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SUPERHORROR + SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

J’ai un peu les boules (voire beaucoup) parce que je vois plein de concerts passer, des concerts que j’aurais adorer faire, of course, mais je suis temporairement bloqué. Alors oui, je reçois les reports de Jean-Yves, de Ghis, et de Lolo qui ont intégré l’équipe en début d’année et qui prennent le relais sur Lyon, mais bon, ce n’est pas pareil. Les concerts me manquent et papoter avec les copains me manque aussi.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Bon, l’Over Eigteen motors, c’est un peu loin pour moi mais l’avantage, c’est que tu ne rentres pas sur Lyon, que tu peux te garer, que l’équipe est top et… qu’il y a une putain d’affiche ce soir ! Je ne peux pas la louper, surtout que je ne vais pas encore en faire des masses dans les mois à venir. Advienne que pourra, voir les copains de SLEAZYZ en concert avec les fous furieux Italiens de SUPERHORROR devient une obligation.

Bon, check route OK, temps de trajet OK, sieste faite, en route pour l’Over Eighteen ! Tiens, je suis carrément super en avance et j’ai même de la place sur le parking privé. Et sur qui je tombe ? Les SUPERHORROR ! Malgré les nombreuses années passées (ça date de 2013 quand même), on se reconnaît. Ils sont heureux de me revoir, comme moi je le suis de les retrouver. Pour tout vous dire, j’en oublie même de leur demander de refaire une interview. Papotage avec Sylvain, le boss du lieu, qui m’annonce que les résas sont plutôt faibles. Ca m’énerve ! Yes, les SLEAZYZ arrivent ! Trop top de les revoir. On papote évidement et ils me disent qu’hier ils étaient en Italie avec les SUPERHORROR.

Il me reste un peu de temps pour me caler avec un steak frites (miam !) et d’aller parler boutique avec Seb 747 et Nath qui n’ont pas voulu louper l’évènement et qui ont fait le déplacement en famille. Quatre photographes sur le coup, si on n’a pas de super photos à la fin de la soirée, je n’y comprendrais plus rien, moi !

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Allez, c’est devant un public clairsemé que les SLEAZYZ démarrent le set. Euh, il en manque un, le guitariste ! Ils sont en formule trio. Fred, le bassiste-chanteur arbore toujours une tête rétrécie sur son pied de micro et du coup, c’est Pandemonium, la guitariste, qui assure la rythmique et les solos. Bon bien sûr, le batteur aussi assure le rythme et en plus, ce soir, il fait les chœurs.

Et je peux vous dire qu’en version Power Trio, les SLEAZYZ, ça déménage sa mère-grand dans le Rhône ! Le côté trio amène un côté carré, brut, une énergie.

OK, je suis fan du groupe, de leur univers et de leurs morceaux mais il faut dire qu’ils ont une putain d’énergie en live. Des morceaux comme « March of the Dead » ou « Psycho Witch » sont de véritables tueries en live qui te font hurler les refrains avec eux. Waouh, encore une fois je prends une mega baffe.

Oui, l’Alien, ce n’est pas Halloween pour être maquillés comme ça mais avec les SLEAZYZ, c’est Halloween toute l’année. Et c’est même un peu leur marque de fabrique. En tout cas, c’est mega trop cool.

Oups, c’est déjà fini. Sniff. Seb a aussi pris une bonne baffe.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Et ce n’est que le début car, contrairement à leur show d’octobre 2024, il n’y a cette fois-ci pas de tribute band pour finir la soirée mais les frappadingues italiens de SUPERHORROR !

A l’origine, le groupe s’appelait SUPERHORRORFUCK mais comme ils se retrouvaient souvent censurer (notamment par les réseaux sociaux) à cause de leur nom, ils ont décidé de ne garder que SUPERHORROR. CQFD.

Allez, la soirée « Halloween est mon amie » continue. Alors, il y a 12 ans qui se sont écoulés depuis que je les avais vus au Brin de Zinc et le line up a beaucoup changé. Ils ne sont plus que deux sur les membres d’origine. Est-ce que je vais encore me prendre une putain de baffe du coup ?

Attention spoiler : putain, ça part à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Bien sûr, ils sont maquillés et les morceaux pètent leur mère-grand dans les farfale. Edward Janine Freak, le chanteur m’a dit tout à l’heure qu’il s’était calmé et je l’ai cru, mais c’est faux de faux ! C’est un dingue, il saute partout, sur la batterie, dans la salle. Il est déchainé ! Il enlève son haut et comme ça, il dégage une putain d’énergie. Energie partagée avec ses copains de scène.

La setlist est composée de nouveaux morceaux des derniers albums et d’anciens titres. Bref, la setlist parfaite. Les paroles sont délire et les morceaux sont là pour te faire sauter, chanter. Le public qui s’est étoffé depuis le début de soirée en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Les SUPERHORROR ne lâchent rien. Putain de set ! Putain de band ! On en veut encore et on en redemande du c’est bon dans les esgourdes, nous ! Les SUPERHORROR nous délivrent un set parfait avec un gros son et de beaux lights. C’est le bonheur.

Le concert se termine après un rappel enthousiaste du public qui les fait revenir sur scène. Wouah, mais quelle baffe ! Seb et family ne regrettent pas le déplacement de leurs montagnes. En revanche, ceux qui sont rester devant leur télé devraient s’en mordre les cou…es grave.

Allez go au stand merch’ pour me ravitailler en CDs que je n’ai pas encore. Tiens, il est cool le T-Shirt « Satan loves You ». Pour une fois qu’un groupe ne les vend pas le prix d’un bras, autant en profiter. Et je peux même acheter le comics que Edward Janine Freak a édité ! Le pied !!  Euh, pour les SLEAZYZ, bah j’ai déjà tout… On se fait quand même tous ensemble des petites séances de selfies, on papote, on est heureux.  

Il se fait tard, je dois dire au revoir aux groupes et à la Seb Family. Je remercie Sylvain et son équipe en espérant pouvoir refaire ça très vite. Je croise les doigts.

Allez, Rock ‘n’ Roll, bordel !!! Et long live l’Over Eighteen Motors !

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BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc

BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc
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C’est en voyant BRUTTI DU FOSCO programmé au Brin de Zinc que je me suis dit que ça valait peut-être le coup d’aller jeter un coup d’œil sur ce qu’ils font. Je me suis donc installé devant YouTube et là, en mois d’une minute, j’ai été conquis ! Ces mecs, ce sont les MAGO DE OZ italiens ! Il était donc hors de question que je rate cette date, même si on est dimanche et que demain, c’est chagrin.

Quand j’arrive dans la salle, je constate que la fréquentation n’est pas excessivement importante. A la louche, il doit y avoir 80 personnes, on est donc au grand max à la moitié de la jauge. Mais bon, je le redis, on est dimanche soir et en plus, il y a eu énormément de (bons) concerts ces derniers temps.

Je m’attendais quand même à un peu plus de monde car ce soir, c’est un sinistre anniversaire. En effet, le 16 mars 2020, c’est-à-dire il y 5 ans jour pour jour, on nous annonçait le premier confinement Covid-19. Ce soir-là, on avait le moral dans les baskets mais là, on peut sortir et faire la fête. Ce que personnellement j’ai fait !

BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc
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BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc

Ding dong, c’est l’heure ! Les Italiens débarquent à cinq sur scène. Il y a deux gratteux (DON VITTO DELLA SIERRA et FREDERICK O GIUSTU), un bassiste (JOHN McQUI BARBABLU), un batteur (CRISTO McJAMES) et un chanteur (LORENZO CARDUCCI alias FOSCO). Ce dernier joue aussi du piccolo et de la cornemuse et je me suis laissé dire que sur ce dernier instrument, il est recensé comme étant un des meilleurs joueurs d’Italie. D’ailleurs, il ne s’agit pas ici d’une simple cornemuse mais d’une cornemuse italienne du nom de Zampogna, comme nous le dit Lorenzo.

Né à Cingoli dans la région des Marches (versant côte adriatique de l’Italie) en 2016, les BRUTTI DI FOSCO ont sorti à ce jour deux singles, un EP nommé « Estote Deformis » en 2018 et un single en 2022 au titre qui deviendra leur cri de guerre : « Liberi ! ». Ils font dans le Folk Rock Celtique et pour ceux que ça intéresse, ils ont été jusqu’à la demi-finale de Italia’s Got Talent en 2022.

En tout cas, dès leur entrée sur scène, je constate que l’ensemble des musiciens a une sacrée prestance scénique. Ils nous balancent direct in the face leur Heavy Rock celtique et en un quart de seconde, le Brin de Zinc s’embrase.

Le titre « Frutti di Bosco » (Fruits des bois) est un anagramme du nom du groupe BRUTTI DI FOSCO. C’est un instrumental très dansant où la cornemuse et le chant font concurrence aux envolées de guitare. Ca commence bien !

LORENZO nous demande si on veut qu’il nous parle en anglais ou en italien. Quelqu’un dans la salle hurle : « En italien ! ». Du coup, je n’ai rien pigé de la soirée. C’est malin !

Musicalement, c’est bien. C’est même terrible ! Les BRUTTI DI FOSCO mélangent le côté magique de la musique celtique au potentiel de sons bien Rock. Et le public ne s’y trompe pas. Les gens dansent bras dessus, bras dessous et j’en vois même exécuter une gigue endiablée ! Ce que j’aime bien, c’est qu’on ne tombe pas dans le Punk, contrairement aux CLOVERHEARTS qui ont fait complet deux soirs de suite ici même, il y a à peine quelques jours. 

Le temps d’un morceau, le batteur échange de rôle avec l’un des guitaristes mais c’est pour mieux retrouver sa batterie ensuite. En tout cas, l’ensemble du groupe bouge beaucoup sur scène. Ils se roulent même par terre tous ensemble (hormis le batteur, of course) en secouant leurs jambes comme s’ils pédalaient dans le vide. C’est rigolo.

A ma connaissance, ils nous font deux reprises, dont une de « Drunken Sailor », une chanson traditionnelle, semble-t-il issue du folklore irlandais. Le chanteur nous fait une petite incursion dans la fosse et remonte sur scène après un sympathique petit aller-retour qui met le public en joie.

Comme je le dis chaque fois, le temps passe vite quand on s’amuse et c’est déjà l’heure des présentations.

Le groupe ré-attaque sur « Let’s go Pecoraio », puis « Secco Speciale » qui est un hommage au Varnelli, la liqueur typique de la région des Marches. S’ensuit « Luce », une ballade, qui ne calme même pas le public toujours aussi agité. Il y a une sacrée ambiance !  

Le groupe finit son set sur « Scottland the Brave » qui fait parfois office d’hymne écossais et pour calmer le tout (lol), ils descendent tous dans la salle (sauf le batteur une fois de plus) pour se mêler au public et finir d’achever le public.

Ils ont joué quasi 2h et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas fait le minimum syndical ! Quant à moi, je suis lessivé, ça va être coton demain matin ! Un grand merci à Thomas, le patron du Brin de Zinc, qui a vraiment un nez d’enfer pour nous proposer ce type de concert hors norme !

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LABYRINTH, In the Vanishing Echoes of Goodbye

LABYRINTH, In the Vanishing Echoes of Goodbye
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Label : Frontiers Music

Sortie : 24 janvier 2025

Allez, pour le plus grand plaisir de mon copain Serge, les leaders du Power Metal italien LABYRINTH sont de retour avec un nouvel album, « In the Vanishing Echoes of Goodbye ».

Et, sans aucune surprise, on est dans du pur Power Metal, voilà. Des descentes de manches ultra-rapides, une double caisse, une voix puissante, des refrains qui te restent en tête, tout y est dans cet album.

Alors, bien-sûr, on aime le style ou pas. Moi, je fais partie de ceux qui aiment et en plus, j’aime vraiment ce groupe et ce chanteur. Bref, je craque pour cet album ma foi très inspiré. Et je dois avouer que plus jje l’écoute et plus je craque car c’est un album joyeux qui fait du bien. Bon, OK, il te nique un peu la nuque et te donne méchamment envie de manger des spaghetti !!

Une chose est sûre, c’est qu’il me donne envie de lui mettre 4 pics ! Un conseil : pour bien commencer l’année, mettez ce LABYRINTH à fond !

NANOWAR OF STEEL, XX Years of Steel

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Label : Napalm Records

Sortie : 06 décembre 2024

Yes, les fous furieux Italiens de NANOWAR OF STEEL sont de retour et pas avec n’importe quoi puisque c’est un double live de folie avec tous les hits délirants des copains transalpins. On y retrouve : « La Polenta Taragnarock« , « Valhalleluja« , « La Maledizione di Capitan Findus »,  « Il Cacciatore della Notte« , etc.

C’est un mega best of live. Du bonheur pour les fans et une très bonne manière de découvrir leur univers disjoncté. Alors, tout comme pour ULTRA VOMIT, on aime ou on déteste, tout comme ULTRA VOMIT, ils font dans le Metal Parodique et ils le font mega bien. En revanche, le pipi caca, ce n’est pas leur créneau à eux. Les NANOWAR OF STEEL aiment délirer en tutu rose, avec des perruques ou des costumes mais ils délirent à mort.

Donc voilà, foncez sur ce triple album. Heu, je viens de dire triple pour un double live ? Eh oui car en plus du double live, il y a un cadeau bonus : un troisième CD studio avec des morceaux bonus avec des invités, des versions japonaises et une version de « Brave Margot » de GEORGES BRASSENS. Et je peux vous assurer que ce morceau en version sur-boostée, ça vous reste en tête au moins toute la semaine ! Voilà ce que j’appelle du bonus, les copains !

Ah au fait, je n’ai même pas parlé du son du live, ni de l’ambiance. Tout est top, on est immergés dans leur univers live et moi je me retrouve à chanter à tue-tête  et à sauter comme en live. C’est un 4 pics et ceux qui me lisent savent que c’est mega rare pour un live. Mais là, les NANOWAR OF STEEL méritent grave et en plus, ils m’ont fait voir BRASSENS d’un œil nouveau. Long live NANOWAR OF STEEL !

DGM, Endless

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 octobre 2024

Fans de Prog’, voici un groupe du haut du panier dans le style, les Italiens de DGM. Sur ce coup, je vais devoir faire des efforts pour rester objectif car je suis vraiment très fan de ce groupe, fan de leurs albums, de leur univers, de leur dextérité et aussi de leur simplicité. Ca fait beaucoup, je vous l’accorde, donc chose promise chose due, j’oublie tout ça et j’écoute ce « Endless », leur petit dernier.

C’est mega beau !!!! Mega bien fait, super voix… du prog’ comme je l’adore. Ca s’écoute tout seul et on rentre facilement dans leur univers. Les morceaux sont techniques mais accessibles aux non-musiciens. Je craque pour leurs putains de solos trop top !

Voilà. Et encore, je suis objectif !!! J’ai vraiment hâte de revoir DGM en live. C’est donc avec joie que je leur décerne, mais vous devez vous en douter, 4 pics. Achat obligatoire pour tout fan de Prog’ classieux !!