Tagged: CRITIQUE D ALBUM

MAESTRICK, Espresso della Vita: Lunare

MAESTRICK, Espresso della Vita: Lunare
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Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 02 mai 2025

Attention décollage immédiat, direction le Brésil avec MAESTRICK. La pochette est magnifique, mais on ne peut pas dire qu’elle me renseigne sur le style musical. C’est peut-être du Power Metal mélodique… En tout cas, j’ai envie de savoir !

Euh, alors là j’ai tout faux, c’est du Metal Prog’… mais classieux et burné. Dès le début de l’écoute, je sais que je vais adorer. Le premier morceau avec une ambiance Disney malsaine, j’adore. Et ça continue par des morceaux, malsains comme j‘aime avec une putain de voix comme j’aime aussi.

Je rentre a donf’ dans leur univers. On ne s’ennuie pas une seconde, on va même de surprise en surprise, comme dans « Ghost Casino ».

C’est clair, ces mecs sont frappadingues et leur musique est carrément perchée. Faire un morceau Jerk barré avec un putain de solo de guitare qui tue, il fallait oser ! Moi, je m’éclate grave avec cet album. Tiens, du piano et une voix d’opéra… C’est tellement beau que je suis encore là.

Et ça s’enchaîne avec « Mad Witches », un morceau qui irait bien dans un film d’horreur disjoncté. Rassurez-vous, je ne vais pas faire du titre à titre, même si pour une fois je m’y plierais avec plaisir.

En conclusion, un superbe album de Metal Prog’ différent et intelligent. C’est un putain de coup de coeur pour moi qui arrache un magnifique 5 pics ! Bref, on en reparle à la fin de l’année.

P.S. : C’est pas la musique que tu imagines quand tu penses Brésil, caïpirinha, plage…

THE FLOWER KINGS, Love

THE FLOWER KINGS, Love
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : InsideOut Music

Sortie : 02 mai 2025

17e album du groupe suédois de Rock Progressif THE FLOWER KINGS, quand même ! C’est une belle preuve de longévité. C’est un groupe que j’ai découvert totalement par hasard il y a 5 ou 6 ans en récupérant une bonne dizaine d’albums.

Et sur ce « Love », j’ai le même coup de cœur. Alors OK, c’est prog’ mais putain, qu’est-ce que c’est beau ! C’est mega bien fait, original et tout et tout.

J’ai été dégoûté de ne pas avoir pu les voir en live alors qu’ils passaient au festival Crescendo cet été. En plus, au bord de l’océan, ça devait être magique.

C’est bon, j’arrête de me lamenter et je vous parle de ce « Love »… Bah, on ne change pas une équipe qui gagne, c’est bien sûr un album de Rock Prog’ limite planant de toute beauté. Une immensité de douceur dans ce monde brutal. Les morceaux sont top, les mélodies mega belles. On a une voix chaude et envoûtante et un clavier qui complète à merveille les guitares. Bref, THE FLOWER KINGS reste un des maîtres du genre. 4 pics.

PRIME JUNIPER, The Flight of the Shadows

PRIME JUNIPER, The Flight of the Shadows
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Autoproduit

Sortie : 02 mai 2025

Il y a parfois, dans la vie de chroniqueur, des albums qui font tilt. C’est le cas de ce « The Flight Of The Shadows » du jeune groupe Parisien PRIME JUNIPER, car ses musiciens vous embarquent céans dans un univers bien à eux. Le group est né en 2019 et leur dernière galette m’a vraiment touché.

Ils sont rangés dans la catégorie stoner mais vont, à mon humble avis, plus loin que cette étiquette.
Déjà, leur album est ponctué d’interludes un peu étranges comme par exemple, un instrumental dépouillé et fantomatique (« G.# » ), ou un passage clavier presque moyenâgeux (P.#). Et ce n’est qu’un début. Suivez le guide.

Le chant est féminin ce qui est assez rare dans ce genre de musique. Enora apporte un vrai plus à leur univers. Son chant peut être vraiment expressif, sortant des tripes (« Burning Totem »), donnant une dimension supplémentaire à leur musique. Pour la petite histoire, je trouve que sa texture vocale, peut parfois s’apparenter à celui de Muriel MORENO, qui fit partie du groupe NIAGARA dans les années 80.
Ensuite, il y a une vraie communion entre la basse qui groove et ronronne, sans jamais être linéaire et la guitare embuée d’électricité, qui au lieu d’être « grasse » est en fait plutôt légère. Du coup, ce duo de cordes, tricote souvent de concert un riffing qui en devient prenant, voire hypnotique.

Ensuite, il n’est pas rare qu’en milieu de morceau, leur musique devienne plus psychédélique pour soutenir… Une flûte traversière qui donne une certaine clarté à leur stoner rock assez vintage.
Sinon, pour compléter le tableau de ce groupe qui casse pas mal de codes, de titre en titre, ils essayent de se diversifier tout en privilégiant souvent de longs passages instrumentaux (« Colour outta Space »).

Une sorte de groove funk porte « Papa Legba », un parfum rock vintage se pose sur « Raise the Black Flag », un effluve légèrement anxiogène s’accroche à « Urban Slave ». Quant à « Empty Bottle », avec son riff répétitif entre doom et blues, c’est une réussite ; le genre de riff comme des groupes tels que TEN YEARS AFTER en pondaient dans les 70’.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquis par cet album inspiré et qui possède une identité qui lui est propre. J’espère qu’ils auront la reconnaissance qu’ils méritent ! En tout cas, perso, je le mets d’ores et déjà dans mon top 10 de l’année !

H.E.A.T., Welcome To The Future

H.E.A.T., Welcome To The Future
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : EarMusic

Sortie : 25 avril 2025          

Trop contente, après quasi 3 ans sans sortir d’album, le groupe suédois H.E.A.T. sort enfin du bois avec un nouvel opus qui s’intitule : « Welcome to the Future » ! Je dois dire que suis un peu déçue par l’artwork que je trouve personnellement très bof pour un groupe qui nous fait en général des pochettes bien sympas.

Plus qu’à découvrir ce que H.E.A.T. nous a concocté. Et je rassure les fans, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles car on est toujours dans du Hard-Rock de haute volée, riche en chœurs, même si les claviers ont tendance à donner un côté un peu trop sucré à la chose.

Dès le 1er titre, on retrouve avec plaisir le chant de Kenny LECKREMO, la fougue de Dave DALONE à la guitare, la qualité de rythmique de Jimmy JAY à la basse et la pugnacité de Don Crash à la batterie.

On a non pas un Hard Rock mais des Hard Rocks sur ce disque avec une palette allant du rock d’arène de « Rock Bottom » au bonjovien « Running To You », jusqu’au mélodique « The End ». H.E.A.T. nous prouve une fois de plus que c’est un groupe qui sait emmener son public, même si, pour ma part, je trouve qu’ils n’atteignent pas le niveau de « Force Majeure » (2022). Il manque peut-être un morceau rapide comme « Nationwide »…

Il faut attendre le 11e morceau pour que H.E.A.T. crée la surprise en nous balançant « Tear It Down (R.N.R.R.) » un titre qui pourrait sortir tout droit de la discographie d’ACCEPT avec son explosion de mélodies metal brutes et ses refrains à la « Balls To The Wall ».

Bilan des courses, H.E.A.T. reste H.E.A.T. et ce « Welcome to the Future » s’il reste très bon est un peu décevant par rapport à leur précédent opus. Avec un titre pareil, je m’attendais à une espèce de renouveau dans le genre… mais peut-être, en fan absolue que je suis, en attendais-je trop ?

ART NATION, The Ascendance

ART NATION, The Ascendance
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Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 25 avril 2025

Direction Göteborg, en Suède pour retrouver les Hard Rockers mélodiques de ART NATION. Rien que pour commencer le voyage, la pochette est sublime, classe et donne envie d’écouter l’album. C’est déjà un très bon début.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ils font du Hard Rock classe et mélodique avec comme chanteur, Alexander STRANDELL. Il est épaulé par Christoffer BORG à la  Guitare et par Richard SVARD à la basse.

Tiens, ce « Ascendance » est un petit peu plus Heavy… Attention, c’est toujours mélodique et classe mais je le trouve plus pêchu, ce qui n’est, bien-sûr, pas pour me déplaire. Les morceaux sont top, les solos aussi et quelle superbe voix !

Bref, ce sont 11 morceaux de pur bonheur qui coulent dans nos oreilles. Et ça en fait une véritable pépite à laquelle j’octroie sans hésiter 5 pics. On en reparle bien entendu à la fin de l’année. Euh… est-ce que je peux rester en Suède, moi, parce que c’est trop bien !

Un special coup de cœur pour « Julia », une ballade sublime. Non chérie, je ne pleure pas, c’est les oignons ! Oui, tout à fait, on peut tout à fait éplucher des oignons en écoutant de la musique !