-sûr, il faut aimer le style. Perso, c’est une bonne découverte qui change, même si je ne suis pas sûr de le réécouter. Mais je ne regrette pas la découverte. En plus des morceaux comme “Diamond rings” en bringue dans un pub pour la Saint-Patrick, ça devrait être assez énorme.
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SOLEDRIVER
Return Me To Light
Label : Frontiers Music
Sortie : 17 novembre 2023
Soledriver, c’est Michael Sweet (Stryper, Boston, Iconic, Sweet & Lynch) et Alessandro Del Vecchio (Edge Of Forever, Hardline, Jorn). Rien qu’avec ça, vous devriez savoir à quoi vous attendre : du hard FM classieux, bien fait, bien produit.
Et effectivement, à l’écoute, on est en plein dedans. Petite précision quand même, ce n’est pas mou du genou, c’est même inspiré et ça mérite largement d’être découvert. Les fans de Journey, Foreigner sous excitants vont être aux anges. Pour ma part, j‘adhère plutôt à ce « Return me to light », c’est un album parfait à écouter en fin de soirée avec des gens pas forcément branchés hard-rock.
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SECRET RULE
Uninverse
Label : Lucky Bob Records / SPV
Sortie : 24 novembre 2023
Alors là, pour décrire le style musical des Italiens et Italienne de Secret Rule, ça va être coton ! On va dire, question de dire un truc que c’est du Heavy Metal moderne, mélodique avec chanteuse et chœur. Tout ça avec une grosse prod’ et un gros son.
Perso, j’aime beaucoup le genre. J’aime aussi la voix et les morceaux. Bref, Secret Rule me convient parfaitement. C’est mega mélodique mais pas mou. C’est un album qui s’écoute tout seul… « Comme tu dis, écoute-le tout seul ton truc avec une meuf qui pleure !! ». Heu comment chérie ? Mais c’est sublime, tu ne sens pas les larmes qui viennent ? Désespérant, je laisse tomber !
Donc, pour les autres, les fans de groupes avec chanteuse, limite lyrique, c’est un album qui est pour vous. Comment, eh bien donne-leur ?!!!
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STRANGE NEW DAWN
New Nights of Euphoria
Label : Svart Records
Sortie : 24 novembre 2023
Je vous préviens tout de suite, avec Strange New Down, on est dans du Doom Heavy psychédélique et progressif. Donc pour les allergiques du genre, l’autoroute c’est au fond à gauche. Pour les autres, installez-vous confortablement et c’est parti pour un voyage dans leur univers.
C’est bien Psyché et c’est bien Prog’ quand même… bon ok, avec une touche de Metal. Mais bon, le résultat est quand même bien space. Pas mauvais mais très barré. Après, je me suis demandé si je continuais l’écoute ou pas mais je ne pouvais pas arrêter, j’étais comme envouté. J’attendais la suite.
Bien-sûr, là, je suis hors de ma zone de confort alors je suis content de l’avoir découvert, mais pas sûr que j’ai envie de me le ré-écouter, moi !
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Commentaires fermés sur IRON KINGDOM au Brin de Zinc
Jeudi 05 octobre 2023 à Barberaz (73)
Report de STEVE*74 – Photos STEVE*74 et METALFREAK
A peine remis de mes émotions de la veille avec le concert torride de JARED JAMES NICHOLS que me revoici sur la route de Chambéry pour aller voir, cette fois-ci, les canadiens d’IRON KINGDOM. Pas le temps de chômer ou de se reposer les oreilles mais quand on aime il parait qu’on ne compte pas…
Ce soir, moins de monde que la veille, ce qui pour moi est mieux et plus agréable pour prendre des photos mais pour le groupe et Thomas du BDZ, c’est un peu moins cool. Les fidèles habitués sont, eux, présents et prêts à découvrir ce groupe.
Les lumières s’éteignent et les spectateurs se rapprochent de la scène, le set va débuter incessamment sous peu. Première constatation avant même que la première note ne soit jouée, nos amis canadiens ont du look ! Tout de suite, on sait qu’on ne va pas assister à un concert de glam !! Moi, j’aime bien les groupes qui revendiquent leur musique avec des tenues de scène adaptées au style joué.
IRON KINGDOM est un quatuor articulé autour de CHRIS OSTERMAN, guitariste et chanteur. Après du changement de personnel, la formation s’est stabilisée autour de CHRIS depuis plusieurs années déjà. Ses compères de jeu sont LEIGHTON HOLMES à la basse et aux chœurs, MAX FRIESEN à la batterie et MEGAN MERRICK à la guitare et aux chœurs.
Sans vouloir être sexiste ou macho, cette dernière attire le regard par son look et son physique. C’est un plus à mon avis pour le groupe et ainsi ils se démarquent de la plupart des autres formations de heavy. Il y a encore trop peu de femmes guitaristes dans le métal mais avec le temps les choses évoluent lentement mais sûrement.
Car oui, je ne l’ai pas encore précisé mais ce soir, nous sommes dans du heavy métal pur jus. Tous les stéréotypes du genre sont bien présents ce soir sur la scène du Brin de Zinc. Outre l’habillement des 4 musiciens, la musique ne laisse planer aucun doute sur le style pratiqué. Même un néophyte remarquerait que ce n’est pas de l’AOR ou du thrash.
Le groupe a déjà une solide assise musicale avec 5 albums au compteur. Il faut préciser ici que c’est en 2011 à Surrey B.C que CHRIS a formé IRON KINGDOM. Après une tournée nord américaine en 2016 en première partie de BLAZE BAYLEY, la formation s’est recomposée en 2019 pour ne plus bouger jusqu’à aujourd’hui… hormis un changement de batteur. Alors forcément, ils se connaissent bien ! L’entente sur scène est bonne et la machine est hyper bien huilée et déboule à tombeau ouvert en 2023.
On reconnait assez facilement les groupes qui ont inspiré certains titres. Certaines rythmiques font immédiatement penser à du IRON MAIDEN et d’autres à du JUDAS PRIEST, mais cela reste des influences et pas du copié-collé !!!
Les parties de guitares sont impressionnantes avec un partage assez équitable des solos entre CHRIS et MEGAN. Quelques fois, ils jouent en twin et proposent des duels de guitares dans le même morceau. Inutile de vous préciser que le public présent apprécie grandement ces prestations de haut vol.
Le jeu de scène est lui-aussi spectaculaire avec des poses étudiées. Ils bougent et alternent les positions de départ, lèvent séparément ou ensemble les manches de leurs guitares. LEIGHTON se met souvent à la limite de la scène et le premier rang des spectateurs doit faire attention et esquiver le monté du manche de sa basse. Ca doit faire mal de prendre un coup de manche dans le visage ! Bon, j’exagère certainement un peu car il fait quand même attention avant d’effectuer ces manœuvres. En tout cas, visuellement, c’est hyper efficace.
Ils ont engrangé de la frustration avec une tournée européenne avortée en 2020 à cause du covid 19. Cette tournée a mis 3 longues années avant de pouvoir se refaire. La joie de la faire est palpable et une certaine hargne musicale l’accompagne. Musicale la hargne car après le concert je rencontre des musiciens charmants et ouverts à la discussion.
Je n’ai pas encore parlé du chant de CHRIS. Il est assez haut, un peu à la ROB HALFORD mais en moins puissant que ce dernier. Un chant rehaussé par ses deux compères de jeu sur certains passages ce qui donne forcément plus de puissance et d’ampleur.
CHRIS, en vrai leader et fort de sa technique avec son instrument, monte sur l’ampli posé devant la scène sur le dernier morceau pour effectuer un solo fait en partie avec la bouche et les dents. La vie est parfois surprenante, cela faisait longtemps que je n’avais plus revu cette manière de faire si chère à JIMMY HENDRIX et voilà qu’après JARED JAMES NICHOLS la veille, je la revois aujourd’hui !!!
Fini ??? Non, car les revoilà pour un dernier titre. Une reprise d’un groupe que j’aime bien, RIOT ! Un concert qui se termine sur une bonne note.
Sur les 5 albums du groupe, un seul est distribué par un label, tous les autres étant sortis en autoproduction. Difficile dans ces conditions d’acheter ces disques et de bien connaitre le répertoire de nos amis canadiens du soir. Heureusement qu’il reste le merchandising à la fin du concert pour remédier à ces manques ! De nombreux fans viennent faire leurs achats avec des prix très attractifs et en profitent pour les faire dédicacer et faire les traditionnelles photos.
Il est temps de rentrer chez moi et de me reposer, 2 concerts en 2 jours, ce n’est plus de mon âge !! Merci à Thomas et à IRON KINGDOM pour cette bonne soirée et un spécial merci à Mélany, Laurent et Michel…
Note de la rédaction : un grand merci aussi à Metalfreak de « Soil Chronicles » pour nous avoir autorisé la publication d’une de ses photos.
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Commentaires fermés sur TITAN + REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors
Vendredi 06 octobre 2023 à St Symphorien d’ozon (69)
TITAN à l’Over Eighteen Motors
Report et photos by Ti-Rickou
J’étais dégoûté de ne pas pouvoir aller au Rising Fest de Dijon cette année et de louper entre autres le groupe basque TITAN. Alors quand j’ai vu cette date du groupe, j’ai sauté de joie ! En plus, à l’affiche, il y a le retour du groupe lyonnais REVENGE dans une nouvelle mouture avec le premier chanteur du premier album (si, si, il y a eu un chanteur avant Petit Joe !) et mon copain NICOLAS à la guitare. Le concert se passe dans un bar motos-concerts que je veux essayer car ils ont une prog’ sympa.
Donc go, direction Lyon ! Cool, la route nous fait bifurquer pas mal de kilomètres avant d’entrer dans Lyon, on ne rentre pas dans le bordel ! L’Over Eighteen Motors se trouve dans une zone industrielle donc, même si je ne trouve pas le parking, je me gare finger in the noze.
Et d’entrée de jeu, le lieu me plait beaucoup. Il y a une scène, la déco est hard-rock ‘n’ roll et cerise sur le gâteau, ils ont des pop qui manquent à ma collection. Je suis jaloux !!
REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors
La salle est très remplie et il y a pas mal de têtes connues, ce soir. Ils sont là, en grande majorité, pour le retour des enfants du pays : REVENGE ORIGINS.
Je ne vais pas avoir le temps de visiter la terrasse que ça commence. C’est clair que ça me fait bizarre de voir le groupe dans une autre configu’, surtout avec un changement de line-up, mais les deux nouveaux membres se sont bien intégrés et ça matche. NICO apporte un peps en plus au groupe.
Après, en ce qui concerne le chanteur, forcément il va y avoir deux camps : ceux qui regrettent Petit Joe et les autres qui vont préférer ce nouveau chanteur. Pour ma part, je dirais que ça change beaucoup de choses au niveau de la nature des morceaux. C’est dû au changement de tessiture. Visuellement aussi, ça change, on passe d’une veste de dompteur de cirque à un grand manteau en cuir noir.
REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors
Après, Petit Joe avait une mega présence sur scène. Quant au nouveau chanteur, il ne faut pas oublier que c’est son premier concert dans cette configu’, en plus devant les potes du groupe, leurs fans… et même Petit Joe. Pas facile de relever le défi. Moi, j’aime bien et j’apprécie sa voix.
Alors oui, ce n’est pas parfait mais il ne faut pas oublier le petit 1 du début. Le groupe se donne à donf’ et le public est avec eux, aux taquets. Il y a une mega ambiance à l’Over Eighteen Motors qui est maintenant blindé de monde ! En plus, le son est bon et les lights sont top. Franchement, je suis content.
Le groupe termine en rappel sur un cover de SLADE avec « Cum’ on feel the Noize », pour le plus grand plaisir du public qui, bien-sûr, reprend le refrain en chœur. Ouah, voilà une fin de set au top !
Je suis content de les avoir retrouvés et je leur souhaite de belles dates à ces nouveaux/anciens REVENGE.
TITAN à l’Over Eighteen Motors
Pendant l’entracte, je papote avec les potes dont certains que je n’ai pas vus depuis des lustres mais aussi ceux que j’ai vus au Pyrenean Warriors. J’espère avoir mon burger avant le début du set de TITAN. Ouf, il arrive juste à temps et je finis ma dernière bouchée quand résonnent les premières notes du set de TITAN. Je quitte la terrasse à toute vitesse et j’ai à peine le temps de sortir mon appareil photo que le groupe est déjà sur scène.
Et c’est parti pour la séance de grosses baffes heavy metal !! Les Basques ne sont pas là pour nous faire déguster de la cuisine du sud-ouest, mais pour nous balancer de grosses baffes. Et ils ont des munitions : les anciens titres mais aussi des nouveaux issus de leur dernier album. Ouah, c’est génial d’être là !
TITAN à l’Over Eighteen Motors
Déjà, la dernière fois où je les ai vus (tiens, c’était au Rising Fest – où ils seront à nouveau à l’affiche demain, soit dit en passant), j’avais pris une bonne grosse tarte et là, c’est reparti pour.
Dès le début « La loi du metal » fait son effet. PATRICE LE CALVEZ, le chanteur, est très en voix. Le public chante avec eux et démarre au quart de tour. Le mélange entre anciens et nouveaux titres est bien dosé. Il n’y a pas de temps mort, les musicos sont en forme et contents d’être là. Encore une fois, le son est bon et les lights au top.
Le set se déroule à la vitesse d’un cheval au galop et le temps passe trop vite. « L’Irlande au cœur », « Popeye le Road », et c’est déjà le moment du « Maître du metal ». Là, c’est la folie, ça rechante à tue-tête dans le public. Grand moment.
Allez, un petit « Outreau » et c’est fini, snif.
TITAN à l’Over Eighteen Motors
TITAN nous a offert une très bonne prestation ce soir et nous a prouvé qu’ils sont revenus pour de bonnes raisons. Tiens d’ailleurs, j’ai carrément oublié de vous parler de leur morceau « Résurrection » écrit pour leur premier concert de reformation au PWOA. Séquence émotion. J’en profite pour faire un petit coucou aux copains du Pyrenean en passant.
Le show fini, je fais un passage au stand merch’ où je trouve le dernier album, des T-Shirts et des goodies qui sont offerts (patchs, autocollants..). Le bonheur !
Bon, le temps de dire au revoir aux copains et à l’équipe de l’Over Eighteen Motors. Je reviendrai dans ce lieu avec plaisir et W.T.R. va suivre de près leur programmation. Un grand merci à eux et à Sylvain en particulier.
Long live rock’n’roll et long live à l’Over Eighteen Motors !!!!
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Commentaires fermés sur JARED JAMES NICHOLS au Brin de Zinc
Vendredi 04 octobre à Barberaz (73)
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Après un petit mois de repos, il fallait reprendre le boulot. Me revoilà de retour dans mon antre préféré, j’ai nommé le Brin de Zinc de Barberaz. Ce soir, accompagné par mon binôme de concert qui va faire le photographe, je vais voir un guitariste que j’ai vu il y a huit ans déjà avec mon copain Steve et cela quasiment jour pour jour.
A l’époque, JARED JAMES NICHOLS débute à peine et fait la première partie de GLENN HUGHES. A noter que le rédac’ chef l’avait également vu à la même période. Mais si, souvenez-vous, il y avait eu un report ! Bon, je vous l’accorde, ça ne date pas d’hier, alors vous êtes pardonné si vous avez oublié, lol.
Lorsque nous partons, la voiture est pleine. En effet, ma femme et ma fille, ainsi que celle de Steve sont du chemin. Connaissant la route comme notre poche (qui a dit trouée ?) nous arrivons à l’heure prévue, plus ou moins comme d’habitude, même si les travaux à l’entrée du tunnel nous obligent à prendre un peu de retard. Heureusement que nous sommes partis assez tôt !
Une fois garé, je constate que trouver de la place s’avère un peu difficile. Cela veut dire que le Brin de Zinc est blindé. Ça fait plaisir de voir que beaucoup de monde a décidé de se déplacer. En revanche, retrouver le devant des planches va être compliqué. Mais vous connaissez l’adage : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. D’autant plus que les copains sont déjà devant.
JARED JAMES NICHOLS fait une nouvelle tournée européenne mais, cette fois-ci, c’est lui qui est en tête d’affiche. Depuis début octobre il est en France et ce soir c’est sa deuxième date en Gaule après celle de La Rochelle il y a deux jours. Il est venu se roder avant d’aller secouer nos voisins helvétiques et bousculer les parisiens en fin de semaine avant de passer le tunnel sous la Manche pour une semaine.
Le guitariste de 34 ans, né dans le Wisconsin et résidant à Nashville dans le Tennessee depuis quelques années, a bien évolué depuis la fois où je l’ai vu. Il est devenu une légende du blues-rock moderne, en étant l’un des premiers à infuser du hard-rock et du grunge dans sa musique blues. Après deux EP et trois albums – dont le dernier éponyme sorti il y a quelques mois – le musicien a pris du galon et est venu satisfaire ses fans français qui l’attendaient depuis une éternité (enfin, surtout moi, mdr).
L’énergie qui règne dans le pit est palpable. Serrés comme des “Sardines au fond de cette boite” (oui, on connaît la chanson, lol), nous ne tardons pas à voir les musiciens traverser la salle (comme souvent dans le Brin de Zinc) afin de s’installer sur les planches de Barberaz. C’est d’abord le batteur qui grimpe en premier, suivi du bassiste, chacun prenant son instrument au passage. Puis c’est au tour de la vedette de ce soir. Il monte sur scène avec un grand sourire en tenant « Dorothy » – une Gibson Les Paul de 1952 qui a gagné son nom après avoir survécu à une tornade.
JJN, pour les intimes, lance le show avec « Easy Come Easy Go », un titre de son tout dernier album éponyme. Dès le 1er titre, le géant et musculeux bluesman fait le show et n’hésite pas à se frotter au plus près du premier rang en faisant du shred. « Merci », nous dit-il en Français à la fin du morceau avec un grand sourire.
Il présente ses musiciens : le bassiste LOUIS COLLINS et le batteur RYAN RICE. « My name is JARED JAMES NICHOLS and we are here to rock ! », nous dit le musicien avant d’entamer, telle une tornade du blues rock, son deuxième titre de la soirée « My Delusion ».
Que de chemin parcouru depuis que je l’ai vu à Soleure ! Première constatation, il n’a pas rapetissé d’un millimètre et il a pris du muscle car il a fait de la muscu pendant tout le confinement. Ensuite, il a toujours cette puissance palpable qu’il déverse par le biais de riffs chirurgicaux, sans parler de cette incroyable fougue qui avait déjà séduit l’audience de l’époque.
Cependant, il y a un je ne sais quoi de plus qui s’imprègne durablement dans la tête du public. Certains ferment les yeux pour ressentir au plus profond d’eux-mêmes la passion musicale du guitariste. Personnellement, je suis tenté, mais après, comment ferais-je pour vous décrire l’ambiance qui règne dans le BDZ ?
Suivent rapidement des morceaux monstrueux comme le grungy « Down the Drain », clapotant dans un maelstrom de guitare blues suivi du sauvage « Hardwired » qui enchante le Brin de Zinc avec des riffs envoûtants et un style de jeu unique que le guitariste interprète sans médiator, s’il vous plaît.
La performance sur scène devient une source de divertissement illimitée. RYAN a une frappe de sourd et LOUIS est bouillonnant de puissance pendant que JARED va plus loin et devient nucléaire en se nourrissant de l’énergie de la foule pour offrir une performance électrisante.
Le succinct et parfaitement exécuté « Threw Me to the Wolves » avec sa petite touche de rock sudiste émouvant calme un peu le jeu avant de repartir de plus belle avec « Skin N Bone » puis « Bad Roots ».
Dès le départ, tout est énergivore et capillaire, ne serait-ce que pour la crinière de lion de JARED qui flotte férocement dans le vent de Barberaz et la superbe tignasse de LOUIS. Un T-shirt de Freddy Krueger (Les griffes de la nuit) pour JARED, chemise 70’s pour LOUIS et RYAN. Le trio assure comme une bête son répertoire avec une facilité immédiate et une maîtrise évidente de la musicalité. « Honey, Forgive Me » voit un RYAN devenir fou, frappant à une vitesse incroyable ses fûts. J’ai une pensée, tout de même, pour les peaux de ses toms qui doivent souffrir le martyre, mdr !
Le sourire qu’affiche JNN depuis tout à l’heure, n’a toujours pas quitté son visage. Outre ses riffs de guitare, le musicien possède un autre atout pour séduire le public : sa voix. Elle est une présence dominante à part entière, à la fois bien agencée et unique ; un beuglement sauvage pour rendre fier les Dieux du rock.
Depuis tout à l’heure, je me rends compte que le son est hyper fort, mais du coup, j’entends super bien la basse et la batterie. J’enfonce un peu plus les bouchons dans les oreilles, et voilà que JARED lit dans mes pensées. « Is it too loud ? », nous demande-t-il. Euh… comment dire… si en plus, on ne peut même plus penser tranquillement maintenant ! Evidemment, le public répond par la négative.
« Thank you for coming. It’s our first time in Barberaz, isn’t it ? », continue-t-il avant d’entamer « Shadow Dancer ». Sur ce titre, le guitariste fait pleurer Dorothy, qu’il brandit souvent comme une arme mortelle, avant de hurler le refrain au micro. Chaque note résonne d’émotion brute et de finesse technique. Mais quelle claque nous prenons ce soir ! C’est carrément un assassinat en règle. Tué par des riffs de guitare, avouez qu’il y a pire.
RYAN est une vraie centrale électrique et insuffle ses rythmes puissants au groupe tandis que LOUIS en véritable chirurgien de basse vrombissante, harangue le public en arpentant de long en large la scène. Il fait appel au public pour taper des mains. « One ! Two ! Three ! Clap ! ». Et c’est tout le Brin de Zinc qui collabore avec le bassiste pendant que JARED continue avec « Good Time Girl ». Ce morceau enchante le Brin de Zinc.
Puis, avec un grand sourire, le guitariste demande à la foule : « Are you ready ? ». Et d’un coup le voilà qui descend de la scène pour continuer son morceau dans le public !! C’est complètement dingue étant donné le nombre de spectateurs présents ce soir. Cependant le guitariste se fraie un chemin parmi les fans qui le dévorent des yeux. On peut distinguer sa crinière blonde bouclée flotter au-dessus des têtes, avant qu’il ne rejoigne l’épine dorsale rythmique de son band, juste à temps pour entonner une dernière partie du refrain de la chanson. Re-grosse claque à travers la figure !
Après un « Keep Your Light On Mama » de 2018, le leader de la soirée reprend la parole « Two more. Its OK ? After the show, we will drink here and if you want come to see us. We’ve got some CD’s to sell and we will signed everything you want. ». Le musicien présente une fois de plus les membres de son gang sous les acclamations méritées du public.
JJN semble avoir des difficultés à accorder Dorothy. « It’s an old guitar. Seventy three years old. », plaisante le guitariste avant d’entamer le sombre et orageux « Nails in the coffin », le point culminant du set.
« One more ? This one calls « War Pigs » ! ». C’est un morceau qu’il va interpréter de façon sismique et qui a pour effet d’assommer le Brin de Zinc. Il va même carrément chanter le refrain dans sa guitare. Le concert tire à sa fin avec ce superbe cover de BLACK SABBATH.
Le groupe quitte les planches mais ils ont à peine le temps de descendre que le public réclame encore un morceau. Les musiciens reviennent sur scène : « One more ? », nous redemande JARED toujours aussi souriant. C’est avec un morceau reconnaissable entre mille avec son intro à la Cowbell que les musiciens vont terminer leur show. Un « Mississippi Queen », morceau du tout premier album de MOUNTAIN, repris en son temps par MOLLY HATCHET, puis OZZY OSBOURNE qui fera entrer le titre à la 10ème place du Billboard américain en 2005. Ce nouveau cover, non prévu sur la setlist, va finir de mettre le feu au Brin de Zinc.
Une super soirée, un spectacle fantastique et un enfer de musiciens charismatiques. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Si ! Comme il nous l’avait promis, JARED nous attend au stand de merch’ afin de discuter avec les fans, prendre des photos et signer son dernier album. Brian et Louis déambulent aussi dans le Brin de Zinc et prennent volontiers des photos avec les fans.
Un grand merci à Thomas pour nous avoir calés bien que la soirée soit sold out.