Monthly Archives: avril 2025

GHOST à la LDLC ARENA

GHOST à la LDLC ARENA
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Aujourd’hui, c’est cool, on est samedi et on ne travaille pas ! J’en profite pour partir au concert de GHOST avec des amis. Bien-sûr, avec une date pareille, on remplit la voiture. Le problème, c’est que c’est soir de match pour les Lyonnais et on s’attend à avoir du monde sur la route de la LDLC ARENA. Ouf, le match n’est qu’à 21h et du coup on se gare tranquille.

On rentre vite dans la salle. C’est super bien organisé et donc là aussi, c’est cool.

GHOST à la LDLC ARENA
Crédits photos : RYAN CHANG
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Il y a pourtant une énorme nouveauté pour ce concert : les portables sont interdits. A l’entrée, on nous donne des pochettes individuelles dans laquelle on doit mettre son téléphone. Les petits malins découvrent bien vite que ces pochettes sont impossibles à ouvrir et qu’elles ne seront réouvertes qu’à la fin du concert. Ca va faire du bien !

Pour ma part, c’est la toute première fois que je viens à la LDLC Arena. Il est 19h30 lorsque je prends mon siège et je me rends compte que cette salle est vraiment bien faite. Sur les places assises, on n’est pas loin de la scène et où qu’on soit, on voit bien. Je fais la comparaison avec un de mes amis entre cette salle et la salle de Paris Bercy. Nous tombons d’accord sur le fait qu’ici c’est nettement mieux. Pour les concerts, c’est carrément une super salle. Et le public ne s’y est pas trompé parce qu’à vue de nez, on n’est pas loin d’être complet.

Comme je suis un peu en avance, j’ai le temps d’aller me boire ma petite boisson d’avant concert mais cette fois-ci, ce n’est pas de la bière mais du vin rouge, mieux calibré pour commencer la messe GHOST.

Je suis personnellement le groupe GHOST depuis plusieurs années. C’est un groupe qui passe régulièrement en France et je les ai déjà vus plusieurs fois en concert dont celui de l’Olympia, du Hellfest, du Download Festival, du Radiant et de la Halle Tony Garnier à Lyon. En fait, en y réfléchissant, j’ai vu tous les Papes de GHOST (sauf le premier peut-être) ainsi que le Cardinal Copia et, il faut le dire, j’ai hâte de découvrir le nouveau Pape !

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

A 20h pétantes, ils éteignent les lumières et là, on apprécie tout de suite de ne pas avoir de portables car on se retrouve dans le noir. Ca fait bizarre, on n’a plus l’habitude. On sent l’ambiance monter. Comme les gens n’ont pas de tel, ils parlent entre eux. C’est super sympa.

C’est donc dans le noir le plus total que GHOST commence son 1er morceau. On entend résonner les premières notes de « Peacefield » (du dernier album) et le rideau tombe. Le public est direct en transe. S’ensuit un autre titre de ce nouvel album nommé « Skeletà » qui est sorti hier. On a eu beaucoup de chance ici car, hier justement, TOBIAS FORGE a effectué une séance de dédicaces à la Fnac de Lyon.   

Pour la petite histoire, en 2016, après le succès de l’album « Meliora », TOBIAS s’est séparé de ses musiciens. C’est donc le seul membre d’origine qui reste. Pendant des années on n’a pas su qui étaient les musiciens de GHOST mais suite à des déboires judiciaires, le nom de TOBIAS FORGE a été révélé. Ce n’est pourtant qu’en 2022 pour l’album « Impera » que l’identité de l’ensemble des musiciens a été révélée. De toute manière, pour faire simple, les musiciens sont nommés les « Nameless Ghouls ».

GHOST à la LDLC ARENA
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

La set list qu’ils nous ont concoctée me plaît beaucoup car, contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, ils ne font pas que des titres du nouvel album. On va aussi avoir des morceaux de « Meliora », cet album qui les a propulsés sur le devant de la scène. Ca tombe bien, on fête cette année les 10 ans de ce disque avec lequel ils ont tout de même remporté un Grammy Awards (à l’époque, ils sont même passés sur Canal +, c’est pour dire !).

Le public accueille les titres de « Meliora » avec plein d’applaudissements, c’est vraiment l’album phare de GHOST. Ils vont nous en jouer pas moins de 7 titres ce soir : « Cirice », « Devil Church », « From the Pinacle to the Pit » et ceux que je préfère, « He is », « Majesty », « Mummy Dust » et « Spirit ». Cet album est vraiment mis à l’honneur !

Sur les deux premiers chansons, TOBIAS FORGE porte le nouveau masque et une veste à paillettes. Pour la suite, il disparait et revient en fond avec le costume de Papa V Perpetua, le nouveau Pape. C’est donc en live qu’on découvre ce nouveau costume, un Pape violet portant une croix à l’envers. C’est notre nouveau Pape sataniste ! Il ne faudrait pas qu’il traine trop à Fourvière dans cette tenue… Les Nameless Ghouls portent des masques noirs et leurs uniformes. Ils sont anonymes du coup. Contrairement à la tournée « Meliora », ce soir il n’y a pas de bonnes sœurs qui distribuent des préservatifs. En revanche, on a des choristes masquées (l’une d’elle va également jouer du clavier) qui, lorsqu’elles déploient les manches de leurs tuniques, ressemblent à des espèces d’anges de la mort. Là aussi, c’est très théâtral.

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

TOBIAS, en véritable maître de cérémonie, arrive à emmener la foule avec lui. Avec ses musiciens, il donne une vie aux textes. C’est super bien !

Si « Meliora » est mis en avant, le nouvel album n’est pas en reste. Après les deux premiers morceaux de la set list issus de « Skeletà », ils nous en joueront deux autres titres au cours du concert. On a donc la chance d’entendre pour la première fois en live : « Peacefield », « Lachryma », « Satanized » et « Umbra ».

Pour la mise en scène, c’est du GHOST : du grand théâtre, voire une scène religieuse. Ils ont leur look très Black Metal et un univers sataniste. Un crucifix géant est suspendu au-dessus de la scène et les éclairages sont portés dessus. C’est super bien fait. Les lights changent sur chaque chanson et comme chaque chanson a son thème, on en prend plein les yeux.  

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Comme je viens de le dire, chaque chanson a son univers donc la déco change à chaque titre. C’est à la fois épuré et beau. On a des vitraux géants projetés sur le fond de scène, ils changent à chaque fois. Parfois les vitraux se brisent, parfois ils changent juste de couleur. C’est très beau et ça a l’avantage de ne pas prendre de place comme l’auraient fait des décors à l’ancienne. En plus, la batterie est en hauteur, ce qui permet aux musiciens de profiter de toute la scène pour bouger.

La set list continue d’être déroulée mais on est maintenant en mode Best of des albums.  Leur mélange de Pop et de Metal te rentre très vite dans la tête. Ce qui est bien, c’est que contrairement à beaucoup de groupes qui essaient de casser leur image, GHOST reste du GHOST. Quel que soit l’album, on a la même sonorité et le public s’y retrouve.

Comme chaque chanson a son univers, on ne voit pas le temps passer. Ils en sont déjà à 16 titres lorsqu’ils nous jouent le fameux « Mummy Dust » sur lequel nous avons droit à une pluie de confettis et de billets GHOST. Je dis le fameux « Mummy Dust » car c’est un de leurs grands succès. La foule est emmenée dans l’union sacrée générée par TOBIAS.

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Une des spécificités de GHOST, c’est que les paroles de leurs chansons peuvent choquer certaines personnes cependant, il y a aussi beaucoup d’humour. C’est une vraie caricature de la religion, théâtralisée à l’extrême. Pas besoin d’être sataniste pour être pris dans l’ambiance. On se joue de la religion.

Et c’est sur « Monstrance Clock » d’« Infestissumam » leur 2e album sorti en 2013 que GHOST termine le set principal. Ils sont très fédérateurs. En fond d’écran, les paroles de la chanson s’affichent. Un copain qui était aux premiers rangs dans la fosse m’a dit que dans les caractères, on voyait des petits personnages imbriqués dans des poses très suggestives mais pour ma part, je ne m’en suis pas rendu compte. J’espère en écrivant ces mots qu’il ne m’a pas fait une blague ! Nous en tout cas, on est contents qu’il n’y ait pas de téléphone pour troubler ce moment de réunion parfaite, parce que là, ça a tout son sens… On entonne tous en chœur « Come together, together as one, Come together, for Lucifer son ». C’est d’autant plus facile que le texte de fin de la chanson est en boucle. On chante ensemble, on est heureux, c’est l’union sacrée. C’est vraiment un super moment avec une chouette ambiance.

Les membres de GHOST quittent la scène sous les applaudissements nourris. Mais nous on sait qu’ils ne sont pas partis pour de bon, alors on les attend. Et comme de bien entendu, quelques minutes plus tard, le groupe réapparaît pour un rappel.   

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Ils ouvrent ce rappel sur « Mary on a Cross ». Le public connait bien la chanson et chante à nouveau en chœur. S’ensuit « Dance Macabre ». C’est une chanson de l’album « Prequelle », leur 4e opus. C’est d’ailleurs sur cet album qu’ils ont fait, en 2019, la première partie de METALLICA.   

GHOST entame alors le dernier titre de la soirée : « Square Hammer ». TOBIAS FORGE a revêtu sa veste à paillettes violette et remis le masque du dernier album. La pyrotechnie, sublime, illumine la scène et met en valeur le logo géant GHOST qui a été descendu au milieu de la scène. Quel beau final !

Quelque part, je me dis : « C’est déjà fini ? », puis je regarde ma montre et là, je me rends compte qu’ils ont joué plus de 2 heures. Ah oui, quand même ! Le public se dirige vers la sortie. Les gens sont heureux et ça se voit. On a voyagé dans leur univers si particulier et moi, j’ai du mal à faire mon retour à la réalité.

GHOST est venu, nous a conquis, la messe est dite.

Un grand merci à LIVE NATION, GERARD DROUOT PRODUCTIONS et OLIVIER GARNIER pour cette soirée et à RYAN CHANG, photographe pour le prêt de photos !

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MARILLION au Casino de Paris

MARILLION au Casino de Paris
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Il y a des fois où tu es dans la capitale et les concerts auxquels tu aurais pu assister sont avant ou après ton séjour ! Là, je n’espérais rien et, à l’hôtel, je tombe sur l’annonce de la présence de MARILLION qui passe sur un week-end à Paris. Et c’est justement ce vendredi et ce samedi au Casino de Paris, grand week-end où je suis là pour le Disquaire Day !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Questionnement : moi qui ai vu MARILLION 18 fois en concert et festival depuis 83 (dont 16 avec FISH et 2 avec HOGARTH – pour « Seasons End » et « Holidays in Eden »), avec le temps, suis-je prêt à les revoir avec STEVE HOGARTH ? Dans les 90’s, après les deux derniers concerts, je ne trouvais plus la magie d’antan et ce qui me faisait vibrer avec FISH, frontman génial. Mais comme on dit chez nous : « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ». Je décide donc de m’accorder la sagesse de pouvoir changer d’avis mais aussi l’indulgence envers STEVE HOGARTH qui « sévit » quand-même depuis 25 ans dans MARILLION !

Tout comme pour la Hollande, l’Angleterre, la Pologne, Berlin, le groupe a trouvé la formule : donner deux concerts en deux soirées successives dans les villes de leur tournée européenne. Ils avaient déjà testé la formule dans une précédente tournée et en avait même immortalisé le moment par la sortie d’un blu-ray.

Je me retrouve au Casino de Paris, dans cette salle magnifique que je n’avais pas encore inauguré pour un concert. Je prends la température du lieu dans le hall et le peu que j’entends de la 1ère partie (CONAL KELLY), ne m’attire guère ! Je ne suis pas le seul, beaucoup de gens traînent au bar, au stand de merchandising ou sur les moleskines. Le set de 1ère partie fini, je me dirige dans la salle.

C’est blindé de monde ! Je tente une infiltration sur les côtés, en vain. Difficile d’accéder au-devant de la scène. Du coup, je me retrouve sur le côté droit, au fond de la fosse. Je n’insiste pas, surtout qu’il y a du costaud ! Je discute, ça parle partout anglais ! J’apprendrai plus tard que plusieurs centaines d’Anglais ont pris le train du Channel spécialement pour l’événement !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Déjà quelques notes de synthés retentissent et une grande lumière éclaire le dôme de ce magnifique théâtre. Ca démarre fort avec « Invisible Man » puis « Marbles I ». Le public réagit. Nous sommes là face à des connaisseurs ! Tout l’album « Marbles » va alors s’enchaîner tel un livre qui se dévoile. « Marbles IV » et « Imaginary Land » clôturent l’histoire.

Exit quelques minutes pour mieux revenir. Quand le public reconnaît les premières notes de « Sugar Mice », une clameur retentit, STEVE HOGARTH la chante avec conviction et dans les refrains, c’est le public qui prend la relève. Ouah, c’est si beau et ça fait remonter tant de souvenirs, que j’y vais de ma petite larme. Là, je suis transporté dans une autre dimension. On voudrait que ça ne s’arrête pas.

Malgré un début raté, allez on recommence, et c’est avec un peu d’audace que l’on retrouve « King », titre d’un album un peu décrié, « Afraid of sunlight » mais qui reste un des albums préférés du frontman.

La première soirée se termine, le public est comme hébété. Hypnotisé par les lumières ou hypnotisé par le show du groupe ? Les deux, je pense.

Rendez-vous est pris le lendemain même lieu, même heure. Sauf que votre serviteur s’est fait embringuer depuis la place Clichy par 4 anglais en chemise hawaïenne et collier de fleurs factices. J’aurai dû me douter du traquenard. Arrivés dans un bar à quelques centaines de mètres de la salle, on retrouve un couple écossais. Pas bon tout ça !!!

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Quand on finit par arriver dans la salle, il est 21h10. J’apprendrai à la fin du concert que le groupe de 1ère partie de ce soir était LAZULI. Mince !!!! J’en entends parler depuis tant d’années et en bien et là, je rate l’occasion de voir les Nîmois en concert ! Ces Français qui ont été invités à jouer au fameux festival allemand Night of the Prog (édition 2022).

Pour me faire pardonner, j’ai acheté sur place « Lorelive, live at Night of the Prog 2022 (CD + DVD). Et je vous dévoile là, leur set-list du jour :

  • 1) Dieter Böhm – 2) Les chansons sont des bouteilles à la mer – 3) Qui d’autre que l’autre – 4) Quel dommage – 5) Etre et ne plus être – 6) Chaque jour que le soleil fait – 7) Les courants ascendants – 8) Le pleureur sous la nuit – 9) Neuf mains autour d’un marimba
  • Et pour finir, le « Easter » de MARILLION.

Ce soir, il est encore plus dur de se faufiler. Je suis debout, devant les quelques fauteuils qui restent. Je me demande d’ailleurs ce qu’ont vu les 20 personnes assises, à part de fermer les yeux !

Là, on démarre fort avec « Slàinte Mhath » et « Uninvited Guest ». L’ estocade pour moi sera avec « Easter ». Je suis dans la 5ème dimension ! Suivra alors « Holloway Girl » et « Beautiful », 4 titres puisés dans l’album « Seasons end ». 

Nous n’avons pas le temps de nous remettre de nos émotions que déjà je frémis aux premières notes de « Script for a Jester’s Tear » de leur album éponyme et premier de leur longue discographie. C’est beau, renversant et je suis surpris par la reprise de ce titre. Depuis que FISH a arrêté de tourner (suite à des problèmes de santé/genoux), le groupe se risque à aborder une grande partie du répertoire de MARILLION, époque FISH.

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Le public réagit, ça gronde et là, le groupe nous assène « Kayleigh », enchaîné de « Lavander », « Bitter Suite/part III Blue Angel » et « Heart of Lothian ». Là, c’est un trop plein d’émotions pour moi : des larmes de plaisir, du bonheur…

Mais n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Eh ben si : « The Space » et les solos de guitare avec le jeu si fluide d’un STEVE ROTHERY concentré sur son instrument nous achèvent ! On redescend un peu avec l’album « Brave » : « Wave », « Mad », « The great Escape ». Petit constat confirmé le lendemain par un gars présent au concert, STEVE HOGARTH est un peu trop théâtral avec sa façon de chanter toujours un peu dans l’excès.

Déjà un premier rappel et nous avons droit à « The new Kings » (part. I à IV), tiré de l’album « Fear ». S’ensuit un deuxième rappel parti dans les méandres de l’album « An Hour before it gets Dark » avec « The Crow and the Nightingale », « Care IV – The Angels on Earth » et au milieu un titre de « The strange Engine », « The Man with a Thousand Faces ». Le public en redemande et on a droit à un troisième rappel.

STEVE HOGARTH est rejoint sur scène par l’accordéoniste CHARLES KIENY. Deux couplets plus tard, sous la houlette de HOGARTH, l’accordéoniste nous joue les premières mesures de la Marseillaise. Toute la salle chante alors notre hymne national ; séquence émotion !

« Made again » verra un petit break amusant quand – toujours avec CHARLES KIENY – PETE TREWAVAS prendra la 6 cordes, STEVE une guitare acoustique 12 cordes et le claviériste MARK KELLY, s’essaiera à la basse. Une façon amusante de clore ce show et un week-end empreint d’émotions. Je ne regrette en rien ma décision de dernière minute et j’ai revu ma copie !

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ADAM BOMB au Brin de Zinc

ADAM BOM au Brin de zinc
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ADAM BOMB est une véritable légende du rock. Il revient pour, au moins, la 6e fois au Brin de Zinc. J’ai beau l’avoir beaucoup vu, c’est toujours avec un grand plaisir que je vais le voir en concert.

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

En arrivant, je rejoins Bérénice, mon binôme de ce soir, qui est déjà là et qui va faire en plus des photos un premier essai de report avec moi.  Adam BRENNER (Adam BOMB), Léonard CAKOLLI (dit Kid Léo) le batteur et Konrad « Kozzy » KOZERAWSKI le bassiste sont sur la terrasse avant le concert et Adam, plutôt souriant, téléphone en main, filme ses musiciens et les gens qui entrent (on retrouve d’ailleurs la vidéo sur la page FB d’ADAM BOMB, vidéo qui comprend tout le concert).

Lorsque je rentre dans la salle, je vois que Bérénice est déjà à pied d’œuvre et qu’elle prend des photos du stand merch’. Elle m’explique que c’est une de ses photos qui a servi pour la couverture du dernier album d’ADAM BOMB ainsi que pour ses tee-shirts. Adam arrive à ce moment-là, tout sourire, passe le bras autour ses épaules et la remercie plusieurs fois en lui offrant le CD.

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le concert démarre et de suite, je vois que l’ambiance sur scène est bonne. Il y a la même énergie que d’habitude, mais avec plus de complicité que l’année dernière. Adam complimente ses deux musiciens et, connaissant son niveau d’exigence, c’est qu’ils le valent bien ! Le bassiste semble quand même assez fatigué. Le batteur, lui, donne tout comme d’habitude (pas besoin pour lui de faire des séances de sport !).

Il y a beaucoup d’habitués dans la salle ce soir. C’est bien plein (je crois d’ailleurs que c’était quasi complet), mais on arrive encore à circuler.

ADAM BOMB nous déroule son set avec tous ses hits de « Rock like F**ck » à « I Want my Heavy Metal ». Il fait vibrer le public avec son Heavy Glam Rock.

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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Adam qui est souvent souriant ce soir n’a pas mis son éternel boa autour de son micro mais des serpentins. Ca change !  En revanche, on a toujours les effets de lumières sur sa guitare, on retrouve les cymbales en feu et la guitare feux d’artifice (même si la première tentative se solde par un échec total). Nous nous prenons un arrosage de quelques gouttelettes d’essence à briquet. Pas cool pour moi car j’ai l’impression d’avoir essuyé mes lunettes avec une tranche de jambon et pas cool non plus pour Bérénice qui est devant pour faire des photos. Mais au moins, il n’a pas foutu le feu au plafond !   

Il nous fait un premier cover avec le « Let there be Rock » de vous savez qui. Son set est bien sûr bien rodé et Adam crée un véritable moment de partage avec le public. Quand arrive le moment du célèbre « Je t’aime, bébé », ce morceau qui reprend en français des bouts de phrases entendues dans la rue, le public chante en chœur. C’est le délire dans le Brin de Zinc ! Adam nous fait un lancé de médiators et je suis super content parce que j’en reçois un à son effigie !

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Fait très rare, sur scène, ADAM BOMB explique que le visuel du CD qui est au stand merch’ a été pris au BDZ un an plus tôt et il remercie nominativement Bérénice. On est tous super content pour elle. Belle reconnaissance du travail de notre amie !

Tout le monde est content d’être là. ADAM nous fait plein de solos, comme d’hab’ et quand vient l’heure du cover de « Rock ’n’ Roll » de Led Zep, on sait que c’est la fin du set. Le concert a duré 1h45, soit un peu moins longtemps que l’an dernier où il avait dépassé les 2 heures. Adam BOMB en tout cas a su garder cette aura de rockeur authentique qui lui colle à la peau.

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Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

L’ambiance détendue se poursuit après le concert avec des échanges avec les trois musiciens qui prennent le temps de parler avec les fans et de prendre des selfies. Je regrette un peu le temps de la fameuse tombola d’Adam mais ça fait un moment maintenant qu’il ne la fait plus. Adam se promène tranquille avec son petit caniche PIT auquel il a l’air très attaché. Le caniche a l’ai très heureux d’être là.

Pour ma part, je revois plein de potes qui m’invitent à boire un coup et c’est donc pas mal éméché que je repars, mais bon, sur ce coup-là, on me ramène donc pas de soucis. A la revoyure !    

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H.E.A.T., Welcome To The Future

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Label : EarMusic

Sortie : 25 avril 2025          

Trop contente, après quasi 3 ans sans sortir d’album, le groupe suédois H.E.A.T. sort enfin du bois avec un nouvel opus qui s’intitule : « Welcome to the Future » ! Je dois dire que suis un peu déçue par l’artwork que je trouve personnellement très bof pour un groupe qui nous fait en général des pochettes bien sympas.

Plus qu’à découvrir ce que H.E.A.T. nous a concocté. Et je rassure les fans, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles car on est toujours dans du Hard-Rock de haute volée, riche en chœurs, même si les claviers ont tendance à donner un côté un peu trop sucré à la chose.

Dès le 1er titre, on retrouve avec plaisir le chant de Kenny LECKREMO, la fougue de Dave DALONE à la guitare, la qualité de rythmique de Jimmy JAY à la basse et la pugnacité de Don Crash à la batterie.

On a non pas un Hard Rock mais des Hard Rocks sur ce disque avec une palette allant du rock d’arène de « Rock Bottom » au bonjovien « Running To You », jusqu’au mélodique « The End ». H.E.A.T. nous prouve une fois de plus que c’est un groupe qui sait emmener son public, même si, pour ma part, je trouve qu’ils n’atteignent pas le niveau de « Force Majeure » (2022). Il manque peut-être un morceau rapide comme « Nationwide »…

Il faut attendre le 11e morceau pour que H.E.A.T. crée la surprise en nous balançant « Tear It Down (R.N.R.R.) » un titre qui pourrait sortir tout droit de la discographie d’ACCEPT avec son explosion de mélodies metal brutes et ses refrains à la « Balls To The Wall ».

Bilan des courses, H.E.A.T. reste H.E.A.T. et ce « Welcome to the Future » s’il reste très bon est un peu décevant par rapport à leur précédent opus. Avec un titre pareil, je m’attendais à une espèce de renouveau dans le genre… mais peut-être, en fan absolue que je suis, en attendais-je trop ?

ART NATION, The Ascendance

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Label : Frontiers Music

Sortie : 25 avril 2025

Direction Göteborg, en Suède pour retrouver les Hard Rockers mélodiques de ART NATION. Rien que pour commencer le voyage, la pochette est sublime, classe et donne envie d’écouter l’album. C’est déjà un très bon début.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ils font du Hard Rock classe et mélodique avec comme chanteur, Alexander STRANDELL. Il est épaulé par Christoffer BORG à la  Guitare et par Richard SVARD à la basse.

Tiens, ce « Ascendance » est un petit peu plus Heavy… Attention, c’est toujours mélodique et classe mais je le trouve plus pêchu, ce qui n’est, bien-sûr, pas pour me déplaire. Les morceaux sont top, les solos aussi et quelle superbe voix !

Bref, ce sont 11 morceaux de pur bonheur qui coulent dans nos oreilles. Et ça en fait une véritable pépite à laquelle j’octroie sans hésiter 5 pics. On en reparle bien entendu à la fin de l’année. Euh… est-ce que je peux rester en Suède, moi, parce que c’est trop bien !

Un special coup de cœur pour « Julia », une ballade sublime. Non chérie, je ne pleure pas, c’est les oignons ! Oui, tout à fait, on peut tout à fait éplucher des oignons en écoutant de la musique !