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MARILLION au Casino de Paris

MARILLION au Casino de Paris
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Il y a des fois où tu es dans la capitale et les concerts auxquels tu aurais pu assister sont avant ou après ton séjour ! Là, je n’espérais rien et, à l’hôtel, je tombe sur l’annonce de la présence de MARILLION qui passe sur un week-end à Paris. Et c’est justement ce vendredi et ce samedi au Casino de Paris, grand week-end où je suis là pour le Disquaire Day !

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Questionnement : moi qui ai vu MARILLION 18 fois en concert et festival depuis 83 (dont 16 avec FISH et 2 avec HOGARTH – pour « Seasons End » et « Holidays in Eden »), avec le temps, suis-je prêt à les revoir avec STEVE HOGARTH ? Dans les 90’s, après les deux derniers concerts, je ne trouvais plus la magie d’antan et ce qui me faisait vibrer avec FISH, frontman génial. Mais comme on dit chez nous : « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ». Je décide donc de m’accorder la sagesse de pouvoir changer d’avis mais aussi l’indulgence envers STEVE HOGARTH qui « sévit » quand-même depuis 25 ans dans MARILLION !

Tout comme pour la Hollande, l’Angleterre, la Pologne, Berlin, le groupe a trouvé la formule : donner deux concerts en deux soirées successives dans les villes de leur tournée européenne. Ils avaient déjà testé la formule dans une précédente tournée et en avait même immortalisé le moment par la sortie d’un blu-ray.

Je me retrouve au Casino de Paris, dans cette salle magnifique que je n’avais pas encore inauguré pour un concert. Je prends la température du lieu dans le hall et le peu que j’entends de la 1ère partie (CONAL KELLY), ne m’attire guère ! Je ne suis pas le seul, beaucoup de gens traînent au bar, au stand de merchandising ou sur les moleskines. Le set de 1ère partie fini, je me dirige dans la salle.

C’est blindé de monde ! Je tente une infiltration sur les côtés, en vain. Difficile d’accéder au-devant de la scène. Du coup, je me retrouve sur le côté droit, au fond de la fosse. Je n’insiste pas, surtout qu’il y a du costaud ! Je discute, ça parle partout anglais ! J’apprendrai plus tard que plusieurs centaines d’Anglais ont pris le train du Channel spécialement pour l’événement !

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MARILLION au Casino de Paris

Déjà quelques notes de synthés retentissent et une grande lumière éclaire le dôme de ce magnifique théâtre. Ca démarre fort avec « Invisible Man » puis « Marbles I ». Le public réagit. Nous sommes là face à des connaisseurs ! Tout l’album « Marbles » va alors s’enchaîner tel un livre qui se dévoile. « Marbles IV » et « Imaginary Land » clôturent l’histoire.

Exit quelques minutes pour mieux revenir. Quand le public reconnaît les premières notes de « Sugar Mice », une clameur retentit, STEVE HOGARTH la chante avec conviction et dans les refrains, c’est le public qui prend la relève. Ouah, c’est si beau et ça fait remonter tant de souvenirs, que j’y vais de ma petite larme. Là, je suis transporté dans une autre dimension. On voudrait que ça ne s’arrête pas.

Malgré un début raté, allez on recommence, et c’est avec un peu d’audace que l’on retrouve « King », titre d’un album un peu décrié, « Afraid of sunlight » mais qui reste un des albums préférés du frontman.

La première soirée se termine, le public est comme hébété. Hypnotisé par les lumières ou hypnotisé par le show du groupe ? Les deux, je pense.

Rendez-vous est pris le lendemain même lieu, même heure. Sauf que votre serviteur s’est fait embringuer depuis la place Clichy par 4 anglais en chemise hawaïenne et collier de fleurs factices. J’aurai dû me douter du traquenard. Arrivés dans un bar à quelques centaines de mètres de la salle, on retrouve un couple écossais. Pas bon tout ça !!!

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MARILLION au Casino de Paris

Quand on finit par arriver dans la salle, il est 21h10. J’apprendrai à la fin du concert que le groupe de 1ère partie de ce soir était LAZULI. Mince !!!! J’en entends parler depuis tant d’années et en bien et là, je rate l’occasion de voir les Nîmois en concert ! Ces Français qui ont été invités à jouer au fameux festival allemand Night of the Prog (édition 2022).

Pour me faire pardonner, j’ai acheté sur place « Lorelive, live at Night of the Prog 2022 (CD + DVD). Et je vous dévoile là, leur set-list du jour :

  • 1) Dieter Böhm – 2) Les chansons sont des bouteilles à la mer – 3) Qui d’autre que l’autre – 4) Quel dommage – 5) Etre et ne plus être – 6) Chaque jour que le soleil fait – 7) Les courants ascendants – 8) Le pleureur sous la nuit – 9) Neuf mains autour d’un marimba
  • Et pour finir, le « Easter » de MARILLION.

Ce soir, il est encore plus dur de se faufiler. Je suis debout, devant les quelques fauteuils qui restent. Je me demande d’ailleurs ce qu’ont vu les 20 personnes assises, à part de fermer les yeux !

Là, on démarre fort avec « Slàinte Mhath » et « Uninvited Guest ». L’ estocade pour moi sera avec « Easter ». Je suis dans la 5ème dimension ! Suivra alors « Holloway Girl » et « Beautiful », 4 titres puisés dans l’album « Seasons end ». 

Nous n’avons pas le temps de nous remettre de nos émotions que déjà je frémis aux premières notes de « Script for a Jester’s Tear » de leur album éponyme et premier de leur longue discographie. C’est beau, renversant et je suis surpris par la reprise de ce titre. Depuis que FISH a arrêté de tourner (suite à des problèmes de santé/genoux), le groupe se risque à aborder une grande partie du répertoire de MARILLION, époque FISH.

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Le public réagit, ça gronde et là, le groupe nous assène « Kayleigh », enchaîné de « Lavander », « Bitter Suite/part III Blue Angel » et « Heart of Lothian ». Là, c’est un trop plein d’émotions pour moi : des larmes de plaisir, du bonheur…

Mais n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Eh ben si : « The Space » et les solos de guitare avec le jeu si fluide d’un STEVE ROTHERY concentré sur son instrument nous achèvent ! On redescend un peu avec l’album « Brave » : « Wave », « Mad », « The great Escape ». Petit constat confirmé le lendemain par un gars présent au concert, STEVE HOGARTH est un peu trop théâtral avec sa façon de chanter toujours un peu dans l’excès.

Déjà un premier rappel et nous avons droit à « The new Kings » (part. I à IV), tiré de l’album « Fear ». S’ensuit un deuxième rappel parti dans les méandres de l’album « An Hour before it gets Dark » avec « The Crow and the Nightingale », « Care IV – The Angels on Earth » et au milieu un titre de « The strange Engine », « The Man with a Thousand Faces ». Le public en redemande et on a droit à un troisième rappel.

STEVE HOGARTH est rejoint sur scène par l’accordéoniste CHARLES KIENY. Deux couplets plus tard, sous la houlette de HOGARTH, l’accordéoniste nous joue les premières mesures de la Marseillaise. Toute la salle chante alors notre hymne national ; séquence émotion !

« Made again » verra un petit break amusant quand – toujours avec CHARLES KIENY – PETE TREWAVAS prendra la 6 cordes, STEVE une guitare acoustique 12 cordes et le claviériste MARK KELLY, s’essaiera à la basse. Une façon amusante de clore ce show et un week-end empreint d’émotions. Je ne regrette en rien ma décision de dernière minute et j’ai revu ma copie !

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ADAM BOMB au Brin de Zinc

ADAM BOM au Brin de zinc
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ADAM BOMB est une véritable légende du rock. Il revient pour, au moins, la 6e fois au Brin de Zinc. J’ai beau l’avoir beaucoup vu, c’est toujours avec un grand plaisir que je vais le voir en concert.

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

En arrivant, je rejoins Bérénice, mon binôme de ce soir, qui est déjà là et qui va faire en plus des photos un premier essai de report avec moi.  Adam BRENNER (Adam BOMB), Léonard CAKOLLI (dit Kid Léo) le batteur et Konrad « Kozzy » KOZERAWSKI le bassiste sont sur la terrasse avant le concert et Adam, plutôt souriant, téléphone en main, filme ses musiciens et les gens qui entrent (on retrouve d’ailleurs la vidéo sur la page FB d’ADAM BOMB, vidéo qui comprend tout le concert).

Lorsque je rentre dans la salle, je vois que Bérénice est déjà à pied d’œuvre et qu’elle prend des photos du stand merch’. Elle m’explique que c’est une de ses photos qui a servi pour la couverture du dernier album d’ADAM BOMB ainsi que pour ses tee-shirts. Adam arrive à ce moment-là, tout sourire, passe le bras autour ses épaules et la remercie plusieurs fois en lui offrant le CD.

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Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le concert démarre et de suite, je vois que l’ambiance sur scène est bonne. Il y a la même énergie que d’habitude, mais avec plus de complicité que l’année dernière. Adam complimente ses deux musiciens et, connaissant son niveau d’exigence, c’est qu’ils le valent bien ! Le bassiste semble quand même assez fatigué. Le batteur, lui, donne tout comme d’habitude (pas besoin pour lui de faire des séances de sport !).

Il y a beaucoup d’habitués dans la salle ce soir. C’est bien plein (je crois d’ailleurs que c’était quasi complet), mais on arrive encore à circuler.

ADAM BOMB nous déroule son set avec tous ses hits de « Rock like F**ck » à « I Want my Heavy Metal ». Il fait vibrer le public avec son Heavy Glam Rock.

ADAM BOMB au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Adam qui est souvent souriant ce soir n’a pas mis son éternel boa autour de son micro mais des serpentins. Ca change !  En revanche, on a toujours les effets de lumières sur sa guitare, on retrouve les cymbales en feu et la guitare feux d’artifice (même si la première tentative se solde par un échec total). Nous nous prenons un arrosage de quelques gouttelettes d’essence à briquet. Pas cool pour moi car j’ai l’impression d’avoir essuyé mes lunettes avec une tranche de jambon et pas cool non plus pour Bérénice qui est devant pour faire des photos. Mais au moins, il n’a pas foutu le feu au plafond !   

Il nous fait un premier cover avec le « Let there be Rock » de vous savez qui. Son set est bien sûr bien rodé et Adam crée un véritable moment de partage avec le public. Quand arrive le moment du célèbre « Je t’aime, bébé », ce morceau qui reprend en français des bouts de phrases entendues dans la rue, le public chante en chœur. C’est le délire dans le Brin de Zinc ! Adam nous fait un lancé de médiators et je suis super content parce que j’en reçois un à son effigie !

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Fait très rare, sur scène, ADAM BOMB explique que le visuel du CD qui est au stand merch’ a été pris au BDZ un an plus tôt et il remercie nominativement Bérénice. On est tous super content pour elle. Belle reconnaissance du travail de notre amie !

Tout le monde est content d’être là. ADAM nous fait plein de solos, comme d’hab’ et quand vient l’heure du cover de « Rock ’n’ Roll » de Led Zep, on sait que c’est la fin du set. Le concert a duré 1h45, soit un peu moins longtemps que l’an dernier où il avait dépassé les 2 heures. Adam BOMB en tout cas a su garder cette aura de rockeur authentique qui lui colle à la peau.

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

L’ambiance détendue se poursuit après le concert avec des échanges avec les trois musiciens qui prennent le temps de parler avec les fans et de prendre des selfies. Je regrette un peu le temps de la fameuse tombola d’Adam mais ça fait un moment maintenant qu’il ne la fait plus. Adam se promène tranquille avec son petit caniche PIT auquel il a l’air très attaché. Le caniche a l’ai très heureux d’être là.

Pour ma part, je revois plein de potes qui m’invitent à boire un coup et c’est donc pas mal éméché que je repars, mais bon, sur ce coup-là, on me ramène donc pas de soucis. A la revoyure !    

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LACRIMA au Brin de Zinc

Comme vous commencez à me connaître, vous savez où je me rends ce soir : au Brin de Zinc of course ! Ce haut lieu chambérien de la musique live reçoit pour la troisième fois, le groupe LACRIMA qui a été formé en 2019 par Maïlis LE GOFF et Cédric BILLON. Et on doit les apprécier dans la région parce que la date est complète.

LACRIMA au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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LACRIMA au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe composé de Cédric (chant et guitare), de Maïlis (chant), d’Alexis (guitare), de Babasse INKED (basse) et de Pierre, leur nouveau batteur entre sur scène. Ils nous délivrent un Metal des années 2004 dans le style LACUNA COIL, DELAIN, WITHIN TEMPTATION. La salle est en écoute, sage, mais en même temps c’est du Metal Symphonique donc ça ne se prête pas aux circle pits ou autres wall of death…

Les amis des membres du groupe sont bien présents ce soir et du coup, je vois pas mal de têtes connues dont un certain nombre de personnes que j’ai rencontrées à l’Epicurial, le bar concert chambérien de Cédric qui a malheureusement fermé.  

 Ils nous jouent la totalité de leur premier EP et des nouveautés : « Nightmare from inside », « The Monster », « Dark Wedding », « Fight », « Fallen Angel », et « Once Upon a Time ». Et je dois dire qu’on a des morceaux avec de bons petits solos de guitare.

On a aussi droit à deux reprises : « Dirty Diana » de Mickaël JACKSON (que je mets un petit temps à reconnaitre n’étant pas un grand spécialiste du style) et une du « Emptyness Machine » de LINKIN PARK sur lequel Cédric et Maïlis se partagent le chant.

En résumé une bonne petite soirée sous le signe du Metal Symphonique. Ce n’a pas été, à mon sens le meilleur concert du groupe mais j’avoue que si j’étais très féru de ce style il y a quelques années, ce n’est plus mon style de prédilection aujourd’hui et peut-être que je suis passé un peu à côté du concert….

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SUPERHORROR + SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

J’ai un peu les boules (voire beaucoup) parce que je vois plein de concerts passer, des concerts que j’aurais adorer faire, of course, mais je suis temporairement bloqué. Alors oui, je reçois les reports de Jean-Yves, de Ghis, et de Lolo qui ont intégré l’équipe en début d’année et qui prennent le relais sur Lyon, mais bon, ce n’est pas pareil. Les concerts me manquent et papoter avec les copains me manque aussi.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Bon, l’Over Eigteen motors, c’est un peu loin pour moi mais l’avantage, c’est que tu ne rentres pas sur Lyon, que tu peux te garer, que l’équipe est top et… qu’il y a une putain d’affiche ce soir ! Je ne peux pas la louper, surtout que je ne vais pas encore en faire des masses dans les mois à venir. Advienne que pourra, voir les copains de SLEAZYZ en concert avec les fous furieux Italiens de SUPERHORROR devient une obligation.

Bon, check route OK, temps de trajet OK, sieste faite, en route pour l’Over Eighteen ! Tiens, je suis carrément super en avance et j’ai même de la place sur le parking privé. Et sur qui je tombe ? Les SUPERHORROR ! Malgré les nombreuses années passées (ça date de 2013 quand même), on se reconnaît. Ils sont heureux de me revoir, comme moi je le suis de les retrouver. Pour tout vous dire, j’en oublie même de leur demander de refaire une interview. Papotage avec Sylvain, le boss du lieu, qui m’annonce que les résas sont plutôt faibles. Ca m’énerve ! Yes, les SLEAZYZ arrivent ! Trop top de les revoir. On papote évidement et ils me disent qu’hier ils étaient en Italie avec les SUPERHORROR.

Il me reste un peu de temps pour me caler avec un steak frites (miam !) et d’aller parler boutique avec Seb 747 et Nath qui n’ont pas voulu louper l’évènement et qui ont fait le déplacement en famille. Quatre photographes sur le coup, si on n’a pas de super photos à la fin de la soirée, je n’y comprendrais plus rien, moi !

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Allez, c’est devant un public clairsemé que les SLEAZYZ démarrent le set. Euh, il en manque un, le guitariste ! Ils sont en formule trio. Fred, le bassiste-chanteur arbore toujours une tête rétrécie sur son pied de micro et du coup, c’est Pandemonium, la guitariste, qui assure la rythmique et les solos. Bon bien sûr, le batteur aussi assure le rythme et en plus, ce soir, il fait les chœurs.

Et je peux vous dire qu’en version Power Trio, les SLEAZYZ, ça déménage sa mère-grand dans le Rhône ! Le côté trio amène un côté carré, brut, une énergie.

OK, je suis fan du groupe, de leur univers et de leurs morceaux mais il faut dire qu’ils ont une putain d’énergie en live. Des morceaux comme « March of the Dead » ou « Psycho Witch » sont de véritables tueries en live qui te font hurler les refrains avec eux. Waouh, encore une fois je prends une mega baffe.

Oui, l’Alien, ce n’est pas Halloween pour être maquillés comme ça mais avec les SLEAZYZ, c’est Halloween toute l’année. Et c’est même un peu leur marque de fabrique. En tout cas, c’est mega trop cool.

Oups, c’est déjà fini. Sniff. Seb a aussi pris une bonne baffe.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Et ce n’est que le début car, contrairement à leur show d’octobre 2024, il n’y a cette fois-ci pas de tribute band pour finir la soirée mais les frappadingues italiens de SUPERHORROR !

A l’origine, le groupe s’appelait SUPERHORRORFUCK mais comme ils se retrouvaient souvent censurer (notamment par les réseaux sociaux) à cause de leur nom, ils ont décidé de ne garder que SUPERHORROR. CQFD.

Allez, la soirée « Halloween est mon amie » continue. Alors, il y a 12 ans qui se sont écoulés depuis que je les avais vus au Brin de Zinc et le line up a beaucoup changé. Ils ne sont plus que deux sur les membres d’origine. Est-ce que je vais encore me prendre une putain de baffe du coup ?

Attention spoiler : putain, ça part à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Bien sûr, ils sont maquillés et les morceaux pètent leur mère-grand dans les farfale. Edward Janine Freak, le chanteur m’a dit tout à l’heure qu’il s’était calmé et je l’ai cru, mais c’est faux de faux ! C’est un dingue, il saute partout, sur la batterie, dans la salle. Il est déchainé ! Il enlève son haut et comme ça, il dégage une putain d’énergie. Energie partagée avec ses copains de scène.

La setlist est composée de nouveaux morceaux des derniers albums et d’anciens titres. Bref, la setlist parfaite. Les paroles sont délire et les morceaux sont là pour te faire sauter, chanter. Le public qui s’est étoffé depuis le début de soirée en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Les SUPERHORROR ne lâchent rien. Putain de set ! Putain de band ! On en veut encore et on en redemande du c’est bon dans les esgourdes, nous ! Les SUPERHORROR nous délivrent un set parfait avec un gros son et de beaux lights. C’est le bonheur.

Le concert se termine après un rappel enthousiaste du public qui les fait revenir sur scène. Wouah, mais quelle baffe ! Seb et family ne regrettent pas le déplacement de leurs montagnes. En revanche, ceux qui sont rester devant leur télé devraient s’en mordre les cou…es grave.

Allez go au stand merch’ pour me ravitailler en CDs que je n’ai pas encore. Tiens, il est cool le T-Shirt « Satan loves You ». Pour une fois qu’un groupe ne les vend pas le prix d’un bras, autant en profiter. Et je peux même acheter le comics que Edward Janine Freak a édité ! Le pied !!  Euh, pour les SLEAZYZ, bah j’ai déjà tout… On se fait quand même tous ensemble des petites séances de selfies, on papote, on est heureux.  

Il se fait tard, je dois dire au revoir aux groupes et à la Seb Family. Je remercie Sylvain et son équipe en espérant pouvoir refaire ça très vite. Je croise les doigts.

Allez, Rock ‘n’ Roll, bordel !!! Et long live l’Over Eighteen Motors !

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THE GODFATHERS au Brin de Zinc

Oula, 19h45, il est peut-être temps que je décanille, moi ! C’est pas tout mais y’a concert au Brin de Zinc ! Encore me direz-vous ? Ben oui, quand on aime, on ne compte pas et moi le Brin de Zinc, c’est ma deuxième maison.

Ce soir, c’est un groupe que, à ma grande honte, je ne connais pas et dont je n’ai même jamais entendu parler, THE GODFATHERS. Je dis à ma grande honte parce que c’est en entrant dans la salle que je me suis dit que j’avais dû passer à côté de quelque chose mais j’y reviendrai. Pour l’instant, je suis sur la route et je me dis que j’ai bien fait de partir bien avant l’heure car la voie rapide de Chambéry est fermée. Du coup, je suis obligé de me taper le centre-ville. Mais comme je le disais plus haut, quand on aime on ne compte pas donc je garde le sourire aux lèvres même si je fulmine intérieurement.

Et donc quand j’arrive, je m’aperçois que le concert est complet de chez complet ! Il y a beaucoup de têtes blanches dans le public et on est plutôt sur des tranches d’âge 55, 60 ans et plus. Je vois aussi que la salle est remplie avec beaucoup de gens qui me sont totalement inconnus. C’est rare !  

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas les GODFATHERS, petite séance de rattrapage. Le groupe nous vient de Londres et c’est un monument du mouvement Punk Rock anglais. Il est issu de la séparation du groupe SID PRESLEY EXPERIENCE, duquel les frères COYNE se sont émancipés en 1985. Ils ont écumé les scènes au Royaume-Uni, en Europe et en Amérique, et se sont ainsi forgé la réputation d’être l’un des meilleurs groupes de scène de l’époque. Puis le split. Reformation en 2008, suivie de nombreux remaniements de personnels (dont le départ d’un des frères COYNE en 2016) mais le groupe tient bon. Ils ont produit 9 albums studio dont le dernier « Alpha Beta Gamma Delta » date de 2022 et a été produit par leur label, Godfathers Recordings.

20:15, ils montent sur scène. Le temps qu’ils se mettent en place, on entend la musique de « The Persuaders », la BO de la série « Amicalement vôtre ». 

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

20:30 pétantes, le concert commence. Et je peux d’ores et déjà vous dire, alors que j’ai vu des centaines de groupes en live, que le concert des GODFATHERS restera gravé dans ma mémoire quoi qu’il arrive !

D’entrée de jeu, ça envoie du steak ! J’adore ce bon Rock bien British ! Ils ont un look inspiré des looks de maffieux, les paroles de leurs chansons sont crues et leur son est nerveux. Ca monte crescendo en commençant par « She Gives Me Love » suivi du très politisé « This Is War ». Le groupe nous tient en haleine et nous assène brûlot sur brûlot. Le public est instantanément en feu même s’il reste un tant soit peu statique vu qu’on est serrés comme des sardines. La voix hargneuse et les sons de grattes nous vrillent direct les neurones. Il y a bien sûr quelques solos mais ce n’est pas dans la démonstration, ça envoie juste et bien. Et pour tout vous dire, c’est juste génial !

Les GODFATHERS sont visiblement contents d’être là. PETER COYNE, le chanteur communique bien avec nous et use beaucoup de superlatifs : « Fantastic ! Super Barberaz ! ». Il nous dit aussi qu’ils sont heureux que ce soit complet.

Le temps passe très vite ! On en est déjà au 13e morceau et Pete nous présente « Walking Talking Johnny Cash Blues », un titre plutôt Rockabilly mais assez marquant. Peu de temps après, on a déjà eu une bonne heure de set, c’est le moment de la présentation des musiciens. Je me dis que ça sent la fin mais finalement non. Je suis super content car ce groupe fait un véritable carton en live !

Quand arrive le moment des rappels, je suis en nage. Je ne sais plus qui je suis, mais je sais que je veux que ça continue.  

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Ils rajoutent une couche de metal en fusion sur le public avec « Fight for your Right », une reprise des BEASTY BOYS. Joué par eux, ça sonne limite « Smoke on the Water » au niveau des guitares. Puis c’est une chanson hommage à JOEY et DEE DEE RAMONES, « I can’t Sleep Tonight ».

Le concert se termine sur « Damn Nation » et un « Birth, School, Work, Death » d’anthologie qui finira de mettre le public et votre serviteur à genoux. Les GODFATHERS nous remercient et nous disent à quel point ils sont super contents de l’accueil au Brin de Zinc.

C’est fini. Je suis KO pour le coup. Quelle super découverte que ce groupe ! Je me demande encore comment j’ai pu passer à côté d’eux pendant presque 40 ans. Heureusement, grâce au Brin de Zinc, cette erreur est réparée. J’essaie d’attraper la set list d’un des gratteux, mais pas de chance, je me la fais piquer sous le nez ! Super sympa, le guitariste en voyant ma tête me file la set list du batteur.

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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Ils nous rejoignent au merch’ et prennent le temps de discuter avec nous. Même après une bonne heure et demie de show. J’aurais bien voulu acheter un de leur T-Shirt mais ils n’avaient que des tailles S… (vu l’âge du public, ils n’ont pas dû en vendre beaucoup). Bon, j’espère que les gens se seront vengés en achetant leur unique CD présent sur le stand.

Voilà, il est temps de regagner mes pénates. Ce concert des GODFATHERS m’a donné une furieuse envie de revenir les voir en live et j’espère vous en avoir aussi donné l’envie.

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