Yearly Archives: 2024

DAVID REECE, Baptized by Fire

DAVID REECE, Baptized by Fire
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : El Puerto Records

Sortie : 01 mars 2024

DAVID REECE, ça vous parle, bande de petits graisseux ? Il a été chanteur dans ACCEPT sur l’album « Eat the Heat » en 89, de BANGALORE CHOIR avec « On Target » en 92 suivi de deux albums de BONFIRE, etc. Et bien-sûr avec son groupe à lui rien que : REECE. Là, il sort un nouvel album nommé « Baptized by fire ».

Pour cette formation, il s’est entouré de musiciens Italiens et ils assurent grave. On est évidement dans du Heavy Metal classieux. Les morceaux sont top et la voix de David… que dire ?… Elle est chaude et puissante. Je l’adore. Point.

Rien qu’avec le premier morceau « Enemy is me », on rentre dans l’album et on reste scotché jusqu’à la fin. Bref, l’ensemble donne un bon album qui devrait combler tout petit Heavy Metalleux qui se respecte.

Quant à moi, vous l’aurez compris, je suis fan de la voix du Monsieur et cet  album est une bien bonne surprise. Et c’est un 4 pics.

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BRUCE DICKINSON, The Mandrake Project

BRUCE DICKINSON, The Mandrake Project
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Label : BMG

Sortie : 1er mars 2024

Bruce DICKINSON, le chanteur d’IRON MAIDEN sort un nouvel album solo. Vu ce que j’ai pensé des derniers albums de MAIDEN, je ne peux pas dire que je suis vraiment impatient d’écouter ce  disque. Après, ce n’est pas la première fois que Bruce fait des infidélités à la Vierge de Fer et ses incartades ont souvent pas mal réussi d’ailleurs… Enfin assez pour que le groupe le rappelle pour remplacer son remplaçant, Blaze BAYLEY, qui n’a pas réussi à s’imposer auprès des fans et du groupe.

Et alors, ça donne quoi ce Bruce DICKINSON ? Bah, c’est plutôt pas mal, voire même très bon et c’est surtout largement supérieur au dernier album de MAIDEN. On aurait très bien pu avoir pas mal de ces  morceaux sur un album dudit groupe, d’ailleurs (si, si !). Ce « Mandrake Project » est une très bonne surprise. Les fans de la Vierge de Fer ne devraient pas être déçus et ceux de Bruce vont être aux anges. Si ce n’est pas l’album de l’année, ça reste un très bon cru. Je n’en attendais pas grand-chose et j’avais bien tort, car c’est un album à avoir dans sa collection.

Bon alors, 3 ou 4 pics ? 3,5 pour embêter ma chérie, lol ! Je penche finalement pour 4, ne serait-ce pour les copains ultra-fans du monsieur !!

DURBIN, Screaming Steel

DURBIN, Screaming Steel
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Label : Frontiers Music

Sortie : 16 février 2024

Alors là, pour commencer, j’adore la pochette de ce DURBIN. Cette panthère stylisée, ces couleurs… Ce n’est pas loin du style des pochettes de JUDAS PRIEST. J’ai hâte d’écouter ce groupe de Santa Cruz en Californie avec le chanteur James DURBIN.

J’avais bien vu. On est dans du Classic Heavy 80 revisité en mode 2024, avec un chanteur qui adore Rob Halford et qui a une putain de voix. Les morceaux sont dans le style Heavy Mélodique classieux.

Moi, j’ai pris une énorme claque avec cet  album. Oui nos héros sont fatigués, usés, mais des groupes comme DURBIN laisse percer de l’espoir pour le style qu’on adore. Ce « Screaming Steel », je l’adopte directement. Cette voix, ces mélodies… DURBIN, vous avez un nouveau fan qui a hâte de vous voir en live ! 4 pics, carrément.

HONEYMOON SUITE, Alive

HONEYMOON SUITE, Alive
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Label : Frontiers Music

Sortie : 16 février 2024

Les Canadiens de HONEYMOON SUITE sont de retour avec un nouvel album qui malgré le nom « Alive » est un album studio. Perso, j’aime beaucoup ce groupe et leur Hard FM AOR classieux. Même leurs pochettes sont top. Alors bien-sûr, fans de gros riffs qui tâchent et de voix rauques, passez votre chemin car il n’y a rien de ça ici. Et, pour ma part, c’est très bien comme ça !

Ce nouvel album ne va pas révolutionner le genre, c’est sûr, mais il lui apporte de l’air frais. Les morceaux sont inspirés et font du bien aux oreilles.

Le signe que cet album est très bon dans le style ? Ma chérie m’a demandé où était l’autoroute la plus proche !! Pour ma part, j’ai envie de pancakes avec du sirop d’érable au coin d’une cheminée avec vue sur la neige. Vive le Canada et vive HONEYMOON SUITE ! Bon, trois pics, et ça les vaut bien !!

SPIT RECKLESS à l’Undertown

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Après samedi dernier, me voilà de retour en Suisse. Ce soir, c’est à l’Undertown de Meyrin, juste à côté de l’aéroport de Genève, qu’il me faut être. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, pour assister à un nouveau spectacle de SPIT RECKLESS. Chez W.T.R., vous le savez si vous suivez le webzine – ce dont je ne doute pas évidemment – on aime beaucoup ce groupe. Mais est-ce une raison d’être aussi dithyrambique ? Eh bien oui, effectivement, parce que, non seulement ils sont très bons en concert et qu’ils ne nous ont jamais déçus, mais ce soir, ils enregistrent leur tout premier live. Alors, évidemment, je ne dois pas rater ça ! C’est avec mon copain Steve*74 que je me rends à Meyrin accompagné de ma femme et de ma fille, deux fans absolues du groupe.

Le temps de récupérer les accréditations et nous descendons dans l’antre de l’Undertown. C’est une totale découverte pour mes moitiés, mais pas pour nous, évidemment. En tous cas, elles sont enchantées par le lieu qui, il est vrai, permet de bien voir la scène quel que soit l’endroit où on se trouve.

Ce soir, avant que les planches de nos copains de SPIT RECKLESS soient accostées, nous avons droit à un autre groupe IDPOP.

C’est un quatuor aux influences Pop-Rock, tourmenté par l’Électro, avec une clarinette basse, un instrument que nous n’avons pas vraiment l’habitude de voir. Surprise, l’un des membres de IDPOP n’est autre que SERGIO BARBIERI, le guitariste de SPIT RECKLESS. C’est très sympathique, mais ce n’est pas vraiment hard en tant que tel. Donc pas vraiment notre came. Mais cela s’écoute bien et leur musique n’est pas mauvaise avec un chant en Français les trois quart du temps. Une bonne entame de concert avant le plat de résistance qui va venir.

IDPOP @ l’Undertown

Une petite surprise quand même pour Steve et moi, nous ne connaissons personne à part  les musiciens de SPIT RECKLESS et un autre copain qu’on voit de temps en temps. Ce n’est pas souvent le cas, il faut bien l’avouer.

Alors que justement, les musiciens et les roadies installent le matériel, dans la pénombre, je remarque CHRIS, le leader du groupe, qui ne tient pas en place. J’ai vraiment l’impression qu’il a hâte de commencer le set, il bouillonne d’impatience.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

22h34, petite intro et le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un “I still think about you” qui met tout de suite l’ambiance. CHRIS est en forme et que ce soit SERGIO, qui entame son second set, GIBBS le bassiste, GREG V.G. RICHARDSON derrière ses fûts ou KEVIN, le petit nouveau sous ses claviers juste à côté du batteur, ils soutiennent avec rigueur leur leader qui est en feu. S’en suis un “Bad” tout en douceur.

Tiens, mais où sont passés GREG et KEVIN ?  La Machine à Fog est à fond et les a carrément fait disparaître ! Heureusement que les guitaristes sont sur le devant de la scène, sinon on ne les verrait même plus. Lol.

“Merci pour l’accueil”, nous dit CHRIS. “On s’appelle SPIT RECKLESS ! ”. Et c’est avec “How many times” que se prolonge ce set, avec cette mélodie entêtante qui s’incruste durablement dans le cerveau à tel point qu’elle est très difficile à oublier.

Le leader naturel des Genevois en fait, comme souvent, des tonnes. Il est complètement survolté. C’est sûrement l’effet du Live que le quintet enregistre ce soir, puisqu’en plus, ils sont filmés.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

“L’Undertown, est-ce que vous allez bien ce soir ?”, demande le chanteur au public avant d’attaquer “Shackles”. Il fait, pour la première fois, participer le public sur son refrain. Et tout de suite, l’ambiance monte d’un cran. Tout le monde est à fond avec le groupe et une osmose certaine s’installe. Il faut dire que le son est du tonnerre sur scène et que les lights, même si elles ne sont pas au top à cause d’une fumée digne du brouillard de Londres, restent sobres mais efficaces.

“Bloodstain”, un titre du tout premier album “Heat Maker” démarre doucement avant d’exploser complètement sur son refrain absolument dément, comme toujours. CHRIS continue de virevolter de partout, GIBBS est aussi à fond, faisant vrombir sa basse, pendant que SERGIO, qui joue depuis plus d’une heure, je vous le rappelle, est carrément en ébullition sous les nappes de claviers de KEVIN et les frappes tout en nuances de GREG.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Le groupe parvient sans peine à rassembler l’audience autour de refrains accrocheurs et d’une énergie communicative. Après un  “You make me happy” fédérateur et plein de bonheur, le quintet persévère avec “Stop Fooling Me Around”. Les deux brûlots continuent leur travail de sape sur le public qui ne se retient plus d’accompagner le chanteur. “Vous en voulez encore ? On en a un qui s’appelle Growing up !”.

Et on poursuit avec un autre titre ultra mélodique avec ces mélodies entêtantes qui voit CHRIS faire un petit solo d’harmonica, et enchaîner avec la fameuse ballade “Miles away”. Elle a le don de faire monter encore un peu plus l’ambiance et de faire fondre le public. Tout le monde semble passer un bon moment avec le groupe, et l’alchimie qui s’est créée tout le long du set, semble monter en puissance.

Alors que “Magic Pills”, un morceau que le groupe traîne depuis 13 ans maintenant, dixit CHRIS, déchire tout sur son passage, voilà qu’un autre brûlot vient enchaîner avec “Easy Come Easy Go” et son petit extrait du “Thunderstruck”, de qui vous savez, en plein milieu.

CHRIS en fait toujours autant, voire un peu plus que d’habitude, mais c’est plus ou moins ce qu’on attend d’un frontman, du moins, c’est ce que moi j’en attends, Lol.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Il achève l’Undertown avec “Rock n Roll Coaster”, le dernier titre de la soirée. Ce dernier morceau permet au chanteur de présenter les musiciens et à chacun de faire un petit solo. Pas loin de dix minutes plus tard, CHRIS monte sur le strapontin où se trouve la batterie pour sauter, une fois de plus en l’air. “Je suis CHRIS pour vous servir, et nous sommes SPIT RECKLESS !”, dit-il en reprenant le micro. Et c’est la fin du set, malgré les manifestations des spectateurs.

Les musiciens ont à peine fini qu’ils sont déjà en train de vagabonder dans la salle pour répondre aux questions des fans et, évidemment, vendre leur merchandising. Des musiciens super sympas, qui discutent toujours humblement avec leurs fans.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Ce soir, ce n’était pas notre première avec le groupe, loin de là, mais c’était une prestation haute en couleur, comme toujours. Le temps passe très vite et pour nous, la route du retour se précise. Nous quittons l’Undertown en saluant les musiciens qui nous remercient d’être venus les soutenir. Je ne le répéterai jamais assez, si vous aimez le rock énervé rempli de mélodies entêtantes, n’hésitez pas à aller les voir sur scène, vous ne serez pas déçus.

Un grand merci à SPIT RECKLESS pour notre invitation, et on se retrouve bientôt, évidemment !!

SPIT RECKLESS @ l’Undertown