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IRON BASTARDS 1
IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Cette fois-ci, afin de ne pas faire comme l’an passé et rater complètement le festival, j’ai bien coché la date sur mon agenda. Sur la programmation affichée, il n’y a que quatre groupes sur neuf qui m’intéressent réellement. Les autres, même si je ne les connais pas,  ne devraient pas trop me tenter d’après les explications données sur le site. Mais qu’à cela ne tienne, et même si comme dit mon ami Steve*74, trois des quatre groupes « on les a déjà vus », j’ai le sentiment que ça vaut le détour.

La veille, le temps était à l’orage, et le matin même nous avons droit à de grosses averses. Que faire ? D’autant plus que c’est en plein air ! Bah, même pas peur ! C’e n’est pas la météo orageuse qui va m’empêcher d’aller au festival. Non mais ! Et pour une fois je suis super en avance et le beau temps est revenu. Trop cool !

Première constatation, il n’y a pas foule qui attend devant l’entrée. Est-ce la perspective d’attentats ou le mauvais temps annoncé qui refroidit les métalleux ? Que nenni, c’est que tout simplement nous ne sommes qu’en début d’après-midi et que les métalleux ne sont guère habitués à arriver si tôt !

Après, la scène. Certes, elle est beaucoup moins bien que celle du Roche‘n’Roll Fest, mais elle tout de même bien conséquente. Et le son ! Que de belles résonnances avec les montagnes toutes proches ! En plus, le paysage est très beau.

SLEEKSTAIN 1
SLEEKSTAIN

Mais revenons à la musique. C’est SLEEKSTAIN qui a l’honneur d’ouvrir les hostilités. Malheureusement pour eux, le vent a décidé d’être de la partie et il emmène le son avec lui. Résultat, c’est un peu une bouillie sonore auquel nous avons droit.

Mais de cela, les spectateurs s’en tamponnent le coquillard. Ils sont là pour faire la fête et la font bien… même s’il est un peu tôt ! D’ailleurs, une masse de gens imposante s’est arrêtée devant la scène et les hard-rockeurs présents s’éclatent comme des bêtes. C’est ça aussi SLEEKSTAIN, une énergie communicative qui emmène tout le monde. Evidemment, RAFF qui en fait des tonnes (comme à son habitude) est impressionné par ce monde. Il remercie chaleureusement le public venu si nombreux en ce début d’après-midi. Il ne s’y attendait pas.

Et c’est reparti « comme en 40 », comme dirait ma grand-mère.
Le show remue dans tous les sens les métalleux qui commencent à pogoter comme des fous. Forcément devant la ferveur des SLEEKSTAIN qui se donnent à fond (mis à part le nouveau guitariste plus en retrait), on ne peut pas rester indifférent.

Durant ce show, nous avons droit à deux inédits et à une fin dantesque sur « Call me God ».

Pause musicale et début de la pluie. Durant DREAD UNION BLOOD, le premier groupe local, le vent a redoublé d’efforts et amené les grosses averses avec lui. C’est sur une scène détrempée que le groupe entame son show. Mais ça tombe bien parce que vu ce qu’ils jouent, je préfère m’éloigner de la scène. Beaucoup trop bourrin pour moi.

HAPPENING
HAPPENING

S’ensuit le groupe HAPPENING. Dans un registre metalcore légèrement mélodique (oui, j’ai bien dit légèrement), leur musique est un peu redondante. C’est bien exécuté, les spectateurs sont conquis mais pour moi, c’est trop linéaire. Donc je regarde de loin, car même si la pluie a décidé d’être moins forte, elle mouille quand même ! Lol !

En plus, ça me donne l’occasion de taper la discut’ avec les copains présents à cette journée, même si on ne s’entend pas trop à cause de la musique. « Peuvent pas faire un peu moins de bruit ?! Y’a des gens qui essaient de discuter, ici ! ». Qu’est-ce que c’est bruyant, on ne s’entend pas beaucoup. Lol !

TRY AGAIN
TRY AGAIN

Mais voilà que le second groupe qui m’intéresse s’installe sur scène. Ce sont les TRY AGAIN, le second groupe local – ils sont de Rumilly, à quelques km de Saint-Félix. C’est leur denier show sous cette forme. Renseignements pris auprès de RICO, le chanteur, ce sont les éloignements des différents membres qui expliquent ça et non les sempiternelles divergences musicales. Cependant le groupe continuera avec une toute nouvelle formation.

Bon musicalement, c’est plus ou moins toujours la même chose, avec leurs morceaux keupons rentre-dedans mais pour une fois, avec un son de qualité. Et en plus, la pluie s’arrête, que demander de plus ?

Eh bien, ils font monter sur scène GABIN, un de leur copains afin d’assurer quelques chœurs et de chanter avec eux. Les morceaux prennent alors une autre dimension. Moins mélodiques, ils sont surpuissants. « Ça dépote grave ! », comme dirait un spectateur à côté de moi. Et puis, comment ne pas se marrer en écoutant les paroles des titres tel que « Bébé Congèle », « Guerrier de l’Espace » ou bien encore « Top Budget » !

Bon set et surtout beaucoup de délires avec une fin toute en émotion. Bonne surprise à la fin de leur passage, je m’aperçois que sur leur stand merch’, leur CD est en vente au prix qu’on veut. Jamais vu ça, moi !

IRON BASTARDS 2
IRON BASTARDS

Pendant que beaucoup de spectateurs partent se restaurer et s’hydrater, les strasbourgeois de IRON BASTARDS s’installent sur scène. Malin comme le renard (que je croiserai plus tard sur la route), je m’installe devant la scène.

Lorsqu’ils démarrent leur set, pas grand monde ne bouge. Mais dès les premières notes de « Jungle Speed », leur premier morceau, la foule se masse en abondance. Et là, comment dire… Le ciel a décidé d’être clément avec nous et nous laisse apprécier le spectacle. Car avec un son pareil, c’est un sacré spectacle !

Comme d’habitude, on est dans une grosse influence MOTORHEAD, mais qu’est-ce que ça pulse avec ce son ! Le public qui découvre le groupe n’en revient pas. Ils sont impressionnés par la technique de ces trois strasbourgeois… et surtout par la prestation du batteur ANTHONY qui frappe ses fûts comme s’il était possédé. « Philty ! Arrêtes de posséder ce corps, ça commence à se voir !! ».

Le bassiste DAVID courre dans tous les sens, monte sur la batterie pour sauter en l’air dès qu’il en a l’occasion. Les IRON BASTARDS ont lâché les freins pour ne plus s’arrêter et les pogos reprennent de plus belle. La foule est en délire. A côté de moi, ça headbangue de tous les côtés. Les métalleux s’accrochent même à la barrière pour secouer leur têtes. C’est totalement démentiel cette ambiance !

Et c’est sur « Pancho Villa » que se clôt ce set intense, non sans que le groupe ait rendu un petit hommage à LEMMY KILLMISTER avec « Iron Fist ».

VINTAGE CARAVAN 2
VINTAGE CARAVAN

Atteint par le syndrome Ti-Rickou qui consiste à se désaltérer pendant qu’un groupe s’installe sur scène, je m’éloigne de la scène, persuadé que c’est au tour d’ALEA JACTA EST de jouer. Mais en regardant mieux la scène, je m’aperçois qu’un backdrop de toute beauté est installé derrière la scène. Et que ce n’est pas du tout ressemblant au groupe prévu à sur le running order de ce soir ! En fait, ils ont échangé leur place avec les islandais de VINTAGE CARAVAN !

En voilà une bonne nouvelle, le bourrin c’est pour plus tard ! Ce qui pour moi, étant donné les groupes restants, me parait logique.

Le groupe, qui en cette fin d’après-midi fait sa deuxième et dernière date estivale en France nous fait son show. Nos trois péninsulaires d’Álftanes sont de vrais fanfarons. Ils s’éclatent sur scène. ÓSKAR LOGI le guitariste chanteur, ALEXANDER ÖRN le bassiste fou qui assure les backing vocals et STEFAN ARI le métronome batteur, nous touchent avec leur bon vieux rock’n’roll des familles.

Ce sont vraiment des islandais ? Ils sont roux comme des irlandais, mdr ! En tout cas, ils jouent super bien. Les métalleux présents en prennent plein les mirettes ! Il faut dire qu’ALEXANDER est vraiment celui qui tient le public en haleine. Il ne tient pas en place, virevoltant de partout, nous assénant des coups de basse dans tous les sens ! Et les pogos reprennent de plus en plus vite, de plus en plus forts. On a même droit à un slammeur, mais toujours dans une bonne ambiance.

VINTAGE CARAVAN 3
VINTAGE CARAVAN

Les trois compères, qui ne nous en veulent pas trop de les avoir battus au foot, comme nous le rappellera ÓSKAR un peu plus tard, sont en osmose totale avec le public. Celui-ci le lui rend bien en reprenant les chansons en chœur lorsque le guitariste chanteur leur fait reprendre les « ohohoho » habituels. Il n’hésite pas, quand il lâche son pied de micro à aller au-devant des spectateurs en se hissant sur les enceintes. Tout comme son compère ALEXANDER qui headbangue comme s’il était hanté par un obscure Dieu Nordique ! STEFAN le batteur n’en rate pas une miette, se mettant régulièrement debout derrière ses fûts pour haranguer la foule.

Ça y est, leur set prend fin et les VINTAGE CARAVAN nous invitent à les rejoindre tous au stand de merchandising pour signer des autographes et boire une bière ensemble. Heuh… Tout le monde ? Euh… ça va pas faire un peu de monde au stand ? En tout cas, vive l’Islande ! Un sacré groupe à voir absolument sur scène au moins une fois dans sa vie. Quelle claque ils nous ont mis !

S’ensuit le groupe qui était censé jouer à leur place, les toulousains d’ALEA JACTA EST. Comme c’est tout de même loin d’être ma tasse de thé, je préfère divaguer le long des stands. Non sans bien sûr aller serrer la main des trois hommes venus du froid et de leur faire signer leur set list !

Ayant eu ma dose de bourrin pour cette journée, je décide de partir durant le set des marseillais de DAGOBA, d’autant plus qu’ils ont pris leur temps pour s’installer. Du coup, je n’assiste pas non plus au set des thrasheurs espagnols d’ANGELUS APATRIDA. Tout comme dirait le proverbe « Trop de bourrin tue le bourrin. Hi Han ! » et puis no entiendo español !

VINTAGE CARAVAN 1
VINTAGE CARAVAN

BILAN DE LA SOIREE

Une ambiance bon enfant, des bénévoles très sympathiques, un système de jetons pour les boissons et la bouffe (pas si bête que ça puisqu’on peut les garder pour l’année suivante) et un site super-chouette (juste le terrain un peu cabossé, mais c’est juste pour chipoter). Une chose est sûre : j’ai bien fait de venir moi !

 

 

 

Bon, un samedi sans concert c’est forcément un samedi pourri. Du coup, même si l’affiche qui m’intéresse est a plus de 3h de route, je me suis résigné. Si, si, c’est vrai ! Sauf que d’un seul coup, en rentrant de balade une petite phrase va tout changer : « Tu as vu, les STICKY BOYS viennent de poster sur Facebook, ils sont entrain de boire du Bourgogne avant leur concert ». Du Bourgogne ? Connaissant leur habitude de se plonger dans les productions locales, je fonce sur l’ordi. Ils jouent où en Bourgogne et à quelle heure ? Et là, hop en moins de quatre minutes j’apprends qu’ils jouent au BDM Live Fest à 22h et je sais même désormais où se trouve Esbarres. Donc en moins de temps qu’il n’en faut à ma femme pour trouver la sortie de la salle de bain, c’est parti, on the road again !! Conceeeert !!!!!

Bref, 1h40 après, je suis dans un petit village près de Dôle où je retrouve plein de copines et de copains de Dijon (et oui, les STICKY BOYS, on les connais bien dans le coin et on les aime !).

ANNSOBAD 1
ANNSOBAD

Bon, j’ai loupé le premier groupe de l’affiche mais je suis juste à l’heure pour ANNSOBAD, groupe de rock pop métal de Châlon-sur-Saône avec chanteuse . Heu, c’est tout jeune, ça madame. Du coup, ils alternent covers et compos. La voix est sympa, scéniquement  ils ont déjà travaillé. Après, c’est encore en cours de rodage et au bout de quelques morceaux, je vais faire un tour au bar. ANNSOBAD, ce n’est pas mauvais, juste pas mon truc, trop pop-rock pour moi en fait. Donc à revoir plus tard.

La pause au bar va être longue car maintenant c’est un tribute band à ZZ TOP qui vient sur scène. Comme d’hab’, je ne vais pas faire de report, mais là on est quand même dans un tribute qui ne fait pas les choses à moitié : costumes, moumoutes sur les guitares et bien-sûr les barbes sont là. Bref, la totale ! Quitte à faire un tribute band, FUZZ TOP y va à fond. Heu, peut-être même un peu trop à fond car il est près de minuit, qu’il reste encore deux groupes qui doivent monter sur scène et qu’ils ne s’arrête pas de jouer ! Et en plus ils en rajoutent une couche en disant que les autres groupes ne leur en voudront pas !!! Moi je suis vert car il y a vraiment plein de monde mais vue l’heure, j’ai peur que les gens ne partent à la fin de leur prestation. Et donc que les STICKY BOYS doivent se contenter de jouer devant une poignée de spectateurs…

STICKY BOYS 1
STICKY BOYS

Mais non, j’ai sous-estimé le pouvoir des STICKY car malgré l’heure tardive la place du village, même si ça s’est un peu éclairci, reste noire de monde pour l’entrée en scène des STICKY BOYS !! Entrée en scène très ZZ TOP soit dit en passant !

Et c’est parti ! Les copains ne sont pas là pour faire de la tapisserie mais bien pour nous jouer leur putain de fukin’ rock’n’roll à la sauce STICKY BOYS. Et putain, que c’est bon !! Ils sont dans une grande forme et le public composé en grande partie de connaisseurs régit au quart de tour. Les paroles sont reprises par cœur comme un seul homme – ou femme d’ailleurs. Il y a une putain d’ambiance ! Sur scène, ça déménage grave. Le show est bien rodé mais toujours fukin’ rock’n’roll. Les morceaux de leurs deux album sont des putains de brûlots incandescents et des hymnes hard-rock’n’roll qu’on prend plaisir à reprendre en choeur.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir en live, un concert des STICKY BOYS, c’est comme être pris dans un rouleau compresseur, d’en être content et de trouver ça trop bon et bien sûr trop court.

Mais il est déjà plus d’1h30 du mat (merci le cover band !!) et on doit se contenter d’un show je pense un peu raccourci car il reste un groupe qui doit monter sur scène. Putain que c’était bon ! Allez, pour chipoter j’aurais bien aimé entendre un ou deux morceaux du prochain CD qu’il commence à enregistrer à partir de lundi. Mais bon, je patienterai !

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HARMORAGE

Malgré l’heure très tardive, je veux quand même attendre le dernier groupe HARMORAGE, groupe de métal de Lyon que je ne connais absolument pas. Le changement de plateau est rapide, et c’est parti.

Heu, comment dire, c’est bien fait, les musicos sont bons, scéniquement ça le fait, mais putain c’est violent ! Surtout la voix ! Alors déjà qu’en temps normal, je suis allergique à ce genre de chose, mais à deux plombes du mat’, je craque très vite.

Et hop, le temps de dire au revoir aux potes et bien-sûr aux STICKY BOYS qui sont assaillis à leur stand merch’ et je ne suis plus là ! Comme une bonne partie du public d’ailleurs.

En tout cas, une méga bonne découverte que ce BDM LIVE. Programmation à suivre pour l’année prochaine !!

Long live STICKY what ?? STICKY BOYYYYYSS !!!!!!

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DANCE LAURY DANCE

Bon, lorsque j’ai vu que les copains canadiens de DLD débarquaient en France, j’était vraiment content et donc je me suis tout de suite penché sur leurs dates, dans un périmètre abordable pour moi. Et là, j’ai eu des frissons d’horreur : ça allait être très très compliqué car soit c’était trop loin (genre Bourg de Péage), soit c’était un concert privé (heu… j’ai bien pensé à taper l’incruste mais vu que je ne connaissais personne, je crois que ça se serais vu !!), soit c’était juste impossible à caler avec mon planning (pour le Brin de Zinc, par exemple… Même si Seb 747 a été tout heureux de me remplacer sur ce coup-là !).

Mais bon, je veux les voir les cousins du Québec, moi !!! Dernière possibilité, le Ninkasi. Oups ! Là, vu mon planning, ça va être très chaud, voire bouillant !  Mais tout bien réfléchi, c’est ça ou le Hellfest, alors direction le Ninkasi !

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DANCE LAURY DANCE

Et en plus, ce sont les DANCE LAURY DANCE qui ouvrent ?!!! Tout est contre moi ! Putain, j’ai à peine trois quarts d’heure pour arriver et le GPS me sape le moral en me disant que j’en ai pour plus d’une heure. Voilà. Donc je sais d’entrée de jeu que je ne vais pas voir le début du set. Heu comment ? Je devrais en avoir l’habitude ?!!! Bon du coup, petit MP Facebook pour leur dire un truc du style : « Par pitié, jouez les rock star et faites traîner, les copains ! »

Et voilà, pile un quart d’heure de retard et… Hey, il y a des mecs de FLAYED devant la porte, ce n’est peut-être pas commencé ?! Heu… c’est quoi ce que j’entends ? De la musique ? DLD a commencé !!! Putain, putain, putain !!! Pas le temps de dire bonjour, je fonce et je vais directement devant la scène où DANCE LAURY DANCE est en train de jouer. Ouf, ils viennent juste de commencer !!!

Je rentre tout de suite de le bain car en plus, ils sont en méga forme et que ça bastonne sec !!!! Oh que ça fait du bien de les retrouver devant un public nombreux et qui connait les paroles de leurs morceaux par coeur. MAX, le chanteur pour les néophytes, est en grande forme et comme a son habitude fait le show…

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DANCE LAURY DANCE
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DANCE LAURY DANCE

…Comme d’ailleurs ses compères, PHIL, HARRY et bien sûr ALEX qui même de derrière sa batterie participe au spectacle.

Et que dire de leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de hard-rock boogie qui te font headbanger comme un dingue ! Le public est aux taquets.

Evidemment, MAX en rajoute, nous raconte le pitch des chansons –  souvent interdites aux mineurs. Bref, que du bonheur ! Il y a vraiment une putain d’ambiance ce soir au Ninkasi. On est tous à fond avec le groupe. Vive le Québec et vive les DLD ! Ces mecs sont un vraie thérapie contre la morosité !

Allez, c’est déjà l’heure du rappel. Oh non, ce ne sera pas « I just want to be drunk » ! Je suis trop dégoûté ! Je suis dingue de ce morceau ! Mais bon, je ne vais pas faire la fine gueule et je profite de DLD jusqu’au bout.

Et là, c’est vraiment fini. Il faut dire qu’au Ninkasi, l’heure c’est l’heure et qu’il y a FLAYED après.

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FLAYED

Comme d’hab’ (ni vu ni connu, ce n’est que la cinquième fois que je viens les voir !), j’ai pris une énorme baffe dans ma face à moi, même si bien sûr je suis un peu frustré de ne pas avoir eu mon morceau préféré. C’est vrai ça, un concert des DANCE LAURY DANCE sans ce titre, c’est comme un concert d’AC/DC sans « Highway to Hell » ou de DEEP PURPLE sans « Smoke on the Water » !

Aller direct au stand de merch’ pour leur dire bonjour et papoter un peu avec eux. Ah oui, je leur achète aussi un petit EP sorti en tirage très limité exprès pour cette tournée ! Et cette fois, ils ont bien compris que leurs CD, il ne fallait pas les faire venir par la Poste ! Non, pas la tête !!

Bon, on est encore en train de papoter quand FLAYED commence après un rapide changement de plateau. Les viennois nous mettent tout de suite dans l’ambiance avec leur hard-rock 70 avec clavier.

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FLAYED
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FLAYED

C’est drôle, la dernière fois que je les ai vus c’était déjà avec DANCE LAURY DANCE. Et comme la dernière fois, je trouve qu’ils ont vraiment franchi un nivaux. Et musicalement et scéniquement. C’est hyper efficace et leurs morceaux sont des tueries en live ! En plus ce soir, ils jouent à domicile ou presque et donc ils sont particulièrement motivés.

Bon bien sûr, il ne faut pas être allergique au son du clavier. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma femme dès le début, moi !! En tout cas, moi je suis client. J’aime vraiment la voix de RENATO, le chanteur et j’aime leurs morceaux.Bref, que du bonheur again pour finir cette soirée.

Avant de partir, je passe dire au revoir aux DLD et je leur souhaite bonne chance pour le Hellfest où ils se produisent deux jours plus tard (Grrr, mon envoyé spécial me dira plus tard qu’ils ont vraiment mis le feu là-bas et qu’en plus ils ont joué mon morceau préféré !). Je leur dis à très bientôt et que de toute façon, si tu ne viens pas à TI-RICKOU, c’est TI-RICKOU qui viendra à toi  Ah oui, il faut quand même aller au Canada ! Et en hiver, c’est juste impossible, trop froid pour moi… même avec beaucoup d’antigel… et de DANCE LAURY DANCE !!

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DANCE LAURY DANCE

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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB « HARRY » à la basse et ALEX « LAP » derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un « The Hammer & the Nail » très puissant, c’est sur « Montreal Hookers » tiré de l’album « Out with Rockers » qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour « le Party » (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. « Austin Tx » nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un « Wilder Than I Am » qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 : »le respect des bonnes mœurs »…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après « Hell’s Rock’n’Rollers » envoyé comme un taureau dans l’arène et un « Killer Shark » à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

« Too Bad » déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De « We don’t Fuck Around », à « Living for the Roll » pour finir sur un « Sex Wolf » de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

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FLAYED

Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament « Superhero » le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de « Release The Fever » joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

FLAYED 9
FLAYED

Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand « Stanced » se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un « Old Manners » bien sympa, c’est sur « Eleven » qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour « Novel » et « Unfairly ». Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un « Monster Man » que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon « Hellalujah Rock ‘n’ Roll » à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

FLAYED 4
FLAYED

MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

SLEEKSTAIN 5-
SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

DOWN 3
DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

SLEEKSTAIN 1-
SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur « Mama’s Dead Body », un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

SLEEKSTAIN 3-
SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit « Dead Scared ». Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album « Hard » datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

SLEEKSTAIN 4-
SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels « Call Me God » et « Shoot », les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : « Ace of Spades ». Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

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SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !