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SPIT RECKLESS à l’Undertown

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Après samedi dernier, me voilà de retour en Suisse. Ce soir, c’est à l’Undertown de Meyrin, juste à côté de l’aéroport de Genève, qu’il me faut être. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, pour assister à un nouveau spectacle de SPIT RECKLESS. Chez W.T.R., vous le savez si vous suivez le webzine – ce dont je ne doute pas évidemment – on aime beaucoup ce groupe. Mais est-ce une raison d’être aussi dithyrambique ? Eh bien oui, effectivement, parce que, non seulement ils sont très bons en concert et qu’ils ne nous ont jamais déçus, mais ce soir, ils enregistrent leur tout premier live. Alors, évidemment, je ne dois pas rater ça ! C’est avec mon copain Steve*74 que je me rends à Meyrin accompagné de ma femme et de ma fille, deux fans absolues du groupe.

Le temps de récupérer les accréditations et nous descendons dans l’antre de l’Undertown. C’est une totale découverte pour mes moitiés, mais pas pour nous, évidemment. En tous cas, elles sont enchantées par le lieu qui, il est vrai, permet de bien voir la scène quel que soit l’endroit où on se trouve.

Ce soir, avant que les planches de nos copains de SPIT RECKLESS soient accostées, nous avons droit à un autre groupe IDPOP.

C’est un quatuor aux influences Pop-Rock, tourmenté par l’Électro, avec une clarinette basse, un instrument que nous n’avons pas vraiment l’habitude de voir. Surprise, l’un des membres de IDPOP n’est autre que SERGIO BARBIERI, le guitariste de SPIT RECKLESS. C’est très sympathique, mais ce n’est pas vraiment hard en tant que tel. Donc pas vraiment notre came. Mais cela s’écoute bien et leur musique n’est pas mauvaise avec un chant en Français les trois quart du temps. Une bonne entame de concert avant le plat de résistance qui va venir.

IDPOP @ l’Undertown

Une petite surprise quand même pour Steve et moi, nous ne connaissons personne à part  les musiciens de SPIT RECKLESS et un autre copain qu’on voit de temps en temps. Ce n’est pas souvent le cas, il faut bien l’avouer.

Alors que justement, les musiciens et les roadies installent le matériel, dans la pénombre, je remarque CHRIS, le leader du groupe, qui ne tient pas en place. J’ai vraiment l’impression qu’il a hâte de commencer le set, il bouillonne d’impatience.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

22h34, petite intro et le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un “I still think about you” qui met tout de suite l’ambiance. CHRIS est en forme et que ce soit SERGIO, qui entame son second set, GIBBS le bassiste, GREG V.G. RICHARDSON derrière ses fûts ou KEVIN, le petit nouveau sous ses claviers juste à côté du batteur, ils soutiennent avec rigueur leur leader qui est en feu. S’en suis un “Bad” tout en douceur.

Tiens, mais où sont passés GREG et KEVIN ?  La Machine à Fog est à fond et les a carrément fait disparaître ! Heureusement que les guitaristes sont sur le devant de la scène, sinon on ne les verrait même plus. Lol.

“Merci pour l’accueil”, nous dit CHRIS. “On s’appelle SPIT RECKLESS ! ”. Et c’est avec “How many times” que se prolonge ce set, avec cette mélodie entêtante qui s’incruste durablement dans le cerveau à tel point qu’elle est très difficile à oublier.

Le leader naturel des Genevois en fait, comme souvent, des tonnes. Il est complètement survolté. C’est sûrement l’effet du Live que le quintet enregistre ce soir, puisqu’en plus, ils sont filmés.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

“L’Undertown, est-ce que vous allez bien ce soir ?”, demande le chanteur au public avant d’attaquer “Shackles”. Il fait, pour la première fois, participer le public sur son refrain. Et tout de suite, l’ambiance monte d’un cran. Tout le monde est à fond avec le groupe et une osmose certaine s’installe. Il faut dire que le son est du tonnerre sur scène et que les lights, même si elles ne sont pas au top à cause d’une fumée digne du brouillard de Londres, restent sobres mais efficaces.

“Bloodstain”, un titre du tout premier album “Heat Maker” démarre doucement avant d’exploser complètement sur son refrain absolument dément, comme toujours. CHRIS continue de virevolter de partout, GIBBS est aussi à fond, faisant vrombir sa basse, pendant que SERGIO, qui joue depuis plus d’une heure, je vous le rappelle, est carrément en ébullition sous les nappes de claviers de KEVIN et les frappes tout en nuances de GREG.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Le groupe parvient sans peine à rassembler l’audience autour de refrains accrocheurs et d’une énergie communicative. Après un  “You make me happy” fédérateur et plein de bonheur, le quintet persévère avec “Stop Fooling Me Around”. Les deux brûlots continuent leur travail de sape sur le public qui ne se retient plus d’accompagner le chanteur. “Vous en voulez encore ? On en a un qui s’appelle Growing up !”.

Et on poursuit avec un autre titre ultra mélodique avec ces mélodies entêtantes qui voit CHRIS faire un petit solo d’harmonica, et enchaîner avec la fameuse ballade “Miles away”. Elle a le don de faire monter encore un peu plus l’ambiance et de faire fondre le public. Tout le monde semble passer un bon moment avec le groupe, et l’alchimie qui s’est créée tout le long du set, semble monter en puissance.

Alors que “Magic Pills”, un morceau que le groupe traîne depuis 13 ans maintenant, dixit CHRIS, déchire tout sur son passage, voilà qu’un autre brûlot vient enchaîner avec “Easy Come Easy Go” et son petit extrait du “Thunderstruck”, de qui vous savez, en plein milieu.

CHRIS en fait toujours autant, voire un peu plus que d’habitude, mais c’est plus ou moins ce qu’on attend d’un frontman, du moins, c’est ce que moi j’en attends, Lol.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Il achève l’Undertown avec “Rock n Roll Coaster”, le dernier titre de la soirée. Ce dernier morceau permet au chanteur de présenter les musiciens et à chacun de faire un petit solo. Pas loin de dix minutes plus tard, CHRIS monte sur le strapontin où se trouve la batterie pour sauter, une fois de plus en l’air. “Je suis CHRIS pour vous servir, et nous sommes SPIT RECKLESS !”, dit-il en reprenant le micro. Et c’est la fin du set, malgré les manifestations des spectateurs.

Les musiciens ont à peine fini qu’ils sont déjà en train de vagabonder dans la salle pour répondre aux questions des fans et, évidemment, vendre leur merchandising. Des musiciens super sympas, qui discutent toujours humblement avec leurs fans.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Ce soir, ce n’était pas notre première avec le groupe, loin de là, mais c’était une prestation haute en couleur, comme toujours. Le temps passe très vite et pour nous, la route du retour se précise. Nous quittons l’Undertown en saluant les musiciens qui nous remercient d’être venus les soutenir. Je ne le répéterai jamais assez, si vous aimez le rock énervé rempli de mélodies entêtantes, n’hésitez pas à aller les voir sur scène, vous ne serez pas déçus.

Un grand merci à SPIT RECKLESS pour notre invitation, et on se retrouve bientôt, évidemment !!

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

SCAREFIELD, A Quiet Country

SCAREFIELD, A Quiet Country
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Venice Music

Sortie : 09 février 2024

Heu SCAREFIELD, c’est quoi ce groupe, je ne le connais ni d’Eve ni d’Adam ? La pochette qui est magnifique soit dit en passant me laisse penser que c’est peut-être du Thrash Metal. Reste plus qu’à écouter.

Alors, je n’avais pas forcément tort. Il y a du Thrash dans leur musique mais pas que. C’est un mélange entre le Thrash, le Power Metal et l’Horror Metal. Et putain, c’est mega bien !!! Le mélange matche grave. Waouh, la baffe ! Là, je ne m’attendais pas car je ne suis pas dans ma zone de confort. Rien à redire à ce « A quiet Country ». C’est un album puissant, mélodique, entraînant, mega inspiré et on a envie de hurler les paroles avec eux. Comment, est-ce que je peux hurler moins fort ? C’est difficile car j’ai envie de participer à cette fête, moi !

Et sur ce coup-là, je serais bien en peine de vous dire le titre que je préfère, les 11 sont terribles ! Comment chérie, pourquoi est-ce que je ne monte pas le son ? Ah tu aimes bien et je devrais écouter plus de disques de ce style au lieu de mes trucs tout mou… Voilà, c’est dit. Validé par ma chérie et 4 pics. Si, si !

SMOKING SNAKES, Danger Zone

SMOKING SNAKES, Danger Zone
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 09 février 2024

Direction Göteborg, en Suède, pour le premier album des SMOKING SNAKES. Avec un nom comme ça, une dégaine comme la leur, leur pays d’origine, je dirais à vue de nez qu’on va être dans du Sleaze…

Et c’est gagné, j’ai encore tout bon ! Evidemment qu’on est dans du Sleaze, mais du Sleaze qui se nourrit au WASP, RATT, KISS, DOKKEN et consorts, bref tout ce que j’adore !

Et là, je vais avoir du mal à vous donner mon titre préféré, je les aime tous les 11. Je chante les chœurs, je headbangue, j’ai même les cheveux qui poussent, si, si. Bref, je craque sur ce groupe, cette voix grave passée à la rappe et lubrifiée au Jack, leurs morceaux qui frappent entre les deux oreilles, leurs refrains qui te rentrent dans la tête et ne veulent plus en ressortir…

Bref, les SMOKING SNAKES ont un super nouveau fan : moi. Et je le prouve : je leur donne carrément 4 pics – eh oui – je monte le son et je me le remets dare dare leur « Danger Zone » ! « Heu papa, c’est quoi ça ? C’est mega bien !! ». Allez, si c’est validé par l’Alien en plus !!!

TAKIDA, The Agony Flame

TAKIDA, The Agony Flame
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Label : Napalm Records

Sortie : 09 février 2024

Allez un petit tour en Suède pour le petit dernier de TAKIDA, « The Agony Flame ». Bon je préviens de suite, là pas de gros riffs, pas de grosses voix. On est dans du Rock classieux. Et ça fonctionne car ils sont en tête des hits de leur pays depuis des années.

Et ce nouvel album est dans la même lignée. C’est mega bien fait, bien produit, leur mélange Rock moderne, popisant, limite AOR est efficace, tout comme leurs refrains. C’est un album qui s’écoute tout seul, mais même pour moi, il reste qu’il est un peu trop beau, un peu trop pop, et pas mal trop mielleux. Pendant l’écoute, il y a même des abeilles qui sont venues à la fenêtre, c’est pour dire !!

THE DEVILS, Let The World Burn Down

THE DEVILS, Let The World Burn Down
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Go Down Records

Sortie : 09 février 2024

Ce qui est cool avec les chroniques d’album, c’est qu’on voyage. Là, c’est un départ pour l’Italie et on ne se contente pas d’un simple voyage car on navigue aussi dans les styles musicaux. Cette fois-ci, avec THE DEVILS, on est dans du Rock, Rock Garage Alternatif. Enfin bref, ce duo m’emmène loin de ma zone de confort.

Pour autant, je ne suis pas malheureux du tout. C’est bizarre, carrément barré et mega bon. Quand tu ne t’y attends pas, ça fait drôle mais putain c’est mega trop bon ! Je verrais bien l’album en bande-son d’un Tarentino tout comme je verrais bien le duo ouvrir pour les LORDS OF THE ALTAMONT.

Ouah, à fond Mister Spock ! Heu, comment chérie, Mr Spock va se calmer et redescendre en volume raisonnable ?!!! Qu’est-ce que tu appelles un volume raisonnable ? Ah, au casque ! Pas con, au moins je peux écouter à donf’ en mode si c’est trop fort c’est que t’es trop vieux.

Quelle bonne découverte que ce groupe et cet album ! Bien-sûr 3 pics. J’ai même un peu hésité pour plus, mais 3 pour un style garage, pour moi c’est énorme.

P.S. : THE DEVILS est un groupe qui a toute sa place dans la programmation des SMAC (Scènes de musiques actuelles) !!