Dimanche 23 novembre, au SUMMUM de Grenoble (38)

Brian Hugh Warner alias MARILYN MANSON !
Déjà que son nom traîne partout depuis l’annonce de l’album « One Assassination Under God », on ne savait même plus si les concerts allaient se faire ou pas, annulations, rumeurs, bordel habituel…
Et finalement, trois dates en France et un quatrième show pour 2026 !
Report By RED
On ne va pas se mentir, les critiques sur sa dernière tournée sentaient plus le vomi que les roses, mais moi je ne l’avais encore jamais vu, le pionnier du Metal Indus… et l’Indus, j’aime un peu ça…
Un bon verre de sang, tu ne le bois pas n’importe quand. Là, il nous a servi un concert de bon cru. Même si on le sent plus posé sur ses derniers albums, sa musique continue de t’attraper aux tripes comme un dîner romantique avec Hannibal LECTER.
Et le Summum… tellement blindé que la température montait plus vite qu’une bonne ligne de basse.
Petit mot sur DEAD POSEY, la première partie. Danyell SOUZA, c’est littéralement une version féminine de MANSON : look, attitude, charisme. Le trio a mis le feu à un point où tu te demandes si ce n’étaient pas eux les têtes d’affiche. Je suis arrivé en retard (merci le stationnement pourri), je ne connaissais pas, mais putain quelle découverte (pas le stationnement hein). Si tu n’aimes pas le Rock/Metal Indus, laisse tomber. Si t’aimes ça, fonce écouter, tu vas forcément accrocher.
Dans la fosse, t’avais les curieux qui testent le Metal (c’est cool), mais faut être prêt à finir au milieu de metalleux qui se jaugent en attendant le moment parfait pour lancer les pogos. Spoil : ça a mis 17 secondes ! Rideau qui tombe, premières notes de « Nod If You Understand« , et t’as déjà les “Yeah Yeah !!!” qui hurlent.
Au niveau du son, comme d’hab’, trop de basse, trop de batterie. Rien à faire, c’est toujours pareil en salle, en stade, toujours la même musique. J’vais mettre ça sur le compte de la vieillesse.

La setlist était franchement nickel : « mOBSCENE« , « Tourniquet« , « The Dope Show« , un passage par « Rock is Dead » (immortalisé par la BO du film « Matrix »), évidemment « The Beautiful People« , et la reprise de « Sweet Dreams ». Le concert n’a pas duré long : 1h20/1h30 max. Ouais, c’est short vu le prix, mais je ne vais pas jouer les princesses : le mec a saigné la chemise. Il a donné ses tripes, ce qui semble être assez rare pour le souligner. J’préfère ça qu’un show de deux heures à moitié endormi. Et entendre ce timbre de voix si spécifique, c’était un sacré kiff.
Et puis les Ricains, sérieux… ils savent faire le spectacle. Lumières, tenues, échasses, béquilles de trois mètres, ambiance théâtre satanique moderne, tout y passe. On a même eu droit à sa tirade sur la drogue : son cœur, ce qu’il a foutu dedans, ce qu’il a essayé de jeter, mais la drogue qui l’aime plus que lui… en résumé : “la drogue me tue et ça fait chier”.
Ambiance pure MANSON : confession glauque mais réelle.
Bref. Merci M. MANSON. Vous avez refait ma journée.
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