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BLACKRAIN

Report by Seb 747

Ce soir, c’est dans la vallée de l’Arve, connue pour ses usines de décolletage que je me dirige. Plus précisément à l’Atelier de Cluses. Mais ce n’est pas pour de la mécanique de précision que je m’y rends, mais bien pour un concert. De quel genre me demanderiez-vous ? Eh bien, je dirais bien du glam-rock. Seulement, je me pose quelques questions, étant donné la première partie.

C’est une étrange affiche qui nous est proposé en cette soirée. En effet, les BLACKRAIN, le groupe vedette (vous vous en seriez douté), ont décidé d’emmener dans leurs bagages les DREAD UNION BLOOD. Étrange, car les styles musicaux des deux groupes sont carrément à l’opposé.

Mais bon, qu’à cela ne tienne, allons y !

Pour ceux qui suivent mes reports, j’avais déjà vu les DREAD UNION BLOOD au Panic Fest de Saint-Félix l‘an passé, et je savais déjà à quoi m’attendre. Alors, une semaine avant, je me suis préparé en écoutant en boucle les derniers AVATAR, histoire d’habituer mes oreilles à cette future déflagration sonore !

DREAD UNION BLOOD

Une fois arrivé sur place et m’être garé sans problème, je monte les escaliers en fer pour arriver tout en haut dans la salle. Ayant déjà vu des concerts là-bas, je suis content d’y retourner, d’autant plus que, comme dans mes souvenirs, la salle est de bonne taille et la scène est relativement grande pour que les groupes puissent évoluer sans gêne.

À peine le temps de dire bonjour aux copains, qu’une petite intro démarre et que les lumières s’éteignent. Elles resteront, d’ailleurs, quasiment tout le temps dans cet état durant le set des DREAD UNION BLOOD, alourdissant encore plus l’ambiance musicale.

Contrairement à ce que je craignais vu la différence de style avec BLACKRAIN, le public ne s’est pas enfui dès les premières notes. Je suis même surpris que la salle se soit aussi bien remplie. Bon, comme je le disais plus haut, déflagration sonore il y a !

DREAD UNION BLOOD

Musicalement, j’aime bien. La lourdeur de la musique est intéressante mais malheureusement, pour moi, le chant n’est pas du tout mon style. Comme l’a dit tout le long de leur set le chanteur : « Il y a les métalleux devant et les hard-rockeurs derrière ». Donc, je suis resté derrière, lol !

Ce qui est cool tout de même, c’est que tout le long de son set, celui-ci avait une pensée pour tous les gens, qui comme mes camarades et moi, n’apprécient guère leur genre musical. Mais il est vrai que dans le style, c’est bien fait et que ça plaît. Seulement pour moi, c’est trop violent, la voix est vraiment trop grave et il manque un chouïa de mélodies.

Bref, le set se termine au bout d’une heure sous une chape de plomb. Le public devant la scène a l’air ravi… et moi, beaucoup moins. Evidemment.

Repos obligatoire après cette explosion sonore et direction pause hydratation et ravitaillement.

BLACKRAIN

Le changement de scène est relativement rapide et en voyant toutes les copines qui se ruent devant la scène, je me dis que les BLACKRAIN ne vont pas tarder. Il est 22 h, lorsque les hauts-savoyards montent sur scène. Le groupe arrive conquérant devant une salle toute acquise à sa cause. Et en lisant l’expression de joie sur le visage des musiciens, je me rends compte qu’il n’y a pas que le public qui est content. Les BLACKRAIN sont venus jouer sur leurs terres et ça se voit !

Lumières sombres, premiers accords, et c’est parti pour plus d’une heure de rock‘n’roll. Dès que l’entame de « Eat you alive », suivi sans temps mort par « Back in town » déboule, l’ambiance s’échauffe. Les deux titres de leur récent album « Released » sont acclamés par le public. Quelle belle entame de concert !

« Rock’n’roll is dead » qui a précédé « Mind Control  » voit les spectateurs hurler leurs joies. Il est vrai que leur premier album « License to thrill » fait toujours des adeptes, malgré le nombre d’années qui séparent ce disque du dernier.

BLACKRAIN

La setlist se concentre sur leur dernier album mais les BLACKRAIN passent aussi en revue toute leur discographie. « Dead boy » est le premier titre de « Lethal dose of ». Il est immédiatement suivi par l’incontournable « Innocent Rosie ». Là, on ne tient plus le public ! Ça commence à pogoter de partout. L’atelier est en feu ! MAX dégote toujours des solos dont lui-seul à le secret et SWAN a toujours ce timbre inimitable. Nous voilà dans l’ambiance glam du soir ! Je kiffe !!

« Blast me up » continue de mettre le feu parmi les glameurs et les glameuses. Tout le monde est aux anges, l’ambiance est géniale.

Après ce déchaînement de gros son, c’est la superbe ballade « For your love » qui vient poindre le bout de son nez, histoire de calmer un peu le jeu. C’est vrai que ça commençait à devenir chaud bouillant devant !

BLACKRAIN

« Il est temps de vous offrir une petite surprise ! » nous dit SWAN avec un grand sourire envers son complice de toujours, MAX. Et le groupe quitte la scène. Seul au-devant de la scène, ledit guitariste nous entame son « One last prayer ». L’occasion pour chacun d’entre nous de découvrir ce que pourrait être la teneur de son futur album solo. Eh oui, MAX a lancé il y a quelques semaines un crowdfunding pour tenter l’aventure en solo. D’ailleurs, sur ce morceau, il est seul au monde avec sa guitare et charme littéralement toute la salle. 

Après une ovation du public, les BLACKRAIN remontent sur scène pour jouer deux morceaux de leur dernier album, « Electric blue » et « Killing me » sont exécutés à la perfection.

Vient ensuite le fameux titre dédié à une de leur fan « Jenny Jen ». Hurlements de joie des fans devant la scène. On ne les tient plus !
Le zénith est bientôt à son apogée car après « Run tiger run », c’est  » True girls are 16″ qui est donné en pâture au public en liesse. MATT, le bassiste, virevolte de partout faisant vrombir ses lignes de basses, sous les coups de marteau de FRANCK. L’osmose du groupe se ressent dans toute la salle. Quel concert !

BLACKRAIN

Après « Overloaded » et « Rock your city », SWAN nous interpelle :
« Est-ce que vous êtes prêts à chanter avec nous ? Vous n’avez jamais entendu ça ailleurs ! ». Et c’est sur le « Ho hey hey hey » de « It Begins » que l’assistance est amenée à donner de la voix. On atteint le dessus du panier avec ce morceau. C’est devenu un incontournable du groupe. Le public s’époumone, mais se plante, comme c’est souvent le cas à chaque fois que ce titre est interprété, mdr ! C’est vrai qu’il n’est pas facile d’approche tellement on est habitué à l’interpréter différemment.

Le concert est vraiment excellent, et le son est aux petits oignons pour le groupe.

« Pour finir, c’est une chanson triste que nous allons vous jouer », nous dit SWAN. « Mais nous on a voulu qu’elle soit joyeuse et rock‘n’roll ! ». C’est donc avec « Rock my funeral » que les BLACKRAIN concluent leur set. Quel morceau génial ! Ça pète dans tous les sens et il déménage tout sur son passage.

Le groupe devait terminer sur ce morceau mais SWAN ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, et nous annonce : « Si vous faites du bruit, on revient pour vous faire un dernier morceau ». L’Atelier ne se fait pas prier et hurle comme jamais ! Les BLACKRAIN nous reviennent comme promis pour nous faire une petite reprise. « Ce titre rappelle un peu notre aventure ! », ce n’est donc pas un petit TWISTED SISTER, comme ils ont l’habitude de jouer, mais « It’s a long way to the top », le fameux titre d’AC/DC. C’est l’euphorie dans la salle ! Tout le monde se bouscule pour se jeter devant la scène. C’est du gros délire !

Ça y est, c’est fini. Les BLACKRAIN saluent la foule en remerciant le public d’être venu nombreux et font l’éternelle photo finish.

Tout le monde a le sourire aux lèvres, persuadés qu’on a assisté, encore une fois, à une belle prestation de BLACKRAIN. Et comme d’habitude, depuis qu’ils se sont séparés de leur ancien manager, les quatre compères nous retrouvent pour signer des autographes, prendre des photos et discuter du bon temps avec les fans présents.

Il se fait malheureusement tard et je dois songer à rentrer. Avant de partir, je vais saluer les musiciens. Bouh, c’est fini ! Pas grave, je les reverrai le 17 juin prochain pour la fête de la musique à Ayze, na !!

BLACKRAIN

LAURA COX

Allez, années après années , assister au M Fest est devenu un rituel. Même si c’est loin de ma base, que l’an dernier j’aurais presque eu besoin de chiens de traîneau pour rentrer sous une tempête de neige, ils sont trop forts. Encore une fois leur affiche m’attire comme le miel attire l’ours. Donc direction la Haute-Savoie et Marnaz, son église, son parking et surtout sa salle paroissiale qui se transforme le temps d’un week-end en temple du rock métal.

Heu, là je pense que vous n’allez pas me croire. J’arrive juste à temps… pour la fin du premier groupe de la soirée STIFF NECK. Et quand je dis que j’arrive à la fin c’est vraiment à la fin, quand ils disent au revoir ! Même, pas pu me faire une idée sur leur musique.

Bon du coup, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de manger un très bon chili (à 3 euros, il ne faut pas s’en priver de leur « c’est bon » !) et j’ai même le temps de le finir avant l’arrivée de mes copains stéphanois d’EVE’S BITE sur scène.

EVE’S BITE

Et comme d’habitude avec EVE’S BITE, ça part sur les chapeaux de roues. Ils attaquent toujours par un morceau qui te met directement dans l’ambiance et tes cheveux se mettent à bouger tout seuls. C’est ça le premier effet du hard sleaze de ce groupe.

La salle bien remplie part dans leur monde instantanément, les copines se font bien sûr remarquer. Bref, tout ce que j’aime. En plus, le son est très bon même si il manque un peu de watts. Mais en tout cas, il est très clair et avec leur musique, ça donne bien.

OLIVIER et ses copains ont acquis une vraie aisance sur scène. C’est flagrant quand on les connait bien. En plus, il y a une vraie cohésion scénique du groupe. On va avoir droit ce soir à une set list composée de leur premier EP et bien sûr des morceaux de leur second qui doit sortir incessamment sous peu… Et qui, entre nous soit dit, s’annonce très prometteur (chronique dès qu’on le reçoit – message non subliminal bien sûr !). Plus quelques petits covers.

Bref, on n’a pas forcément envie que ça s’arrête mais il reste encore trois groupes à venir donc c’est déjà la fin.

Petite pause papotage avec les copains, et ils sont nombreux ce soir ! Et comme souvent ce sont des musiciens, ça permet de glaner quelques petites infos.

SWEET NEEDLES

Et déjà il est temps de regagner la salle pour l’arrivée tambour battant des parisiens de SWEET NEEDLES. Bon, eux aussi, ça ne fait pas trop longtemps que je les ai vus en live, mais là on n’est pas dans les mêmes conditions. Vue la taille de la scène, ça leur permet de bouger pleinement comme ils le souhaitent. Visuellement, c’est encore plus sympa.

Bizarrement, malgré le fait que ce soir le son soit excellent, le manque de puissance et le fait que ça donne un son plus propre change un peu leurs morceaux.

Mais bon, en tout cas, je suis toujours fan de leur sleaze métal et apparemment vu la réaction du public, il n’y a pas que moi. Leur musique plait et leur présence sur scène fait que ceux qui les découvrent en prennent plein les mirettes et les esgourdes. Pour le plus grand plaisir des copines qui sont, on va dire, aux anges ! En tout cas une méga ambiance dans la salle, c’est chaud mais c’est bon !

Un petit cover pour terminer mais les parisiens ont gagné encore une fois la partie et des fans par la même occasion.

LAURA COX BAND

Moi, j’en profite pour aller faire un tour en loges grâce aux organisateurs pour faire ma traditionnelle petite interview au M Fest avec LAURA COX cette fois-ci (je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligé d’aller faire un tour dans les loges du Marnaz Fest, ça aussi ça devient une habitude). Ca va être rapide car je ne veux pas la déconcentrer avant qu’elle monte sur scène et puis entre nous, j’ai vraiment envie de la découvrir en live.

Bon allez, c’est parti ! Je suis venu en grande partie pour ça. Le LAURA COX BAND monte sur scène. C’est le moment pour les copines glameuses de s’éloigner, aussitôt remplacées par les fans de blues-rock et de hard-rock car dès les premiers accords, le ton est donné : on est dans du blues qui déboîte sa mère, bref du boogy blues à forts accents sudistes. Le blues comme je l’aime.

Et d’entrée de jeu, tout le bien que j’ai entendu sur LAURA COX m’est confirmé. Non seulement elle a une méga voix mais en plus, putain, elle sait tenir un manche (de guitare of course !). Ouah, ça joue vraiment ! En plus, les morceaux sont très bons (quand on aime le style bien sûr ! Heu… quelqu’un aurait vu ma femme ?).

LAURA COX BAND

Les acolytes nous balancent des morceaux bien boogy hard et balancent même un cover de ZZ TOP qui bien-sûr fait mouche entre les deux yeux dans la salle.

Les morceaux de leur futur album sont effectivement excellents et je prends vraiment une bonne baffe, un peu comme celle que j’avais pris lors de mes tout premiers concerts d’ANA POPOVIC ou de BETH HART. J’espère juste que LAURA ne rencontrera pas JOE BONAMASSA car là c’est un diamant brut et ce serait vraiment dommage de le tailler. Enfin, pour mon goût personnel !

Le concert passe à vitesse grand V. Un cover de PAT BENATAR « Heartbreaker » vient nous confirmer tout le talent de LAURA COX car elle a, je le répète, une putain de voix.

Bon ça y est, c’est fini… ou pas car le groupe revient. On a cru un premier temps que c’était pour récupérer du matos, mais non ils vont nous refaire un titre ! Trop content Ti-Rickou ! Heu chérie, reviens !!!

Bon allez, dernière petite pause. Il commence à se faire méga tard. Je vérifie quand même la météo pour être sûr qu’il ne va pas m’arriver la même mésaventure que l’année dernière (OLIVIER des EVE’S BYTE et les BACKROADS s’en rappellent encore avec des frissons d’horreur !). A priori, c’est bon. Donc je reste !

HEADLESS CROWN

Allez, re-changement de style total. Dans la famille « le heavy metal traditionnel est mon copain » je voudrais les amis suisses de HEADLESS CROWN ! Ouah, là ça réveille !! Ils arrivent eux aussi en frappant fort (autant que les watts toujours trop faibles le leur permettent).

Le batteur a changé de coupe de cheveux et j’avoue que j’ai eu du mal à le reconnaître ! 

Encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car HEADLESS CROWN, moi j’adore. En plus, pour les photos c’est trop top, ils n’arrêtent pas de bouger, de poser, ils exploitent tous les centimètres de la scène. Les morceaux de leur album sont vraiment des tueries en live. La voix du chanteur est, ce soir, bien mise en évidence (contrairement au son des autres musiciens et surtout de la guitare rythmique) et bien sûr je suis toujours fan. Ils nous font un cover de « Wratchild » de IRON MAIDEN. Il n’y a pas de temps mort.

La fin du set arrive trop vite et les HEADLESS CROWN nous font des rappels… sans avoir quitté la scène ! Mais vue l’heure extrêmement tardive, on les comprend !

HEADLESS CROWN

Bon allez, il est temps de rentrer car je ne dors pas ici. Je dis au revoir à tous les copains et je dis à l’année prochaine aux organisateurs car je ne serai pas là pour la deuxième soirée du fest demain. Déjà d’une parce que ce n’est pas à côté et de deux parce que demain, à part ELTHARIA, c’est plus orienté brutal.

En tout cas, encore une superbe soirée pour un fest bien sympathique et avec, cerise sur le gâteau, une programmation qui tient la route !

Allez un petit PS : si vous aimez le blues-rock, jetez-vous sur l’album à venir du LAURA COX BAND !!!

IRON BASTARDS

Bon Amancy, c’est loin et en plus sur la route de la montagne et du ski mais je n’ai pas le choix, ABEL, le guitariste d’EXXCITE m’a menacé (si, si, du genre « si tu ne viens pas à notre release party, on ne joue pas !!!) !

Donc, vu que je ne veux pas gâcher la soirée, qu’en plus il y a mes copains de SLEEKSTAIN et les strasbourgeois d’IRON BASTARDS sur l’affiche et que je suis faible, on the road again !!

Pas de galères pour arriver à bon port, un peu plus pour trouver comment on accède à la Fabrique mais le lieu à l’air cool et au regard du nombre de voitures sur le parking, il y a déjà foule.

NOISE GATES

Je ne me presse pas trop car le premier groupe, NOISE GATES, est à ce que l’on m’a dit un groupe de reprises… Sauf que lorsque je dis ça à l’entrée, on m’explique que ce n’est pas le même groupe et que celui qui joue ce soir est un jeune groupe de hard-rock, qu’ils jouent leurs propres compos et que c’est plutôt bien ! Ce qui est confirmé par ce que j’entends de loin ! Du coup, je me magne pour rentrer.

Eh oui, c’est bien du hard-rock, plutôt sudiste, et c’est effectivement vraiment bien. La voix est top, les compos sont sympas et pour une de leurs premières apparitions live, ça le fait. Evidemment, je me fais chambrer par mes acolytes qui, eux, n’ont pas loupé le début et qui sont de mon avis. Un bon groupe pour ouvrir la soirée, un groupe à suivre.

SLEEKSTAIN

Allez, petite pause. La brasserie est assez grande et vraiment sympa. Et surtout, il y a du monde ! Tellement que je dois patienter pas mal pour avoir mon Coca Zéro (si, si ! Dans une brasserie, faut oser !!).

Bon, c’est maintenant à Charlie et ses potes de SLEEKSTAIN de jouer. C’est vrai que je les ai beaucoup vus en live mais je ne m’en lasse pas. Ils donnent toujours tout. Et encore une fois, c’est bigrement bien fait et fun. Même si le son n’est pas à la hauteur (et c’est un euphémisme !) le public est à bloc et s’éclate et le groupe aussi. C’est bouillant comme ambiance !  Ouah, trop court !

Heu, je viens d’apprendre qu’EXXCITE passe juste après et que c’est IRON BASTARDS qui clôture, donc il est largement temps pour moi d’aller faire une interview aux IRON BASTARDS, interview que vous aurez bientôt si vous êtes gentils.

EXXCITE

Lorsque je reviens, j’ai juste manqué le début du premier morceau d’EXXCITE. Je suis trop bon ! Ouah, le nouveau chanteur le fait en live ! J’adorais la voix de l’ancien mais celui-là aussi a une vraie voix, même si c’est dans un autre registre. En plus, il est très à l’aise sur scène et il est très bien intégré au groupe.

Le résultat est vraiment bon sur les nouveaux morceaux comme sur les anciens. Les musicos sont heureux et à donf, le public est venu en nombre pour eux et ça donne une putain d’ambiance. Trop bon, je ne regrette absolument pas d’être de la fête… Mis à part encore le son – trop de fenêtres, ça réverbère grave !!

Heu tiens, ABEL a un problème de son : il n’en a plus. Le chanteur ne se laisse pas démonter et il assure grave – tout comme d’ailleurs le batteur et le bassiste. Il fait monter le public sur scène, il descend dans la fosse et fait chanter les gens. C’est méga fun. Tout le monde est heureux… Sauf ABEL… Enfin jusqu’à ce que ça remarche pour lui !

Allez, ils peuvent finir le set. Ouah, ils ont assuré ! Le petit nouveau m’a épaté par son sens de l’impro et par sa présence. Ca c’est de la release !!

Bon petite pause. J’en profite pour faire une petite pause toilette et… « Pourquoi je vous en parle » ? Parce que ça vaut le déplacement des toilettes comme ça ! J’adore le mur délire plein d’affiches de concerts. Je délire aussi sur les dizaines de gens assis dans des fauteuils côte à côte et qui restent collés à pianoter sur leurs smartphones, en parfait décalage avec la soirée.

IRON BASTARDS

Retour vers la scène où IRON BASTARDS attaque sa prestation. Toujours dans le style « les freins, c’est pour les lâches » et « LEMMY est notre papa », of course ! Même si certains des nouveaux morceaux sont un peu plus doom et « BLACK SABBATH est mon beau-père », on est dans une prestation de fukin’ rock’n’roll burné avec une voix passée à la râpe du Jack et du houblon.

Ca dépote grave, l’ambiance dans le public est super bonne. Les IRON BASTARDS maîtrisent la scène. Ils sont très pros mais restent fun en même temps. Quel final !

Bon, c’est fini… ou pas car les musiciens des différents groupes qui ont joué ce soir entament des jams sur des classiques d’AC/DC et de BLACK SABBATH. Ils ne veulent pas que ça se termine. Moi non plus mais il est plus d’une heure du mat’ et j’ai de la route à faire ! Ils veulent en refaire un petit dernier ? Et en plus, c’est un petit MOTORHEAD ! Alors évidemment, le chanteur d’IRON BASTARDS fonce sur scène pour rejoindre les autres musiciens pour une nouvelle putain de tuerie, un MOTORHEAD aux petits oignons !

Le top de cette jam qui clôture cette superbe soirée où, à part le son, il n’y avait rien à jeter !!!

Allez, c’est pas tout, le temps de prendre congé de tous les copains et copines et de se donner RDV la semaine prochaine au Marnaz Metal Fest et il me faut partir si je veux arriver pour le petit-déjeuner. Mais rien de tel qu’un petit IRON BASTARDS pour garder les yeux ouverts sur la route… surtout à donf !!!

Un méga remerciement à HS Crossroad of Rock pour cette soirée et pour leur gentillesse et bien-sûr, on se retrouve pour votre Roche N’Roll Fest en juillet !!

Long live rock’n’roll… en live of course !!!

THE TREATMENT

Dire que j’ai terminé l’année 2016 sous une avalanche de concerts qui m’a laissé épuisé – heureux mais épuisé – c’est un euphémisme. Mais là, c’est bon, j’ai récupéré et j’en veux, moi, des concerts ! A vrai dire, je suis même presque en manque. Donc ce soir, je suis heureux.

En plus, je vais voir deux groupes que j’adore, les anglais de THE TREATMENT et les copains de BLACKRAIN. Et en plus au Transbordeur de Villeurbanne… Bon, c’est au Transclub mais c’est quand même au Transbo. Comme BLACRAIN et THE TREATMENT se font les dates en co-headliners (ils jouent sur un temps de passage équivalent et alternent un soir sur deux l’ordre de passage), je ne sais pas qui ouvre ce soir… mais de toute façon, ce qui est sûr c’est que je dois être à l’heure.

Et c’est gagné, j’ai quinze minutes d’avance ! En plus, je peux même me garer sur le parking de la salle, trop cool ! Heu… par contre le fait que je puisse me garer sur le parking à dix minutes du début, ça veut dire qu’on ne va pas être serrés. Eh oui, un peu comme d’habitude, les gens sont venus de Babel Oued, Grenoble, Chambéry, Saint Etienne, Nancy mais les lyonnais ne sont pas au rendez-vous. C’est un peu bêta.

BLACKRAIN

Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains et copines – copines très en force ce soir, comme d’habitude aux soirées glam-rock – que l’intro nous dit que BLACKRAIN va entrer sur scène.

Bon bien sûr avec BLACKRAIN, je ne suis pas objectif mais d’entrée ceux qui sont là ne vont pas le regretter. Ca part fort, c’est festif et d’entrée de jeu, j’oublie tout.

On va avoir droit à des anciens morceaux et des morceaux qui sont sur le dernier album et dont j’ai ce soir la confirmation qu’en live c’est de la tuerie.

BLACKRAIN

Mais BLACKRAIN ne va pas se contenter de ça. Ils ont innové avec une première : MAX TEW va rester seul sur scène avec sa guitare pour nous faire un morceau qu’il a composé, « One last prayer ». Et le fourbe a une voix vraiment très sympa !

Après ce moment d’émotion, on repart dans la folie BLACKRAIN, les gens chantent, les filles crient, c’est tout ce que j’aime et que j’attends en live.

Je trouve qu’ils ont à nouveau vraiment pris une autre stature et SWAN HELLION arrive encore à m’épater sur la hauteur et la force de certaines de ses notes.  

Le groupe va terminer par un petit cover. Et non, ce n’est pas avec leur reprise de TWISTED SISTER habituelle mais sur un morceau de nos kangourous préférés car c’est sur « Long way to the Top » qu’ils vont finir… Un « Long way to the top » passé à la moulinette BLACKRAIN, bien sûr !!

Comme diraient les copines, c’était court mais c’était bon ! Eh oui, forcément vu que les deux groupes jouent à égalité, ils n’ont pas pu faire leur set normal. Mais bon c’est pas grave, mon petit doigt me dit qu’on les reverra très bientôt dans notre belle contrée.

Allez, je profite de la pause pour papoter avec les copains en attendant que THE TREATMENT montent sur scène à leur tour.

 

La dernière fois où j’ai vu THE TREATMENT en live, c’était un peu particulier puisque c’était le premier concert avec leur nouveau chanteur et leur nouveau guitariste rythmique. Donc là, deux ans après, j’attends de voir où ça en est.

Allez, d’entrée de jeu, on voit le changement. Les deux nouveaux se sont très bien intégrés. Le guitariste rythmique a pris de la bouteille, le chanteur a pris de l’assurance et est maintenant très à l’aise. THE TREATMENT est redevenu un groupe homogène. Et du coup, on en reprend plein les yeux car en live ce sont de vrais fous furieux !

THE TREATMENT

Le bassiste a toujours sa monstrueuse crête iroquoise et se démène comme un diable sortant de sa boîte. Le guitariste a une présence dingue. Le chanteur fait des excursions dans le public et comme le public de la salle ne lui suffit pas, il vient faire un tour au balcon pendant que ses copains continuent de jouer sur scène.

La musique de THE TREATMENT c’est du hard-rock comme on l’aime, qui te met la pêche, te fait crier et chanter avec eux. Comme pour celui de BLACKRAIN, les morceaux de leur dernier album sont vraiment taillés pour le live. En plus, visuellement, il se passe toujours un truc. Le guitariste va même mettre un casque avec des cornes dessus et descendre dans la fosse. Pour lui aussi la scène est trop petite.

Bon allez, ça s’arrête mais bon, hors de question de les laisser partir comme ça, on en veut encore des pains dans la tronche nous. Et bien sur ils reviennent. Allez, c’est trop bon mais c’est vraiment trop court donc on est peut-être pas 600 mais on se fait entendre et du coup ils reviennent pour un deuxième rappel ! Ouais !!! On est trop heureux.

En plus, il n’est pas trop tard et là on peut partir car ça a été la cerise sur le cake. Rien à redire sur la prestation de THE TREATMENT. J’ai retrouvé le groupe comme je l’ai connu il y a maintenant un petit bout de temps. Ceux qui se sont déplacés ne l’ont en tout cas pas regretter car ce soir on a eu un vrai concert hard rock’n’roll.

Allez je vais continuer le moment dans la voiture même si CHARLIE de SLEEKSTAIN vient de baptiser royalement à la bière le nouveau CD de EXXCITE qu’ABEL (le guitariste d’EXXCITE) vient de me remettre. Et comme dirait Bourvil : « Bah, il va marcher beaucoup moins bien maintenant ! ». Sabotaaage !! Bon, la chronique sera quand même en ligne très vite ! Allez, c’est ça aussi les concerts, des copains, du fun et un vrai moment de vie.

Long live rock’n’roll les copains et à bientôt !!

THE TREATMENT

CHERRYCANE est un groupe parisien de glam-rock tendance sleaze.

Et comme ils sont très fun et qu’ils ont beaucoup à raconter, ça donne… eh ben une interview rock’n’roll à souhait !