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KRASHKARMA au Brin de Zinc

Jeudi 21 septembre 2023 à Barberaz Report et photos de Cedric LeMagic

C’est avec une arrivée en fanfare que les KRASHKARMA se présentent à nous en ce jeudi soir ! NIKI SKISTIMAS, la batteuse, y va de bon train avec la caisse claire et nous embarque direct dans son monde à coups de roulements de tambour. RALPH DIETEL, le guitariste/bassiste, n’est pas en reste bien-sûr !  Il se sert d’un mégaphone un peu comme un amuse-bouche pour s’annoncer et nous donner le ton de leur prestation à venir. C’est clair, ça va dépoter, ça va même carrément envoyer du gros !

Pour ceux qui s’en souviennent, les KRASHKARMA sont déjà venus au Brin de Zinc en janvier dernier et ils y avaient d’ailleurs gagné de nombreux fans, époustouflés par leur énergie.

Le public ne s’y est visiblement pas trompé car c’est du coup dans une salle bien complète qu’ils sont accueillis pour leur retour.  Et le public présent ne va pas le regretter car les KRASHKARMA mettent le feu au BDZ !  

Ces deux fous furieux nous offrent deux heures et quart de show où les folies sonores sont  entrecoupées d’anecdotes en tous genres. J’aurais même tendance à dire : trop d’anecdotes parce qu’ils parlent vraiment beaucoup ! Mais bon, c’est bon enfant et nous en profitons un max.

RALPH, qui est d’origine allemande, fait participer le public sur un morceau au titre originel de « Ein Zwei Drei » qui devient pour l’occasion « Ein Zwei Die !».

Il nous raconte qu’en 86, le jour où il est arrivé aux USA de son Allemagne natale, il s’était mis sur son 31 – de metalleux of course – pour aller voir son premier concert de METALLICA dans son nouveau pays. C’était la tournée « Master of Puppets ». Sauf qu’aux USA, cette tournée s’appelait le  « Damage Inc Tour » et il y avait JASON NEWTED à la basse. Cette petite anecdote nous amène naturellement vers le morceau « Damage Inc » qui envoie grave.

Mais ne croyez pas que NIKI soit en reste les anecdotes. Elle nous explique que sa famille est d’origine suédoise et qu’ils ont immigré il y a un moment aux USA. « Heureusement pas sur le Titanic ! », nous dit-elle avec humour.  

Elle chante au bord de la scène pendant que le public doit se mettre à genoux ou accroupi. Perso, j’ai eu un mal de chien à me relever et j’ai ensuite bien dégusté la nuit. NIKI, c’est une tornade vivante. On la retrouve régulièrement debout sur sa batterie où elle fait le show. Sur le titre « Girl With A Hammer », elle exhibe un énorme marteau genre Thor en plastique.

Tout comme ils l’avaient fait en janvier, les KRASHKARMA concluent cette soirée bien metal, avec « Ace Of Spades » (pas besoin de vous dire de quel groupe), qui déchaine irrémédiablement tout le monde.

En résumé, les KRASHKARMA nous ont offert un concert énergique en mode très bonne soirée. Vite une bière, j’ai soif ! Non du coup, ça sera un Perrier… C’est Fou aussi, lol !!

Il est l’heure pour moi de rentrer. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !

HEART LINE et BAPTISTE BRUN au Brin de Zinc

Lundi 04 septembre 2023 à Barberaz (73)

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Deux jours après LOOKING FOR MEDUSA, me voici de nouveau sur la route pour aller une fois de plus au Brin de Zinc, la salle rock incontournable de la région !! Mon coéquipier habituel de sorties métalliques ayant déclaré pour une fois forfait, je fais la route en solitaire jusqu’à Barberaz.

J’arrive juste à l’heure et tout de suite une certaine inquiétude me taraude l’esprit car je trouve facilement de la place pour me garer. Je vais un peu plus tard m’apercevoir que j’avais malheureusement raison. Ce concert programmé un mardi soir n’a pas provoqué chez le public un grand enthousiasme et c’est devant un parterre relativement clairsemé que le concert va se dérouler.

Tout cela est bien joli mais je ne vous ai pas encore dit quel groupe j’allais écouter et regarder en live. HEART LINE, un groupe français que le rédacteur en chef du webzine m’a chaudement recommandé. Il m’a aussi encouragé à me déplacer sur cette date car je dois vous l’avouer, je ne connaissais pas encore cette formation.

BAPTISTE BRUN @ le Brin de Zinc

Ce soir, nous avons droit à une première partie et c’est BAPTISTE BRUN, un guitariste lyonnais, qui ouvre les hostilités de la soirée. J’ai bien dit un guitariste car il joue tout seul avec comme accompagnement un ordinateur pour les rythmiques. D’habitude, je ne suis pas très friand des artistes qui viennent de façon solitaire se produire avec seulement une guitare acoustique et le chant. Et aujourd’hui, avec du recul, je m’aperçois que je ne le suis pas vraiment plus avec cette nouvelle formule.

Musicien autodidacte, BAPTISTE BRUN a joué dans un groupe de métal prog’ et cela se sent tout de suite. Le set dure 30 minutes pendant lesquelles nous assistons à un long, très long solo de guitare (vous l’aviez, je pense, déjà deviné). Alors, c’est très bien fait, BAPTISTE fait preuve d’une grande maitrise de son instrument à 8 cordes, il mêle différentes influences musicales mais je pense qu’il faut soi même être guitariste pour apprécier cet univers musical. Pour info, si cela vous intéresse, il a sorti un Cd nommé « Origin ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre très longtemps pour que je voie les musiciens de HEART LINE traverser la salle et monter sur scène. Et c’est parti pour un retour dans le passé ! Plus exactement dans les années 80 pour ceux qui ont eu la chance de vivre à cette période.

Car oui, ils pratiquent un style que l’on qualifie d’AOR. Et ils tiennent à cette dénomination. Pour eux, ce n’est surtout pas du hard FM !! Pourtant ce n’est pas très éloigné de l’AOR ni un genre très répandu en France …

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Né en 2020 juste avant le confinement, le groupe a été fondé par YVAN GUILLEVIC, guitariste de son état. Il collabore ensuite avec son futur chanteur, EMMANUEL CREIS avec qui il compose un premier album. Restait plus qu’à embaucher le reste de la bande soit un clavier, un bassiste et un batteur.

Ils viennent pour la première fois dans notre région pour la promotion de leur deuxième disque. Ils ont la chance d’avoir signé sur un label allemand « Pride & Joy Music » qui est implanté à l’international. Pour la promo, c’est souvent nettement mieux.

Allez, il est temps de revenir à des choses moins abstraites et de parler un peu du concert du soir. Comme souvent lors d’une tournée, petite ou grande, le premier morceau joué est issu du dernier effort vinylique du groupe. Tout juste frais, il est sorti le 23 juin dernier. « I am the night » ouvre le show. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance qui va régner pendant tout le set.

C’est la première date du minitour de septembre alors ils attaquent bille en tête. Ce mélange d’AOR et de rock classique fait tout de suite mouche auprès des heureux élus présents ce soir au BDZ. Pas le temps de respirer car ils enchainent avec « Hold on ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

DOMINIQUE, c’est la force tranquille. Avec sa basse à 5 cordes, il est imperturbable sous sa casquette. Il participe aussi en faisant les chœurs. Etant donné la taille de la scène, il cache JORIS, le clavier, installé entre la batterie et DOM. JORIS et WALTER, le batteur, font aussi des chœurs.

Musicalement, c’est parfait. Les musiciens sont bons et maitrisent parfaitement leurs instruments. C’est un rock classieux joué et proposé mais YVAN survole les débats avec un jeu de guitare qui attire tous les regards et toutes les oreillles. C’est particulièrement vrai sur la reprise de « Edge of the blade » de JOURNEY, un titre revisité à la sauce HEART LINE avec un long solo d’YVAN à la fin du morceau qui démontre, si besoin était, tout son talent. Une reprise qui lui a été demandé par son clavier ! BAPTISTE BRUN, posté sur le côté de la scène, n’en a pas raté une miette !

Le clavier pas trop envahissant. On l’entend bien mais il n’empiète pas sur la guitare. Un clavier comme je les aime dans les groupes de hard-rock. Tout en rythmique, en ambiance ou encore en intro pour créer l’atmosphère. De temps en temps, il est plus en avant mais jamais trop.

Avant JOURNEY, ils avaient interprété une autre reprise pour la plus grande joie d’un ami présent ce soir. Il s’agit de « Front line » du groupe AVIATOR, un groupe  avec un seul disque au sorti en 1986 au compteur. Je connaissais seulement de nom cette formation mais cela va changer car je vais très prochainement l’écouter d’une manière ou d’une autre.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Pour reposer un peu tout le monde, le prochain morceau sera une ballade, nous annonce EMMANUEL. Ce chanteur met en valeur la musique proposée par ses compagnons de route. Il distille savamment ses notes et vocalise comme un beau diable lorsque le besoin s’en fait sentir. Un bon meneur de meute qui harangue quand il le faut le public.

C’est déjà l’heure des rappels, mais pour les obtenir, ils ne descendent pas de scène, ils attendent sagement les oh ! oh ! oh ! du public. Et c’est reparti de plus belle avec « Call of the wild » avant qu’EMMANUEL ne prenne la parole pour présenter les musiciens, faire les traditionnels remerciements (il n’a oublié personne !!) et même demander des futurs concerts à ceux qui connaissent des endroits ou les bonnes personnes à contacter pour jouer.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

« On fire » le bien nommé termine un  show imparable. Ce retour dans le passé m’a fait un bien fou et me donne envie de replonger dans la discographie un peu oubliée de ces groupes en grande majorité américains des années 80. Et surtout d’écouter les 2 albums d’HEART LINE !!

En résumé, HEART LINE rend joliment hommage à un genre qui a façonné tant de vies, de manière indélébile à travers ses notes, ses mélodies et ses tempos qu’ils soient enfiévrés ou plus lancinants ! Du très bon revival des années 80 joué à la sauce actuelle. Que demander de plus ?

LOOKING FOR MEDUSA et FORTUNATO au Brin de Zinc

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

La fin de l’été et des vacances approchent mais ce qu’il y a de bien, c’est que les concerts reprennent. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour aller voir FORTUNATO et LOOKING FOR MEDUSA. Oui effectivement, je retourne voir un groupe que j’ai déjà vu la semaine dernière ! Mais si, rappelez-vous du report sur l’Ardèche Vets Party ! Parfois je me demande si vous suivez un peu. Mdr.

Franchement, je n’avais pas prévu – avant d’aller en Ardèche la semaine dernière – de me rendre à ce concert, mais étant donné la claque que j’ai pris ce soir-là, je ne pouvais pas laisser passer ça. Cette fois-ci, je n’ai pas oublié de prévenir mon binôme de concert, Steve*74. Il m’accompagne ainsi que ma chère et tendre qui a, tout comme moi, adoré le groupe. Pour la route, je n’ai même pas besoin de GPS, tout est dans la tête. Oui chérie, je vais garder les yeux ouverts. Comme si je ne le faisais pas. Lol.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Une fois entré dans l’antre de la bête, nous rencontrons les copains pour parler vacances et concerts, comme nous le faisons souvent. Nous croisons aussi MARKUS FORTUNATO, le leader de vous l’aurez deviné, FORTUNATO, qui nous salue, et mes nouveaux copains de LOOKING FOR MEDUSA, notamment BASTIEN et OLIVIER, respectivement bassiste et chanteur, mais ça vous le savez, étant donné que vous lisez ardemment le webzine. Si ce n’est pas le cas, relisez la troisième phrase. Mdr.

C’est FORTUNATO qui joue en premier et dès le premier titre « A White Cross On A Normal Field », je me rends compte que quelque chose cloche. En effet, MARKUS a oublié d’allumer son micro. Lol. Ça démarre très fort musicalement.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

MARKUS est heureux de jouer, cela se lit sur son visage. Il a la banane et se fait plaisir sur les planches avec sa basse six cordes. « Bonsoir, on est super contents de jouer pour vous ce soir et d’ouvrir pour LOOKING FOR MEDUSA », nous dit-il d’entrée de set.

Après ce premier titre, qui a le don d’ambiancer le public du BDZ pas aussi vide qu’on aurait pu s’y attendre vu le nombre de concerts dans la région, je constate que musicalement parlant, le groupe est irréprochable. La technique est là et elle est bien en place. Les musiciens sont hyper professionnels et leur habileté à jouer est excellente.

Cependant, ce qui me chagrine un peu, c’est la voix de MARKUS. J’ai un peu de mal avec son timbre. Personnellement, je pense qu’un très bon chanteur serait un plus pour le groupe et permettrait à MARKUS de se concentrer sur sa basse. Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut.

« Laissez-moi vous présenter mes musiciens », reprend le bassiste chanteur après le troisième morceau. « A la guitare à ma droite, SEBASTIEN, à la guitare à ma gauche, ALEXANDRE et derrière moi…(le batteur se lève), SLY ! ». Il fait de grands gestes avec ses bras pour motiver le public à l’applaudir. Mdr. « Applaudissez-les ! », nous dit MARKUS, « ils adorent ça. » reprend t-il en souriant. L’ambiance au sein du groupe est vraiment bonne et les musiciens s’entendent bien.

En plus, ils ont une bonne dose d’humour ! D’ailleurs, à un moment, ALEXANDRE pose sa guitare en plein milieu d’un morceau, cherche son téléphone et fait un selfie avec son compère SEBASTIEN qui lui aussi pose son instrument, laissant MARKUS seul au milieu de la scène, face à son micro. Ils échangent leur place, jouant chacun sur la guitare de l’autre et reprenant les chœurs sur le micro de l’autre. Et, comme SEBASTIEN est beaucoup plus grand qu’ALEXANDRE, cela donne une petite situation comique très sympa. Ils reviennent vite à leurs instruments en s’étant bien marrés !

Le groupe dépoussière ses anciens albums, au nombre de 4 depuis mai dernier. « Ce morceau est très spécial pour moi », nous dit le bassiste chanteur. « Un jour, j’ai rêvé que mes parents » dit-il en levant les yeux au ciel « étaient sur scène avec les deux membres de THE WHO décédés et ça m’a fait très bizarre. Du coup j’en ai fait une chanson « My mother was a Who ». C’est un très bon morceau que j’ai bien aimé avec un refrain bien tourné qu’on retient bien.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Au fur et à mesure que les morceaux se déroulent, je m’habitue à la voix de MARKUS qui fonctionne mieux sur certains titres que d’autres… même si elle me chagrine encore un peu. Mais MARKUS fait le job avec la voix qu’il a et que cela plaise ou pas. D’ailleurs, le public n’a pas l’air de s’en plaindre, ovationnant le groupe à chaque morceau.

Les titres s’enchaînent et nous voilà déjà à la fin. Et c’est sur « Carry On To The Deaphts Of The Sea » que se clôt cette première partie. Je reste un peu mitigé quant à la prestation du groupe, ayant bien apprécié musicalement parlant mais ayant eu des difficultés à accrocher sur le plan vocal. En tous cas, très belle entrée en matière.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Il est temps pour LOOKING FOR MEDUSA de prendre d’assaut la scène. Depuis la semaine dernière, j’ai écouté en boucle les albums de LOOKING et je suis plus que prêt à reprendre une bonne claque en travers de la face. Sauf que cette fois-ci, j’ai pris mes précautions et mis mon protège-dents, on n’est jamais assez prudent. MDR !

MANU, le guitariste que j’ai vu la semaine dernière étant de mariage, c’est leur ancien gratteux AUREL qui prend la place.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Après une petite intro, comme samedi dernier, LOOKING FOR MEDUSA commence son show avec « Colisee ». Exactement la même entame de set, mais pas la même ambiance. Celle-ci est beaucoup plus chaude, et il y a un peu plus de monde devant la scène par rapport à la semaine dernière.

« Est-ce que ça va, Chambéry ? »,  demande OLIVIER après « Erzebeth », le fameux titre qui parle de la comtesse Bathory. « Est-ce que ça va le BDZ ?!! » Redemande t’il un peu plus fort. « On continue avec Psaume 666. ».

Cette fois, pas de prêtre qui monte sur scène (elle est trop petite) mais quel superbe morceau avec son début en anglais et son refrain implacable en français qui reste facilement en tête. D’ailleurs, c’est malin, je n’arrive pas à me l’enlever de mon cerveau.

Après « Stranger », nouveau titre de l’album à venir, le groupe continue avec « Alcatraz » qui verra un individu un peu trop fêtard, être expulsé manu militari à l’extérieur du Brin de Zinc, accompagné par la maréchaussée. Le nombre de verres qu’il semble avoir consommés explique peut-être son enthousiasme débordant et son passable énervement. C’est bien la première fois que ce genre de chose arrive dans cette enceinte.

Passé ce petit incident, le groupe qui nous l’assure en rigolant, est complètement innocent, continue d’enchanter le Brin de Zinc. Il faut dire que l’événement et la chanson sont une sacrée coïncidence quand même. YVAN, guitare Dean signature MICHAEL SHENCKER noire et blanche en mains, fait du taping tout en décochant des riffs de tueur. C’est un sacré bon guitariste ! AUREL, lui, semble hyper content de retrouver ses copains. Il a dû apprendre les nouveaux morceaux en très peu de temps et les joue à la perfection. Il s’en sort super bien.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

« Nous allons vous jouer un petit slow maintenant », nous annonce OLIVIER. C’est le titre « Rookie Bass » qui débarque dans les enceintes du Brin de Zinc. Euh… si ça c’est un slow, je n’imagine même pas un morceau speed. Lol ! Le chanteur ne tient toujours pas en place, il redescend une fois de plus dans la fosse pour aller stimuler le public. Il est impossible de ne pas participer à l’ambiance festive que le groupe dilue tout le long de son set.

Une fois remonté sur les planches, c’est au tour de BASTIEN et des guitaristes de descendre de la scène durant « Hell’s parade », suivi une fois de plus par un OLIVIER qu’on n’arrête plus. UGO derrière ses fûts doit se sentir frustré de ne pas pouvoir rejoindre ses potes. Lol.

Pendant que ses camarades remontent sur scène, BASTIEN décide de jouer sur le comptoir du bar. Il est complètement fou ! Le bassiste est revenu sur scène, et après un « In Wolf » toujours aussi inquiétant – surtout la nuit – le chanteur reprend la parole : « On dit souvent ni Dieu ni maître. Nous on a un maître… Moi, 1m65 ! », dit-il en rigolant « et un dieu HADES. Il sera sur notre prochain album qui sortira… un jour ! ». Euh, Ce n’est pas que je ne veux pas, mais la semaine dernière il devait sortir au printemps, et maintenant un jour ? Arrêtez avec vos conneries, on veut l’album maintenant !!!

Évidemment, je rigole. Ce morceau est vraiment une tuerie. Un refrain plus que mémorable qui reste encore dans mon crâne alors que j’écris ces lignes. Je me demande bien comment je vais faire maintenant avec tous ces titres qui se bousculent. Il y a de quoi devenir fou. Md !

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Les titres défilent : « Contact », qui nous rappelle une certaine pandémie, « Amazonia » et son côté écolo… Tout est tout simplement génial. Les chevaux, et les cheveux aussi (lol) sont lâchés, les musiciens sont survoltés. YVAN continue de faire du tapping, AUREL s’éclate sur scène, BASTIEN fait ronfler sa basse en reprenant les chœurs sous les coups de butoir de UGO planqué en fond de scène derrière ses fûts.

Le T-Shirt enlevé, OLIVIER plaisante « Attention, interdiction de faire des photos de profil ! ». Une chose est sûre, c’est que les musiciens ne se prennent pas au sérieux et le plus souvent, laissent leur musique parler pour eux. Les Clermontois enfoncent le clou avec  « Looking for médusa », un titre qui date de 2013, du temps où le groupe s’appelait simplement MEDUSA. Encore une fois, c’est une chanson qui passe bien en live. Vers la fin du morceau LOOKING FOR MEDUSA invite le public à venir faire la fête avec eux sur la scène. Vous vous doutez bien que le bazar est de mise sur les planches.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Encore une fois, quel set ! C’est encore mieux que la semaine dernière ! C’est avec le superbe épique « Land of my fathers » que se conclut le set de nos copains Clermontois.

Fini ? Vraiment ? Évidemment que non !! « Vous en voulez encore une ? On va vous parler du plus grand humaniste, Pablo Escobar ! ». Évidemment c’est une boutade. Et c’est sur « Kick in the face », un titre idéal pour conclure le show et qui nous en met un grand coup dans la tête. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Sniff. J’en aurais bien pris une dose de plus, moi. L’ovation que reçoit le groupe, qui a joué pour la première fois en Savoie, est évidemment sans appel.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Leur stand de merch’ est vite encombré avec en plus les musiciens de FORTUNATO qui dédicacent, à la demande, des flyers du groupe. Il est temps pour nous de retrouver notre douce Haute-Savoie, l’heure tournant à une vitesse phénoménale. Sur la route du retour, nous passons en boucle le dernier album de LOOKING FOR MEDUSA, tout en nous repassant dans la tête la prestation du groupe.

NASHVILLE PUSSY au Brin de Zinc

Mercredi 26 juillet 2023 à Barberaz

Après une fin de semaine agitée, me voilà de retour au Brin de Zinc de Barberaz. Encore une fois, j’y retourne avec ma femme, ayant complètement zappé d’avoir demandé à mon binôme de concert s’il voulait y aller. J’avoue quand même que je préfère la compagnie féminine que masculine. Et puis, comme c’est bientôt les vacances…

Vous vous en doutez, la route se passe tranquillement, sans soucis. Une fois arrivés sur place, bien que nous soyons partis assez tôt, je vois énormément de monde dehors. C’est bien la première fois que je fais la queue dehors avant de rentrer ! D’ailleurs, il y a tellement de monde que le stand de merch’ est à l’extérieur. Alors là pour une première, c’est une première ! Cela me permet de jeter un œil sur les T-Shirt et les autres goodies… Et notamment des paires de chaussettes NASHVILLE PUSSY. A 20 € la paire, c’est un peu trop cheap même si, je le reconnais, se balader avec ce genre de chaussettes, ça doit valoir son pesant de cacahuètes !!

Une fois passé le filtre, et après avoir retrouvé les copains, je m’installe comme d’habitude devant mais cette fois-ci sur le côté gauche face à la scène. Étant donné le nombre de spectateurs, difficile de bouger à droite ou à gauche. Les gros ventilateurs installés de chaque côté de la scène refroidissent un peu l’ambiance, seulement il faut faire avec la chaleur.

Et on peut dire qu’il fait chaud dans le Brin de Zinc, surtout qu’on attend avec un peu d’impatience nos copains d’Atlanta, les NASHVILLE PUSSY ! Il est 21h15 lorsqu’une roadie installe les setlists. Notre impatience va bientôt être récompensée. Cool. Il va nous falloir tout de même patienter encore un bon quart d’heure avant que les musiciens commencent leur show.

Et c’est parti mon Kiki !! Dès le début du set. RUYTER, la ANGUS YOUNG au féminin, BLAINE, l’incontournable et indétrônable leader, BONNIE la sulfureuse bassiste et DUSTY l’expérimenté batteur depuis l’an passé, mettent le feu au BDZ. Comme d’habitude serais-je tenté de dire.

Les incontournables que sont « Pussy is not a dirty word », premier titre joué ce soir, ou encore « She’s got the drugs » le troisième sont interprétés sans temps mort. BLAINE ne prenant la parole qu’après ce titre. Il semble un peu fatigué et Dieu seul sait quelles et surtout combien de consommations plus ou moins autorisées a-t-il consommées, lol ! Petite nouveauté, et pas des moindres, BLAINE porte des lunettes – qu’il ôtera un peu plus tard… ainsi que ses chaussures. Décidément, il doit faire vraiment trop chaud. Mdr.

RUYTER, quant à elle, se bouge sur toute la scène. Cependant, celle qui me fera le plus d’effet, musicalement évidemment, c’est bien BONNIE qui semble vivre un rêve éveillé. Il est loin le temps où, pour sa première tournée européenne, je l’avais vue à Saint-Etienne !

Que vous dire de plus que je n’ai pas déjà dit dans un précédent report sur le groupe ? Ben allez regarder les anciens sur le webzine, c’est quasiment le même show. D’accord, vous avez la flemme et je peux comprendre. Je continue donc.

Les hits en puissance de nos copains américains sont tous joués avec ferveur. « C’mon C’mon », « High has hell », « Strutin’ Cocks », « Testify »,  toute la discographie du groupe y passe. Le public est comme toujours à fond pour le groupe, et ce dernier le lui rend bien.

RUYTER n’hésite pas à se frotter au plus près des fans qui adoubent ses riffs brûlants. BONNIE se démène autant que ses chefs sur les planches, et la rythmique est assurée comme il se doit par DUSTY. Étant donné son pedigree, si ce n’était pas le cas, ce serait inquiétant.

Serrés comme des sardines (au fond de cette boîte) nous transpirons à grosses gouttes. Les ventilateurs qui m’agaçaient tout à l’heure, sont d’un coup les bienvenus. Lol. BLAINE,  désormais en chaussettes – NASHVILLE PUSSY évidemment – a changé sa casquette de redneck par son chapeau de cowboy. Il est toujours à fond, malgré la fatigue qui se lit sur son visage. Et vas-y que je te joue un petit “Go To Hell”, un petit “Pillbilly” ou encore un “Meat Bone”.

Et voilà, c’est fini. Mais non, ils reviennent vite sur la scène pour nous jouer un “She Keeps Me Comin’”, avant de nous interpréter “Why Why Why” et nous présenter “The One and Only NASHVILLE PUSSY” comme le dit si bien BLAINE.

A la fin de la présentation des membres, et notamment du pédigrée de DUSTY en énumérant chaque groupe dans lequel il a joué, le chanteur nous refait le coup de vider sa bière dans son couvre-chef pour finir par la boire avant de remettre son chapeau sur sa tête. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est toujours impressionnant. Pour moi, même si j’ai l’habitude, ça me fait toujours un peu rire. Niveau hygiène, le doute m’habite. Mais depuis le temps qu’il fait ça, il n’est toujours pas mort. C’est donc que ce n’est pas si dangereux que ça pour sa santé !

 » Go mother fucker Go », dernier titre de la soirée, déclenche quelques pogos dans la salle. C’est fou, nous sommes littéralement collés les uns sur les autres et il y en a qui arrivent quand même à déclencher les hostilités. Évidemment (ou heureusement ?), ca n’a pas duré. La fin du morceau est comme toujours apocalyptique et les musiciens sont déchaînés, BLAINE balance dangereusement son pied de micro vers le public pendant que RUYTER finit sa bière en la versant sur les fans. Comme elle était placée sur la gauche de la scène, donc à ma droite, je ne suis pas mécontent d’être resté complètement sur mon côté, moi !  Perso, je n’apprécie pas vraiment les douches à la bière.

Une heure et quart et c’est déjà fini. Forcément, vous vous dites que c’est un peu court, et vous avez raison, sauf que le groupe a été un peu avare en baratin, laissant la musique parler à sa place. Quand même, quel show atomique nous ont-ils fait !! A l’âge avancé qu’ils commencent à prendre, ils sont toujours à 110% de leur capacité. Que demander de plus ?

Dès la fin du set, je n’ai pas eu l’impression de les voir aller à la rencontre de leurs fans, même si j’ai tout de même aperçu RUYTER qui allait fumer discrètement dehors. Il faut préciser qu’il restait encore beaucoup de monde au stand de merch’.

Pour moi, je prends congé du Brin de Zinc, non sans avoir une fois de plus, remercié Thomas, notre G.O. préféré, pour avoir fait venir un groupe international de cette carrure. Rendez-vous à la rentrée pour encore plus d’aventures !!

LORDS OF ALTAMONT au Brin de Zinc

Lundi 17 juillet 2023 à Barberaz (73)

En ce dimanche soir, je suis en plein pique-nique au bord du lac d’Annecy quand le rédac’ chef m’appelle : « Tu fais quoi lundi soir ? »… « Euh, j’ai rien de prévu. Pourquoi ? »… « Parce que les LORDS OF ALTAMONT passent au BDZ et que j’aimerais bien que tu les couvres. »… « Ah ben, c’est que je me rappelle que j’ai peut-être un rencard… »… « Tu ne m’as pas compris Seb, tu DOIS les couvrir !!! ». Ah ben dis comme ça… Euh, chérie, lundi soir je vais à un concert. Comment ? Tu veux m’accompagner une fois de plus et comme ça tu évites un dîner avec ta belle-mère ? Ah OK. Mdr.

Rendez-vous est donc pris le lendemain. Comme d’habitude, la route se passe tranquillement et nous arrivons rapidement sur place. Il y a plein de têtes inconnues dehors. Je reconnais quand même un fan absolu des LORDS que j’avais rencontré à Annecy il y a six ans. C’était au Brise-Glace à l’époque et depuis, je le croise souvent dans les concerts punk et stoner.

Une fois entré dans l’antre du Brin de Zinc, je me rends compte qu’il n’est pas loin d’être complet ce soir. Je suis super content pour eux. Devant la scène, l’impressionnant  backdrop des LORDS déborde sur les côtés de la scène. C’est bien la première fois que j’en vois un aussi imposant dans le Brin de Zinc. Se faire une place est un peu compliqué, vu le nombre de fans agglutinés devant les planches attendant leurs héros, mais ce n’est pas à un vieux singe… vous connaissez la suite.

Au fur et à mesure de la soirée, j’aperçois quand même quelques connaissances, ce qui est plutôt rassurant. Lol.

Il est 21h30, et un bruit sourd de moto retentit au fond du BDZ. Le groupe traverse la salle et monte sur les planches, tous vêtus comme à leur habitude en bikers. Le groupe entame son set. Les fans, dont peu sont dans la fleur de l’âge – il faut dire que le groupe sévit depuis 24 longues années – attendent le groupe de pied ferme.

Dès le tout premier titre « The Split », c’est l’euphorie dans le BDZ. JAKE CAVALIERE, le prédicateur, et son orgue Farfisa sont en pleine forme, ainsi que les autres membres du groupe, cela va s’en dire. Le garage rock mâtiné de Punk Rock ultra expressif des Californiens fait un malheur dans la salle. Il faut dire que JAKE motive d’entrée de jeu les spectateurs et ne se ménage pas une seule seconde.

DANI « SIN » SINCADO, le guitariste à la coupe Afro et ROB « GARBAGE MAN » ZIM le bassiste aux faux airs de LEMMY KILLMMISTER (qui joue sur sur sa Rickenbacker, ultra efficace, à l’ancienne), sont toujours présents dans le line up des LORDS. Seul BARRY VAN ESBROEK, le blondinet batteur m’est inconnu. Il n’était pas là la dernière fois que je les ai vus, même s’il est dans le groupe depuis quelques années déjà.

Et voilà que les morceaux dégoupillés par nos seigneurs démontent tout dans le Brin de Zinc sans aucun arrêt. Déjà quatre titres de jouer, dont l’excellent « I Said Hey » ! JAKE prend la parole et nous explique qu’il est trop content d’être revenu et de voir l’ambiance qui se dégage ce soir. Et c’est reparti. Le chanteur malmène son orgue rose comme à son habitude. Il a beau avoir pris quelques années de plus (tout comme votre serviteur), il est toujours aussi dingue. Il monte régulièrement debout sur son instrument, le fait pivoter dans tous les sens alors qu’il n’a même pas de pied pivotant, se penche dessus lorsqu’il chante, donne des coups de pieds de micro sur les touches… Avec tout ce que le chanteur fait subir à son orgue, je me demande comment il fait pour être toujours en état, même si l’on sent qu’il a bien vécu. C’est solide un Farfisa à première vue ! Mdr.

Que vous dire de plus ? Mais vous n’aviez qu’à être là bon sang ! Bon d’accord, je vous raconte la suite. Mais c’est bien parce-que c’est vous, hein ? Oui, aussi parce que le rédac’ chef risque de m’engueuler.

Que ce soit avec « Living With the Squares » ou « I Just Want », des titres du dernier album studio en date des LORDS OF ATALAMONT, « Tune In, Turn On, Electrify », « Death Highway » ou « She Cried », les morceaux que les bikers de L.A. nous assènent sont monstrueux ! JAKE est phénoménal ! Il semblerait qu’il ait du feu dans ses doigts ! Ils vont bientôt faire fondre les touches de son orgue. D’ailleurs, il ne se contente pas de monter dessus, il fait même jouer les spectateurs.

Son énergie est toujours aussi démentielle et il en faut pour contenir la furie de ses compères. ROB sur la gauche de la scène, et DAN sont en feu sous les coups assénés par BARRY hyper souriant.

« Vous allez devoir danser, sur ce titre », nous annonce JAKE au bout d’un moment « Si vous ne le faites pas je retourne dans ma voiture et je rentre chez moi. », continue t’il. « Enfin… peut-être pas. Sinon vous allez m’en vouloir… et il faut que je paye ces gars-là ! », rigole t’il en désignant ses musiciens. Et les brûlots des seigneurs d’ALTAMONT défilent à toute vitesse dans une dépense d’énergie sans commune mesure. Et vas-y que je te balance un « Going Downtown » issu de 2017, un petit « Come Back Baby » et que je te relance avec un « Million Watts Electrified » dernier morceau de leur récent album joué ce soir, qui démonte le Brin de Zinc.

Ça respire la sueur, la bière, le rock’n’roll, et ça dégraisse les cages à miel, c’est tout bonnement génial !!

« It’s Time to Say good bye », nous dit le chanteur avant d’entamer « Cyclone » un morceau de « Lords Have Mercy » datant de 18 ans déjà. Le titre même pas fini que JAKE quitte la scène et son Farfisa, laissant les musiciens finir le set. C’est toujours surprenant cette attitude quand on ne s’y attend pas. Lorsqu’on connaît le show des LORDS, on est un peu moins surpris. Mais ça fait toujours son effet.

22h30 et c’est la fin. Déjà ? Bien évidemment que non ! Même si JAKE et ses camarades font tourner les fans en bourrique en trainant un peu avant de remonter sur les planches.

« Thank You », nous dit le chanteur en remontant sur les planches avant d’entamer « Action ». L’apocalypse est déclenchée dans le Brin de Zinc sur « 4.95 ». Remontés comme un coucou, les membres des LORDS mettent littéralement le feu dans la salle. « Get in The Car » commence et ça remue sévère dans la fosse. JAKE est encore plus à fond. il descend de scène pour invectiver les fans. « Say hey ! », demande-t-il à un spectateur en le pointant du doigt « I say, Say Hey ! », réclame t’il encore en se marrant.

Et c’est avec « FFTS », un titre de 2011, que nous quittent nos Californiens. Quel show ! Toujours aussi intense et exceptionnel.

Dès la fin, le groupe retrouve tous les spectateurs au stand de merch’ pour discuter, signer et se prendre en photos. Des gens humbles et agréables. Vraiment trop cool.

Bon ben, il va falloir que je retourne dans mon antre. Demain, il faut aller bosser. Ca va être dur parce que les LORDS OF ALTAMONT m’ont mis des étoiles plein les yeux. Et je ne suis pas le seul, étant donné l’air ravi d’un grand nombre de spectateurs ce soir.

Merci, comme d’habitude à Thomas et toute l’équipe du BDZ pour cette superbe soirée !