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KORITNI et HIGHWAY à l’O’LIVER PUB

HIGHWAY à l'O'LIVER PUB

Il y a peu, j’ai été dégoûté de louper certaines dates à Lyon, dont celle d’HIGHWAY et celle de KORITNI. Toutes les deux au Rock’n’ Eat Live mais aucune jouable pour moi. Du coup, j’ai été super content quand j’ai vu qu’ils avaient deux dates en commun, dont une à côté de Montpellier. D’habitude, les concerts mi-décembre, tu n’es jamais sûr de pouvoir y aller à cause de la neige… Là, je ne suis pas inquiet ! Il me reste juste à convaincre la family. « Heu, les filles, journée Marché de Noël à Montpellier, ça vous branche ?… Heu, comment ça, ça sent le piège ?! ». J’ai de la chance, elles sont partantes.

On trace tôt, je me gare facile sur un parking relais à Lattes et ballade dans Montpellier en prenant le tram. Bon, pas trouvé le Marché de Noël mais, en revanche, j’ai bien trouvé le Gibert Joseph !  Re-tram pour récupérer de la voiture et c’est là que je me rends compte qu’on est à deux minutes de The O’liver Pub !

HIGHWAY à l'O'LIVER PUB

Ca commence bien, il y a un mega grand parking (on voit qu’on n’est pas à Lyon). Il est temps de voir à quoi ressemble ce pub qui me fait régulièrement de l’oeil au vu de sa programmation. La salle est grande en mode bar américain. Il y a des tables tonneaux avec des tabourets hauts, un grand bar, un billard, un baby, un flipper et, pour se nourrir, des tapas et des planches apéro. Tout pour être bien en attendant le début des festivités. Les HIGHWAY finissent une interview. Des copains de Perpignan débarquent. Cool, on va parler des dates de concerts à venir qu’ils ont monté sur Perpignan (dates à suivre désormais dans l’agenda de W.T.R.). Petit tour au stand merch’ pour compléter ma collection de Cds. Oui ma fille, il y a encore plein de Cds que je n’ai pas !!!

Et c’est parti pour les Sétois de HIGHWAY ! Je suis un peu inquiet car il y a deux jours, à Toulouse, le chanteur était malade et le concert a été compliqué. Bon là, ça part bien, même très bien ! Le son est top, les lights aussi et la voix de BENJAMIN FOLCH est bien. Il y a juste les gars à la table de mixage derrière nous qui ont l’air un peu énervés. Il semblerait que la set list qui leur a été remise n’est pas dans l’ordre des morceaux où HIGHWAY les joue. L’explication que j’aurais après le set est simple : ils ont préféré ne pas commencer par « Brotherhood » pour économiser le voix du chanteur.

Putain, ils sont en forme ! BEN CHAMBERT, le guitariste et les autres membres du groupe – ROMAIN CHAMBERT le batteur et SAM MARSHAL à la basse – sont aux taquets, heureux de jouer là (on les comprend grave !) et de faire leur dernier concert de l’année devant leur public, leurs potes, leur famille.

Du coup, le public bien présent – surtout pour un dimanche soir – reprend les paroles avec eux, danse devant la scène, bref ça matche à fond avec le groupe. Et cette alchimie en fait un putain de concert !!!

Les morceaux s’enchaînent avec des interventions de BEN qui est déchaîné et de BENJAMIN qui, lui-aussi, se lâche. Malgré son traitement, le chanteur est à fond. On a du mal à imaginer qu’il y a deux jours, il n’avait plus de voix et a dû écouter la set list. Il est là, son chapeau visé sur la tête, à mettre le feu avec ses acolytes à l’Oliver’s Pub en véritable frontman qu’il est. Même les policiers venus voir si tout allait bien, s’éclatent quelques minutes sur leurs morceaux.

Et que dire du moment où les HIGHWAY nous annoncent le cover des POGUES : « Dirty old Town » ?!! C’est un morceau qu’ils jouent habituellement, mais qui a une autre résonnance ce soir car le chanteur SHANE McGOWAN vient de nous quitter ce 30 novembre. Le public reprend les paroles. Il y a une vraie émotion dans la salle.

Waouh, qu’est-ce qu’il se passe ? Ca devrait être fini mais c’est reparti ! Ils ont oublié de s’arrêter ou quoi ?! On va avoir droit à un cadeau, un nouveau morceau qu’ils viennent de composer pour leur prochain album. Le chanteur nous dit : « On va vous faire un nouveau morceau pour voir si vous le validez pour qu’on le mette sur le nouvel album. Et si vous n’aimez pas, tant pis, on le mettra quand même parce qu’on n’en a pas beaucoup ! « . Ils veulent savoir si on le valide ? Mais bien-sûr qu’on le valide ! C’est un putain de morceau ! Si tout l’album est du même tonneau, j’ai hâte d’écouter la suite, moi !!

Et dernière surprise, on va aussi avoir droit à un dernier morceau pour nous, le 17 décembre. Ca râle derechef derrière la console parce que ce morceau-là n’était pas du tout annoncé, mdr. Heu, vu que les papeaux du Noël sont de sortie (BENJAMIN n’enlève même pas son chapeau et enfile son bonnet par-dessus !!), ça devrait être un morceau de Noël. Je sens arriver le « Petit Papa Noël », moi… Perdu, c’est Jingle Bells mais en version HIGHWAY, of course !!!

Allez cette fois-ci, c’est terminé. Ouah, quel show ! Putain, quelle prestation ! Ils ont fait très, très fort. Je les ai déjà vus un certain nombre de fois, mais je mets ce set très largement en tête. Tout était top, le groupe, le son, les lights, l’endroit, le public. Bref, tout y était pour en faire un gig exceptionnel. Je suis content d’avoir été là, moi !

KORITNI à l'O'LIVER PUB
KORITNI à l’O’LIVER PUB

En revanche, ça ne va pas être simple pour KORITNI de passer après. Le temps de passer au stand merch’ pour papoter avec HIGHWAY, de faire un tour au bar et c’est parti pour KORITNI !

Alors sans dire trop de bêtises, la dernière fois où j’ai vu ce groupe en live, ça devait être en 2010 au Serpaize en Rock. Putain, treize ans ! Et en 13 ans, ce n’est plus du tout le même groupe. Il ne reste plus que LEX KORITNI, le leader Australien. Il n’a pris que des musiciens français et surtout, il n’y a plus EDDY SANTRACREU à la guitare. Même s’il y a eu plein de changements dans le line up tout au long de ces années, j’ai hâte de découvrir cette version.

Et c’est parti ! Bon, LEX a toujours sa voix. Tiens, il joue d’une guitare coupée… Ces musiciens assurent mais j’ai du mal à rentrer dans leur concert. C’est peut-être le choix des morceaux, la baffe de HIGHWAY ou le souvenir de leurs autres shows… voire un ensemble de tout ça.

C’est KORITNI pourtant et pourtant j’aime bien. On passe « Crossroad », « Red Light Joint », mais je ne vais me réveiller qu’avec leur cover du « Tush » de ZZ TOP. LEX a ressorti une guitare normale, les morceaux s’enchainent avec notamment « Game of Fools » que j’aime beaucoup. Il y a un nouveau souffle dans la deuxième partie de set.

« Qu’est-ce qu’il y a, chérie ? C’est moins bon qu’avant, tu n’accroches pas et tu t’ennuies ? ». Alors, ce n’est pas que c’est moins bon, c’est qu’avant ils n’avaient que deux albums et deux albums vraiment excellents. Et donc, on n’a forcément pas la même set list. En plus, le groupe n’était pas du tout le même et ils étaient jeunes et en pleine ascension. Là, ce n’est plus du tout la même situation. « HIGHWAY sonne plus Australien qu’eux ? ». Je suis d’accord avec toi, c’est bien fait, bien joué mais il manque ce petit côté pêchu qui te faisait te niquer la nuque, ce truc qui en faisait un espoir du style. Alors oui, ils font le job mais pas plus.

Voilà pourquoi je n’aime pas trop revoir, une dizaine d’années après, un groupe que j’avais adoré. Il y a souvent le risque d’être déçu. Après, je le redis, c’est toujours bon, mais c’est juste qu’ils ne tiennent pas la comparaison avec les fois précédentes et du coup, j’apprécie moins. Je suis quand même bien content d’avoir revu LEX sur scène.

Bon, ce n’est pas tout mais il y a quand même de la route alors on the road again.

KORITNI à l'O'LIVER PUB
KORITNI à l’O’LIVER PUB

Bilan de la soirée : j’ai découvert un superbe lieu. Je vais le suivre d’un peu plus près dans leur programmation. KORITNI, ben c’est une déception. Quant à HIGHWAY, ils nous ont mis une grosse baffe. C’est un groupe qui monte indéniablement mais qui ne se la pète pas. Vivement leur nouvel album !

Bonne fin d’année les amis, on se retrouve en 2024 pour de nouvelles aventures ! Long live Rock’n’Roll !!

GOTUS, Gotus

GOTUS, Gotus
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 19 janvier 2024  

Chez Frontiers, l’année commence à donf ! Yes ! On part pour l’album tant  attendu de GOTUS. Oui, GOTUS avec Mandy Meyer à la guitare et Ronnie Romero au chant !! Moi, je les adore tous les deux et, pour ma part, je trouve que Ronnie a la plus belle voix du circuit à l’heure actuelle. En plus, il ne joue pas sur des daubes, lui.

Donc, je suis aux taquets. Allez, je suis gentil, je flingue le suspect direct : cet  album est sublime. Il y a plein d’inspirations de groupes comme GOTTHARD, KROKUS et une pointe de DIO, même si je trouve que, sur cet album, c’est moins prononcé. Les morceaux sont sublimes, les solos superbes et la voix matche à donf’.

Allez, potards à fond et on se nique la nuque ! Ok, je ne suis pas objectif avec eux mais putain c’est trop, trop bon. Les morceaux sont inspirés et, que ce soit sur les morceaux pêchus ou sur les ballades, il n’y a pas de faute de goût.

Tous les fans de GOTTHARD, CORRELEONI, DEEP PURPLE, de Mandy Meyer et bien-sûr, du fabuleux Ronnie Romero, foncez sur ce chef d’œuvre ! Alors forcément je leur attribue 4 pics et je le déclare en course pour le disque de l’année mais bon, avec le chanteur de la décennie…

COBRAKILL, Serpent’s Kiss

COBRAKILL, Serpent’s Kiss
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 19 janvier 2024

Eux aussi, j’avais hâte de découvrir leur deuxième album. Qui eux ? Bah les Allemands de COBRAKILL ! Alors, en écoutant ce « Serpent’s Kiss », on se dit : « Ce n’est pas possible, ils ne sont pas Allemands, ce sont des Américains de L.A. et c’est forcément un groupe des 80’s qui tournait avec MOTLEY CRUE, WASP, RATT…

Les COBRAKILL ont réussi à capturer l’essence de cette époque, sans tomber dans le plagia et en remettant le style Hard Sleaze à la sauce du jour. On repique le maquillage de sa sœur, on ressort les futs moule-burnes, on se re-crêpe les cheveux et on monte le volume pour écouter ce « Serpent’ kiss « qui fleure bon la nostalgie.

Les compos sont superbes et la voix bien sleaze. Bref, cet album me fait penser grave au premier Mötley ! Je vous ai dit que l’année commençait fort chez Frontiers et c’est 3 pics bien mérités (j’ai même failli en mettre 4).

THE RODS, Rattle The Cage

THE RODS, Rattle The Cage
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Massacre Records

Sortie : 19 janvier 2024

Alors, tu es un ancien si tu connais THE RODS et encore plus si tu les as vus en première partie de Iron Maiden pour la tournée « The Number of the Beast ». Eh oui, dans les années 80, le groupe de David « Rock » Feinstein (le cousin de Dio, pour la petite histoire) faisait partie avec son power trio de ces groupes qui venaient de sortir de très bons albums. J’adore les trois premiers d’ailleurs.

Alors oui, ils n’ont pas inventé le Heavy Metal mais ils le faisaient très bien vivre. Et en 2024, ils sont encore là avec un nouvel album (si, si !). En plus, il est signé sur Massacre Records. Bien-sûr, tous les vintages comme moi vont être heureux, les plus jeunes vont trouver que cet album est très daté années 80, ce qui n’est pas faux mais je leur dirais : « C’est ça qui est bon ! ».

Alors Ok, ce « Rattle the cage » n’est pas l’album de la décennie, mais c’est toutefois un très bon CD de Hard Heavy comme je l’aime. Et puis, je ne suis pas objectif avec eux. Et puis, il me le faut pour ma collection. Et puis, je lui mets trois pics, na ! Et vive le Hard Rock 80’s… et vive THE RODS !!!

STONE SENATE au Brin de Zinc

Nous sommes à la mi-décembre et Noël approche à grands pas. Alors quoi de mieux qu’un nouveau concert au Brin de Zinc ? Ce soir, je vais voir un groupe de Southern Rock appelé STONE SENATE. C’est mon covoitureur de concert et photographe habituel Steve*74 qui m’a conseillé d’aller voir ce groupe et de l’emmener en même temps. Personnellement, je ne connais absolument pas alors, histoire de ne pas rester ignare, je jette une oreille et découvre quelque chose qui titille mes feuilles de choux. Effectivement, ça a l’air fort sympathique et je me laisse tenter. Et, comme plus on est de fous plus il y a de riz, j’emmène ma femme et ma fille avec moi. Elles aiment bien le lieu et l’ambiance ainsi que le rock sudiste, ça tombe bien, puisque c’est le style pratiqué par le groupe.

STONE SENATE, c’est donc un groupe rock sudiste venu de Nashville, Tennessee, qui fait sa toute première tournée européenne intitulée « Between The Dark and The Light European Tour 2023 » depuis la mi-novembre. Lorsque l’on connaît les difficultés que rencontrent régulièrement les Américains pour venir tourner sur l’Ancien Continent, nous ne pouvons que nous réjouir de leur venue. Après avoir écumé les salles de toute la Germanie, en passant par la Hollande, la Belgique et l’Autriche, puis enchanté l’Espagne, ils s’arrêtent en France, pour deux dates, dont la première au Brin de Zinc. Vraiment trop bien !

“How you doin’ tonight ?”, demande d’entrée de set le géant guitariste chanteur CLINT WOOLSEY. “Thanks you for coming”, redit t’il en attaquant “Cemetary”. Et nous voilà plongés dans un mix de styles détonants : du rock avec des nuances country et de la soul sur des guitares Hard-Rock du 21ème siècle et un fond blues sudiste gorgé de soleil venu du fin fond du pays de l’Oncle Sam. Un mélange étonnant de LYNYRD SKYNYRD et des ALLMAN BROTHERS.

A chaque présentation de morceaux, CLINT, tout sourire, présente ses morceaux sans trop raconter d’histoires, même s’il nous dit à chaque fois “qu’il sonne comme ça (it sound like this)” avant d’entamer un gros riff de sa Gibson Bleue ornée du logo MOTORHEAD. C’est une tuerie à tous les coups. JAMES BEAU EDWARDS et BROTHER TED HENNINGTON  enflamment la scène avec leurs guitares. Ils ne restent pas statiques à gauche ou à droite des planches et viennent régulièrement au milieu. De plus, ils accompagnent au chant la voix brûlante et pleine d’âme de CLINT.

KIERAN CRONLEY, le bassiste, est lui en revanche, à l’opposé de ses camarades. Il est d’un calme et d’une sérénité incroyable. Quant à DAVID “DZ” ZETTLER, il est en feu et lui-aussi accompagne CLINT au chant. Ils viennent à peine de commencer et je me rends compte, après avoir jeté un petit coup d’œil sur la setlist, qu’il y a 23 titres ! Ça va être chaud !

Le groupe enchaîne brûlot sur brûlot. Après un “Right Side Up” remuant au possible, un “Dead and the Dying” qui commence country à la slide pour finir sur un blues des familles, nous en prenons plein les yeux et les oreilles. “Thanks you sooooo much ! ”, nous dit le géant guitariste en tirant la langue. Il fait de plus en plus chaud dans le BDZ et ça se remarque sur Clint qui sue énormément.

Les titres se font plus calmes par la suite, mais avec toujours cette impressionnante musicalité.

Puis CLINT nous présente DZ et lui demande s’il veut se charger de “Don’t Keep Me Wondering”. “What do you think, Dave ?”, lui demande le colossal guitariste chanteur. Le batteur se retrouve seul au chant pendant que les autres musiciens l’accompagnent. Le titre est vraiment génial et l’interprétation des musiciens est absolument sans faille. Une fois terminé, c’est une énorme ovation du public que le batteur reçoit. Il a une super voix, ce qui s’entendait déjà lorsqu’il chantait avec CLINT, et se confirme sur ce titre.

“Lady”, la ballade soul country voit les trois guitaristes se faire face lors des solos. C’est un sacré mélange que ces musiciens avec KIERAN le placide, JAMES et TED qui démontent la scène, l’indéniable présence monumentale de CLINT sans parler de “DZ” qui tient le rythme sans broncher. Quel kiff ! Et voilà que d’un seul coup, mes pensées m’emmènent sur la route 66 avec pour musique de fond STONE SENATE.

“Whisky Help”, une chanson à boire fait danser le public. “Against the lights”, la balade qui n’en est pas une, a un super refrain. “Always Never Fade”, est une ballade remplie de spleen… C’est complètement dingue mais, régulièrement, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ces morceaux quelque part, ce qui n’est absolument pas le cas, et ça me rend dingue ! CLINT, très expressif sur scène avec sa voix éclatante et émouvante à la fois, fait pleurer sa Blue Gibson. Au propre comme au figuré, puisque des perles de sueur coulent sur l’instrument. Lol.

A peine le temps de se remettre de cette ballade que l’on redémarre sur un brûlot blues bien rock avec “Over you”. “It’s our first european tour tonight”, nous dit CLINT à la fin du morceau. “Thank you for coming, we appreciate”. Il nous présente leur nouveau single,  “Ghost”, une chanson qui enchante les spectateurs avec ses riffs de guitare mélodique, et crée une ambiance apaisante.

Je regarde la setlist et, d’un coup, on passe de la 17 à la 21 avec “Broken Pieces”. Euh, c’est moi où ils ont sauté des titres ? Remarque, cela fait déjà plus d’une heure et demie que le groupe nous réjouit de sa musique, il est peut-être l’heure d’accélérer les choses, parce que sinon, dans deux heures, nous y sommes encore ! Non pas que cela soit dérangeant, on est bien au chaud. Ah ben voilà, il suffit que je parle de chaleur pour que le groupe me prenne au mot avec “Hard to stay warm”, une nouvelle superbe ballade. C’est toujours aussi bon.

Stone Senate continue de nous honorer d’un rock bien sudiste avec “Down”, le dernier titre de la soirée qui clôt le set. Le groupe remercie le public en saluant. Et, comme par hasard, comme très souvent au Brin de Zinc, le public ne veut pas les laisser partir. Le don de soi des musiciens est indéniable, puisqu’ils reviennent avec bonheur sur scène pour nous jouer “Beer Drinkers” une autre chanson à boire.

Cette fois-ci, c’est bel et bien la fin. Après près de deux heures de show, les musiciens d’une grande noblesse scénique et au talent certain, ont ravi le public présent. Une chose est sûre, c’est au BDZ qu’il fallait être ce soir. Les musiciens, après avoir fait leurs adieux au public, se rendent directement au stand de merch’ pour discuter avec les fans, puis déambulent dans le Brin de Zinc, allant à la rencontre des spectateurs qui n’ont pas osé venir les voir. Quand vous avez un géant de plus de deux mètres (2,02 m pour être précis) qui vient vous rendre visite, cela peut impressionner. Cependant, CLINT est d’une gentillesse incroyable, et n’hésite pas à nous remercier chaleureusement d’être venu le voir.

Pour nous, il est temps de rentrer dans notre contrée, l’heure devenant de plus en plus tardive. Nous partons donc, non sans avoir remercié les musiciens pour leur incroyable prestation. Sur la route du chemin du retour, je ne peux m’empêcher d’espérer que ce ne sera pas la dernière fois que je vois le groupe.

Un grand merci à Thomas, l’incroyable patron du BDZ pour, une nouvelle fois, nous avoir fait découvrir un nouveau groupe. Et pas des moindres !