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Commentaires fermés sur KINGCROWN, REVENGE ORIGINS et BARTH SKY à La Ferme à Jazz
Samedi 30 novembre 2024 à Bourg en Bresse (01)
Nous voilà partis pour 2h30 de route, direction Bourg en Bresse, pour cette belle petite affiche Heavy française !! Ce soir, c’est la release party du nouvel album de KINGCROWN avec deux groupes en support, à savoir REVENGE ORIGINS et BARTH SKY.
Nous arrivons dans cette petite salle bucolique « la Ferme à Jazz » perdue au milieu d’une zone industrielle de la ville. Dès l’entrée, dans le petit hall, l’accueil des organisateurs et des bénévoles est chaleureux et on tombe sur les musicos. Content de revoir Joe et David de KINGCROWN et Titi de REVENGE !
Report : R.C. – Photos : Esther W. PINK
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Le temps de boire une pression au Zinc, les premières notes de BARTH SKY se font entendre. Je découvre ce quatuor assez Rock ‘n’ Roll dans l’esprit.
Les compos sont sympas et le chanteur guitariste enflamme les compos de supers solos. Groupe à revoir.
Pour REVENGE ORIGINS, pas de concessions. Ça envoie direct dans le lard. Je n’avais plus vu ce groupe depuis les années 2000. Ils se sont reformés il y a peu et les mecs ont toujours la niaque. On est toujours dans l’esprit ACCEPT et JUDAS pour les riffs avec cette touche Hard ‘n’ Roll sur les refrains !!
Il y a du fun et du plaisir sur scène et cela se sent. REVENGE termine sur un cover de « Cum’ on feel the noize » de QUIET RIOT. Super.
Pour KINGCROWN, on monte encore d’un échelon. Le groupe des frangins AMORE est rodé, ça se sent. C’est propre, bien joué, ça sonne pro. Les titres du nouvel album passent impeccable et la voix de Joe est toujours fabuleuse.
Et hop, un p’tit « Holy diver » de DIO en cover pour faire chanter toute la salle.
KINGCROWN termine avec tous les musicos de la soirée sur scène.
Pour conclure, je dis bravo à Laurent pour l’orga et à toute l’asso très sympa pour cette petite soirée caritative au profit des enfants malades. Belle initiative à souligner !! On reviendra.
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Commentaires fermés sur DAVID REECE à la MOBA
Samedi 23 novembre 2024 à Bagnols sur Cèze (30)
Il y a des groupes ou des musiciens que tu adores et que malheureusement tu n’as jamais vus en live, et c’est le cas avec DAVID REECE. Pas vu avec ACCEPT ni avec BANGALORE CHOIR, ni même avec son groupe REECE. Alors quand je vois qu’il va faire quelques dates en France, je suis aux taquets. Bon, la date au BDZ, c’est loin mais faisable… Tiens, il y a une date à Bagnols sur Cèze… Heu, c’est où Bagnols sur Cèze ? Ah c’est dans le Gard ? C’est beaucoup moins loin de ma base que Chambéry ! Yes, je vais voir DAVID REECE en live ! En plus, ça se passe dans une salle de concert que je ne connais pas encore, la Moba.
Report : TI RICKOU – Photos : TI RICKOU et l’ALIEN
DAVID REECE à la MOBA
Oups, devinez qu’est-ce qu’il y a avec eux sur l’affiche ? Eh oui, un tribute. Et ce soir, c’est un tribute à Maiden. Aargh, la malédiction des tribute bands est sur moi ! Vade Retro Satanas ! Bon, de toute façon quand j’arrive, ils ont déjà commencé à jouer et moi, je vais faire l’interview de DAVID REECE que j’ai calé avec Valentin LABANI, son manager.
Interview finie, retour dans la salle. Le tribute est encore en train de jouer et… tiens, mais c’est que ça joue vraiment et le chanteur a une putain de voix. Je ne chronique toujours pas les tribute, je vous rassure, mais là il y a du level. On n’est pas dans le tribute band amateur local. En me rapprochant, je découvre que le chanteur est ARNO T. WALDEN, le chanteur de TRAFFIC JAM et que le guitariste est PASCAL, un ancien de STILL SQUARE. Tu m’étonnes que ça joue ! Une fois leur set fini, je vais papoter avec eux et ils m’apprennent qu’ils travaillent actuellement sur un album de compos, influence Maiden of course. Ca c’est une bonne nouvelle et j’ai hâte de découvrir ce que ça va donner.
DAVID REECE à la MOBA
Le temps est, du coup, passé très, très vite. C’est maintenant au tour de DAVID REECE de monter sur scène. Je ne vous ai pas parlé de la salle : c’est une grande salle avec une grande scène et, dès le démarrage, le son est top et les lumières aussi. Et c’est parti ! D’entrée de jeu, je sais que ça va être grand. Les musiciens Italiens de DAVID sont top. Pour la petite info, DAVID vit maintenant en Italie, c’est donc plus facile de recruter dans le sérail local.
Le groupe attaque sur « Just one Night » de BANGALORE CHOIR puis continue sur « XTC » d’ACCEPT. Quelle voix, ce DAVID REECE ! Et cette setlist ! On voyage dans ses compos où son dernier album « Baptized by Fire » sorti en mars est mis en valeur, mais aussi dans les morceaux de l’album « Eat the Heat » d’ACCEPT, sur lequel il était chanteur. Et, cerise sur le cake, je peux enfin entendre des morceaux de BANGALORE CHOIR en live. Je suis aux anges. Yes, yes, yes !
DAVID REECE à la MOBA
On a aussi droit à deux covers : un sur « Changes » de BLACK SABBATH et un superbe cover de l’un de mes morceaux préférés, tous styles confondus, « Ain’t no Love in the Heart of the City » de BOBBY BLUE BAND immortalisé par WHITESNAKE. Et de quelle manière DAVID REECE nous l’interprète ! Putain, même DAVID COVERDALE n’est plus capable de la faire comme ça !
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le public n’est pas déçu. DAVID a l’air mega heureux d’être là. Il nous explique que s’il a joué un peu partout dans le monde, c’est la toute première fois qu’il joue en France (c’est peut-être pour ça que je ne l’avais jamais vu en live, moi !). Le groupe enchaîne sur « We’ve lost the Fight ». Il fait participer le public et nous fait chanter les refrains. Il y a une mega bonne ambiance dans la salle et chacun apprécie, comme il se doit, ce mega set servi par des musiciens qui s’éclatent sur scène.
Ca y est, un petit « All or Nothing » et c’est fini.
DAVID REECE à la MOBA
J’ai vraiment adoré ce concert et j’ai apprécié qu’il ait privilégié son dernier album. Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi ! J’ai eu, en live, la confirmation du talent vocal de DAVID REECE. Heu, il est où le stand merch’ ? Je veux son dernier album. Youpi, il a sur le stand une version spéciale deux CDs du « Beyond Target » de BANGALORE CHOIR ! Yes !!! Après quelques minutes d’attente, DAVID arrive sur le stand et signe les CDs, fait des photos, prend le temps de discuter avec ses fans. Il est adorable.
Bon, il est temps de dire au revoir aux copains et de remercier Valentin LABANI pour avoir organisé ce concert et de m’avoir apporté son support pour l’interview et on the road again. Heu, c’est quand la date du Brin de Zinc déjà ? Non, je déconne, il y a une date qui vient juste de tomber à l’O’liver Pub à côté de Montpellier !
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Commentaires fermés sur BLACK STONE CHERRY et AYRON JONES aux Docks
09 novembre 2024 à Lausanne (Suisse)
Lorsque j’ai vu la date de ce concert, je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté. BLACKSTONE CHERRY et AYRON JONES font une date chez nos voisins helvétiques à une heure et demie de chez moi, je ne vais pas me priver ! Mon copain Steve*74 étant de la partie, non pas pour prendre des photos mais juste pour le plaisir, c’est à deux que nous promenons nos guêtres aux Docks de Lausanne.
Report By SEB*747
L’ouverture des portes étant assez tôt, nous ne tardons pas à prendre la route pour ne pas arriver en retard. En Suisse, ce n’est pas comme en France, l’heure c’est l’heure. Ils ne connaissent pas le quart d’heure savoyard, lol. Pour le trajet, même si ce n’est pas la première fois que je me rends là-bas, je n’ai pas vraiment la route en tête. Mais pas besoin de GPS, quand on en a un vivant à côté de soi ! A notre arrivée, nous trouvons de la place, même s’il y a du monde déjà garé, dans un petit parking pas très loin du lieu où se déroule le concert. Reste plus qu’à faire la queue et rentrer aux Docks.
Sur place, nous croisons plein de copains de chez nous. C’est marrant de voir arriver autant de monde de notre contrée venus en force à Lausanne. Étonnamment, le concert n’est pas plein. Il y a du monde, mais les gradins ne sont pas ouverts. Heureusement, la scène est suffisamment haute pour qu’on puisse voir comme il se doit les musiciens.
A l’heure prévue sur le ticket, AYRON JONES et son groupe déboulent sur scène. Enfin, surtout le bassiste, TYRONE LOVELACE et son stetson en peau de taureau, remonté comme, je vous le donne en mille : un coucou Suisse ! « How you do ? We’re gonna make some Rock ‘n’ Roll for you », nous dit de suite AYRON avant de démarrer « Boys From the Puget Sound ». Outre l’énergique TYRONE, AYRON est accompagné de MATTHEW “DREADLOCKS” JACQUETTE à la guitare et le massif MALACHI JOHNSON à la batterie.
Alors que le premier titre tire à sa fin, AYRON qui jusqu’ici était plutôt en retrait, commence timidement à s’approcher du bord. Il entame tambour battant « On Two Feet I Stand ». Il est vrai que l’on ne peut pas être au four et au moulin et AYRON JONES est souvent derrière son micro. Il ne peut donc pas arpenter la scène et solliciter le public, comme TYRONE qui lui vole carrément la vedette.
Durant « Supercharged », le leader fait chanter le public en se tenant, une nouvelle fois, au bord de la scène. Lunettes noires sur le nez, casquette de rappeur sur la tête et T-shirt classique de THE MISFITS, AYRON reste un peu timide quand même. Il faut dire que les trois musiciens qui l’accompagnent ne se ménagent pas quand il s’agit d’envoyer des bombes d’énergie pure vers un public qui en redemande.
Ce n’est qu’à partir de “Filthy” qui suivait un “Otherside” un peu lent, que le leader quitte enfin ses lunettes noires et vient se frotter au public et aux dreadlocks de MATTHEW, qui ne se séparant pas de son sourire et va à l’encontre des fans. “Blood in the Water” qui sera suivi de “Mercy” a le don de faire exploser la foule et de mettre l’ambiance. Ces deux titres ainsi que le précédent sont beaucoup plus énergiques que ceux du début et l’on voit enfin, serais-je tenté de dire, AYRON se lâcher. En véritable pile électrique, TYRONE attire toujours autant l’attention en sautant de partout et parcourant de long en large et de travers la scène, qui ne semble pas assez grande pour lui. “Take Me Away” clôt le set avant l’arrivée de BLACK STONE CHERRY.
Une fois les instruments rangés et les éléments de batterie changés, le groupe revient pour saluer le public une dernière fois. Et qui, une nouvelle fois, vole la vedette ? TYRONE bien entendu ! Il a même décidé de se faire une petite séance de crowdsurfing au détriment de la sécurité un peu surprise. Trop fun ! Et dire qu’il paraît qu’il est grand-père !
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Le temps de débriefer avec les copains, nous en croisons d’autres. C’est fou comme le monde est petit. A 21h40, les photographes reviennent devant le crash barrière, ça ne va pas tarder à commencer. Effectivement, cinq minutes plus tard le « Hells Bells » d’AC/DC retentit dans les docks, et c’est carrément en courant que débarque sur scène les membres de BLACK STONE CHERRY.
…Enfin, surtout BEN WELLS, le guitariste rythmique/solo à la chevelure blonde et STEVE JEWEL Jr, le brun bassiste aux cheveux longs. CHRIS ROBERTSON, le vocaliste qui tient lui aussi la guitare rythmique, arrive plutôt calmement alors que JOHN FRED YOUNG est déjà installé derrière sa batterie.
Et c’est parti avec d’entrée de jeu le hit incontournable « Me and Mary Jane » et sa talk box. Ouah ! Là, ils attaquent fort ! D’autant plus que BEN et STEVE ne se ménagent absolument pas en courant régulièrement de partout. « Burnin’ » et « Again » font tomber les derniers réfractaires au South Rock de BLACK STONE CHERRY. CHRIS et sa voix légèrement rocailleuse font fondre de bonheur les fans déjà à fond derrière le groupe. BEN et STEVE ne se sont toujours pas calmés, ils échangent leurs places régulièrement et headbanguent comme des fous furieux. Impossible de rester de marbre face à cet engouement ! On ne peut que hurler les refrains et secouer notre chevelure.
Après « Out of Pocket », le récent single qui va devenir un incontournable des futures setlist du groupe, voilà que CHRIS fait dos au public pour commencer l’excellent « Blind Man ». L’interprétation de ce titre, sous les rapides chevauchées de JOHN FRED, nous montre à quel point le Rock Sudiste coule dans les veines du chanteur. Les titres suivants « Nervous », « Like I Roll » et « Hell and High Water » continuent de groover dans les Docks de Lausanne. Nos copains du Kentucky savent y faire pour mettre le public dans la poche.
BEN, aux faux airs de DUFF McKAGAN, prend souvent la parole à la place du chanteur qui est plus discret. Il faut dire que c’est une vraie pile électrique et que c’est lui qui imprime le show. CHRIS, baseball cap sur la tête, T-Shirt “In Utero” de NIRVANA, bras droit tatoué d’un joli JIMY HENDRIX et sa superbe voix démontre à qui de droit que le Rock Sudiste vient aussi de la rue.
« Cheaper to Drink Alone » fait bouger le public comme jamais. Il est 22h25 quand, au beau milieu du morceau, CHRIS, STEVE et BEN disparaissent de scène pour laisser la place à JOHN FRED. Les cavalcades de descente de toms montrent à quel point ce dernier est un véritable showman, tenant pendant au moins cinq bonnes minutes un public en haleine. S’ensuit les excellents « In My Blood », « When the Pain Comes » et le tout nouveau « Screamin’ at the Sky » tiré du récent album éponyme. Pas de repos pour les braves puisqu’on continue avec « White Trash Millionaire » et l’imparable « Blame It on the Boom Boom » où le chanteur fait participer le public. Mes poils se dressent tout seul et mon échine frémis dans cette superbe ambiance lorsque les « Blame It on the Boom Boom » sont repris en chœur par le public qui ne s’arrête plus une fois le titre terminé. Durant le morceau, j’aperçois TYRONE qui chante comme un fou les refrains alors qu’il est sur le côté au bas des planches. Complètement folle cette soirée !
Pour finir en beauté, CHRIS échange sa guitare avec la basse de STEVE pour le fameux « Lonely Train » Il est 23 heures et c’est déjà la fin. Le groupe salue le public et s’en va. Les traditionnels “Oh oh oh” font revenir BEN et CHRIS sans sa gratte pour débuter l’éblouissante ballade fédératrice « Peace Is Free ». Alors que JOHN FRED et STEVE reviennent sur scène pour continuer le titre, CHRIS va communier au plus près de ses fans en descendant des planches pour aller chanter au milieu du public. Tout bonnement incroyable !
Ça y est, le show se termine en toute beauté. Quelle prestation nous ont fait les gars du Kentucky. Absolument faramineux.
C’est en écoutant en boucle le dernier album « Screamin’ at the Sky » que nous rentrons tranquillement dans notre contrée avec des rêves plein la tête. Un grand merci aux Docks de Lausanne pour ce magnifique concert… et à charge de revanche pour la prochaine accred’ photos.
« For those about to rock, are U ready ??!! ». Prêts, il faudra l’être pour recevoir cette énorme baffe de la part du groupe Allemand VOODOO CIRCLE et de leur septième album. Après trois ans d’absence, ils reviennent et on peut dire que ce n’est pas pour faire de la figuration.
De l’énergie, il y en a à revendre avec la voix puissante et accrocheuse de David READMAN et les riffs de guitare et de basse épiques de Mat SINNER et d’Alexander BEYRODT qui te feront forcément lever de ton siège et bouger la tête. Cet album te fera croire que tu es un invisible mauvais garçon que tout le monde regarde, craint et respecte.
Il va falloir prendre son temps au regard de la longueur de certains morceaux. En témoigne, par exemple, le titre « Black country » qui fait en tout pas moins de 7mn12. Mais cette longueur n’est pas un problème au contraire au vu de la qualité musicale et des sensations que le morceau provoque. On va pouvoir profiter à fond et en redemander ! On retrouve aussi un hymne à la fraternité qui surmonte tous les problèmes et toutes les adversités, un peu comme dans une armée ou un club de bikers que rien ne pourra arrêter. Fraternité évoquée dans le titre « all for one ».
Êtes-vous prêts à intégrer la grande famille des Aigles de la Route (si vous avez chopé la référence à un certain film post apocalyptique avec des grosses voitures) ? Si c’est le cas vous aller adorer le titre « Sound Of Eagles », idéale pour une longe balade en voiture ou à moto ou une entrée de boxeur vers le ring . On se croirait sur une longue route désertique des Etats-Unis, solitaire et inarrêtable. On se sent roi à la vie à la mort, et cela dès la pochette qui en jette un max. Je sais que les amateurs de tatouages de mauvais garçons comme moi y ont pensé. Pas la peine de mentir.
Au niveau des thèmes abordés, l’album parle principalement du groupe en lui-même en évoquant bien sur leurs influences venues de groupes mythiques comme WHITESNAKE, DEEP PURPLE, RAINBOW et LED ZEPPELIN en y apportant tout de même une touche de modernité. On y retrouve un style de Hard Rock intemporel que les vieux de la veille ont connu et adoré, et que les jeunes loups comme moi prendrons plaisir à écouter encore pendant des années.
Tout ce que je peux vous conseiller, c’est simple : Take your time relax and enjoy. Stay Bad boys for life, Outlaws for ever Bea****.
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Commentaires fermés sur DREAMCATCHER et DENVER au NEO
Vendredi 01 novembre 2024 à l’Isle sur la Sorgue (84)
Le mois de novembre commence à peine que je retourne voir un concert, le jour de la Toussaint à l’Isle sur la Sorgue. Je viens de découvrir qu’il y a un pub là-bas, le Neo, qui outre le lancer de hache et le billard, propose des concerts. Et là, l’affiche m’attire comme un aimant, car je cours après une date jouable pour moi pour voir les Parisiens de DREAMCATCHER.
Photos : TI RICKOU et l’ALIEN – Report : TI RICKOU
Donc en route pour le Neo ! Heu, pas évidente la petite route quand on ne la connait pas, surtout de nuit. Mais bon, comme le dit l’adage : « Quand on aime… ». En revanche, je me gare finger in the nose ! L’endroit est top, c’est super grand. En plus ce soir, il y a un foodtruck à l’extérieur. Dans le pub, une petite scène basse est installée et je constate qu’il y a déjà pas mal de monde. Il faut dire que DENVER, le groupe de première partie est un groupe local de compos.
DENVER au NEO
Le temps de dire bonjour aux DREAMCATCHER et de manger un trop top burger maison (je vais pouvoir faire un guide des meilleurs burgers de concert, moi !) et c’est parti ! Le groupe devant moi est en formation basse, guitare, batterie et guitare solo/chant. DENVER est le groupe du guitariste-chanteur Ted DENVER qui a remonté le groupe avec de nouveaux membres. En effet, pour ceux qui ne les connaissaient pas, DENVER existait auparavant mais officiait sur Paris. Ce qui remonte quand même à quelques années !
Musicalement, on est dans du Hard Rock, Heavy. C’est plutôt agréable. Ted a une belle voix et il chante avec un bon accent Anglais, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tous ceux qui chantent dans cette langue. En plus, c’est un superbe guitariste et il est clair que c’est sur lui que repose le groupe. Le groupe communique bien dans une ambiance très familiale. D’ailleurs, petite anecdote, le chanteur arrête même le set une petite minute pour faire un coucou à sa famille en visioconférence. C’est assez inhabituel mais c’est sympa.
Bon, petite pause. Au stand merch’, un CD m’attire (c’est bizarre, non ?). La pochette est sublime et sent à plein nez une production de Stan W. DECKER. Ce qui m’intrigue, c’est que ce n’est pas un album de DREAMCATCHER ni un album de DENVER (qui n’en a d’ailleurs pas). Thierry THUANE, le batteur de DREAMCATCHER m’éclaire à son sujet. Il s’agit d’AMETHSYTE PROJECT, un projet musical pour soutenir la recherche pour la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
Plein de musiciens que je connais y ont participé dont Jo AMORE (KINGCROWN), Carine PINTO (MANIGANCE), Olivier COSTES (LOOKING FOR MEDUSA), etc, et bien-sûr les musiciens de DREAMCATCHER. Thierry m’explique qu’il est à l’initiative du projet, et j’avais raison pour la pochette, Stan W. DECKER a bel et bien participé à l’aventure. Du coup, comme c’est pour la bonne cause, je suis obligé de l’acheter, ce CD !
DREAMCATCHER au NEO
Allez, il est l’heure pour les DREAMCATCHER de monter sur scène. Et c’est parti ! Depuis le temps que je veux les voir, je suis aux taquets. Là c’est clair, tous les musicos, du batteur au guitariste ou au chanteur, sont des personnes qui ont joué dans des groupes depuis longtemps. C’est mega pro et chacun a un look à lui. Bref, on ne dirait pas qu’ils débarquent d’un bureau de Poste ! C’est peut-être un détail mais pour moi, c’est important car un concert, c’est bien-sûr la musique, mais c’est aussi le visuel et malheureusement, pas mal de groupes l’oublient.
Les DREAMCATCHER font le show même si la scène est petite. Chris GARREL a d’ailleurs trouvé une solution : quand il ne chante pas, il laisse la scène à ses copains et va dans la salle. Je suis fan de sa voix. Elle matche à donf’ avec les morceaux. Alors oui, c’est du Hard Rock classique. Et alors ? Moi j’aime et je m’en balance de l’innovation… surtout si c’est pour mettre des grosses voix qui font peur ou ajouter un mec qui nique des vinyles sur une platine. Je suis content d’entendre leurs morceaux en live.
DREAMCATCHER au NEO
Le groupe nous fait un petit cover de MAIDEN en hommage à Paul DI ANNO. Après ce morceau, Chris appelle Ted DENVER pour qu’il les rejoigne – il a été leur guitariste pendant des années et a joué sur le premier album. Le public est mega content car il y a visiblement beaucoup de copains à lui dans la salle. Et on repart pour deux morceaux du premier album… malgré quelques petits problèmes de son pour Ted.
Et hop, pour prolonger ce moment, ils attaquent un petit cover de SAXON puis un cover pas prévu de JUDAS PRIEST. Attention quand même, trop de covers tue le cover ! Mais bon, ils sont heureux de jouer ensemble et font durer le moment.
DREAMCATCHER avec Ted DENVER au NEO
Allez, il est tard et j’ai quand même un peu de route à faire donc on the road again ! Cool, demain c’est dimanche. C’est tranquille le dimanche… Comment ça, j’ai un concert demain ? Oups, je crois que sur ce coup-là, ça ne va pas être possible (non, je n’ai pas aqua poney, je suis crevé !), et puis ANGRA, je les ai déjà vus pas mal de fois.