Chroniques – Novembre 2025

Yes, les Italiens de HELL IN THE CLUB sont de retour avec un nouvel album, « Joker in the Pack » ! Et pour commencer, la superbe pochette donne mega envie de mettre le son car si le contenu est au niveau du contenant, ça va être une tuerie.

C’est parti, je lance l’écoute ! Et yes, le Sleaze de HELL IN THE CLUB est toujours là, avec en prime un gros son, une grosse prod’. Les compos sont béton et on ressent une espèce de maturité qui s’est installée.

Hyper vitesse Mr. Spock ! J’ai les cheveux qui ce crêpent tout seul : c’est de la bombe atomique cet album ! Les fans de Sleaze, foncez les yeux fermés… mais les oreilles grandes ouvertes.

« Dirty Love », « Pretty Little Freak Show » sont des véritables pépites qui te donnent envie de sauter et de danser mais les 8 autres morceaux sont eux-aussi de la balle. Le soleil Sleaze brille en novembre en Italie. 5 pics et en course en bonne position pour l’album de l’année.

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Quatrième album des Portugais de INHUMAN. Ce groupe, originaire de Silves en Algarve, donne dans le Metal Gothique et moi j’aime beaucoup ce style.

Et en plus, là c’est vraiment mega bon.

J’adore la voix, bien grave, puissante. J’adore leur musique mélodique à souhait et surtout l’ensemble, soutenu par une voix plus claire, matche. J’aime beaucoup leur univers où le côté Goth ne prend pas l’ascendant sur le côté Metal.

A écouter dans le noir avec des bougies. A fort volume, c’est mieux. Vive le Metal Gothique portugais ! Et c’est 4 pics.

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YAWNING MAN, c’est quarante ans de carrière. Ils ont fondé le Desert Rock, ils ont été les précurseurs du Stoner et, en véritables pionniers, ils ont influencé toute une génération de musiciens. En plus, leur discographie, loin des standards commerciaux, est d’une grande qualité mais, évidemment, il faut aimer l’instrumental, les sons planants et le psyché.

YAWNING MAN aime mettre en avant les réverb’, les échos, les sonorités cristallines qui mettent en valeur la performance de chaque musicien. Et ces derniers font montre d’une véritable maîtrise instrumentale ; c’est même carrément la grande classe.

Sur cet opus nommé « Pavement Ends », on retrouve les dialogues entre la basse et la guitare. C’est organique, cohérent. On est une fois de plus séduit par la guitare de Bill STINSON, un brin anarchique et très certainement exploratoire mais qui nous délivre aussi des arpèges bien amenés.

Bref, même si on a quelques incursions vers des choses nouvelles, originales et modernes, YAWNING MAN reste fidèle à lui-même et à son identité sonore. Cet album ravira sans aucun doute ses fans les plus anciens et ne devrait pas laisser impassible nombre d’autres.

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Yes, les Américains de CHEAP TRICK sont de retour ! Quoi, tu ne connais pas ce groupe Rock Hard délire avec un guitariste qui joue sur des guitares hallucinantes et un univers bien à eux ? Mais tu as quel âge ?!! Tu étais sur Mars toutes ces années ? C’est de CHEAP TRICK qu’on parle !

Et sur ce nouvel, les vétérans sont en forme… et inspirés. Ce ne sont pas moins que 10 morceaux qui composent ce « All Washed ».

Alors on bute le suspect direct : c’est du pur CHEAP TRICK. Fans du groupe, foncez les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes. Pour les autres, les pas encore nés à la grande époque de CHEAP TRICK, bah foncez découvrir leur univers, leurs mélodies lêchées, leur folie musicale.

Allez, on monte les potards à donf’ dans la DeLoreane. Fonce, Marty, fonce tout droit ! 4 pics.

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Les DEAD DAISIES sont de retour avec un putain de live qui vas botter ton petit cul de hardos ! Trop content de ré-entendre Doug, John et leurs copains dans leur œuvre.

Et putain, qu’est-ce que c’est bon ! OK, je ne suis pas impartial car j’adore ce groupe. Là, c’est un album en live qu’ils nous proposent et ce live retranscrit bien l’énergie des DEAD DAISIES.  Le son est bon, la setlist est une tuerie, John CORABI est en voix, Doug ALDRICH est au top, que demander de plus ?

On a en plus une fin apocalyptique sur un putain de cover de « Helter Skelter » des BEATLES. Voilà comment j’aime les morceaux des BEATLES : c’est quand ce n’est pas eux qui les jouent.  

14 morceaux de pur bonheur en attendant de les revoir pour de vrai en live. Allez, 4 pics.

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Encore une fois, les belles surprises viennent du continent sud-américain ! STARFORCE est un quintet de Mexico City formé en 2021. Il nous a déjà sorti un EP, “The Universe is Mine” en 2022, et deux splits avec des copains du Heavy Metal (FILOSA, SILVER SHADOW et LOUD AND PROUD pour “Guerreras del Metal – volume 1” la même année, puis “Hell’Stars” (2024) avec HELLMIDIAN).

Niveau influences, ça va ravir les nostalgiques. Ils les citent eux-mêmes dans la bio : “Leur musique s’inspire fortement du Metal classique des années 80 comme RACER X, CACOPHONY, AGENT STEEL, HEAVENS GATE, JUDAS PRIEST et RIOT, tout en forgeant leur propre identité aux côtés de figures emblématiques du Speed Metal contemporain telles qu’ARMORY RIOT, RIOT CITY, ENFORCER et SKULLFIST”.

Pour ma part, j’aurais tendance également à rajouter HELLION (avec Ann BOLEYN) et surtout l’ACID belge tant les tendances de STARFORCE à plonger dans un Speed Metal des plus authentiques sont réelles, avec le chant de Mely WILD se rapprochant de celui d’une Kate de LOMBAERTS survitaminée. D’ailleurs, pour un groupe qui n’a pas hésité à reprendre l’excellent “Lucifera” issu de l’album “Maniac” des non moins excellents Belges d’ACID sur la version CD de leur premier EP “The Universe is Mine” (2022), il n’y a pas plus parlant comme héritage.

Toujours est-il que STARFORCE, malgré le fait qu’ils nous resservent une recette qui fait mouche depuis plus de 40 ans, semble s’être forgé son identité propre.

Alors bien-sûr, ils nous font le coup de l’introduction aux synthétiseurs, du genre de celles qu’on n’entend plus depuis les “This means War” ou “Honour and Blood” de TANK. Ils nous collent des titres qui auraient fait mouche dans les mid eighties, refusant toute sonorité moderne et conservant tant cette urgence que l’attitude inhérente à ce qui se passait à cette époque bénie. Et tant qu’on y est, ils nous fendent même de quelques titres chantés dans leur langue natale ! Bref, STARFORCE, tout en restant indubitablement passéiste, cherche à ratisser large.

Et surtout, ils savent varier leur propos. Sur une base principalement Speed Metal, STARFORCE revisite le Heavy Metal en passant du pur Speed Metal avec les quasi Thrash “Andrómeda” et “R.T.K. (“Sadistic Impulses)”, « Rock and Roll Slave”, “The Prophecy” avec son intro en mode ballade, “Sign of an Angel” au Heavy Metal pur jus avec des titres comme “Space Warrior”, “Stay Heavy” ou “Lejos de Ti”. La ballade “Piel Helada” s’apparente comme leur “Prince of Hell and Fire” personnel, et va jusqu’à s’offrir un interlude instrumental, “Sonata en Bm (Drapped in Light)”, histoire de montrer le talent des guitaristes. Et ce qui est commun à tous ces titres, c’est une énergie communicative et une sensation de puissance qui ne nous quittent pas de la première à la 52e et dernière minute de cet album.

Oui, avec “Beyond the Eternal Night”, STARFORCE frappe fort d’entrée avec ce premier album aussi mature qu’authentique ! Et on en redemande…

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Direction l’Australie. Ca tombe bien, j’adore le Hard et le Rock made in Kangourou Land. En plus, j’adore les groupes avec une chanteuse. Je devrais du coup adorer ce CASSIDY PARIS et je suis, comme vous pouvez vous en douter, aux taquets pour entamer l’écoute de ce deuxième album.

Alors, on est dans du Rock musclé, limite Hard Rock, avec une voix superbe. Ce « Bittersweet » est pêchu, mélodique, mais pas mou du genou du tout. Les morceaux sont très addictifs et donnent envie de chanter. Putain, c’est mega bon ! Les rythmiques mettent en valeur la voix et les compos sont inspirées. Rien à jeter sur cet album, même la pochette est réussie.

Une bombe cet album ! Et ce n’est pas parce que c’est une fille qui chante… euh, pas que… je suis très objectif en réappuyant sur la touche play again pour la 4e fois. Bref, c’est un 5 pics pour moi et on en reparle à la fin de l’année.

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Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les Suédois de TYRANN sont classés dans la catégorie Heavy Metal. Et putain, ça c’est du pur Heavy Metal des familles, du Heavy qui donne envie de headbanguer avec les copains, de ressortir sa Battle Vest et sa cartouchière… et, pour ceux qui peuvent, se laisser repousser les cheveux !

Alors OK, ils ne réinventent pas le style, mais ils savent à la perfection lui redonner vie.

En plus, ils ne sont pas radins : il n’y a pas moins que 16 titres sur cet album. 16 titres qui fleurent bon les années 80, qu’est-ce que c’est bon ! Une re-issue CD pour les fans du genre et pour les nostalgiques d’une époque. Bref, 4 pics obligatoires.

PS : un gros bémol sur la pochette que je n’aime pas du tout.

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Après premiers 2 EP très bien accueillis, SPEEDCLAW nous sort enfin son premier album, « Stardust ».

Et les Croates ne font pas semblant ! C’est du putain de Speed Metal qui pourrait être sorti de la NWOBHM avec un son actuel et une grosse prod’.

Pour les influences, on a du TYGERS OF PAN TANG, du ANGEL WITCH, du IRON MAIDEN et même du METALLICA. Bon, tout ça est passé dans un putain de mixeur et ça donne ces 8 morceaux qui cartonnent grave. Qu’est-ce que c’est bon !

Hyper espace, Mr. Spock ! Marty, on a retrouvé la DeLorean ! Headbanguage en mode automatique enclenché : la ceinture à clous est de retour avec les bracelets à clous. Pas de doute, « Stardust » est un album qui aurait fait bouger les cheveux du Saint et du Grillon en passant par le Mona Lisa.

Et ce qui est cool avec cet album, c’est que SPEEDCLAW a réussi à faire du neuf en nous insufflant quand même une petite nostalgie de l’époque bénie par les Dieux du Hard Rock.

Un seul défaut à cet album, il est trop court. J’en aurais bien repris du « c’est bon dans mes oreilles », moi ! Les fans de Hard Speed 80, un conseil : foncez chez le disquaire (s’il en reste par chez vous) ou sur internet pour vous acheter ce disque et bonheur vous trouverez !

5 pics très mérités. Cet album est une véritable bombe.

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Cool, les Suédois d’ELECTRIC BOYS sont de retour ! Cette fois-ci, c’est avec un simple EP 4 titres. Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe culte, ils ont un style bien à eux, mélange de Rock et de Hard Rock teinté de Funky.

Cet EP est bien dans la même lignée : du fun, du délire, des putains de riffs, des refrains à hurler à tue-tête. « Grand Explosivos » est une pure bombe. « Looking for Vajayay » est teinté d’un Funk qui Groove. « Keep it Dark » groove aussi mais plutôt dans des tonalités bien Rock. J’adore aussi « Head Honcho », le premier morceau avec cet effet sur la voix… et ce riff !

Quoi, c’est déjà fini ?! Ok, c’est normal vu que c’est un EP mais, perso, j’en aurais bien repris une bonne dose. Les fans du groupe ne vont pas être déçus. Pour les autres, si vous voulez découvrir un groupe d’allumés, impertinent et inimitable, foncez !

4 pics, en espérant une tournée qui passe en France (on peut toujours rêver, non ?).

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J’ai beaucoup aimé le rockeur canadien DANKO JONES. J’ai adoré ses premiers albums, hargneux, puissant, très Fuckin’ Rock n’Roll mais, petit à petit, d’album en album, j’ai décroché. Pas que c’était devenu mauvais mais la surprise n’était plus là, la baffe des morceaux non plus. Ca ressemblait à du DANKO JONES mais  il n’y avait plus ce brin de folie que j’adorais.

Alors en 2025, ce « Leo Rising », ça donne quoi ? Bah, je vous le donne en 1000, c’est du DANKO JONES. Mais c’est plutôt un bon cru. Alors oui, il n’y a pas de changement profond mais est-ce ce qu’on lui demande ?

Les morceaux sont inspirés et donnent envie de hurler avec lui, de sauter et de headbanguer à donf’ comme sur « Everyday is Saturday Night » ou sur « Hot Fox », par exemple. Sur des morceaux comme ça, c’est un tueur. Après, il y a des morceaux de lui que j’aime moins.

En tout cas, je suis content d’avoir retrouvé DANKO JONES avec un nouveau bébé. Je lui attribue 3 pics avec une mention spéciale à « Too Slick for Love », mon coup de cœur de cet album.

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Et c’est parti, on reprend en chœur ! « Jésus revient, Jé-ésus revient, Jésus revient parmi les siens… » (« La vie est un long fleuve tranquille » pour ceux qui sortiraient d’une grotte et qui n’auraient pas la réf ). Tremblez, adorateurs de Satan et tenez-vous bien car les guêpes, chevaliers de Dieu, sont de retour avec leur Metal Chrétien !

La pochette donne le ton. Et oui, pour les impies, c’est une représentation de la Nativité et comme vous l’aurez deviné, cet album de STRYPER est un album de Noël.

Alors, forcément, on déteste ou on adore STRYPER et on les prend au premier ou au second degré. Après, perso, je trouve que c’est bien fait, joyeux et entraînant. En plus, c’est cool d’avoir des morceaux de Noël à la sauce Hard Rock à l’instar de « Little Drummer Boy », « Still the Light », « Silent Night », etc.  

Eh oui, bande de petits graisseux, on peut écouter du Hard Rock, manger de la dinde aux marrons et écouter STRYPER en même temps. C’est ça aussi l’esprit de Noël ! Et puis, ça change d’entendre « Jésus » dans un morceau de Metal où on s’étale d’habitude plus sur les trucs à la gloire de Satan (surtout dans le Black Metal d’ailleurs).

En conclusion, ce « The Greatest Gift Of All » est un CD conçu pour passer Noël en famille et pour chasser les méchants démons. Vade Retro Satanas, STRYPER est dans la place ! Bref, 4 pics, esprit de Noël. Et en plus, si vous êtes un peu taquins, c’est un super cadeau pour tante Suzette et pour les copains fans de VENOM et consorts.

PS : Noyeux Joël, Metalfreak, mon ami. Voilà de la bonne musique et là, ce n’est pas enregistré dans leur cave.

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TURBO LOVERS…. TURBO LOVERS… C’est bizarre, ce nom me dit quelque chose…. Mais c’est bien-sûr, c’est le nom (un « s » en plus) d’un album de JUDAS PRIEST. Bon, pas le plus Heavy mais de JUDAS quand même ! Sauf que quand je regarde la pochette de ce « Working Blue » de TURBO LOVERS, le groupe, ça fait très Glam Rock.

Du coup, ma curiosité est sérieusement piquée et je me demande dans quel style écolue ce trio américain. Et la réponse est claire : non, ce n’est pas du Heavy Metal. En fait, c’est du Hard Rock teinté de Glam et de Punk Rock et moi, je suis vachement client de  ce mélange.

En plus, les morceaux donnent envie de chanter, de sauter… Ca me rend joyeux, quoi ! C’est brut mais bien produit et franchement, je suis agréablement surpris par cet album. J’en aurais bien pris 2 ou 3 titres en plus, moi. Un album qui réconcilie les punks et les glameurs. Et c’est 4 pics pour cet album anti-déprime.

Bref, les fans de JUDAS, passez votre chemin ou courez vite sur l’autoroute la plus proche parce que ce disque n’est pour vous.

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La vache ! Ca, c’est de la surprise ! Et j’avoue, je ne l’ai pas vue venir… Il y a eu par le passé un bon nombre d’albums, dans le Heavy Metal, qui m’ont fait un effet bœuf dès la première écoute, et ce “Dreamruler”, troisième offrande des Grecs de STEEL ARCTUS après les déjà excellents “Fire and Blood” (2020) et “Master of War” (2022), je peux déjà le ranger précieusement aux côtés de quelques “The Warning” (QUEENSRYCHE), “Transcendence” (CRIMSON GLORY), “Something wicked this Way comes” (ICED EARTH), “Kings of Metal” (MANOWAR) ou “Defenders of the Faith” (JUDAS PRIEST).

En effet, STEEL ARCTUS propose en onze titres tout ce que j’aime dans le Heavy Metal épique ! Des morceaux de bravoure en veux-tu, en voilà, du couplet / refrain imparable, du chœurs bien virils, quelques nappes de claviers aussi impalpables qu’indispensables, un soin particulier aux effets, du rythme variable, un chant divin, des solos de tueurs… et ne parlons même pas de la pochette. Bref, toute la panoplie du parfait True Metal est parfaitement intégrée dans la musique du quatuor de Thessalonique.

Et c’est que le groupe a eu vite fait de se mettre au diapason ! Formé en 2020 par le guitariste Thanasis « Nash » GOUSIS, STEEL ARCTUS s’est mis en tête de suite d’incarner l’esprit du Metal Héroïque. Un premier album,“Fire and blood”, a vu le jour la même année et a de suite mis en valeur le concept du groupe : c’est centré autour d’un guerrier et ça puise son inspiration dans la mythologie grecque, les sagas de J.R.R. TOLKIEN, H.P. LOVECRAFT ou le grand ami de ce dernier Clark Ashton SMITH.

On ne va pas se mentir : ce troisième album est bourré d’hymnes épiques, de riffs dévastateurs, des riffs de tueurs. Le tout est magnifié par le chant de Tasos LAZARIS que ne renierait pas un certain John Patrick McDONALD Jr. – plus connu sous le pseudo de Midnight – qui a fait les beaux jours de CRIMSON GLORY avant de décéder (trop tôt) en 2009, à seulement 47 ans d’un anévrisme de l’aorte abdominale.

Une chose est sure, si STEEL ARCTUS ne révolutionne pas le genre et cherche à perpétuer les valeurs d’un Heavy Metal tout ce qu’il y a de puissant et d’authentique, ce “Dreamruler” s’annonce d’ores et déjà comme une référence dans le genre. Inutile de préciser que si cet album était sorti à la fin des eighties, il serait depuis longtemps classé au milieu des albums cités en introduction tant il recèle de tout ce que le plus difficile des metalleux est en droit d’attendre.

Et surtout, il n’y a absolument rien à jeter de la première à la dernière seconde de ce “Dreamruler” qu’il convient de s’écouter plusieurs fois d’affilée pour s’imprégner de toutes les subtilités qui pullulent dans cet album plus riche qu’il n’y parait… Bref, à se délecter sans la moindre modération !

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LYNCH MOB est, une nouvelle fois, de retour. Pour les bébés Hard Rockeurs, LYNCH MOB est né en 1989 des cendres de DOKKEN sous l’impulsion de George LYNCH qui en sera avec le temps le seul membre restant.

En regardant la pochette, je me dis qu’elle est simple mais efficace et qu’elle donne envie d’écouter ce « Dancing with the Devil ». C’est déjà bien.

Allez, je flingue le suspect direct : cet album est très réussi, dans un style que j’adore. C’est un putain de bon vieux Hard Rock des familles avec un gros son, une grosse prog’, de bons vieux riffs puissants en diable, une mega voix et des chœurs en renfort sur certains morceaux.

Même les titres les plus calmes sont terribles avec des compos vraiment inspirées. J’en connais qui vont regretter de ne plus avoir de cheveux car cet album donne mega envie de headbanguer.

Un CD pour tous les hardos nostalgiques d’une époque où le Hard Rock classieux était roi. 4 Pics.

PS : 10 titres plus un titre bonus sur l’édition européenne.

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