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THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

Ce mercredi, je sors du boulot et direction la Rayonne pour un concert que j’attends avec impatience, celui de THE LAST INTERNATIONALE ! Surprise, ce soir ça roule super bien et j’arrive plus tôt que prévu. Du coup, pas de file d’attente, je rentre direct dans la salle.

Je demande quand même s’il y a une première partie parce que je n’ai pas réussi à avoir l’info et là on me dit que non et que ça commence directement à 8h.

Ce qui est cool, c’est que j’ai le temps de me prendre ma traditionnelle petite bière d’avant concert, ensuite je file me placer devant la scène. A mon grand étonnement, il n’y a pas grand monde. Ceci dit, il est encore tôt et je ne suis pas trop inquiet. Et effectivement au fil du temps, ça se remplit mais ça reste quand même léger pour une salle de cette taille. Pas sûr qu’on ait dépassé les 400 personnes.  

THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne
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THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

THE LAST INTERNATIONALE, c’est un groupe new-yorkais qui s’est formé en 2008. Ils ont sorti 4 albums (en fait 3 albums et un unplugged), le premier datant de 2014. Pour la musique, c’est du Blues Folk et du Rock alternatif engagé. Quand je dis engagé, c’est à la BOB DYLAN, RATM… Tu mélanges tout ça avec un côté LED ZEPPELIN et une voix à la JANIS JOPLIN et tu as THE LAST INTERNATIONALE.

Il est 8h10 lorsque le groupe attaque avec la reprise des MC5 « Kick out the Jams ». C’est un titre ultra connu de 72 qui dépote bien. On plonge direct dans les seventies. Le fait qu’il n’y ait pas de première partie me fait quand même bizarre. Le premier titre est bien heureusement mais j’ai un petit temps de décalage pour me mettre dans le show (sortie de boulot…).

Ils enchaînent avec 2 chansons de l’album « We will Reign ». On se chauffe tranquillement. J’aime beaucoup la présence du guitariste EDGEY PIERES. Il est à fond. Il dégage une énergie de malade… ce qui m’aide à rentrer à fond dans le concert. Ca y est, je suis maintenant dans leur univers !

Et là, avec « Mind ain’t Free », ils nous balancent un morceau de l’album « Soul of Fire » (2019) qui est, à mon sens, leur meilleur album. Tout le monde réagit et ça commence à bien bouger dans la salle. L’ambiance monte crescendo. Le groupe enchaîne avec 2 titres de leur premier album « Running for Dream » (2023), « 1984 » et « Hero ». C’est ensuite un petit « 5th world » de « Soul of Fire » qui est joué. Le public bouge bien, c’est très sympa.

Avant de commencer le prochain titre, DELILA PAZ nous parle en peu. Elle nous dit qu’elle n’aime ni TRUMP ni POUTINE… ni les dictateurs en général, d’ailleurs. Elle prône le vivre ensemble et nous affirme que ces personnes-là n’y aident pas. On est vraiment dans le protest song. Elle nous explique que la prochaine chanson a été inspirée par un texte de BRUCE SPRINGSTEEN. Et lorsqu’elle entame « Freedom Town » qui est un morceau en acoustique, la chanteuse arrive à nous coller des frissons. C’est rare. Par moments, elle s’éloigne du micro et on entend sa voix a capella et là, elle déchire. Pas besoin de micro, elle envoie. C’est le premier grand moment du concert.

On ne descend pas des émotions, on reste dedans avec « Running for a Dream » au piano. C’est une chanson du dernier album. C’est classe là-aussi.

S’ensuit « Soul of Fire ». Sur le disque, ce morceau est bien, mais là, au piano, c’est énorme ! Il y a longtemps que je n’ai pas vu une chanteuse qui déchire comme ça. Le concert n’est pas terminé mais on en a déjà plein le cœur. Ce morceau nous réserve d’autres surprises : après le passage au piano, DELILA descend dans la foule et y reste – ce qui permet aux roadies de déplacer le piano. En même temps, « Soul of Fire » dure 12 mn donc il y a matière à se faire un petit bain de foule avec son public. C’est super sympa. C’est le partage. C’est un moment très intime avec elle. Elle rassemble le public et la scène qui ne font plus qu’un. Vers la fin du titre, elle incorpore dans le titre le « Je ne regrette rien » d’EDITH PIAF. C’est énorme. Elle chante en français, tout le monde connait, tout le monde chante en chœur.

Lorsqu’elle remonte sur scène pour finir le « Soul of fire », on est tous aux taquets ! Elle nous balance ensuite « Hard times » de « Soul of Fire » et là encore, ça déchire. Le public est à fond, ça chante, ça danse et… les filles hurlent !!!

Arrive « Wanted Man » et DELILA nous sort une belle basse bleue. Le groupe finit à fond sur « 1968 » et sort de scène.

C’est l’heure du rappel ! Ils nous font « Hit em with your Blues ». Là, DELILA PAZ entame le morceau et redescend dans le public ! Qu’est-ce qu’elle nous aime ! Je pense que tout le groupe va finir par descendre mais en fait, la chanteuse tape sur l’épaule d’une spectatrice et ça part en chenille ! Incroyable ! On suit le mouvement avec DELILA qui nous fait monter sur scène. Bon, on n’est qu’une vingtaine à y aller, les timides ayant lâché le truc quand ils ont compris. Du coup, super ambiance. Le public applaudit et ne fait qu’un avec le groupe. Au début, j’étais dans la fosse, devant le guitariste, maintenant je suis sur scène derrière le guitariste, c’est fou. Il nous tape dans la main, nous remercie.

Bêtes et méchants, on pense qu’on va devoir redescendre de la scène mais la chanteuse nous dit que non, qu’il faut rester. Et THE LAST INTERNATIONALE entame « Battleground » pour finir le concert. C’est un morceau tout en puissance. Ca danse, ça rigole. Les musicos donnent beaucoup de leur personne et on sent qu’ils sont heureux. C’est encore un super moment. Ensuite, ils posent leurs instruments et nous remercient tous. C’est super sympa.

C’est fini ! Je viens d’assister à un super concert, de ceux qui restent dans les mémoires. Je décide que je dois aller acheter quelque chose car il faut que je participe à ce groupe. Et là, bonne surprise, c’est une connaissance qui est au merch’ (Coucou Elisa !). Je prends un vinyle pour ma collec’ et je réussis à le faire signer. La chanteuse est très sympa. Elle est touchée quand je lui dis qu’elle me fait penser à JOPLIN. Le groupe reste et ça discute. Je vois qu’ils vendent une veste à capuche 35 euros, c’est raisonnable, donc double combo ! Merci Eldorado pour cette magnifique soirée !

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LES TOPS DE L’ANNEE 2024

2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !

En 2024, WTR a produit 64 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.

Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un grand webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.

En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.



La sélection de TI RICKOU


La sélection de SEB*747


La sélection de HI’ TWIST


La sélection de CED LeMAGIC

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Le choix de TI RICKOU

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TI RICKOU


SEB 747


STEVE*74


HI’ TWIST


NATH


CED LeMAGIC

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’ TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

à Torreilles (66)

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STEVE*74 :

à Sion (Suisse)

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SEB 747 :

à Manigod (74)

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HI’ TWIST :

à Saint Brieuc (22)

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CED LeMAGIC :

à Raismes (59)


Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :

Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….

Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.

Merci surtout à tous nos fidèles lecteurs

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STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER au Transbordeur

Depuis quelques jours, après quelques soucis de santé, je me repose au maximum, je brûle des cierges et tout et tout car aujourd’hui est un jour que j’attends depuis des années : je vais voir STEEL PANTHER en live ! J’adore ce groupe, leurs morceaux, leur folie, leurs délires. La vie a malheureusement fait que je ne les ai jamais vus en concert. C’est dingue quand même, il y a des groupes de daube que j’ai vu un paquet de fois et des groupes que j’adore que je n’arrive pas à voir ne serait-ce qu’une petite fois. Les Dieux du Hard Rock ont leurs raisons que moi j’ignore.

En plus ce soir, il y a les copains de BLACKRAIN qui assurent la première partie du concert. Je suis super content ! Ce sera la première fois que je les vois avec Franky COSTANZA à la batterie.

Cerise sur le gâteau, le concert se passe au Transbordeur qui est une salle que j’adore. « Chérie, t’inquiètes, ça va aller. Pas de problèmes. Même pas mal ! ». Et donc nous voilà en route pour Lyon. Vu que je suis à contre-courant du flot de voitures qui descendent dans le sud, je n’ai aucun problème pour arriver dans les temps. Je me gare et là, je tombe sur mon pote Serge et ses copains ! Cool, je ne suis même pas encore descendu de voiture que je retrouve des potes, ça s’annonce top cette soirée ! Il y a une énorme queue devant la salle ce qui m’indique que, bien qu’on soit un lundi et bien que le HellFest vienne juste de finir, l’affiche attire.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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BLACKRAIN au Transbordeur

La salle se remplit petit à petit et c’est encore un peu clairsemé quand retentit l’hymne Haut-Savoyard des « Allobroges ». Ca veut dire que BLACKRAIN attaque les hostilités. Et ils attaquent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Ils attrapent le public d’entrée et ça matche direct. Wouah, le décor, la batterie, le look des musiciens ! Pas de fausses notes, les BLACKRAIN sont en grande forme !

FRANKY s’est plus que bien intégré au groupe, il lui apporte une puissance supplémentaire sur scène de même que sur les compos. Le public est de plus en plus nombreux à se presser devant la scène pour en prendre plein les oreilles.

Les BLACKRAIN ont désormais intégré un invité spécial à leurs shows (là aussi, c’est une nouveauté pour moi qui les ai vus au moins 20 fois) : Jésus ! Et Jésus distribue bien sûr des bénédictions er des hosties à tout va. Bah non, en fait d’hosties, ce sont des médiators, bananes ! Tout à coup, il attrape une guitare pour participer au cover préféré du groupe, « We’re not Gonna Take it » de TWISTED SISTER ! C’est le délire absolu dans la salle ! Le public reprend en cœur le couplet et hurle sa joie à pleins poumons.

Et les BLACKRAIN enchainent. Teins, la Mort vient se balader sur un morceau… Heu, comment ça c’est le dernier morceau ? Alors oui, on est chaud-bouillants pour STEEL PANTHER, mais on en aurait bien repris quelques-uns des morceaux de BLACKRAIN !

Wahou, c’était court mais putain, c’était mega bon ! Quelle prestation !! Ils ont encore fait une énorme progression ! A chacun de leur show, ils m’épatent. Bon OK, je ne suis pas très objectif avec eux parce que dès la première fois où je les ai vus, j’ai pris une énorme baffe, et que cette baffe ne fait que s’amplifier avec les années. Mais objectivement ce soir, c’était énorme. Et ce n’est pas la queue à leur stand merch’ pour acheter T-Shirts et vinyles qui dira le contraire. Cette nuit, BLACKRAIN a indubitablement gagné de nouveaux fans.

Allez, pause. Heu, pas miam-miam, il y a trop de monde, pas glog. J’en profite juste pour m’assoir un peu et papoter avec les copains et les copines que je n’ai pas vus depuis un siècle (il semblerait que je me fasse rare, lol !). Et encore, il y en a plein que je ne verrais pas et dont j’ai appris le lendemain qu’ils étaient là.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER au Transbordeur

Le match de l’équipe de France est fini, la salle est désormais blindée comme un œuf et c’est parti pour STEEL PANTHER ! Et d’entrée de jeu, c’est parti à donf’ avec un « Eyes of a Panther » qui enflamme la foule. On a droit à un putain de sleaze. J’adore, ça déboite sa mère-grand dans les traboules.

Alors oui, ça pose, ça flambe, c’est limite SPINAL TAP mais c’est normal ! On est en face de STEEL PANTHER et c’est exactement ce que je suis venu voir, moi ! Quand après seulement les deux premiers morceaux, ils se mettent à papoter, à raconter des blagues, c’est normal. Leur show entier est émaillé de coupures de ce genre.

« France is better so much than Germany ! « , nous dit Michael STARR, le chanteur, en continuant par une compilation d’expressions très hot – en Français s’il vous plait – qui fait hurler de joie le public.

Après, les chansons osées, c’est encore ce qui fait leur réputation et leur succès. Parfois, on peut dire qu’on est limite dans le stand up et ça devient compliqué pour ceux qui ne comprennent pas suffisamment l’Américain pour suivre. C’est dommage car ils laissent quand même un peu de monde sur le côté. Heureusement qu’il y a les applis de traductions instantanées, lol !

« Le batteur va maintenant faire une imitation du batteur de DEF LEPPARD, Mister Rick ALLEN« , nous explique le chanteur sous le rire de l’assemblée.

A un moment, ils font monter une fan sur scène, la font assoir sur un tabouret et lui demande son prénom.  Ils démarrent en douceur une chanson avec ce prénom pour terminer… très hard. Tout ça en acoustique. Ils réattaquent ensuite avec des morceaux très pêchus, toujours en faisant le show.

Bien que STEEL PANTHER, ce soit du cul, du cul et des boobs – que de charmantes demoiselles vont d’ailleurs se faire un plaisir d’exhiber sur scène à la fin du show – c’est cela aussi ce groupe. Si tu n’as pas compris ça, ou que tu n’aimes pas ça, ou si tu trouves que c’est trop spectacle, ne viens pas à leur concert.

Perso, j’ai eu ce que je m’attendais à avoir. Après, effectivement, ils parlent beaucoup – voire trop – mais quand tu comprends, c’est très drôle.

Waouh, c’est déjà fini. Moi, je suis ravi, j’ai enfin vu STEEL PANTHER en live. Et quel concert ! Un groupe frais, sans prise de tête, qui ne se prend pas au sérieux. Sauf que quand ils jouent, c’est carré et efficace. C’est un vrai groupe « sex and rock ‘n’ roll », un groupe a voir au moins une fois dans sa vie.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER au Transbordeur

Quelle soirée ! Quel set des BLACKRAIN et quel show de STEEL PANTHER ! Quel plaisir de revoir les potes, le Transbo, mais j’ai pas mal de route à faire et je ne vais pas m’attarder après le concert. Je fais quand même un petit passage au stand merch’ de STEEL PANTHER mais bon, 40 euros le T-Shirt, ça me refroidit direct. Dommage, ils sont très beaux. Mais 40 euros quoi !! Bon, je me suis rattrapé sur le stand de BLACKRAIN, avec le dernier album du groupe que je n’avais pas en CD… Et en plus, j’ai eu un très beau poster gratos !!!

Un grand merci à Drouot et Eldorado pour cette mega soirée !!!

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POPA CHUBBY

Heu, on est en 2018 depuis 28 jours et je n’ai toujours pas fait mon premier concert de l’année ! Je suis maudit en ce début d’année : soit il n’y a rien qui me corresponde en concert, soit il y a de la neige, soit le concert est annulé ! En fin bref, les Dieux du Rock me jouent des tours. Je vais commencer à déprimer moi, ce doit être le manque.

Allez, là ça sent bon. C’est aujourd’hui et c’est avec une grande excitation que je prends la direction de Lyon et plus particulièrement du Transbordeur. Le concert est à 20h, je ne prends pas de risque, j’arrive une heure à l(avance. Je suis aux taquets je vous dit ! Il n’y a pas de première partie et je ne veux pas louper une miette de POPA CHUBBY ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais mon premier concert de l’année est placé sous le signe du blues-rock et de la guitare.

Le Transbo se remplit petit à petit et ça commence à l’heure.

DAN KEYES

Heu… il n’y a que le clavier ! C’est normal, Docteur Rock ?? Bah oui, DAVE KEYES nous fait une première partie ! Il nous dit qu’il jouera 30 minutes…. Heu…. 30 minutes de piano ? Content Ti-Rickou…. Bon, c’est parti pour une séance de boogy woogy, de blues. C’est clair, il touche grave ! Il est heureux de jouer là, comme çà avec la lumière sur lui. Il faut aimer le style, of course, sinon l’autoroute n’est pas loin, ou de manière radicale, la zone fumeur et son stand hamburgers maison de tueurs ! Tiens, je vais choisir ça, moi. Pas que DAVE KEYES ne joue pas bien mais ce n’est pas mon truc trop longtemps. La guitare me manque et j’ai faim !!

Le temps de manger un putain de mega hamburger avec des frites aux épices (Miam !!!) qu’il a fini. La pause va être de courte durée.

Et c’est parti ! POPA CHUBBY se met sur le côté gauche de la scène, sur une chaise. Il est entouré d’amplis. Eh oui, il joue assis, accompagné, bien-sûr d’un clavier, d’un bassiste et d’un batteur. Le Transbo est bien rempli. Pas plein mais très bien rempli… et ça s’entend pour l’arrivée du groupe. D’entrée de jeu, je vois que POPA est en forme. Il a la pêche et affiche un mega sourire. Et ça part fort dans le blues-rock qu’on aime !

Bon, évidemment, POAPA CHUBBY ne se roule pas par terre, ne fait pas de grand écart en tenant sa guitare dans le dos mais l’expression de son visage quand il joue montre qu’il donne tout son coeur, son feeling, son âme. Il ne se contente pas de jouer de la musique, il la vit. Il est le blues, le blues-rock méchant, teigneux ou le blues qui vient tout simplement faire du bien à l âme. Même s’il joue du blues, qu’il est souriant entre les morceaux, sa sangle de guitare avec une main qui fuck, les autocollants de soutien à un Mc sur sa guitare nous rappellent que c’est un rebelle, un blues-man punk-rocker.

C’est marrant comme une guitare peu paraître petite entre ses mains, mais putain, il sait s’en servir ! Il joue grave. Sa guitare et ses doigts ne font qu’un. Et quel feeling !

Sa partie rythmique  (batteur et bassiste) est mega efficace et très solide, à l’écoute de POPA pour ses envolées solo. C’est vraiment important car lorsqu’il joue, il part comme il le sent et il faut être raccord !

Grosse set list ce soir. Bien sûr, mélange de blues, de blues-rock, de compos et de covers. Je ne vois pas le temps passer. Tiens, un cover de HENDRIX a plus de deux heures de set… ça sent la fin…. ou pas ! Cette rythmique, c’est bien sûr LED ZEPP ! Et quel cover de LED ZEPP ! Passé à la sauce POPA CHUBBY, c’est tout bonnement excellent !! La cerise sur le cake, la mousse sur la bière…

Bref, le concert se termine en apothéose. Les musiciens saluent le public et POPA fait signe qu’il arrive pour les dédicaces. Et en moins de temps qu’il n’en faut à la salle pour entamer le mouvement de départ qu’il est déjà à la table merch’ pour dédicacer ses albums, faire des photos – et ce toujours avec le sourire… Pour la plus grande joie des fans qui se bousculent pour acheter du merch’ ou prendre des photos avec lui, ramener un souvenir de cette soirée… En plus de leurs sourires banane ! 

Moi, je redescends doucement. Je ne regrette pas d’avoir attendu pour faire mon premier concert de l’année car ce soir c’était vraiment un gros concert que POPA nous a fait. Et à ceux qui se demandent pourquoi je chronique un concert de blues, je répondrai que déjà mon instrument préféré, c’est la guitare et que POPA CHUBBY est l’un des meilleurs dans cet art. Et comme le disait notre feu grand penseur national, « tout vient du blues » !!!!

Merci à Eldorado pour cette soirée !!!

POPA CHUBBY

– Quoi, tu as ENCORE un concert ce soir ?!
– Oui, chérie.
– Tu vas où ?
– Au Transbordeur à Lyon.
– Voir quoi ?
– T’es rentrée dans la police, maintenant ? SAXON et…
– Quoi, SAXON ? Je croyais que déjà la dernière fois tu y étais allé parce que la première partie c’était SKID ROW ?!
– Tu as totalement raison ma chérie mais cette fois-ci j’y vais parce que la première partie, c’est… GIRLSCHOOL !
– Attends, tu m’emmènes à l’autre bout de la France parce qu’elles sont en tête d’affiche d’affiche d’un fest, on s’y prend toute la flotte qui n’est pas tombée en deux mois sur la tronche, sans parler de la foudre – tout ça pour ne même pas les voir, je te rappelle – et quand elles passent à côté de la maison, tu ne me le dis même pas ?!!!!
– Bon, d’abord, je ne suis pas le Dieu de la Foudre, ça c’est VULCAIN, deuxièmement, tu n’as du retenir que SAXON et…
– D’accord alors, à quelle heure on part ???

Bon, comme mon médecin m’a interdit tout sport violent et que contrarier ma femme en est un, pas de négo possible.

GIRLSCHOOL

Départ de très bonne heure pour être sûr de ne pas risquer de louper la première partie et surtout pour ne pas risquer ma vie again. C’est bizarre, je suis réellement méga en avance et il y a déjà la barrière devant le parking et des voitures garées sur le côté. En revanche, le parking est quasi vide. Et oui, je suis tellement en avance que le parking n’est pas ouvert. Trop fort !  Tout ça nous donne le temps d’aller boire un café pour ne pas mourir de froid vu qu’on a minimum 1h30 avant l’ouverture des portes.

Allez, cette fois-ci les portes sont ouvertes, les gens sont en train de rentrer. On retrouve Seb 747 qui sera présent ce soir aussi. J’ai même le temps de trouver des copains qui sont accrédités photos car ce soir, ce n’est pas mon cas. Donc, ça c’est fait.

Maintenant, je découvre que la salle est bien blindée, aussi bien les gradins que la fosse. Il y a même plus de monde que lors de leur dernier concert dans cette salle avec SKID ROW. Ca c’est l’effet GIRLSCHOOL !

GIRLSCHOOL
GIRLSCHOOL

On ne va pas attendre longtemps, les filles attaquent et les fourbes elles attaquent avec « Demolition » ! Opération voyage dans le temps pour Ti-Rickou, je ne suis plus en 2016, je suis début 80, je suis à Paris et c’est trop bon. Bon, quand tu ouvres les yeux, tu t’aperçois qu’on est bien en 2016. Tu vas me dire, elles sont comme nous, il y a le passage du temps mais à part ça, sur les anciens morceaux, pas de problème, les filles envoient le bois comme à la belle époque. Perso, GIRLSCHOOL a été le tout premier groupe de hard féminin que j’ai vu en live.

Bon OK, les morceaux plus récents sont, on va dire, moins efficaces. Il y en a même un très typé ZZ TOP mais bon, on n’a pas le temps de penser à ça. Entre le morceau hommage à RONNIE JAMES DIO, le morceau hommage à MOTORHEAD et à LEMMY et ‘Racing with the Devil’, le temps passe à la vitesse de ma grand-mère en jetski.

On reconnaît qu’on est un ancien quand on a un sourire banane qui nous fend le visage. C’est clair que je ne suis pas passéiste mais là ça me fait non seulement plaisir mais en plus ça fait du bien ! En plus, ma femme a enfin pu voir les GIRLSCHOOL en live et ça, pour ma tranquillité, ça n’a pas de prix !

Bon allez, c’est la pause. Vous pensez bien que ce soir on va avoir plein de copains et de copines présents. Tout le monde refait le concert et ça discute entre ceux qui ont plus apprécié plus ou moins ou beaucoup plus ou beaucoup moins la prestation des filles ce soir. Ceux, bien-sûr, qui n’ont pas du tout aimé étant souvent les personnes qui n’étaient pas nées au moment où elles sortaient des disques.

Bizarrement, ce sont ceux-là qui rentrent les premiers dans la salle pour se positionner pour SAXON.

Bon, moi je ne me presse pas. J’essaie de voir s’il y a une possibilité de papoter avec les GIRLSCHOOL. D’ailleurs, je me fais même engueuler par ma femme qui me demande comment je vais faire un report si je ne suis pas dans la salle ! Déjà, parce que je sais que Seb 747 est devant la scène et qu’à part les morceaux de leur dernier album, je ne pense pas que je vais avoir grand-chose à changer de mon ancien report.

Bingo, c’est encore Ti-Rickou qui gagne ! AC/DC en musique d’intro, BIFF qui arrive avec son long manteau et ses cheveux façon Père Noël (là, je viens de me faire tout plein de nouveaux copains). Ah si, on a plus de feux d’artifices qu’avant et les morceaux classiques sont encore un peu plus sur-vitaminés.

La palme revient quand même à « Strong Arm of the Law » interprété de façon expérimentale. Heureusement que le public, qui scande les paroles, est lui dans le tempo. Comment, je suis dur ? Heu, je ne crois pas, non.

Après, en étant objectif, c’est toujours bien fait, très propre, les lumières sont belles, le son est très bon, les petits nouveaux jouent parfaitement leurs rôles en courant partout, BIFF a toujours une très belle voix, donc je comprends que si on prend cette prestation en ne tenant pas compte des prestations du SAXON original avec OLIVER and DAWSON, ça peut le faire. Et heureusement d’ailleurs. Et vue la réaction du public, tout le monde ne partage pas mon avis.

SAXON

Moi, je suis honnête et je l’ai dit depuis le début, je suis vraiment là parce que je voulais voir GIRLSCHOOL. Pas parce que je n’aime pas SAXON – bien au contraire – mais seulement parce que ça fait bien longtemps que je ne retrouve plus l’âme de ce groupe en live. A cette époque de Noël, j’ai bien le droit de rêver à une reformation avec les dissidents car SAXON sans OLIVER and DAWSON, c’est un peu comme une dinde sans les marrons. Mais bon, pas la peine de m’envoyer plein de petits messages d’insulte, moi je comprends parfaitement qu’on puisse apprécier cette formation-là. A vous de comprendre qu’on peut avoir un autre point de vue.

Allez, je reste quand même jusqu’à la presque fin du rappel, histoire d’aller vérifier si les GIRLSCHOOL ne sont pas déjà parties.

Je ne suis pas du tout déçu de ma soirée car j’ai revu plein de copains et de copines et surtout j’ai ré-entendu GIRLSCHOOL en live, ce que je ne croyais plus vraiment possible. Et à cette période d’anniversaire de la mort de LEMMY, son esprit était bien présent au Transbo ce soir.

Long live rock’n’roll, MOTORHEAD for ever !

PS : un grand merci à Jérémy Girard pour les photos !!