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GREENLEAF 1
GREENLEAF

Le Summer Tour 2015 des suédois de GREENLEAF effectue plusieurs dates en France, dont une au Brin de Zinc de Chambéry. Et d’entrée, il est clair que la question de savoir si ce concert nécessite ma présence et un report ne se pose même pas. Cap sur Chambéry !

Sur l’affiche, les hostilités devaient commencer à 21 h mais vu le peu de monde en terrasse – eh oui, comme il fait beau tout le monde est dehors – c’est aux alentours de 22 h que les premières notes de musique résonnent devant un parterre encore clairsemé.

Pour débuter cette soirée qui s’annonce chaude, un groupe local totalement inconnu pour moi, les HOLD STATION. Renseignements pris plus tard dans le but d’établir la vérité et rien que la vérité, ils sont de Grenoble.

HOLD STATION 1
HOLD STATION

Le chanteur visiblement un peu stressé ne nous présente pas le groupe.. ni le nom des morceaux qu’ils interprètent. Ca va être coton pour faire un compte-rendu détaillé, tiens ! Il nous annonce quand même qu’ils viennent faire la promo de leur CD « Jockoid Tales ».

Leur musique est un savant mélange de rock, de blues, de garage, de psychédélisme fin 60’s et même de jazz. Les morceaux sont variés et vont généralement vers les 70’s. La guitare de Sylvain n’est jamais saturée, Yann à la batterie et Félix à la basse assurent une rythmique sans faille. Un de leurs morceaux me fait penser aux DOORS – sans l’orgue Hammond tourefois – avec cette ambiance si particulière due au style de l’époque.

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HOLD STATION
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HOLD STATION

Ensuite, et c’est la surprise de la soirée, un long morceau instrumental très jazzy avec Nico, le chanteur, qui s’improvise trompettiste. La dernière fois que j’avais vu et entendu cet instrument pendant un concert remonte à plusieurs années. Ce n’est pas très courant dans le style musical qui nous intéresse et il faut dire que ce n’est pas non plus très métal ! Plaisanterie mise à part, j’ai bien aimé ce morceau.

Le dernier morceau commence comme du GANAFOUL et se transforme en plein milieu par du JEFFERSON AIRPLANE, Nico ayant un effet qu’il module à son gré pour jouer avec la reverb et donner à sa voix le son qu’il désire. Après un rappel plus rock que les autres morceaux, le groupe quitte la scène.

Pour ma part, à cause d’un chant encore trop flottant durant tout le set, je reste un peu perplexe sur cette prestation. Et c’est dommage car musicalement il y a de bonnes idées à exploiter.

GREENLEAF 2
GREENLEAF

Après un entracte assez court, c’est maintenant aux suédois de GREENLEAF de prendre possession de la scène. Et là, divine surprise pour eux, la salle se remplit et c’est devant un public nombreux que « Goin down » le premier morceau retentit.

Pas de backdrop, pas de mise en scène particulière, le groupe mise sur la sobriété et surtout sur sa musique. D’entrée, on sent que Arvid JONSSON le chanteur semble possédé par ses chansons. Ses mimiques avec des yeux hyper-expressifs nous démontrent qu’il est à fond dans ce qu’il fait. Et nous, on n’a pas envie d’aller l’interrompre !

GREENLEAF 3
GREENLEAF

Né en 1999 sous l’impulsion du guitariste Tommi HOLAPPA, GREENLEAF est un peu un side-project du groupe DOZER. Les musiciens qui composent ce nouveau groupe sont souvent des intérimaires de luxe pour une formation qui se forge une réputation dans les milieux stoner/psyché.

Après l’album « Agents of Ahriman » sorti en 2007, le groupe se met en stand-by pendant cinq ans. Depuis 2012 (et c’est un paradoxe !), GREENLEAF est le groupe principal de Tommi et c’est DOZER qui est mis en stand-by ! Ce soir, avec « Our Mother Ash » et « Ocean deep », le dernier album est tout de suite mis en avant. Nous avons un stoner classique, assez soft pour le style, avec des influs 70’s comme du rock blues groovy. Le public se laisse porter par l’ambiance et adhère au projet musical.

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GREENLEAF

Les morceaux défilent. Dans l’ensemble, ils sont courts avec des tempos moyens ou plus rapides pour certains, mais jamais speed. La section rythmique composée de Johan ROCKNER à la basse et de Sebastian OLSSON à la batterie offre une assise en béton armé à la guitare de Tommi qui se taille la part du lion. Riffant à tour de bras, il ne reste pas en place.

Sur scène il fait chaud, très chaud même ! Les visages ruissellent et prennent une couleur de plus en plus rouge sous les lights. Pour des nordiques, ils font souffler un vent brûlant ! Avec eux la glace fond vite ! Leur heavy stoner psyché fonctionne à fond.

Histoire d’enfoncer un peu plus le clou, un infernal « Electric Ryder » vient terrasser tout le monde. Un instrumental puissant et rapide qui permet à Arvid de reprendre son souffle. Il remonte sur scène remonté comme un coucou pour nous asséner un « Stray Bullit Woman » de derrière les fagots. On peut entendre ici ou là des réminiscences 70’s, BLACK SABBATH ou LED ZEPPELIN ne sont pas si loin d’eux….

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GREENLEAF
GREENLEAF
GREENLEAF
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GREENLEAF

Un « Trails & Passes » plein de Wah-Wah et de feeling et c’est déjà fini. Ils sortent par la porte de derrière (ce qui est rare dans cette salle) s’oxygéner un peu pendant que le public en redemande. Et oui !!!! Nous allons avoir deux morceaux supplémentaires, dont un « Equators » encore issu du dernier album.

Toutes les bonnes choses ayant une fin, la soirée se termine. Après un tour au merchandising où sont vendus des 33 Tours (nostalgie quand tu nous tiens !), il est l’heure de partir. Surtout que moi demain matin, je dois quand même aller bosser !

Report de STEVE*74

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58 SHOTS

Le truc cool à cette époque de l’année, c’est que les rassemblements de motos et plus précisément de Harley fleurissent comme des fleurs au printemps. Et non, ce n’est pas parce qu’il y a des concours de T-Shirts mouillés ou le striptease des copines que j’aime les rassemblements de Harley – bon… un petit peu quand même ! – mais parce que nos amis bikers ont en général bon goût en matière de musicos !

Le plus dur a été d’avoir l’info pour la programmation car comme la plupart du temps, les clubs communiquent plus sur le rassemblement en lui-même que sur la nature des groupes qu’ils font venir. Dès lors que j’ai appris que DEBORAH BONHAM était de la fête, il m’est devenu impossible de louper ça, d’autant plus que les 58 SHOTS, un groupe de Belfort que je voulais voir depuis longtemps sont également de la partie !

Donc direction Louhans, ses arcades et ce soir, son campement bikers ! C’est immense : des stands d’accessoires motos, d’équipements bikers, un disquaire, de la bouffe et bien sûr de la boisson. Et puis des tas de motards et bien sûr de motardes ! Le paradis d’un Ti-Rickou.

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58 SHOTS

Bon, j’arrive en avance (ben oui !) pour repérer la scène. Elle est balaise, j’aurais eu du mal à la louper ! Je vais donc faire un tour aux stands et j’en profite pour dire bonjour aux potes avant que 58 SHOTS n’attaque le show.

Vraiment content d’être là, moi, car dès le début tout est parfait : le son est bon et d’entrée de jeu les musicos attaquent fort avec un putain de morceau de classic-rock ou de hard 70 si vous préférez. 

Whaaa, 58 SHOTS j’adore !! En plus scéniquement, ça le fait. Les mecs envoient le bois et en plus ils sont vraiment au point sur scène. Et ça va continuer tout au long du set, les morceaux de leur CD passent vraiment très bien en live, les influences TEN YEARS AFTER, LYNYRD SKYNYRD et autres se mélangent et donnent vraiment un tout bien à eux.

C’est méga bien fait et le chanteur a une putain de voix taillée sur mesure. Bref, un pur bonheur. Je n’ai pas envie que ça s’arrête ! Mais bon c’est quand même fini.

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58 SHOTS

 

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58 SHOTS

Ou pas car en fait c’est juste une pause. Et pendant cette pause, devinez à quoi on a droit ? Non, pas un concours de T-Shirts mouillés, bande de pervers, juste un strip !!! Aïe non, pas la tête !!! Mais moi, je m’en désintéresse totalement et je vais même au bar. Si, c’est vrai ! Bon OK, j’avoue, c’est un mec qui fait le strip. Pour le plus grand bonheur des copines qui donnent de la voix ! Content d’être au bar, moi !!!

L’exercice artistique étant fini, les 58 SHOTS reviennent pour poursuivre leur concert avec leur morceaux rock-hard sudistes. Et re-putain, ça le fait toujours ! Leurs morceaux sont méga bons et les bougres sont vraiment excellents. En plus, les solos sont superbes. Non, je ne touche rien du groupe, c’est juste que je prends une bonne baffe comme je les aime !

BRESS POULOS

Allez moment d’émotion avec un morceau sur JOHNNY WINTER pour qui ils avaient assuré la première partie, quelques mois avant qu’il n’aille retrouver HENDRIX, JOHN BONHAM et JIM MORRISON dans d’autres cieux. Bon là, c’est vraiment fini et je n’ai qu’une envie, c’est de les revoir en live.

Entracte culturelle. Non, toujours pas de concours de T-Shirts mouillés mais retour à la case striptease et là, c’est une fille qui s’y colle. Bon, je voulais aller au bar mais la foule est trop compacte et je ne peux pas bouger de devant la scène. Aïe ! Si, c’est (un peu) vrai !
Du coup, malgré l’heure tardive et le fais qu’on soit en extérieur, il fait très chaud d’un coup !

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DEBORAH BONHAM

Allez, la copine a fini son effeuillage, le présentateur a fini à poil et c’est le moment que j attendais. DEBORAH BONHAM et les siens arrivent sur scène et c’est parti ! C’est sûr, ceux qui ne se sont pas déplacés ce soir vont le regretter car putain – heu oui, il faut que je me calme avec mes putains, mais là rien d’autre à dire – elle nous sort le grand jeu !

En plus de ses musicos habituels qui sont tous des pointures ayant joué avec des artistes comme PAUL RODGERS et consorts, je cite par exemple l’incontournable PETER BULLICK à la guitare, elle s’est accompagnée de JOE BURT, le bassiste de FREDDY MERCURY… Qui fut aussi le bassiste de BLACK SABBATH !

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DEBORAH BONHAM

 

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DEBORAH BONHAM

Tous ces braves gens vont nous jouer du blues, ou plutôt du blues-rock car les morceaux de DEBORAH, c’est ça : du blues hard country qu’elle interprète avec sa putain de voix et son énergie. Bref, une voix dans la lignée d’une JANIS JOPLIN. D’ailleurs, comme cette dernière, elle dégage une putain d’énergie sur scène. Rien de simulé, elle se donne à fond comme si c’était son dernier gig.

Ses morceaux puisent dans ses différents albums et elle alterne morceaux péchus et ballades sublimes. DEBORAH BONHAM, c’est aussi une vraie présence sur scène et elle emmène le public avec elle, d’autant plus qu’elle communique aussi en français !

Bref, un vrai bonheur qui sera marqué par la reprise d’un « Rock’n’Roll » de LED ZEPPELIN d’anthologie, clin d’œil à son frère JOHN BONHAM, batteur de ce groupe.

Rien ne manque ce soir. J’assiste à un méga concert avec des musiciens juste monstrueux.

Bon, c’est déjà fini. OK, il est presque 1 h du mat’ mais je suis encore chaud, moi !

Le truc méga cool pour finir, c’est que DEBORAH va venir faire des photos et signer des autographes. Trop adorable ! Mais qui est-ce que je vois arriver ? JOE BURT !!! Allez, un petit papotage pour parler de FREDDY, de BLACK SABBATH, comment mieux finir une soirée ?!!

Je rejoins ma voiture, mets le CD de 58 SHOTS à fond les ballons, et c’est parti. Juste à temps car le ciel en colère de la fin de concert craque et lâche ses larmes !

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DEBORAH BONHAM

 

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JADED HEART

Rien de tel quand il fait chaud que d’aller faire un tour à la montagne ! ….Bon d’accord, à condition qu’il y ait un fest à proximité !!

Comme je galère un peu pour trouver la salle, je m’arrête pour demander mon chemin à deux métalleux, qui se révèlent (bien sûr !) être le chanteur et le guitariste de THE TREATMENT de retour de balade. Du coup, aucun doute : ils savent où ça va se jouer ce soir !… Euh, normalement !!

J’arrive devant la salle très en avance. Si, si ! Les portes ouvrent à ouvrent à 17 h et il est tout juste 16 h. Deux choix s’offrent à moi : soit allez voir la préparation d’une cartonnade réservée aux enfants, soit aller piquer une tête à la piscine découverte juste en face de la salle. Bien tentant le truc mais vu que je n’ai pas mon maillot de bain et que ce n’est pas une piscine naturiste, ça ne va pas être possible ! 

Donc, case prépa de cartonnade. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça consiste à se fabriquer une armure, un casque et une arme en carton rigide, le but étant de se fritter à la fin tous ensemble. En bref, tu passes deux heures à faire un truc qui va être pulvérisé en quelques secondes ! Mais c’est méga cool et sur ce coup-là, ça occupe les mômes.

SACRED SEAL 1
SACRED SEAL

La salle ouvre les portes et c’est parti.

Le premier groupe ouvre les hostilités à l’heure prévue. C’est cool parce que qu’avec six groupes à l’affiche, il vaut mieux ne pas prendre de retard.

C’est SACRED SEAL, groupe oeuvrant dans du métal avec une chanteuse en costume oriental qui entre sur scène. Ca à l’air bien. Je dis que ça à l’air bien car le son est pourri de chez pourri, plus pourri c’est du moisi. Il n’y a que les aigüs qui ressortent. A tel point que je vais à la console pour le leur dire. Et là j’apprends qu’ils ont un peu cramé la sono, donc rien à faire. Je suis assez dégoûté pour les musicos qui préparaient cette scène depuis pas mal de temps et qui jouaient des morceaux de leur CD qui débarque bientôt !

Mais bon, ils n’y sont pour rien. Du coup, je vais rester sur ma faim. En tout cas, leur prestation m’a donner envie de les revoir en live et d’écouter leur CD. A revoir bientôt – le 05 septembre au Leym’ Fest par exemple – dans d’autres conditions, j’espère.

Le prochain groupe à monter sur scène est un groupe de covers de MAIDEN. Alors encore une fois, rien à voir avec la qualité des musiciens ni avec les morceaux choisis – surtout que ces cocos-là assurent vraiment et que le chanteur à une méga voix – mais perso, je ne comprends pas l’intérêt de cet exercice dans un fest où le but est de venir voir les groupes de compos qu’on aime ou de découvrir de nouveaux groupes.

RISING STEEL ENTREE
RISING STEEL

Bon, en tout cas le son s’améliore. C’est plutôt cool. Je profite du moment pour papoter dans l’herbe avec les mecs de THE TREATMENT et pour dire bonjour aux copains qui arrivent. C’est top, les gens viennent de Lyon, de St-Etienne, du sud aussi.. De loin quoi, et ce malgré la série de concerts d’AC/DC et la proximité en date du Hellfest.

Tout ce beau monde rentre pour voir les grenoblois de RISING STEEL monter sur scène. Avec eux, on est dans du heavy-métal old school fait par de vrais passionnés.

Et ça allume grave ton côté guerrier !

Leurs compos sont propices à te faire hurler à tue-tête et les musicos y vont à donf. Fabrice le chanteur, ne montre pas que quinze minutes plus tôt il était presque aphone. Un putain d’exploit ! Surtout qu’il a une méga voix qui colle parfaitement à la musique.

Bien sûr, les autres zicos ne sont pas en reste et nous offrent une grosse prestation devant un public bien présent et qui commence à être chaud.

Il faut dire que les titres du EP de RISING STEEL, ça déchire grave en live !! Heu, comment je parle le d’jeuns ?!!! Bon d’accord, je ne me lâche plus ! Mais bon, j’aime vraiment ce groupe et j’en aurais bien pris plus.

Heu, pas Fabrice qui a tout donné malgré ses problèmes de voix et qui doit être content que ce soit fini !

CHEMICAL WEDDING 1
CHEMICAL WEDDING

Petite pause bien méritée et retour dans la salle pour l’arrivée de CHEMICAL WEDDING.

Là, changement de décor : on est dans du classic-rock métal ou du heavy hard-rock avec des touches 70 et un peps métal. Si vous vous êtes perdus en route et que vous ne voyez pas du tout ce que je veux dire, eh ben il faut venir les voir en live, na !

Je suis vraiment client de leur musique. Le chanteur a une putain de voix et le guitariste balance des solos bien pensés.

Tous les musiciens tiennent bien la scène et on voit qu’ils ont l’habitude de l’exercice.

Encore une fois, vu le nombre de groupe à passer, la prestation va me paraître trop courte.

Enfin, ça permet de se rafraîchir – euh non, pas d’aller piquer une tête dans la piscine ! Pas le temps. Et puis elle est fermée ! Les salauds, ils n’ont pas fait nocturne pour le fest !!!!

Ca aurait pu être cool en after d’aller se baquer ! Bon, j’arrête le délire.

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JADED HEART

Retour dans la salle qui est bien remplie. On est plus de 250 pour l’ arrivée de JADED HEART.

D’entrée de jeu, je sais que ça va être un grand moment.

Et whaou ! ça part à fond de train ! Les musicos maîtrisent le show et nous emmènent avec eux, avec leurs riffs et leurs refrains. Leurs morceaux hard heavy passent très bien en live et leurs morceaux plus lents sont de véritables petits bijoux.

Le public est aux taquets et il y a une ambiance assez incroyable.

Dans JADED HEART, il n’y a pas un musicien en-dessous des autres et tous se donnent à fond.

Et le chanteur, quelle voix !! Oui, un show de JADED, c’est terrible !

Et pour les mauvaises langues qui pensent que ce n’est plus pareil qu’avant, qu’il n’y a plus que le bassiste d’origine, que leur hard FM a disparu et qu’il ne fallait pas se déplacer, et ben là, c’est la grosse boulette car lorsque les lumières se rallument, j’ai encore le sourire-banane du mec qui a pris une grosse tarte de plaisir et qui en redemande !

Bon, retour à la case ré-hydratation bien méritée avant d’y retourner pour la dernière fois.

Je ne veux pas louper l’arrivée de THE TREATMENT et, après la grosse baffe qu’ils m’ont mis cet hiver au Château Rouge d’ Annemasse, je suis impatient de les revoir.

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THE TREATMENT

Mais dès le début, je comprends que ça ne va pas être pareil. Déjà visuellement car  deux des musiciens ne sont plus les mêmes : un des guitaristes et le chanteur. Le nouveau guitariste est le jeune frère de l’autre guitariste et en plus, c’est son premier live avec eux. Comme c’est aussi le premier concert du nouveau chanteur d’ailleurs !

Bon, le nouveau chanteur a une putain de voix et une bonne présence, pas de soucis là-dessus, mais bon il n’a pas le côté bad boy de l’ancien chanteur, ni son charisme. Oui, je sais que c’est son premier show, c’est moi qui vous l’ai dit, bananes ! Mais du coup, j’ai plus de mal à rentrer dans le live.

Pour ce qui est des autres musicos, ils n’ont rien changé à leurs habitudes et sur scène, ça déménage. Leurs morceaux hard-boogy sont toujours aussi efficaces et la voix du nouveau chanteur colle plutôt bien avec.

Alors attention, quand je dis que ce n’est forcément pas pareil, ça ne veut pas dire que ce ne soit pas bien parce que c’est loin d’être le cas. D’ailleurs ceux qui découvrent le groupe ce soir en prennent plein la tête et trouvent ça génial.

Ca doit être ça le truc : ce soir, c’est très bon mais à Annemasse, c’était carrément énorme. Bref, je retournerai volontiers les voir dans quelque temps, quand les nouveaux auront pris un peu de bouteille,  et je suis sûr que ça le refera à mort !

Avant de reprendre la route, je prends quand même le temps de papoter avec JADED HEART (même pas pu faire signer mes CDs : je les ais un peu oubliés !), de dire au revoir aux potes (entre autres Cyril du Rock Azylum deVoiron qui tenait un stand ce soir et Fabrice du Metallian Store de Grenoble qui en tenait un autre) et bien sûr à l’orga de cette 5e édition du METAL GRESIFEST.

J’adresse d’ailleurs un grand merci à toute l’équipe du METAL GRESIFEST et je leur dis à l’année prochaine parce qu’avec un prog’ de cette qualité, j’ai carrément envie de repiquer au truc, moi !

Long live rock’n’roll, les mecs !!!!

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THE TREATMENT

DARK MOOR 1
DARK MOOR

Pendant que pas mal de copains font route vers le Stade de France et vont retrouver d’autres milliers de copains hardos pour voir – pour la plupart sur un écran géant – un groupe de petits jeunes australiens, moi je fais route vers Vienne (enfin les hauteurs de Vienne) et plus précisément Seyssuel pour la journée métal.

Vue mon heure de départ, ça va être chaud pour être à l’heure, mais bon, ça devrait aller car je sais où la salle se trouve. Heu… La salle est bien là mais il n’y a personne et ça semble désaffecté ! Deux solutions : soit le fest est annulé, soit cette année, ça se passe dans une autre salle… Bingo ! Maintenant, il ne me reste plus qu’à la trouver.

ASYMMETRIC ROAD 1
ASYMMETRIC ROAD

Gagné, j’y suis ! Sauf que du coup, devinez… Je suis en train de louper le premier groupe ! Si, c’est possible !

Pas le temps de dire bonjour aux copains, je fonce dans la salle où les franco-suisses d’ASYMMETRIC ROAD ont commencé à jouer.

Ils oeuvrent dans un métal progressif mais un métal plutôt tendance djeuns. La voix me fait un peu  penser à NICKELBACK avec effectivement des touches prog’. C’est bien fait et agréable à écouter.

Le chanteur est un bon frontman. Bref, j’en aurais bien vu le début, moi ! Mais au moins, j’en ai vu une partie !!

MONSTROPLANTES
MONSTROPLANTES

Je profite de la pause pour dire bonjour aux potes. Ce qui est cool au Seyssuel Fest, c’est que tout est prévu pour que tu ne t’emmerdes pas entre les groupes.

Et ce soir, l’intermède musical est assuré par les MONSTROPLANTES. Une fanfare. Si c’est vrai ! C’est une fanfare qui est prévue entre les groupes de métal ! Heu, non ils ne font pas de covers métal façon fanfare et non, ils ne se sont pas protégés avec des casques et des boucliers ! Menés par un chanteur fou, ils nous balancent une musique qui déménage et qui fait bouger même les petites hardos.

C’est assez hallucinant et ça fonctionne. Les métalleux s’éclatent aux sons de la fanfare ou mangent de fabuleux hamburgers en sautillant. Le changement de plateau va même me paraître court !

UNCOLORED WISHES 1
UNCOLORED WISHES

Et c’est reparti ! Cette fois-ci, c’est UNCOLORED WISHES qui s’y colle. Et avec UNCOLORED WISHES, on est dans un univers complet. L’entrée en scène est théâtralisée pour qu’on puisse instantanément rentrer dans leur monde.

C’est un mélange d’ALICE COOPER et de ROB ZOMBIE… à leur sauce. Bref, une sorte d’opéra métal avec en décor un canon, un crucifix et une mise en scène avec accessoires et danseuse.

Ils nous délivrent un putain de show !

Comment, je n’ai pas parlé de la musique ? On va dire du métal prog’ sans que ce soit réducteur car on est vraiment dans un univers très particulier que personnellement j’adore ! 

UNCOLORED WISHES 2
UNCOLORED WISHES

En plus, les musicos sont vraiment à fond et du coup on est vraiment transportés dans leur monde.

Un vrai bon moment que cette prestation. Un groupe différent des autres. A suivre et bien sûr, à voir en live.

Bon, nouvel entracte hamburger top et bien sûr, retour des MONSTROPLANTES pour un nouveau délire tout en fanfare avec toujours ce chanteur possédé et armé d’un mégaphone ! Si, si, c’est vrai !! Et c’est reparti pour un lâchage de pression des petits métalleux. Yes !

Il fait toujours bon dehors et on ne voit toujours pas le temps passer jusqu’au coup de corne qui nous indique que la salle est ré-ouverte et que le prochain groupe va commencer.

NOW OR NEVER 2
NOW OR NEVER

C’est maintenant au tour de NOW OR NEVER, un groupe que je voulais vraiment voir, un groupe composé de deux ex-PRETTY MAIDS. L’un, Ricky MARS est à la guitare et l’autre, Kenn JACKSON à la basse. RANZO, ex-SULTAN est à la batterie et Jo AMORE de NIGHTMARE au chant.

Et d’entrée de jeu, je sais que je ne vais pas être déçu. C’est du bon heavy-metal comme on aime, avec des  riffs qui font du bien, des morceaux qui te transportent et bien sûr qui se marient à merveille avec la voix de Jo… Qui est vraiment un putain de chanteur et un putain de showman !

La salle bien remplie et le public bien chauffé répond présent en mettant une bonne ambiance. Bref, une parfaite osmose avec le groupe.

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NOW OR NEVER
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NOW OR NEVER

NOW OR NEVER nous joue un nouveau morceau qui va figurer sur leur prochain album et ce morceau-là ne présage que du bon. Jo et ses copains prennent un plaisir évident à jouer… et nous à les écouter !

Les solos de guitare de Ricky sont terribles et la basse de Kenn est bien présente comme je l’aime. Perso, je suis aux anges !

Mais bon, il reste encore un groupe à passer donc retour à la pause hamburgers méga bons – Heu, comment j’en ai déjà manger trois ?!! Ah bon ?! – et à la fanfare MONSTROPLANTES. Quoi ? Non, pas cette fois parce qu’il est trop tard ?! Bon c’est vrai qu’en même temps, il commence à faire frais dehors !

Du coup, cette pause va être moins drôle. Mais heureusement, plus courte !

DARK MOOR 2
DARK MOOR

Et c’est maintenant au tour des espagnols de DARK MOOR de monter sur scène pour clôturer et cette soirée et le festival. Je suis méga content de les voir en live. Je rentre directement dans leur power métal symphonique de grande classe. En plus, à cette heure-ci, c’est parfait.

Leur musique est belle, le chanteur a une putain de voix. Dommage que la guitare soit un peu aigüe, mais bon là c’est pour chipoter. Je me laisse entraîner aux rythmes des morceaux tantôt puissants, tantôt plus superbes ballades.

Les musicos sont des vieux briscards de la scène est donc ils assurent vraiment. En plus, le guitariste sort de ces putains de solos ! Je vous ai déjà dit que le chanteur avait une putain de voix ? Bon OK !

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DARK MOOR
DARK MOOR
DARK MOOR

Cà y est, il est déjà très tard et c’est déjà fini. Le temps de papoter avec Jo AMORE et ses copains de NOW OR NEVER, de remercier encore une fois les orgas pour leur mega fest sympa et familial (et pour leurs putains de hamburgers! – Heu, on va finir par le savoir que je les aime leurs hamburgers ! Même un peu trop ? Hé, j’ai même pas battu mon record de l’année dernière ! J’ai été vraiment raisonnable !).

Bref, L’Atrium, la nouvelle salle qui accueille le Seyssuel Fest est top et l’ambiance elle-aussi y est toujours au top. Le Seyssuel Fest 2015 est mort, vivement le Seyssuel Fest 2016 !!

Allez, un « Long live rock’n’roll » spécial Jo !

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DARK MOOR

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Allez ! Par cette belle journée, direction Grenoble et plus précisément une salle que je ne connais pas : la Bifurk.

Heu… le décor extérieur me fait un peu penser à « Rue barbare » et la salle se trouve dans une sorte d’entrepôt, mais une fois trouvée l’entrée, c’est un endroit cool !

Tiens, c’est bizarre, il n’y a pas de têtes connues ce soir. Les hardos de Grenoble devaient avoir autre chose à faire.. En revanche, il y a beaucoup de filles !! Ce qui est normal car le concert de ce soir est programmé dans le cadre d’une soirée des Cannibal Marmots, équipe de roller derby.

Bon, en tout cas je suis à l’heure, moi.. Et de toute façon, je ne risque pas de louper la première partie puisqu’il n’y en a pas !

J’ai à peine le temps de manger une pizza que les STICKY BOYS montent sur scène. Toujours en chemises en jean et bermudas et la main sur le cœur. Leur entrée est bien rodée et efficace !

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Et c’est parti ! Comme à leur habitude, les copains c’est « direct à fond dans le vif du sujet » avec des morceaux qui te font bouger des cheveux aux orteils. Tu rentres direct dans leur univers à grands coups de hard boogy des familles, joué par trois fous furieux qui lâchent tout sur scène.

Et ça marche encore une fois ! Le public bien en nombre –  plus de 250 personnes, succombe à nos copains. Les gens bougent, dansent et sont très réactifs à la performance des STICKY BOYS.

Les STICKY, très en forme ce soir déroulent leurs morceaux puisant dans leurs deux albums. Et, comme à chaque fois en live, c’est vraiment terriblement efficace ! Le live, les STICKY BOYS ils adorent ça et ils maîtrisent parfaitement. Ils font participer le public à leur petit jeu : quand Alex le chanteur crie « Sticky what ? », le public répond « STICKY BOYS ». Et ça fonctionne à fond !

Leurs morceaux et leur énergie emmènent tout le monde jusqu’à la fin du set. On a droit à une reprise de derrière les fagots qui fera re-rentrer en quatrième vitesse ceux qui étaient partis fumer une clope pour venir s’éclater les cervicales. Bon, même si les Sticky leur demandent d’abandonner leurs rollers pour des surfs !!!

Les STICKY BOYS n’ont pas trop l’habitude des rappels, mais là ils vont nous revenir et finissent de nous achever avec leurs décibels diaboliques. Allez, un petit morceaux et c’est fini.

Putain, quelle baffe ! Une grosse prestation des copains ce soir ! Ils sont vraiment prêt pour la mainstage du Hellfest. Comment je ne suis pas objectif ? Comme dirait Ovomaltine, les STICKY BOYS, c’est de la dynamite et je suis sûr qu’au Hellfest ils vont tout éclater !!!

Bon, juste le temps de papoter un peu avec eux avant qu’ils n’aillent jouer les arbitres pour le concours de air guitar qui clôture la soirée et il est déjà temps de se quitter.

Quoi de mieux qu’un concert des STICKY BOYS pour avoir la pêche ?

Ah oui, les copains hardos de Grenoble et environs, vous avez vraiment loupé un putain de concert, vraiment rock’n’roll hard avec des filles, de la bière et les Sticky what ?? STICKY BOYS, of course !! Allez séance de rattrapage au Hellfest mais aussi, plus près, au Serpaize en Rock, à côté de Vienne. Je vous le dis : les STICKY BOYS, c’est un groupe qu’il faut absolument voir en live !!

Heu, je ne vais peut-être pas mettre leur CD pour rentrer moi car c’est juste un coup à ramener une photo-souvenir ce truc !!!

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