Tagged: GROUPE AUSTRALIEN

THE NEPTUNE POWER FEDERATION, Goodnight My Children

THE NEPTUNE POWER FEDERATION, Goodnight My Children
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Cruz Del Sur Music

Sortie : 05 avril 2024

Direction le pays des kangourous avec THE NEPTUNE POWER FEDERATION. Ok,  dès qu’il s’agit de la scène australienne, je suis aux taquets parce que je trouve que souvent il y a une touche bush.

La pochette est délire, leur musique Rock énergique, Hard Rock mélodique aussi. Le label les étiquette comme Rock Psychédélique, et ce n’est pas faux non plus. Enfin, ce qui est sûr, c’est que c’est largement bien barré ! Je ne sais pas comment étaient leurs autres albums mais celui-là me plait beaucoup. Parfois on entend une rythmique typiquement australienne à la AC/DC, ou à la Airbourne et ça matche grave avec leur délire psyché et la voix de la chanteuse.

Allez, je monte le son et je me le refais de suite ! Excellente découverte pour moi. Waouh !! 4 pics obligatoires et vive l’Australie !!!!

THE POOR au Brin de Zinc

Mardi 07 mars 2023 à Barberaz

THE POOR @ le Brin de Zinc

Aujourd’hui, la France est en grève. Est-ce que cela va m’empêcher d’aller à un concert ? Vous rigolez j’espère !! Évidemment que non, puisque ce mardi soir, THE POOR, un groupe culte Australien, qui continue sa tournée européenne (débutée en Espagne fin février) vient chauffer les esgourdes des Savoyards pour leur seconde date en France.

Anciennement nommé THE POOR BOYS, ils ont sorti leur tout premier EP en 1992 après avoir vidé toutes les bières des pubs de Darwin au nord de l’Australie, et ont raccourci leur nom après la publication d’un second EP et l’arrivée de leur tout premier LP deux ans plus tard. Après 13 ans d’absence, THE POOR a fait son grand retour discographique en début d’année. Du coup, ce matin je me suis retapé toute la discographie du groupe depuis ses débuts afin d’être prêt pour ce soir.

Comme d’habitude, je passe chercher mon binôme de concerts, et nous revoilà repartis au Brin de Zinc de Barberaz. Une fois arrivés, nous sommes en terrain connu. Tous les copains que nous n’avions pas vus dans les montagnes la semaine dernière, sont là. Cela fait plaisir de revoir des têtes connues ! Comme vous vous en doutez, nous passons le temps à papoter des concerts récents et de ceux à venir.

Plus le temps passe, plus je me rends compte que le Brin de Zinc se remplit. La jauge va bientôt déborder, c’est cool. Par contre, à force d’attendre l’arrivée du groupe sur scène, nous commençons à prendre racine. C’est moi, où j’ai l’impression de voir des feuilles pousser sur les planches ? Pourtant, il n’y a point de substances illicites dans le BDZ… à moins qu’il n’y en ait dans la fumée qui sort de la machine à fog. Mdr !

THE POOR @ le Brin de Zinc

Il est 21h15 lorsque nos copains australiens s’installent sur la scène. ANTHONY « SKENIE » SKENE, au chant et à la guitare rythmique, GAVIN HANSEN – à la barbe blanche presque aussi longue que celle de mon copain Steve – le batteur et MATT WHITBY le bassiste, sont les pierres angulaires de THE POOR. Ils sont accompagnés par le tout nouveau guitariste, dans le groupe depuis 4 ans (lol), DANIEL COX.

Les premières notes retentissent et le public se masse devant eux. SKENIE prend son micro pour commencer le show puis se rend compte qu’il n’est pas allumé. Heureusement pour lui, il le rallume de suite (pas comme un DON DOKKEN qui, lors d’un concert auquel j’ai assisté il y a une dizaine d’années, a mis trois titres avant de s’en apercevoir) et lance un rugissement qui fait trembler les murs du BDZ. Les guitares commencent à gronder, la batterie à battre et le chanteur… à sauter dans tous les sens, complètement survolté. On sent qu’il a envie d’en découdre.

THE POOR @ le Brin de Zinc

SKENIE à un chant qui réveille les foules avec sa voix diaboliquement rock’n’roll. Dès le premier morceau « Tell Someone who Cares » tiré du tout premier EP, il ne tient pas en place, même lorsqu’il récupère sa guitare pour faire la rythmique, la faisant tourner autour de son cou et reprenant le micro pour aboyer ses textes.

DANIEL est un fou furieux. Il sait comment tenir une scène et, même si c’est SKENIE qui prend les devants, il n’est pas en reste et montre toute sa dextérité. MATT est très puissant, il martèle sa basse à cinq cordes et remue énormément. Lui aussi ne tient pas en place, du moins quand SKENIE n’est pas en train de prendre toute la scène. GAVIN, quant à lui cogne comme un sourd, planqué en fond de scène. Son style de jeu est très énergique, ses frappes sont solides et ses rythmes puissants, il fournit le fondement rythmique du groupe.

« Trouble » tiré de « Round 2 » dessoude le Brin de Zinc, devant les spectateurs qui restent impressionné par le jeu du chanteur. « Personne n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. », dit un proverbe des Australiens. Et j’ai bien l’impression que ce soir nos nouveaux copains s’entendent très bien sur scène. Ils sont donc loin d’être sourds. Par contre, étant donné la puissance du combo, nous, nous n’allons pas tarder à l’être. Lol !  

THE POOR @ le Brin de Zinc

« Are you with me ? » nous demande le chanteur en joignant le geste à la parole « All right, so let’s get on a fuckin’ ride, babe ! ». « Ride », le fameux titre annoncé est lui-aussi tiré de leur premier EP. Le groupe est toujours aussi motivé. SKENIE, les yeux révulsés vers le haut, empoignant sa guitare, DANIEL bougeant dans tous les sens, faisant crier sa guitare, et MATT venant taquiner ses copains sous les coups répétés de GAVIN.

Dès la fin du morceau le chanteur prend la setlist qui est devant lui et la chiffonne. « Qui a besoin d’une setlist ? », dit-il en la jetant vers son batteur, « Pas moi », rigole-t’il.

« Est-ce que quelqu’un a notre dernier album ? », continue t’il. Certains spectateurs se manifestent. « Ca  tombe bien, nous allons en jouer un morceau ! ».

THE POOR @ le Brin de Zinc

C’est donc « Take the World » qui débarque dans les enceintes du BDZ. D’un seul coup, voici que tout mon corps se met à bouger, ma tête fait des aller/retour de droite à gauche, de haut en bas. Comment voulez-vous rester de marbre quand ce quatuor nous délivre une telle énergie communicative ? C’est difficile, voire incompréhensible !

Pendant ce titre, SKENIE demande à un fan de monter sur scène. Il lui donne sa guitare pour jouer la rythmique de ce morceau. Celui-ci s’en tire admirablement bien. « Thank you, Alex », remerciera le chanteur, une fois celui-ci terminé. Pour en avoir discuté un peu avec Alex à la fin du concert, il me dira qu’il leur avait demandé s’il pouvait jouer avec eux avant le show, mais qu’il ne s’attendait pas du tout à ce qu’ils acceptent. Comme quoi, il faut savoir saisir sa chance.

Avant d’entamer le titre suivant « Dirty money », les musiciens réclament une bière et commencent à chantonner sur un ton enfantin « More beer, more beer », ce qui fait rire toute la salle. SKENIE enlève son T-shirt pour laisser apparaître un énorme tatouage outlaw mutha fucka sur son torse.

Les morceaux qui défilent, « Let me Go », « Hair of the Dog », nous prouvent que le groupe s’est définitivement installé dans le paysage hard-rock, teinté du pub rock propre à son pays.

« Est-ce qu’il y a des femmes seules ce soir ? », demande SKENIE… « Non mariées ? »,  précise-t-il. Comme il ne semble pas avoir de réponse, il redemande : « Des hommes seuls alors ? Lever le bras. Des hommes mariés ? Avec une bague au doigt ? Ok ce morceau n’est pas pour vous. », dit-il en se marrant. Et voilà nos copains Aussies qui dégomment « Ain’t On the Chain », un titre qui semble parler beaucoup au chanteur.

Le rock’n’roll brut et rugueux bardé de riffs implacables de THE POOR avec ses solos terriblement heavy, ses lignes de basse d’un groove exceptionnel, cette batterie virevoltante, fait un tabac dans le Brin de Zinc. Une légère influence AC/DC, ou ROSE TATOO voire DAD pour certains, plane dans la musique de nos Kangourous préférés, mais peut-on leur reprocher ? Surtout lorsque l’on sait l’influence qu’ont eu les frères YOUNG et ANGRY ANDERSON, le chanteur des TATTS, sur leur continent.

« Payback’s a Bitch » voit SKENIE descendre dans la salle et réapparaître debout sur le comptoir. Il doit avoir soif. Lol !

DANIEL est un guitariste monstrueux de technique. Il est toujours autant déchaîné. Il fait comme son camarade qui s’occupe du chant, il va se frotter au plus près de la scène, montrant sa dextérité au public conquis. Inspiré et frénétique, le guitariste prend toute la lumière, pendant que son copain remonte sur scène.

THE POOR @ le Brin de Zinc

Après un petit « Love Shots » issu de l’excellent nouvel album « High Price Dead » où SKENIE va rendre visite à GAVIN derrière sa batterie pendant le solo de DANIEL, nos amis Kangourous se font plus doux avec « Cry Out », une ballade qui fait du bien même si elle est jouée d’une façon intensive. On est australien où on ne l’est pas !

Un « Man of War » et un « Poison » plus tard, le groupe remercie ses fans et descend des planches pour revenir quasiment aussitôt. Taquinant la guitare, avec un super solo de DANIEL,  c’est le « More Wine Waiter Please » fameux titre qui les as fait connaître dans le Bush qui déboule dans les enceintes du BDZ. Les Australiens sont toujours aussi motivés. SKENIE descend une fois de plus de la scène, mais cette fois-ci, DANIEL le suit au grand plaisir du public. Pendant qu’il remonte sur les planches, le chanteur est de nouveau sur le comptoir. C’est soit qu’il crève de soif, soit qu’il a décidé de draguer les serveuses. Lol.

On ne sait plus où donner de la tête, les Australiens sont partout. MATT et DANIEL croisent le fer, où plutôt les guitares, et SKENIE se suspend au plafond, quand il ne monte pas sur les retours. Les musiciens continuent de se dépenser sans compter et ils terminent en beauté leur intense set avec « Only The Night » tiré du tout premier album.

THE POOR @ le Brin de Zinc

« We are THE POOR,  thank you for watchin’ », nous dit SKENIE avant de s’éclipser. Et c’est la fin du show. Du moins, c’est ce que l’on pourrait penser, parce que, comme souvent au BDZ, le public en redemande. Du coup, les Australiens nous font l’honneur de revenir une fois de plus sur scène, au grand plaisir des spectateurs.

« You want one more ? », déclare SKENIE en souriant. Et les voilà de retour avec « Hair of The Dog ». Survolté comme au début, le chanteur est toujours autant bouillant. Il ne tient plus en place, il court de partout sur la scène, prend la casquette d’un spectateur pour la mettre sur sa tête et fait le fou avec ses musiciens. Les Aussies terminent leur set sur les chapeaux de roues avec la seule cover de la soirée « So Sick of You » de BUCKCHERRY. SKENIE s’agrippe encore au plafond pour chanter pendant que DANIEL exécute un solo à la HENDRIX en jouant avec ses dents, sous les assauts répétés de la batterie de GAVIN et le ronflement de la basse de MATT.

Le morceau terminé, les musiciens quittent définitivement la scène, laissant les fans dans un état de transe musicale, complètement abasourdis par leur prestation.

Quelle claque ils nous ont mis ! Incroyable !! Tout le monde autour de nous est d’accord pour dire que c’était l’un des meilleurs concerts que nous ayons vu depuis un moment.

C’est étrange, mais je suis attiré comme une mouche sur le miel par les T-shirts qui trônent sur le stand merch’… Pourtant il ne me semble pas ce matin avoir écouté THE POOR à l’envers. Il doit y avoir des messages subliminaux cachés dans la musique des Australiens parce que je ne peux pas résister à m’en acheter un. Et vu le nombre de spectateurs qui se ruent sur le merchandising, je me pose encore plus la question. Mdr.

THE POOR @ le Brin de Zinc

Tout sourire et hyper content d’être venu à la rencontre de leurs fans, le groupe n’attend pas l’éternité pour aller les remercier et n’hésite pas à signer CD et setlist sans discontinuer. Ils sont aussi très ouverts à l’idée de prendre des photos. C’est tellement vrai qu’il faut faire la queue pour être pris avec eux.

Ce sont les Espagnols qui disent : « Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine » alors il est temps de prendre congé de nos nouveaux copains Australiens et du Brin de Zinc pour rentrer dans notre Yaute natale parce que demain, il va bien falloir retourner travailler. Tout le monde n’est pas à la retraite comme certains. Lol.

Une fois de plus, un grand merci à Thomas, le patron du Brin de Zinc, pour cette rencontre.

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Bonne nouvelle ! Les MERCY KILLS débarquent d’Australie pour jouer chez nous. Oups, c’est à Saint-Etienne que ça se passe, chez mon copain James au Thunderbird. Ce n’est pas que je n’aime pas y aller mais en ce moment les conditions atmosphériques ne sont pas favorables… surtout par là-bas ! Mais bon, pas de neige à l’horizon, en plus ils passent tard (pas avant 22h). On est rock’n’roll ou pas ? On the road again, direction l’antre des Verts !!!

Cool, j’arrive un peu en avance et j’ai même le temps de manger une putain de galette de tueur à l’annexe en face. Et ? Eh ben, j’ai en fait loupé un groupe et la moitié d’un autre. Sérieux, je croyais qu’il n’y avait pas de première partie ! Mais vraiment, hein…

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Heu bon, je descends… et je remonte très vite. On va dire que j’ai loupé les deux groupes… J’en profite pour papoter avec les MERCY KILLS de l’Australie, des groupes australiens. Je suis content, ils sont étonnés que je connaisse les DEADTHINGS ! On va pouvoir papoter un long moment car du coup, pour les voir live, je suis très en avance. Finalement, quand on descend dans la salle pour le début du concert, il est déjà l’heure des sorcières !

En tout cas, je m’en fous, je suis aux taquets. Je suis content car il y a pas mal de monde et ça c’est une méga bonne nouvelle !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS vont tout de suite nous réveiller car ils ne sont pas venus d’Australie pour enfiler des perles. Et si j’avais pu à un moment donné regretter d’avoir fait le déplacement, ça va s’envoler dès les premiers accords ! Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ce groupe, ils ont la parité totale : un garçon (JOSH BLACK) à la batterie et un garçon (MARK E.) à la guitare et au chant plus une fille (NATHALIE GELLE) à la guitare et une fille (JEN X.) à la basse.

Et les copines ne sont pas là pour faire tapisserie ni pour jouer les faire valoir. Elles sont là, comme leurs copains, pour faire du rock !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS bien qu’ils viennent du pays des kangourous ne donnent pas dans le hard boogy. Leur musique est un résultat des diverses influences des membres du groupe. Selon les morceaux c’est plus new wave, plus sleaze, plus metal ou plus rock. En tout cas, leurs morceaux donnent envie d’imiter les kangourous et de sauter partout ! Et ce n’est pas une corde cassée qui va les perturber. Pendant que le guitariste la change, le groupe nous fait une anim’. Tout ça dans une bonne humeur qui ne fait pas retomber l’ambiance, bien au contraire !

Scéniquement, ça le fait. Malgré la taille de la scène, eh ben ils bougent ! MARK E. en profite pour aller au milieu du public prendre son bain de foule et ledit public est emporté dans leur univers où l’on ne s’ennuie jamais. Les morceaux sont dans le pur esprit punk rock : courts. Les filles chantent aussi sur certains morceaux. Ca se marie admirablement avec la voix du chanteur.

NATHALIE GELLE tente plusieurs fois de nous parler en français et ça le public français l’apprécie.

Les titres défilent à la vitesse de ma grand-mère en surf sur la barrière de corail. Moi je me prends une méga tarte ! J’adore les nouveaux morceaux qu’ils nous font. Un album doit sortir bientôt et d’après ce qu’on a entendu il devrait être très bon !

Leur set malheureusement va être très intense mais court car il est très tard et le Thunder doit arrêter de diffuser de la musique. Bon du coup, je suis encore plus dégoûté que le groupe précédent ai fait durer son set si longtemps. Enfin bref. Je vais quand même prendre le temps de faire des photos,. Je repapote avec eux car ils sont tous les quatre vraiment adorables. J’ai du mal à redescendre du concert et encore plus de mal à partir !…

Encore une fois, my friend James a eu le nez fin en faisant jouer les MERCY KILLS car malheureusement il y a peu d’endroits en France pour ce genre de groupes ou de musique. Et vue, encore une fois, la prestation du groupe, on se demande vraiment pourquoi.

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

BERTIE PAGE CLINIC 2

Profitant de leur concert au Thunderbird, je n’ai pas pu m’empêcher de papoter avec les BERTIE PAGE CLINIC. Ma façon à moi de vous faire découvrir mieux ce groupe hors normes.

 

 

 

BERTIE PAGE CLINIC 5

Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? « Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert » ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! « Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ? »… « Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!! ».

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

BERTIE PAGE CLINIC 2

Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

BERTIE PAGE CLINIC 17

 

BERTIE PAGE CLINIC 18

En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête ! Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connais un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr ! Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!! … Made in le pays des kangourous, of course !!!!

BERTIE PAGE CLINIC 9