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Commentaires fermés sur Rencontre avec : THE MERCURY RIOTS
Date de l’interview : 18 octobre 2024 – By TI RICKOU
Je voulais revoir les MERCURY RIOTS, je les ai revus. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai repris un sacré claque !
Je ne pouvais pas les laisser partir sans leur faire une petite papote nocturne pour vous permettre de mieux faire connaissance avec les Anges de Los Angeles.
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Commentaires fermés sur HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
Vendredi 18 octobre 2024 à Viviers (07)
Quand j’ai découvert les Californiens de THE MERCURY RIOTS l’an dernier au Cherrydon, j’ai pris une putain de baffe. J’ai carrément craqué pour leur musique et sur leur prestation. Bref, ma baffe live de 2023. Alors quand j’ai vu qu’ils allaient refaire des dates en France avec HEADCHARGER, j’étais comme un dingue ! Pour la date au Brin de Zinc à côté de Chambéry, pas de problème, j’ai l’équipe de choc Seb 747 et Steve*74 qui peuvent me faire un report mais je suis carrément dégoûté car pour moi c’est mort. Quand soudain ma chérie me dit : « Tu as vu, les MERCURY RIOTS passent à Viviers, à quelques kilomètres de Montélimar avec HEADCHARGER et CAME, un groupe local ? ».
Report by TI RICKOU – Photos : TI-RICKOU et l’ALIEN
Alors là, c’est carrément jouable ! Je suis fou de joie, non seulement je vais revoir les MERCURY RIOTS mais, en plus, je vais pouvoir récupérer leur album vu qu’ils ne l’avaient pas encore au Cherrydon !
Sauf que la veille du concert, le jeudi matin, la région Rhône-Alpes se trouve en alerte générale ! En plus, c’est une alerte rouge pluie et inondation dans la Loire, le Rhône et… l’Ardèche. Et cette journée va se révéler terrible. Les routes et les voies de chemins de fer sont coupées, des centres-commerciaux et des villes sont inondés. Comme un avant-goût d’apocalypse… Chez moi, ça va, ça ne bouge pas trop mais je me dis quand même que pour le concert du lendemain, c’est mort. Bon, ce soir HEADCHARGER et les MERCURY RIOTS doivent passer au BDZ vers Chambéry. Bonne nouvelle, ils y sont et sauf retournement de situation, les HEADCHARGER disent à Seb (sans Steve pour cette fois mais il va le regretter grave en lisant les reports !!) que c’est bon pour demain, que Viviers n’a pas été touché par les inondations et qu’ils vont pouvoir y assurer la date. Allez, j’y crois !
Le vendredi, je surveille les Facebook des orga et des groupes au cas où mais ouf, c’est bon, les feux sont au vert. Alors on the road pour Viviers ! Ce soir, j’imite mon ami Seb*747 et je pars en famille, lol ! Je pars quand même en avance car je ne connais pas le lieu, si on peut se garer facilement, si la route n’a pas été inondée sur une partie vu que la ville se trouve en bord de Rhône, etc. Je trouve le théâtre fastoche, je me gare finger in the noze et en descendant de la voiture, devinez sur qui je tombe ? Les MERCURY RIOTS ! Yes ! Ils me reconnaissent direct et ils sont contents de me revoir. On papote un peu et je rentre dans le théâtre.
CAME au Théâtre de Viviers
C’est une belle salle avec une belle scène. Il n’y a pas de crash barrière mais un balcon réservé pour les photographes. Ca commence super bien !
Ce soir, il y a trois groupes car en plus de l’affiche, il y a le groupe local qui co-organise la soirée. Le groupe s’appelle CAME et, à première vue, ils font bien bouger les choses. En plus de la musique, ils font dans le caritatif et bien plus qu’un groupe, c’est une famille. Je ne les connais pas. Ils sont annoncés comme groupe de Stoner Hip-Hop. Si, si, c’est marqué sur l’affiche ! J’ai comme l’impression que ça va m’entrainer bien au-delà de ma zone de confort, moi ! Oups, sur la droite de la scène, il y a une platine… Content Ti-Rickou ! Bon, on va être fixés bientôt…. ou pas car il y a pas mal de retard sur l’horaire.
CAME au Théâtre de Viviers
Allez, ça y est, c’est parti ! Euh, pourquoi est-ce qu’il y a un monsieur qui scratche des disques et pourquoi le chanteur chante en rap ? Non, je ne fais pas une drôle de tête ! Je vais être très clair : les morceaux avec scratchs et voix rapée, je n’adhère pas. Quand il chante, j’aime bien. Quand il prend une grosse voix, je n’aime pas. Quand il y a un solo de batterie, j’aime bien. Quand c’est un épisode scratch, je n’aime pas. En clair, j’aime leur côté Stoner mais pas leur côté Hip Hop. Etonnant quand on me connaît, non ? En revanche, ma fille et ma femme aiment bien.
CAME au Théâtre de Viviers
Si je reste un peu sceptique sur leur tenue de scène, une chemise rayée noir et blanc (ça m’a fait penser à une équipe de bowling), j’aime l’esprit du groupe, leur énergie, le fait qu’ils jouent leurs compos – car comme vous le savez, je préfère voir un groupe de compos hors de ma zone de confort plutôt qu’un tribute dans mon style – et le fait qu’ils investissent pleinement la scène. En plus, c’est la première fois que CAME fait un set composé uniquement de compos donc j’apprécie !
Le son est bon, les lumières aussi. La salle est bien garnie – à vue d’œil, 150 personnes – et le public qui est là en grande partie pour CAME, est aux taquets. Voilà, c’est fini. Ce n’est décidément pas ma tasse de houblon mais ils ont leur style à eux.
Bon, il fait chaud. Pause hydratation à l’extérieur où la température est encore très agréable bien qu’on soit mi-octobre.
THE MERCURY RIOTS au Théâtre de Viviers
A mon retour, la salle s’est un peu vidée. J’en profite pour aller me placer devant la scène pour le set des Californiens, ceux pour qui je suis venu ce soir, les MERCURY RIOTS.
Et d’entrée de jeu, je me rappelle pourquoi je les adore : leurs morceaux sont terribles ! On est dans un pur Classic Rock avec un son moderne. Les MERCURY RIOTS ont une putain de présence scénique. Le chanteur, Justin WALKER, bouge un peu à la manière d’un Steven TYLER, il prend des poses, joue avec son chapeau, son pied de micro et fait le show. En plus, il a une mega voix qui matche à merveille avec les morceaux.
THE MERCURY RIOTS au Théâtre de Viviers
Le guitariste Felipe RODRIGO fait lui-aussi le spectacle et, ce qui ne gâche rien, c’est un très bon guitariste. En plus, c’est un petit malin car au ¾ du set, il fait un saut dans le public pour un petit solo qui l’amène jusqu’au bar, où il profite de son passage pour prendre une bière avant de remonter sur scène. Trop fort !
Jonny UDELL, le batteur, et le nouveau bassiste dont je n’ai pas trouvé le nom assurent une partie rythmique très solide et bien efficace. Le public qui ne les connaissait pas prend une grosse tarte. Les gens sont heureux, ils communiquent avec le groupe. Les MERCURY RIOTS sont soudés, imaginatifs et ils ont, j’en suis certain, toutes les aptitudes pour aller loin.
THE MERCURY RIOTS au Théâtre de Viviers
Les morceaux sont en majorité issus de leur album « Insolstice ». Ils sont énormes en live. Ca pète sa mère-grand dans l’épisode Cévenol ! Mention spéciale pour le titre « Sweet Melody » qui est juste sublime et qui entre déjà dans mes morceaux favoris. J’en connais deux qui ne regrettent pas d’être venues avec moi !
Sniff, c’est déjà fini. J’en aurais bien repris encore moi un peu du c’est bon pour mes oreilles. Visiblement, les gens ont apprécié. La preuve est que leur stand merch’ est pris d’assaut. Moi, je suis dégoûté parce que je voulais le T-Shirt avec la pochette de leur album mais ils ne l’avaient plus dans ma taille. Pas grave, je me rattrape avec l’album.
HEADCHARGER au Théâtre de Viviers
Allez, retour à l’extérieur pour se rafraîchir avant le dernier groupe, les Lorrains de HEADCHARGER. Pour tout vous dire, j’ai un album ou deux du groupe mais ça fait longtemps que je ne les ai pas écoutés. Perso, je trouve que c’est un peu brutal pour moi mais à priori, les albums que j’ai sont les plus violents.
Bon allez, même pas peur, je vais me positionner devant la scène. HEADCHARGER, c’est une formation classique, guitares (David VALLEE et David ROCHA), basse (Romain NEVEU), batterie (Antoine CADOT) et chanteur (Sébastien PIERRE). Le backdrop marque le ton : ils viennent défendre leur nouvel album « Sway« , sorti en septembre.
HEADCHARGER au Théâtre de Viviers
D’entrée de jeu, je me rends compte que c’est moins violent que dans mon souvenir, plus Stoner moderne. Ils ont l’habitude de la scène – ils ont fait pas mal de dates avec NASHVILLE PUSSY, le HELLFEST 2022, etc – et ça se voit. En plus, c’est mega bien joué. A la demande du chanteur, le public encore nombreux va entamer un circle pit. Moi, je me réfugie au balcon et je suis content de voir ça du haut !
C’est bizarre, je suis musicalement dans ma zone de confort et pourtant je n’accroche pas. Je n’arrive pas à rentrer dans leur univers, surtout quand le chanteur pousse sa voix. C’est peut-être dû à l’heure tardive mais je pense que la baffe que j’ai reçue avec les MERCURY RIOTS y est pour beaucoup. Encore une fois, c’est une question de goût. Je sais que Seb*747 qui les a vus hier au Brin de Zinc a adoré et j’ai cru comprendre qu’il avait encore du mal à redescendre.
HEADCHARGER au Théâtre de Viviers
J’avais programmé une interview avec les MERCURY RIOTS et c’est Felipe RODRIGO, le guitariste (il faut suivre un peu quand même !) qui me donne un peu de son temps avant que je retourne à ma base.
Bilan de la soirée : découverte d’une superbe salle et d’un groupe dynamique qui sait organiser des concerts donc merci à CAME et ZIK ROCK ARDECHE pour cette soirée. J’ai découvert avec CAME un groupe qui a son style bien à lui. HEADCHARGER m’a donné envie de fouiller un peu dans leur discographie et d’écouter leur dernier CD car le souvenir que j’avais d’eux n’était pas forcément juste. Et que dire de THE MERCURY RIOTS ? C’est mon coup de cœur de ces dix dernières années. Un album (je vous ai dit que c’est Mike FRASER qui l’a produit ?) à découvrir d’urgence et un groupe avec un énorme potentiel.
P.S. : Spéciale dédicace à Chris du Cherrydon qui m’a permis de les découvrir !
Re-P.S. : ils t’embrassent !
Allez, Long live Rock’n’Roll les amis et que la route du Rock vous emmène tout droit vers vos rêves.
Le Hard Rock qui fait crier YYYYYY-AAAAAHHHHHH et qui sent le Jack à plein nez !
MOLLY HATCHET – Flirtin with Disaster De « Whisky Man » à « A good rockin », de « Gunsmoke » à « Let the good times roll », du rock qui balance grave. Bien sûr indispensable !
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LYNYRD SKYNYRD
One more from the Road
Un méga best of des rois du Rock Sudiste avec des morceaux monstrueux, des ballades belles à pleurer.
Un disque à avoir, quoi ! P.S : Putain d’avion..
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ZZ TOP
Tres Hombres
Ce disque est une légende ! Rien à jeter sur ce CD. Une tuerie avec des morceaux fabuleux.
Un must du trio texan !
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ZZ TOP
Rio Grande Mud
Du Rock Sudiste qui donne soif ! Un bon CD de ZZ TOP.
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ZZ TOP
Eliminator
A partir de cet album, plus rien ne sera jamais pareil pour les Texans. Leurs barbes seront mondialement connues et leur Rock Boogie texan vas se FMiser. Mais putain la baffe ! Un pur album atomique. Des titres qui balancent grave, des refrains de tueurs. Bref, un album légende du Rock tout simplement. Après, est-ce que c’est encore du Rock Sudiste ? Oui, car ZZ TOP c’est le Rock Sudiste !!
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BLACKFOOT
Flyin’ High
Un pur album de Rock Sudiste. Un pur album de BLACKFOOT qui va déjà bien nous préparer aux suivants.
Un disque bien agréable. A écouter et à réécouter et fort de préférence.
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BLACKFOOT
Striker
Du Sudiste avec un Indien à la guitare, c’est détonant. Mais ça le fait ! « Road fever » donne le ton : de l’électricité et des riffs qui tuent, et une voix bien sûr passée à la râpe ou au Jack !
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BLACKFOOT
Marauder
Leur Rock Sudiste se durcit et devient comme sur « Good Morning » du Hard Sudiste. Et putain, ça le fait grave !
Un album à écouter très, très fort !!! Ah oui, bien sûr un CD culte !!
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DOC HOLLIDAY
Rides again
Un des spécialistes du genre. On est du Sud et on en est fier. Cet album est un vrai bijou du Rock Sudiste.
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POINT BLANK
Point Blank
Une pochette avec un double canon ? Welcome in the South ! Une vraie tuerie cet album. Ca cartonne sec. Pour faire court, un chef-d’œuvre de Rock Sudiste et de Rock Hard.
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THE ALLMAN BROTHERS
Eat a Peach
Du Rock Sudiste sans les ALLMAN BROTHERS, ce n’est pas possible. Je présente cet album car il y a « Melissa », « Mountain Jam » et « One Way out ». Voilà, j’assume !
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MOUNTAIN
Nantuket Sleighride
C’est le groupe de Leslie WEST, un guitariste monstrueux. Cet album est lui-aussi monstrueux. Bien-sûr, à avoir !
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BLACK OAK ARKANSAS
Keep the Faith
Une pure tuerie ce live. La voix… les guitares… Bref, un pur incontournable.
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BAREFOOT SERVANTS
Barefoot Servants
Groupe plus confidentiel, mais je ne comprend vraiment pas comment on peut passer à côté de ce brûlot de Rock Hard Sudiste ? Les morceaux sont des bombes Hard Sudiste dans l’esprit d’un BLACKFOOT « Marauder » !
Bref, un de mes disques de chevet !!!
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JERONIMO
Jeronimo
Heu, il y a vraiment Jeronimo sur la pochette… Bon, musicalement c’est du Rock Hard Sudiste ’70 avec un son brut.
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THE BOYZZ
Too Wild to Tame
On dirait Marlon BRANDO dans ‘L’équipée sauvage ». Musicalement, du Rock Sudiste qui booste.
Un album à avoir dans sa collection… si on arrive à le trouver (même l’édition Axe Killer est épuisée !).
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STOCKS
Enregistré en public
Du Rock Hard Sudiste chanté en Français et en provenance du Nord. Heu non, je ne déconne pas !! Forcément un album à part dans cette sélection mais ce serait une putain d’erreur de passer à côté car ça le fait grave, que ce soit musicalement ou au niveau des paroles. En plus, il y a « Suzy »… et « Suzy », moi je l’adore ! Un de mes CD fétiches en Rock Sudiste… ou en Blues Rock… ou en Hard Français. Bref, à avoir. Point barre.
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PRIDE AND GLORY
Pride & Glory
Avec Zakk WYLDE au chant et à la guitare. Non, ce n’est pas un homonyme, c’est bien le guitariste de OZZY et de BLACK LABEL SOCIETY. Non, je ne me suis pas trompé de liste ! C’est un putain d’album de Rock Hard Sudiste. Bon, avec Zakk, ça attaque un peu, mais du coup, ça donne un super album. A part, mais vraiment très bon ! Grâce à ce disque, on comprend pourquoi Zakk va se laisser pousser la barbe : c’est pour rentrer dans ZZ TOP !
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OUTLAWS
Bring it Back Alive
Un méga live. Des titres de folie. Bref, le meilleur des hors-la-loi, en plus en live !!
Bref, à posséder. En plus, il est dispo digitalisé et remasterisé !
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RAGING SLAB
Raging Slab
Un groupe de Rock Hard Sudiste avec une fille, c’est déjà rare, mais à la guitare c’est encore moins courant. En plus, cet album est une vraie bombe made in Sud avec des gros riffs et la voix made in Jack Daniels du chanteur.
Un must, je vous le dis !
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COPPERHEAD
Copperhead
Du Hard Rock Sudiste avec des morceaux qui auraient très bien pu être écrits par MOLLY HATCHETT. Non, non je ne rigole pas !
C’est vraiment un disque très recommandable !
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NATCHEZ
Retour à la source
Du Rock Sudiste en Français, eh oui ! Et c’est très, très bien fait. Des morceaux lents et des plus rapides, plus un petit cover : « Rock ‘n’ roll Susie ».
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ALAMO
Alamo
Il y a Fort Alamo sur la pochette. Pas de tricherie sur la marchandise : huit brûlots de Rock Sudiste.
Un disque pas facile à avoir, mais qui vaut la peine de se décarcasser pour le trouver !
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THE GRAVEYARD TRAIN
The Graveyard Train
Alors là, pour le classer, vraiment pas facile. Je l’ai mis avec les Rock Sudiste car c’est mon sentiment général, mais il y a aussi du Hard Blues dedans, des côtés LED ZEPPELIN, des côtés GREAT WHITE.. En tout cas, un vrai putain d’album indispensable. Que du bonheur… quelque soit la catégorie.
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JOJO GUNNE
Jojo Gunne
Rock Sudiste or not ? Moi, je dis oui ! En tout cas, les morceaux ont tout pour car en fermant les yeux, moi je voyage dans le Sud avec eux. Plus Rock que Hard mais vraiment un classique.
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FOUR WHEELS DRIVE
Four Wheels Drive
Cinq titres de Rock Sudiste made in Lyon. Du pur Rock Sudiste de tradition.
J’aime beaucoup ce CD et ce groupe. Ils jouent sans se prendre la tête et leur musiquenous le rend !!
La playlist du Hard made in chez nous mais chanté en Anglais, les fourbes !
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LORD GALLERY
Lord GALLERY
Du Heavy qui bastonne, mega fun. Un CD à écouter très fort. Pour fans de Heavy Metal. Un seul défaut, il est trop court !
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VARIATIONS
Nador
Attention, on parle là de Hard Rock 70 tendance psychédélique, donc on flirte plus avec un Rock barré qu’avec du Heavy.
Les morceaux sont variés, passant du Hard Rock à du Pop Rock avec des super musicos. Moi perso, j’adore la voix de Marc TOBALY.
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SHAKIN’ STREET
Vampire rock
Une fille qui chante du hard ? Si, c’est possible ! Bon, on est dans du Rock Hard. J’adore la voix de Fabienne SHINE. Et en plus, « No time to lose » est un de mes classiques.
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DOG ‘N STYLE
Dog ‘n Style
Un EP 5 titres de Hard Rock mega bien fait. Un régal pour les oreilles avec des morceaux top et une voix qui colle bien à la musique.
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NIGHTMARE
Astral Deliverance
Un CD qui va droit au but. Du Heavy Metal mélodique avec la voix de Jo AMORE qui n’est pas sans rappeler celle de DIO. Un CD que j’aime vraiment.
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FISC
Handle with care
Du Hard FM made in France très bien fait musicalement. Très belle pochette. En plus le CD a un extra track !!
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FISC
Too hot for love
J’adore toujours leurs pochettes ! Leurs morceaux aussi ! Toujours dans du Hard FM à la BON JOVI premier album. Super album. J’adore « Tokyo nights ».
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STAR RIDER
Star Rider
EP 4 titres. Pour un début, les Grenoblois ont frappé fort avec un Heavy Metal de haute volée. Un CD à écouter très fort.
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SQUEALER
Squealer’s Mark
Une voix râpeuse pour du du Hard Metal avec des petits airs de ACCEPT. Très sympa.
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SWEET LIPS
Xoxo
Du Hard mélodique à la Y&T. Un putain d’album et un groupe qui avait tout pour réussir avec cet album car c’est un petit bijou de Hard mélodique FMisant.
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MYSTERY BLUE
Claws of steel
Du Metal mélodique avec chanteuse. J’adore l’intro qui débouche sur un délire et un morceau qui a bien la pêche.
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MISS AMERICA
One Minute Before Glory
EP 4 titres pour ce groupe parisien composé de 2 filles et de 2 garçons. Les morceaux top et efficaces avec une voix magnifique. Du Hard Rock comme on l’aime.
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DEBORAH LEE
Déborah Lee
Album produit par Renaud HANSTON.. avec Renaud HANTSON à la batterie, Renaud HANTSON au synthé et Renaud HANTSON qui fait les chœurs ! Après, la voix de DEBORAH LEE sur ce disque est spéciale. Chant en Anglais et en Espagnol. Un CD à part des autres mais qui a bien sa place dans ma collection !
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ELECTRICK SHOCK
We are Electric Shock
Premier EP des Grenoblois. Du Hard Rock sans compromis qu’on se prend direct in the face. C’est brut, ça nique la nuque et ça fait du bien aux oreilles !
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FACE TO FACE
Face to face
Le groupe français avec un chanteur. Le groupe qui a fait ce putain d’album de Hard mélodique. Du Hard mélodique mais pas mou. En plus, il n’a pas trop vieilli !
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LONEWOLF
March into the Arena
Du Heavy qui déboîte à donf’. Un groupe français bizarrement un peu méconnu avec un album que j’écoute encore souvent.
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EXCESS
Shut up your Face , Open your Ears
Trois titres d’accord mais trois putains de morceaux de Hard Rock ! Une belle ballade et deux morceaux qui le font bien. J’en aurai bien aimé plus, moi !!!
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BONESHAKER
Start the race
Dans un style plus Hard Punk Rock, les BONESHAKER envoient le bois. Les morceaux très « in the face » le font grave. Un CD Ovni !
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BACK ROADS
Back Roads
Du Hard Rock Blues avec une super chanteuse et un guitariste de haute volée. Des morceaux qui restent en tête et qu’on réécoute souvent à travers le temps.
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THE ELDERBERRIES
Nothing ventured Nothing ganed
Dans la famille Hard Rock à la HELLACOPTERS, les ELDERBERRIES, ça le fait ! Vous pouvez aussi trouver des morceaux de leur disque sur la B.O. du film Hellphone.
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TRACY GANG PUSSY
Chaos Rock ‘n’ Roll – Number 4
Du Hard Punk Rock ‘n’ Roll qui ne se prend pas la tête. Des morceaux bien faits, un CD très agréable. Un vrai groupe à part.
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LOOKING FOR MEDUSA
Into my Eyes
Ce groupe de Clermont-Ferrand nous ont fait un album superbe de Hard Rock Classieux avec de très beaux morceaux. J’adore la voix d’Olivier COSTES et ce disque tourne souvent chez moi.
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THE BLACK KING
The Black King
Des petits jeunes qui savent déjà bien faire parler la poudre ! Du vrai Hard Rock old school. 6 titres qui le font grave !! « Born to break your Balls »… heu, c’est pas moi qui le dit !!
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AESTHESIA
Serious conspiracy
Du pur Sleaze qui déménage grave, des morceaux qui déménagent grave, un putain de chanteur et des mégas musiciens. Un album à avoir pour tout fan de Sleaze Glam. Eh oui, ils viennent de Paris, mais leur Sleaze est universel !!
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STICKY BOYS
This is rock ‘n’ roll
Ils sont trois, ils font du Hard Rock Boogie et ce CD, il faut l’avoir dans sa collection ! Un album qui fait du bien de la pointe des cheveux aux bouts des pieds.
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STEEL RANGERS
Full X Ess
Du Glam Sleaze bien fait. Une pochette très GUNS ‘N’ ROSES. Un CD avec des morceaux sans prise de tête et avec des morceaux qui passent bien.
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OVERDRIVERS
Rock out !
Ce groupe du Pas de Calais aurait pu être classé dans la rubrique Hard Boogie car ils font du Hard Rock en mode « on est les fils d’AIRBOURNE ». Un EP 3 titres mais 3 putain de brûlots !
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BLACKRAIN
Licence to thrill
Bon que dire de cet album que je n’ai pas déjà dit ? Une pure merveille de Sleaze, des morceaux qui cassent tout sur leur passage, un groupe qui ne se la joue pas Rock ‘n’ Roll mais qui l’est vraiment. J’en ai presque oublié du coup qu’ils sont français.. Made in la Haute-Savoie, mon brave monsieur !!!
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HIGHWAY
IV
J’adore ce groupe qui nous vient de Sète. Cet album est une tuerie intégrale avec un putain d’hymne, « Brotherhood », le genre de morceau que tu écoutes le dimanche et que tu chantonnes toute la semaine.
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FURIOSO
Furioso
Ce CD marque le retour de Renaud HANTSON dans le Hard Rock avec pleins de copains guitaristes : NONO, Patrick RONDAT, Michel AYME, Christophe MARQUILLY et pleins d’autres. Donc bien sûr, de belles parties de guitare et des morceaux sympas. Ca fait du bien d’entendre la voix de HANTSON qui s’éclate à nouveau.
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WHISKY OF BLOOD
Six Six Sex
La pochette donne le ton : sexe, alcool and Rock ‘n’ Roll ! Du Hard Rock sans prise de tête, à l’ancienne. De la musique qui donne la pêche en mettant la banane. Du Hard Rock made in Grenoble ; bref : un Hard qui secoue les noix !!
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YVES CHOIR
By prescription only
Dans la famille « les chanteurs ça pue du cul donc je n’en mets pas », je voudrais Yves CHOIR. Un putain de CD instrumental avec Billy SHEEHAN à la basse, la participation de Steve LUKATHER à la guitare et de Jeff PORCARO aux drums..Vous vous dites que ce n’est pas forcément un gage de réussite, ben là si. A avoir pour tous les amoureux de la guitare. Un bémol, il faut maintenant casser sa tirelire pour le trouver !!
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BORN AGAIN
Strike with Power
Un groupe qui nous vient de Franche Comté pour nous distiller un Hard Rock Heavy comme on l’adore. Un CD à avoir dans sa collec’.
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PATRICK RONDAT
Amphibia
Toujours dans la catégorie « les chanteurs ça pue du cul, donc je n’en mets pas », je voudrais Patrick RONDAT. Patrick RONDAT, Tommy ALDRIDGE et Patrice GUERS réalisent là un des tous meilleurs disques d’instrumental basé sur la guitare électrique Hard mélodique. Un putain de monument et même trop beau pour les images du Paris Dakar. De super morceaux, de très belles mélodies et c’est made in chez nous !
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HITCHHIKE
Tequila
Ce groupe de Lyon fait dans le Hard Heavy et ce « Tequila » dépote méchamment. La voix est top. Un album à écouter à donf’ !
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SOHO
DeProfundis
Album unique de ce groupe d’Annecy, né des cendres du groupe BRONX. Superbe album de Hard Rock avec des paroles qui tapent. Très difficile à trouver en 1ère version. Dispo en réédition avec bonus sous le label Steel Shark Records.
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Commentaires fermés sur HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Jeudi 17 octobre 2024 à Barberaz (73)
Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.
Report : SEB 747 – Photos : SEB 747 et NATH
Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.
En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…
Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.
“Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.
Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.
HEADCHARGER au Brin de Zinc
Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.
Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.
HEADCHARGER au Brin de Zinc
SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”. Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.
Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).
HEADCHARGER au Brin de Zinc
Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.
N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.
HEADCHARGER au Brin de Zinc
Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.
Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !