Samedi 03 mai 2025 à l’Espace Culturel de Barlin (62)

Si vous suivez mes pérégrinations, vous savez que j’étais hier aux alentours de Clermont -Ferrand. Je prends la route un peu tard, le temps de transmettre mon report précédent et de manger un bout. Tout se passe à peu près bien jusqu’au moment où j’arrive sur Paris (passage obligé) sous un déluge de grêle. Bref, comme on pouvait s’y attendre, la ville est complètement paralysée par les bouchons. Dieux du Metal, vous ne pouviez pas faire en sorte que la météo ne se ligue pas contre moi cette fois-ci ? Je finis par arriver à sortir de Paris pour me retrouver… à Versailles, juste devant les portes du Château… Hum, là y’a gourance ! Merci mon GPS fou ! Bref, je vous en passe et des meilleures et c’est donc après plus de 8h de route que je finis par arriver à Barlin, petite ville du grand Nord de la France pour assister au ChtiRock Fest.
Report et Photos : HI’ TWIST
Vu le retard accumulé, adieu les 4 groupes du tremplin de sélection du Raismes Fest, Adieu aussi CASSIDY PARIS mais, outre que je l’ai vue il y a quelques jours à Milan, je ne suis toujours pas fan de cette chanteuse qui, à mon avis, surjoue et se met trop en avant au détriment de la musique. Je sais, je suis méchant mais après autant de galères, je ne suis pas de la meilleure humeur. Adieu surtout, THE GEORGIA THUNDERBOLTS. Là, j’ai de très gros regrets parce que d’une part, c’est un groupe qui ne joue que très rarement en Europe et parce que, d’autre part, si je m’en tiens aux échos que j’ai eu de ce groupe sudiste, c’était vraiment très bien. Le seul reproche que j’ai entendu est que le son était très fort et un poil trop Metal, ce qui est bizarre pour un groupe sudiste.

Bref, vous l’aurez compris, je dois me « contenter » de la tête d’affiche : HAREM SCAREM.
Et dès leur arrivée sur scène, je retrouve l’espèce de magie qui me fait les aimer. Les HAREM SCAREM ont la banane et, même s’ils ont l’air super fatigués, ils nous montrent qu’ils sont contents d’être là.
Sans trop de surprise, la set list est globalement la même que celle du concert au Frontiers et on reprend les mêmes tubes. On a « The Death of me », le morceau avec CASSIDY PARIS qui vient en renfort, « Boy without a Clue » où PETE LESPERANCE reprend le chant, « Sentimental Blvd » où c’est KRISTIAN FYR qui s’y colle. J’ai l’impression que HARRY HESSE a un problème avec sa voix et ça pêche un peu. J’ai eu la chance de pouvoir discuter un peu avec lui après le concert et il m’a dit qu’il était malade, ceci expliquant cela. D’où l’importance d’avoir des mecs qui font les chœurs et qui chantent. Le bassiste MIKE VASSOS a d’ailleurs repris « Summer of 69 » de BRYAN ADAMS.



HAREM SCAREM, c’est un super groupe. Outre qu’ils sont tous d’un très haut niveau, ils sont menés par HARRY HESS, le chanteur et un PETE LESPERANCE qui, lui, est un super guitariste avec un sens inné de la mélodie et une facilité à jouer déconcertante. Je me rappelle d’une conversation avec CHRISTOPHE GODIN où il m’avait dit être un fan absolu de lui et en le voyant sur scène, je comprends encore plus pourquoi.
Le groupe a toujours la même super aisance sur scène du groupe et comme je l’ai déjà dit, le plaisir qu’ils ressentent à être là transpire dans leur attitude : ils sont là, ils bougent, ils discutent entre eux. Je pense que comme c’est un groupe qui tourne très très peu en Europe, et que, cerise sur le gâteau, c’est la première fois qu’ils jouent en France, ils profitent du moment… pour notre plus grand plaisir. Personnellement, je m’éclate comme un petit fou ! En plus, on n’est pas trop tassés.

A ce propos, je trouve vraiment dommage qu’une asso qui se bouge le cul comme ça ne soit pas récompensée à la hauteur de son mérite par la fréquentation. On n’est clairement pas à ce qu’elle aurait dû être. C’est bizarre d’ailleurs car le ChtiRock Fest fait partie d’un réseau avec le Raismes Fest et le Bully on Rocks. Là, on n’est peut-être même pas 300 personnes, ça fout les boules. En plus, on m’a dit qu’un certain nombre de gens sont partis après le groupe sudiste.
Le public est plutôt composé de quinquagénaires et plus. Certains sont même bien âgés et ils ont apporté leur siège portable. Pour moi qui n’aie jamais vu ça, c’est super surprenant et même temps c’est très sympa. De toute façon, les gens du Nord sont vraiment sympas, tout le monde se parle. En plus, la bière est bonne et on peut se régaler de plats locaux ! Que demander de plus ?!






Bon, il y a quand même aussi pas mal de fans devant la scène, des gens qui connaissent très bien les morceaux et qui reprennent les refrains en chœur.
Le concert malgré ses 18 morceaux file à toute vitesse et je ne vois pas le temps passé. Après un « Chasing Euphoria » issu de leur tout dernier album éponyme, ils quittent la scène sur un « No Justice » d’anthologie. Même si HARRY HESS a la voix en vrac, il la pousse et tient la note à tel point que je me suis dit qu’il allait se casser les cordes vocales ! Chapeau !


Après le show, PETE et HARRY sont venus se mêler au public, ils ont posé et fait des dédicaces. Ils sont super sympas et je pense qu’ils sont profondément sincères dans leur approche du public. Je crois que ces gens-là, qu’ils soient devant 5.000 ou 50 personnes, c’est pareil pour eux. Ils montent sur scène pour le plaisir.
Pour ma part, j’ai eu plaisir a déambuler à travers les multiples stands du festival et mon porte-monnaie s’en rappelle un fois encore ! Un énorme merci au ChtiRock Fest, je reviendrai mais, cette fois-ci, je prévoirais une marge d’une journée pour venir !
Allez, demain je veux visiter Arras donc je repars me coucher sans trop tarder. La musique, c’est génial mais liée à une petite note de tourisme, c’est un top !
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